Longtemps
pourchassé pour ses actes à la limite de la légalité, le Capitaine
corsaire Alf était finalement parvenu à amasser une fortune tellement
considérable qu'il pouvait désormais se considérer quasiment "au-dessus
des lois". Aux frontières de l'Empire Galactique, il s'était intéressé à
un bastion gouverné d'une main de fer par le "Seigneur noir"
Auguste-Henri de Calypso. D'abord rudement repoussé par le père, il
avait profité de la mystérieuse disparition du despote pour courtiser sa
très jeune fille et unique héritière : la douce Victoria. L'idylle
soudaine "du corsaire et de la princesse" (ou "du riche roturier et de
la jeune aristocrate") avait fait jaser tant parmi la plèbe qu'au sein
des hautes castes. Mais le mariage officiel avait quand même eut lieu,
sur Calypso I, sans s'embarrasser d'une convenable période de deuil :
entre l'adolescente, héritière du Fief impérial (place forte militaire
enchâssée sur une planète volcanique), et le cyborg vieillissant; qui
avait offert à sa fiancée la totalité de ses butins (plus
particulièrement d'énormes cristaux de corindons que convoitait feu son
père Auguste-Henri).
L'austère palais du gouvernement, tout de basalte revêtu, avait été aménagé à la hâte pour accueillir un fastueux mariage entre la Noble Victoria de Calypso, une adolescente aux cheveux d'or et au teint pâle, et son inattendu prétendant : le Capitaine corsaire Alf, au visage marqué par maintes escarmouches et au corps plusieurs fois rafistolé grâce à des prothèses cybernétiques.
La célébration avait été rendue publique afin que personne ne puisse, à l'avenir, contester l'authenticité de l'union. Par cet acte, le riche roturier accédait au statut d'Aristo. Par ailleurs, la dot qu'il apportait dans la balance avait largement de quoi remplir les coffres du Fief. Un contrat mutuellement bénéfique donc.
La cérémonie achevée, restait à consommer le mariage ...
A cette fin, Victoria se retira docilement dans ses appartements, accompagnée de ses demoiselles d'honneur et d'une nuée de servantes. Elle voulait se présenter à son époux dans les meilleures conditions.
De son côté, le capitaine au long-cours s'adonna à la fête en compagnie de ses corsaires de toutes origines et de toutes espèces (humaine et non-humaines) trop heureux et incrédules de s’enivrer dans un palais impérial aux côtés d'Aristos qui, d'ordinaire, les snobaient voire les pourchassaient pour les incarcérer.
Quand il eut bu jusqu'à la lie, le vieux corsaire daigna enfin se rappeler sa jeune et impatiente épouse. De sa démarche lourde et un peu mécanique (ce qui en soi n'est pas si surprenant pour un cyborg), il quitta la vaste salle de réception sous les vivats de son équipage échauffé et enivré. Il gravit les marches du majestueux escalier et s'engouffra dans le premier ascenseur agrav conduisant aux appartements privés de Victoria.
Titubant presque, il sortit de la cabine en laissant derrière lui sa redingote et une botte. Un peu plus loin, reprenant son équilibre en s'appuyant sur un buste massif du (pas si) regretté Auguste-Henri, Alf en profita pour déboutonner sa chemise et enlever sa deuxième botte. Chemin faisant, il continua à se dévêtir pour se présenter totalement nu devant la porte de la chambre nuptiale.
Les somptueuses portes coulissantes s'ouvrirent délicatement pour l'accueillir. De délicieuses fragrances se répandirent autour de lui. Une musique sensuelle et une lumière tamisée accompagnèrent son approche. Il devina enfin la belle, alanguie, couchée sur le dos au milieu de coussins translucides aussi légers que des plumes.
Alf escalada à quatre pattes ces obstacles cotonneux, enjamba sa jeune épouse et, arrêtant son bassin au-dessus de la poitrine de la belle, lui présenta orgueilleusement son pénis en érection, directement devant le visage juvénile.
Nullement choquée par ce manque de subtilité ou de tendresse, l'adolescente saisit le membre dressé à deux mains et s'appliqua à lui prodiguer une fellation digne des meilleures catins des tripots de Tortuga. De ses lèvres aspirantes, avec sa langue salivante et démontrant un appétit jamais rassasié, la jeune Victoria semblait avoir dompté le prédateur de l'espace ...
Mais c'était sans compter sur son ombre, Shade.
Toute concentrée sur sa royale fellation, Victoria n'avait pas aperçu la silhouette qui avait suivi Alf pas à pas. La jeune mariée ne prit conscience de la tierce présence qu'au moment où une langue fiévreuse et experte s'immisça entre les lèvres de son sexe gonflé de désir puis remonta jusqu'à son clitoris pour l'électriser de plaisir. Ne pouvant crier la bouche pleine, Victoria rua, tenta vainement d'échapper à cette intrusion, mais Alf la maintint vigoureusement plaquée au lit et l'épouse n'eut d'autre alternative que de se soumettre à la volonté de son tyrannique mari.
Fort heureusement, le supplice devint assez rapidement un délice. Shade se délectait tout autant de boire les fluides corporels vitaux (surtout de couleur rouge) que ceux que la stimulation de sa langue provoquait chez sa douce victime. Les caresses expertes furent si aphrodisiaques (déclenchant même un orgasme) que c'est Victoria elle-même qui réclama le droit de rendre sa pareille à l'inconnue qui venait de lui donner tant de plaisir.
Alf quitta sa position dominante et céda la place à Shade. La belle à la peau basanée leva son visage d'entre les cuisses de la noble Dame et cette dernière put enfin admirer le démon qui venait de l'ensorceler. Elles échangèrent un regard brûlant et, sans plus attendre ni prononcer un mot, Shade vint s'assoir sur le visage de sa proie, collant son sexe glabre sur la bouche rose de l'Aristo. Quant à Alf, il enclencha mentalement une discrète prothèse cybernétique insérée à l'intérieur même de son pénis (un vibreur intime !); et, avant de pénétrer son épouse, il en usa et abusa pour caresser le clitoris de son aimée. Nouvel orgasme en préparation ...
Lorsqu'Alf s'enfonça enfin en elle, Victoria ne put même pas hurler, la bouche ventousée au sexe juteux de Shade. Seuls des gémissements et des râles étouffés accompagnèrent le pilonnage jusqu'à ce que le mâle sente son plaisir monter. Il se retira à toute hâte et invita les deux gourmandes à savourer la semence. Les deux femmes se délectèrent du nectar tout en s'embrassant sous le regard torride de leur étalon.
Les langues caressantes et la vision émoustillante de ces deux adeptes du plaisir saphique stimulèrent tellement le capitaine corsaire qu'il ne perdit pas du tout son érection. Il ordonna même à Shade de "préparer" la jeune épouse à son célèbre feu d'artifesse, pardon, d'artifice.
Tandis que Victoria s'attardait à aspirer les testicules de son mari, à lécher le membre de chair fièrement dressé, Shade se glissa derrière la Noble à la peau laiteuse et vint coller sa bouche sur l'une des fesses blanches. Elle lécha doucement, pour commencer, puis mordilla, et claqua cette ferme rondeur pour la rougir, puis se mit à mordiller plus fermement encore (ce qui ne manqua pas d'inquiéter Alf, puisqu'il avait vu ce dont la Nosferatu était capable dans ses transes martiales) ...
- "Non Shade ! On ne mord pas !"
Victoria ne prêta guère attention à cet ordre, littéralement envoûtée par Shade. Alf put voir les yeux bleus de sa jeune épouse se révulser lorsque la langue de Shade s'inséra entre les fesses lubrifiées pour entamer un anulingus tout aussi jouissif et orgasmique que le cunnilingus prodigué au début de la nuit de noces.
La savoureuse caresse s'éternisa jusqu'à un nouvel orgasme de la noble Dame ; et c'est finalement le Capitaine qui s'impatienta. Il voulait jouir une seconde fois, lui aussi, mais non sans avoir possédé l'Aristo par tous les orifices. Il se leva, écarta sans ménagement sa "chienne de garde" et lui parla même avec une extrême rudesse :
- "Pousse-toi vite ! Couchée ! Sur le dos ! "
Animalement, docilement, Shade obéit et écarta ses cuisses fuselées pour y inviter Victoria. Pendant ce temps, avec grand empressement et une certaine brutalité, Alf placa son gland, telle une ogive, prêt à s'abattre sur sa cible. Il se glissa sans ménagement dans l'anus ô combien lubrifié de Victoria qui sentit la colonne de chair brûlante s'enfoncer dans son intimité et dilater à l'extrême son arrière-train. Elle cria de douleur et de plaisir à la fois, tant l'excitation (la "préparation" habile de Shade) avait été portée à son summum.
Heureusement pour elle, son mari ne tarda pas à jouir; tout comme Shade qui s'était rassasiée de ce spectacle de domination-soumission. Une Shade au plaisir sadique, comme son pseudonyme pouvait le laisser deviner ...
Durant cette nuit de noces, les deux fauves et leur proie avaient partagé un tourbillon de sensations intenses; et c'est enlacés étroitement qu'ils s'endormirent dans les draps de soie maculés de leurs sécrétions sexuelles mêlées.
Source : blog Eros