mardi 22 août 2017

Nuit de noces

Longtemps pourchassé pour ses actes à la limite de la légalité, le Capitaine corsaire Alf était finalement parvenu à amasser une fortune tellement considérable qu'il pouvait désormais se considérer quasiment "au-dessus des lois". Aux frontières de l'Empire Galactique, il s'était intéressé à un bastion gouverné d'une main de fer par le "Seigneur noir" Auguste-Henri de Calypso. D'abord rudement repoussé par le père, il avait profité de la mystérieuse disparition du despote pour courtiser sa très jeune fille et unique héritière : la douce Victoria. L'idylle soudaine "du corsaire et de la princesse" (ou "du riche roturier et de la jeune aristocrate") avait fait jaser tant parmi la plèbe qu'au sein des hautes castes. Mais le mariage officiel avait quand même eut lieu, sur Calypso I, sans s'embarrasser d'une convenable période de deuil : entre l'adolescente, héritière du Fief impérial (place forte militaire enchâssée sur une planète volcanique), et le cyborg vieillissant; qui avait offert à sa fiancée la totalité de ses butins (plus particulièrement d'énormes cristaux de corindons que convoitait feu son père Auguste-Henri).



L'austère palais du gouvernement, tout de basalte revêtu, avait été aménagé à la hâte pour accueillir un fastueux mariage entre la Noble Victoria de Calypso, une adolescente aux cheveux d'or et au teint pâle, et son inattendu prétendant : le Capitaine corsaire Alf, au visage marqué par maintes escarmouches et au corps plusieurs fois rafistolé grâce à des prothèses cybernétiques.

La célébration avait été rendue publique afin que personne ne puisse, à l'avenir, contester l'authenticité de l'union. Par cet acte, le riche roturier accédait au statut d'Aristo. Par ailleurs, la dot qu'il apportait dans la balance avait largement de quoi remplir les coffres du Fief. Un contrat mutuellement bénéfique donc.

La cérémonie achevée, restait à consommer le mariage ...

A cette fin, Victoria se retira docilement dans ses appartements, accompagnée de ses demoiselles d'honneur et d'une nuée de servantes. Elle voulait se présenter à son époux dans les meilleures conditions.

De son côté, le capitaine au long-cours s'adonna à la fête en compagnie de ses corsaires de toutes origines et de toutes espèces (humaine et non-humaines) trop heureux et incrédules de s’enivrer dans un palais impérial aux côtés d'Aristos qui, d'ordinaire, les snobaient voire les pourchassaient pour les incarcérer.

Quand il eut bu jusqu'à la lie, le vieux corsaire daigna enfin se rappeler sa jeune et impatiente épouse. De sa démarche lourde et un peu mécanique (ce qui en soi n'est pas si surprenant pour un cyborg), il quitta la vaste salle de réception sous les vivats de son équipage échauffé et enivré. Il gravit les marches du majestueux escalier et s'engouffra dans le premier ascenseur agrav conduisant aux appartements privés de Victoria.

Titubant presque, il sortit de la cabine en laissant derrière lui sa redingote et une botte. Un peu plus loin, reprenant son équilibre en s'appuyant sur un buste massif du (pas si) regretté Auguste-Henri, Alf en profita pour déboutonner sa chemise et enlever sa deuxième botte. Chemin faisant, il continua à se dévêtir pour se présenter totalement nu devant la porte de la chambre nuptiale.

Les somptueuses portes coulissantes s'ouvrirent  délicatement pour l'accueillir. De délicieuses fragrances se répandirent autour de lui. Une musique sensuelle et une lumière tamisée accompagnèrent son approche. Il devina enfin la belle, alanguie, couchée sur le dos au milieu de coussins translucides aussi légers que des plumes.

Alf escalada à quatre pattes ces obstacles cotonneux, enjamba sa jeune épouse et, arrêtant son bassin au-dessus de la poitrine de la belle, lui présenta orgueilleusement son pénis en érection, directement devant le visage juvénile.

Nullement choquée par ce manque de subtilité ou de tendresse, l'adolescente saisit le membre dressé à deux mains et s'appliqua à lui prodiguer une fellation digne des meilleures catins des tripots de Tortuga. De ses lèvres aspirantes, avec sa langue salivante et démontrant un appétit jamais rassasié, la jeune Victoria semblait avoir dompté le prédateur de l'espace ...

Mais c'était sans compter sur son ombre,
Shade.
Toute concentrée sur sa royale fellation, Victoria n'avait pas aperçu la silhouette qui avait suivi Alf pas à pas. La jeune mariée ne prit conscience de la tierce présence qu'au moment où une langue fiévreuse et experte s'immisça entre les lèvres de son sexe gonflé de désir puis remonta jusqu'à son clitoris pour l'électriser de plaisir. Ne pouvant crier la bouche pleine, Victoria rua, tenta vainement d'échapper à cette intrusion, mais Alf la maintint vigoureusement plaquée au lit et l'épouse n'eut d'autre alternative que de se soumettre à la volonté de son tyrannique mari.

Fort heureusement, le supplice devint assez rapidement un délice. Shade se délectait tout autant de boire les fluides corporels vitaux (surtout de couleur rouge) que ceux que la stimulation de sa langue provoquait chez sa douce victime. Les caresses expertes furent si aphrodisiaques (déclenchant même un orgasme) que c'est Victoria elle-même qui réclama le droit de rendre sa pareille à l'inconnue qui venait de lui donner tant de plaisir.

Alf quitta sa position dominante et céda la place à Shade. La belle à la peau basanée leva son visage d'entre les cuisses de la noble Dame et cette dernière put enfin admirer le démon qui venait de l'ensorceler. Elles échangèrent un regard brûlant et, sans plus attendre ni prononcer un mot, Shade vint s'assoir sur le visage de sa proie, collant son sexe glabre sur la bouche rose de l'Aristo. Quant à Alf, il enclencha mentalement une discrète prothèse cybernétique insérée à l'intérieur même de son pénis (un vibreur intime !); et, avant de pénétrer son épouse, il en usa et abusa pour caresser le clitoris de son aimée. Nouvel orgasme en préparation ...

Lorsqu'Alf s'enfonça enfin en elle, Victoria ne put même pas hurler, la bouche ventousée au sexe juteux de Shade. Seuls des gémissements et des râles étouffés accompagnèrent le pilonnage jusqu'à ce que le mâle sente son plaisir monter. Il se retira à toute hâte et invita les deux gourmandes à savourer la semence. Les deux femmes se délectèrent du nectar tout en s'embrassant sous le regard torride de leur étalon.

Les langues caressantes et la vision émoustillante de ces deux adeptes du plaisir saphique stimulèrent tellement le capitaine corsaire qu'il ne perdit pas du tout son érection. Il ordonna même à Shade de "préparer" la jeune épouse à son célèbre feu d'artifesse, pardon, d'artifice.

Tandis que Victoria s'attardait à aspirer les testicules de son mari, à lécher le membre de chair fièrement dressé, Shade se glissa derrière la Noble à la peau laiteuse et vint coller sa bouche sur l'une des fesses blanches. Elle lécha doucement, pour commencer, puis mordilla, et claqua cette ferme rondeur pour la rougir, puis se mit à mordiller plus fermement encore  (ce qui ne manqua pas d'inquiéter Alf, puisqu'il avait vu ce dont la Nosferatu était capable dans ses transes martiales) ...

- "Non Shade ! On ne mord pas !"

Victoria ne prêta guère attention à cet ordre, littéralement envoûtée par Shade. Alf put voir les yeux bleus de sa jeune épouse se révulser lorsque la langue de Shade s'inséra entre les fesses lubrifiées pour entamer un anulingus tout aussi jouissif et orgasmique que le cunnilingus prodigué au début de la nuit de noces.

La savoureuse caresse s'éternisa jusqu'à un nouvel orgasme de la noble Dame ; et c'est finalement le Capitaine qui s'impatienta. Il voulait jouir une seconde fois, lui aussi, mais non sans avoir possédé l'Aristo par tous les orifices. Il se leva, écarta sans ménagement sa "chienne de garde" et lui parla même avec une extrême rudesse :

- "Pousse-toi vite ! Couchée ! Sur le dos ! "

Animalement, docilement, Shade obéit et écarta ses cuisses fuselées pour y inviter Victoria. Pendant ce temps, avec grand empressement et une certaine brutalité, Alf placa son gland, telle une ogive, prêt à s'abattre sur sa cible. Il se glissa sans ménagement dans l'anus ô combien lubrifié de Victoria qui sentit la colonne de chair brûlante s'enfoncer dans son intimité et dilater à l'extrême son arrière-train. Elle cria de douleur et de plaisir à la fois, tant l'excitation (la "préparation" habile de Shade) avait été portée à son summum.

Heureusement pour elle, son mari ne tarda pas à jouir; tout comme Shade qui s'était rassasiée de ce spectacle de domination-soumission. Une Shade au plaisir sadique, comme son pseudonyme pouvait le laisser deviner ...

Durant cette nuit de noces, les deux fauves et leur proie avaient partagé un tourbillon de sensations intenses; et c'est enlacés étroitement qu'ils s'endormirent dans les draps de soie maculés de leurs sécrétions sexuelles mêlées.


Source blog Eros

dimanche 20 août 2017

Shade a bu.

La petite Intombazane naquit sur une planète orbitant à la lisière intérieure de la zone habitable de son système solaire, exposée aux rayonnements intenses de son étoile orange.
A la puberté, elle devint une femme d'une très grande beauté que de nombreux prétendants s'empressèrent de courtiser ... jusqu'à ce qu'elle soit foudroyée par une terrible maladie : le VVHMH.


Le Virus Vampirique Humain/Métahumain, plus connu sous le sigle VVHMH, est un virus qui possède plusieurs variantes (ou souches) et qui affecte le corps et l'esprit des métahumains infectés.
Sur le monde rural Iplanethi, il n'y avait aucun traitement et aucun vaccin au VVHMH.
Intombazane quitta son village et rejoignit l'astroport le plus proche pour commencer une vie solitaire, nocturne, en offrant ses services (et ses dons de tueuse) aux plus offrants. Elle prit le pseudonyme de "Shade, la buveuse de sang" (ou "Ombre sadique").


C'est en menant cette vie en marge de la légalité que la réputation de Shade arriva aux oreilles du Capitaine Alf (un cyborg). Lors d'une escale dans l'astroport où elle sévissait, elle fut embauchée parmi l'équipage hétéroclite de corsaires du Capitaine Alf.
C'est ainsi qu'elle quitta définitivement son monde natal à bord du navire spatial Fleur d'Hassadan et qu'elle travailla désormais exclusivement pour Alf. 


Toutefois, la maladie gagnait du terrain (perte totale de pilosité, allergie chronique à la lumière...) et la santé mentale de Shade s'en trouvait affectée. Elle devenait un Nosferatu. Heureusement, grâce aux gains réalisés au sein de la Confrérie des Corsaires, Shade put stabiliser l'infection tout en conservant une bonne partie de ses pouvoirs.


Lorsque le corsaire Alf devint immensément riche (en accumulant des butins prodigieux) puis lorsqu'il épousa une jeune Aristo sur une planète des Marches lointaines, Shade resta à ses côtés, fidèle au Capitaine qui lui avait sauvé la vie.


Shade devint une dame de compagnie (et garde du corps) de l'épouse du Capitaine Alf, la Noble Victoria, Marquise de Calypso, et son buste orna même l'entrée des appartements privés de sa Seigneurie.

vendredi 18 août 2017

Belluaire

Les Belluaires sont des personnages de fictions dans le cycle de Dune de Frank Herbert, ainsi que dans les écrits suivants de Brian Herbert et Kevin J. Anderson.
Les Belluaires se sont établis en confrérie sur un groupe de planètes au cours de la Grande Dispersion.
Ils semblent être les maîtres des Futars.

Origine du terme

Les belluaires sont des gladiateurs luttant avec des bêtes féroces. Par analogie, le terme est employé pour désigner les dompteurs modernes, notamment ceux qui exerçaient leur profession dans les ménageries foraines du XIX e siècle jusqu'au début du XX e siècle.

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Futar

Les Futars sont des hybrides humains de l’univers de fiction de Dune de Frank Herbert.
Les Futars apparaissent dans les deux derniers livres de la saga initiale, Les Hérétiques de Dune et La Maison des mères. Ce sont des êtres hybrides moitié homme moitié félin, capables d’une grande férocité grâce à leur ADN animal. Ils sont également dotés d’un sens de l’odorat très aiguisé qui achève d’en faire des chasseurs par excellence.
Il transparaît dans les écrits de Frank Herbert que ces créatures ont été créées dans la Grande Dispersion, et qu’ils sont revenus avec les Honorées Matriarches. En réalité, les Futars ont été créés à l’origine pour traquer les catins, mais ceux qui reviennent dans l’ancien Empire sont ceux qui ont été capturés et asservis par ces dernières.
Il existe un lien étrange entre les Futars et des êtres nommés Belluaires. Les Belluaires pourraient être les créateurs des Futars, ou à tout le moins leurs maîtres. En effet lors de l’attaque de Gammu par les Honorées Matriarches, les Futars viennent se mettre sous la protection des Bene Gesserit, croyant que ces dernières étaient des Belluaires.
Dans Les Chasseurs de Dune de Brian Herbert et Kevin J. Anderson, poursuivant la saga initiale, le lien entre les Belluaires et les Futars est avéré. Dans cet ouvrage, l’origine des Futars est confirmée comme étant dans la Grande Dispersion, au sein de la confrérie de planètes Belluaire. Des Tleilaxus «égarés» sur ces planètes auraient appris aux Belluaires comment manipuler les gènes afin d’obtenir des créatures capables de les protéger contre les Honorées Matriarches, et même de chasser ces dernières : les Futars.

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Honorées Matriarches


Les Honorées Matriarches constituent une organisation rappelant le Bene Gesserit dans le cycle de fiction de Dune de Frank Herbert. Elles apparaissent dans les derniers volumes du cycle, après la Grande Dispersion. Elles font leur apparition dans Les Hérétiques de Dune et leur rôle est central dans La Maison des Mères.
Composée de femmes, ses membres utilisent des pouvoirs Bene Gesserit, notamment ceux ayant trait au sexe ou au combat. Il semble que les Honorées Matriarches revenues de la Dispersion soient issues d’une union entre les Truitesses de l’Empereur Dieu de Dune Leto II et des Sœurs du Bene Gesserit, dont la discipline se serait relâchée avec l’éloignement. La principale différence avec le Bene Gesserit vient de l’expansion « par milliards » du nombre de membres de cette organisation. Dénuée de la planification stratégique du Bene Gesserit, elle ne vise que l’extension et la victoire par le surnombre et la violence. Elles sont ouvertement en guerre contre le Bene Gesserit, la congrégation des Sœurs du Bene Gesserit les appelant « Catins de la Dispersion ».
Elles portent souvent un uniforme : une tenue colorée moulante avec une cape.
Elles utilisent une sorte de drogue à base d’adrénaline qui a pour effet de colorer en orange leurs yeux quand elles sont en furie.
Elles détruisent Dune à la fin du livre Les Hérétiques de Dune, tuant au passage Miles Teg, Bashar d’une troupe combattants au service de Bene Gesserit, et annihilant la totalité de la production d’Épice. Seul un ver sera sauvé et réimplanté sur la planète du Chapitre Bene Gesserit. En attendant sa maturité, la totalité de l’Épice provient des stocks cachés de la Guilde spatiale.
Il apparaît que les Honorées Matriaches ont des poursuivants dans leur retour dans le vieil Empire. Les Futars les chassent, et un ennemi qui semble invisible les traque encore plus impitoyablement.
Dans Les Chasseurs de Dune de Brian Herbert et Kevin J. Anderson, Murbella parvient à retrouver l’origine de ses ancêtres Honorées Matriarches en passant outre les blocages de sa Mémoire Seconde. Les Honorées Matriarches seraient en effet issues de Bene Gesserit et Truitesses égarées. Mais une autre composante expliquerait leur caractères violent et revanchard envers les Hommes, et en particulier les Tleilaxu dont elles ont oblitéré la majorité des mondes. Au cours de la Grande Dispersion, les égarées se seraient posées sur des mondes Tleilaxu et auraient eu l’occasion d’observer le sort que réservaient les gnomes à leurs femelles, transformées en matrices décérébrées sans aucune liberté : les cuves Axolotl. Les égarées se seraient alors retournées contre les Tleilaxu et auraient libéré les femmes Tleilaxu. Beaucoup de ces dernières moururent. Celles qui se remirent des traitements des gnomes Tleilaxu apportèrent au mouvement des égarées leur volonté de se venger de leurs anciens tortionnaires.

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