mardi 3 août 2010

Superordinateurs

Conception

Les superordinateurs tirent leur supériorité sur les ordinateurs conventionnels à la fois de leur architecture, parfois pipeline (exécution d'une instruction identique sur une longue série de données), parfois parallèle (nombre très élevé de processeurs fonctionnant chacun sur une partie du calcul) leur permettant d'exécuter plusieurs tâches simultanément, et de composants rapides. Ils sont presque toujours conçus spécifiquement pour certains types de tâche (le plus souvent les calculs numériques scientifiques : calcul matriciel ou vectoriel) et ne cherchent pas de performance particulière dans les autres domaines.

L'architecture mémorielle de leur mémoire est étudiée pour fournir en continu les données à chaque processeur afin d'exploiter au maximum sa puissance de calcul. Les performances mémoire supérieures (meilleurs composants et meilleure architecture) expliquent pour une large part l'avantage des superordinateurs sur les ordinateurs classiques.

Leur système d'entrée/sortie est conçu pour fournir une large bande passante, la latence étant moins importante puisque ce type d'ordinateur n'est pas conçu pour traiter des transactions.

Comme pour tout système parallèle, la loi d'Amdahl s'applique, et les concepteurs de superordinateurs consacrent une partie de leurs efforts à éliminer les parties non parallélisables du logiciel et à développer des améliorations matérielles pour supprimer les goulots d'étranglement restants.

Principaux obstacles techniques

* Les superordinateurs produisent une grande quantité de chaleur et doivent être refroidis pour fonctionner normalement. Le refroidissement de ces ordinateurs pose souvent un problème important de climatisation.
* L'information ne peut circuler plus vite que la vitesse de la lumière entre deux parties de l'ordinateur. Lorsque la taille d'un superordinateur dépasse plusieurs mètres, le temps de latence entre certains composants se compte en dizaines de nanosecondes. Les éléments sont donc disposés pour limiter la longueur des câbles qui relient les composants; par exemple, en cercle.
* Ces ordinateurs sont capables de traiter et de communiquer de très importants volumes de données en très peu de temps. La conception doit assurer que ces données puissent être lues, transférées et stockées rapidement. Dans le cas contraire, la puissance de calcul des processeurs serait sous-exploitée.

Mentaux de la Culture

Mental (définition) : supercalculateur intelligent et conscient. Poids : 15 000 tonnes ; composition : millions de composants ; dimensions : 15 mètres de long sur 3 mètres de large ;

L'intelligence artificielle a atteint un niveau de développement qui a érigé bien des machines au rang de créatures pensantes, dont certaines ont une intelligence bien supérieure à l'intelligence humaine. Les Mentaux, par exemple, des I. A. extrêmement complexes, peuvent gérer toute une orbitale (habitat artificiel) ou tout un vaisseau.

Les Mentaux, puissantes intelligences artificielles jouent un rôle important dans cette diaspora galactique qu'est la Culture. Elles administrent sa richesse pour le bénéfice de tous. Comme un commentateur l'a dit :

"En confiant toute la puissance à ces Intelligences Artificielles, les "Mentaux", à la fois individualiste, parfois excentrique, mais toujours bénigne, Banks savait ce qu'il faisait, c'est le seul moyen pour que l'anarchie libérale puisse être atteinte, en prenant le meilleur de l'homme et en le plaçant au-delà de la corruption , ce qui signifie hors de contrôle de l'homme. Le danger [...] c'est que [...] les Mentaux, sont trop puissants et, pour le dire crûment, trop bons. "

mercredi 28 juillet 2010

Tryco Slatterus

La population orquoïde de la planète Komba voue un culte à l'entité connue sous le nom de Tryco Slatterus. Le mythe le décrit comme un immortel natif de la Nébuleuse d'Ancrindo, en direction des Nuages de Magellan. Selon la légende, vouant son existence au combat à mains nues, cet humanoïde (approchant les 3m de hauteur et le poids d'une tonne), parcourt l'univers pour défier continuellement de nouveaux adversaires. Les croyances locales affirment qu'il aurait vaincu tous les chefs de tribus de la planète et qu'il se serait ensuite accouplé avec les plus belles femelles; engendrant ainsi une lignée de chamans métamorphes (à la peau bleuâtre tandis que le reste de la population possède une teinte kaki, bien utile pour se camoufler des nombreux prédateurs sylvestres).

Komba, mythe et réalité.

Komba est une planète de la Marche de Calypso.

Même si l'on pourrait croire que ce nom (écrit phonétiquement) lui fut donné parce que ses habitants étaient prédisposés au "combat" et, à ce titre constituent l'essentiel des troupes d'assaut de la Flotte de guerre de Calypso (recrues "récoltées" sur ce monde primitif selon la très ancienne tradition du devşirme ou devshirme), l'étymologie est toute autre. Elle provient d'une langue jadis parlée sur une mythique île-continent : Lémuria (aussi appelée Madagasikara) : "komba" signifiant "lémurien". Mais ce mot fait indirectement référence à des craintes ancestrales plus anciennes encore. Selon la mythologie, les "komba", ou lémuriens, seraient des "lemures", c'est-à-dire des esprits malfaisants ...

1 - Biologie


Les lémuridés (Lemuridae) constituent l'une des cinq familles actuelles de primates lémuriformes. Ce sont les «vrais lémuriens», les lémurs ou les makis. Leurs têtes présentent un museau allongé et des gros yeux. Les femelles n'ont qu'une paire de mamelles pectorales sauf chez les Varecia. Elle comprend dix espèces réparties en quatre genres. Tous ces lémuridés sont aussi connus sous le nom de «makis». Par exemple, Lemur catta est aussi appelé «maki catta».
Il existait autrefois des «lémuriens géants» diurnes et lents (dont les Palaeopropithecus, littéralement : "ancien singe bavard") qui se déplaçaient dans les arbres, à la manière des paresseux. Les « petits » lémuriens actuels ont sans doute survécu grâce à leurs habitats mieux cachés, leurs moeurs plus vives et furtives, leur taille plus discrète.
Les mains des lémuriens sont proches de celles de l'homme. Tout comme les pieds elles comportent cinq doigts très minces, dont l'un est opposable aux autres, élargis à leur extrémité et munis d'ongles, sauf le deuxième, qui possède une griffe leur permettant de gratter leur fourrure ou celle de leurs congénères.
Leur nom vient des Lémures, car ils sont si farouches et peu visibles qu'ils ont fait penser à des fantômes.

2 - Mythologie

Les lémures sont des spectres malfaisants issus des croyances de l'antiquité romaine. Il ne faut pas les confondre avec les larves (larvae en latin) qui étaient des génies malfaisants.

Antiquité romaine
La mythologie romaine assimile les lémures aux âmes damnées d’hommes et de femmes ne pouvant trouver le repos car ils ont connu une mort tragique ou particulièrement violente. Ils viennent souvent hanter les demeures des vivants. Pour les mettre en fuite (car leur révocation n’est pas possible), le peuple romain célébrait la fête dite de Lémuria les 9, 11 et 13 mai. Des fèves noires étaient ainsi jetées par-dessus l’épaule gauche de chaque père de famille dans chaque foyer. Les croyances rapportent que les fèves représentent la nourriture des morts. Cette pratique vise à apaiser d'éventuelles apparitions pour épargner les vivants.
Ensuite afin de précipiter leur déroute on frappait de grands vases d’airain toute la nuit durant.
Pendant la célébration, les mariages étaient interdits et tous les temples étaient condamnés.

Selon Paracelse
Paracelse compte sept races de créatures sans âme : les génies à forme humaine mais sans âme ni esprit (inanimata), les Éléments, les géants et les nains sur la terre. Il croit aux génies des quatre Éléments. La Terre, par génération spontanée, produit des nains qui gardent les trésors sous la montagne ; l'Eau produit les ondines ; le Feu, les salamandres ; l'Air, les elfes. Ensuite viennent les géants et les nains issus de l'air, mais qui vivent sur la terre. L'ouvrage de Paracelse a pour titre Le livre des nymphes, des sylphes, des pygmées, des salamandres et de tous les autres esprits (Liber de Nymphis, sylphis, pygmaeis et salamandris et de caeteris spiritibus).

Mais sa doctrine hésite.
"Le mot inanimatum désigne six familles d'hommes sans âme... Ces hommes sans âme sont d'abord ceux des quatre familles qui habitent les quatre Éléments : les nymphes, nymphae, filles de l'eau ; les fils de la terre, lémures, qui habitent sous les montagnes ; les esprits de l'air, gnomi ; les génies du feu, vulcani. Les deux autres familles sont composées d'hommes qui sont également nés sans âme; mais qui, comme nous, respirent en dehors des Éléments. Ce sont d'une part les géants et d'autre part les nains qui vivent dans l'ombre des forêts, umbragines... Il existe des êtres qui demeurent naturellement au sein d'un même Élément. Ainsi le phénix, qui se tient dans le feu comme la taupe dans ta terre. Ne soyez pas incrédules, je le prouverai ! Quant aux géants et aux nains de la forêt, ils ont notre monde pour séjour. Tous ces êtres sans âme sont produits à partir de semences qui proviennent du ciel et des Éléments, mais sans le limon de la terre... Ils viennent au monde comme les insectes formés dans la fange [par génération spontanée]." (Paracelse, La grande astronomie. Astronomia magna).


3 - Réalité de la planète Komba


La planète Komba possède une faune et une flore extrêmement dangereuses. Sous de nombreux types de climats, on trouve des vers des marais carnivores, des lianes strangulantes, des arthropodes venimeux, d'énormes herbivores couverts de plaques chitineuses et/ou minérales, et de terribles carnivors munis de dents et de griffes métalliques.


Il existe aussi des créatures plus discrètes, plus intelligentes aussi, quoique primitives. Ce sont les fameux Komba (en langue locale) ou Lemures (d'après les croyances qui les entourent) : des humanoïdes très variés en taille et en nombre, vivant en tribus éparses, souvent hostiles. Certains de ces Komba sont diurnes (les plus gros) d'autres nocturnes. Ils semblent étrangers à ce monde (peut-être vestiges de lointaines guerres interstellaires, sorte de légion orquoïde perdue) tout en s'y étant remarquablement adaptés. Ils possèdent, entre autres qualités, une incroyable capacité de régénération des tissus. Certaines peuplades de la forêt équatoriale profonde ont élaboré des dialectes non encore répertoriés par l'Empire Galactique (au moment de l'annexion de la planète par la Marche de Calypso) qui constituent potentiellement à eux seuls des codes militaires secrets. Les plus forts sont sélectionnés lors de concours (agôn), des compétitions sportives violentes. Les vainqueurs constituent l'élite des troupes d'assaut et, personnifiant cette épreuve, prennent aussi le nom d'Agôn au sein de l'armée. Enfin, ces indigènes, on trouve des sortes de chamans possèdant d'incroyables pouvoirs de métamorphose. Une enquête génétique a mis à jour des fragments de leur génome qui ne sont ni originaires de la faune de Komba, ni propres à cette espèce d'humanoïdes-orquoïdes. Un culte rendu à un mythique Doyen de l'Univers fournirait une explication :

Du Grand Ciel, Tryco Slatterus est descendu.
Pour combattre tous les champions, il est venu.
Vainqueur de mille batailles, il s'est rendu.
Avec les plus belles femelles, il nous a conçus.

mardi 27 juillet 2010

Kamar Raïmo


Lorsque Kamar Raïmo fit irruption au beau milieu d'une assemblée extraordinaire sur Planète d'Or, il se fit le porte parole des planètes coloniales afin de dénoncer le complot tramé par la Loge Techno fanatique de l'entité Tenebrae. Le camarade Raïmo, entouré des six autres membres de sa famille, était à la tête des forces troglo-socialiks coloniales unies et défendait des valeurs sociales ainsi qu'écologiques à travers un discours toujours entier et éminemment optimiste.

Il est le seul héros des derniers jours de la dynastie Trans-Bourbon qui ne fait pas l'objet d'une lutte existentielle intérieure et ne participe donc pas aux épisodes initiatiques de l'entité Incal. Ainsi, il représente le parfait révolutionnaire politique, il parle de droit et de justice, il revendique une idéologie là où les autres empruntent des chemins spirituels.

Alors que cette famille "militante" ne semblait pas devoir jouer pas un rôle primordial dans l'Histoire, bien qu'elle soit à sa manière une sorte de huitième clef dans l'accomplissement du destin, elle émergera comme unique option de paix après la mort du Bifoetus impérial Janus-Jana et le sacrifice des 7 héros mythiques de cette époque, dont l'androgyne parfait : le Pathma Solune (qui fut brièvement empereur de la Galaxie).

En épousant une princesse de la famille hyper-noble Winds'Or, Kamar Raïmo apportera l'équilibre entre l'idéologie troglo-socialik et les codes de la néo-féodalité impériale. Il fondera la dynastie qui règne encore sur l'Empire en cette année 1577 EG.

Transfert empathique

Le Transfert

Certains êtres transcendants (ET) peuvent « changer de peau » temporairement et investir le corps d’une créature. L’ET dispose d’un nouveau corps avec toutes les caractéristiques physiques qui lui sont propres : perception, réflexes, force, vitalité, adaptation … En revanche, la créature (ou le résident) ne conserve aucune des caractéristiques psychiques.
Le corps de l’ET qui se transfère dans un hôte tombe en catalepsie sur place, et doit être mis en sûreté par lui-même, ou par ses coéquipiers (chambre d’auberge, caverne dissimulée …).

Réminiscence
Des renseignements peuvent émerger portant sur les connaissances dont disposait la créature ou le résident avant qu’il subisse le Transfert.

Retour de Transfert
En cas d’échec, l’ET reste prisonnier de son apparence tant qu’une nouvelle tentative n’a pas été couronnée de succès.

Archives de la Guilde des Messagers Galactiques, planète Norjane

Devoir de Norjan

« Mon nom est Abalam-Sri-Tanisnute. J'appartiens à une très ancienne civilisation aujourd'hui presqu'oubliée : les Norjans. Mes lointains ancêtres furent les premiers parmi nos civilisations contemporaines à sillonner l’espace, à (re)trouver un moyen de voyager plus vite que la lumière.
Mais une fois parvenus dans le haut espace, explorant le cosmos intersidéral, ils découvrirent d’autres artefacts, encore plus extraordinaires : d’antiques et mystérieux Portails. Puis, surtout, ils entrèrent en contact avec d’autres civilisations contemporaines ayant elles aussi commencé à dépasser les limites de leur système solaire natal. Avec ces civilisations doyennes de la Galaxie, mes glorieux ancêtres organisèrent une Première Assemblée puis édifièrent la République Galactique.

Au fil des millénaires, d’autres civilisations vinrent rejoindre cette institution. Certaines la firent évoluer, parfois douleureusement, d’autres la transformèrent profondément mais avec l'accord mutuel, en la renforçant. Ce fut le cas de l’Humanité qui créa un Empire Galactique unimaniste, pacifique, porteur de civilisation après presque 25000 années de Républiques successives.

Pleins d’énigmes quant à leurs origines, parvenus au sommet de l'évolution sans l'aide d'aucune Race Patronne connue, les Humains ne disposaient pas moins d’une extraordinaire vitalité. Ils ressemblaient à d’autres Talsanits (ainsi nomme-t-on les humanoïdes sur Norjane, mon monde natal) mais leur adaptabilité génétique était un incessant sujet d’émerveillement. Ils établirent des colonies sur de nombreuses planètes exotiques, et s’adaptèrent à des conditions de vie si différentes … Certains Galactiques de dire que c’étaient l'espèce idéale pour qui recherchait des cobayes intelligents.

Je ne suis pas Humain et pourtant je fus le compagnon d’armes de l'un d’eux, un homme à la destinée exceptionnelle. J'ai traversé la Galaxie à ses côtés et je fus le témoin de ses innombrables conquêtes. Un Etre aux multiples facettes, une personnalité tourmentée. Parti de rien et devenu l‘un des individus les plus puissants et jalousés de la Bordure galactique.

Avec le temps, nos chemins vinrent à s’éloigner. Tandis que lui continuait à écumer le cosmos, j’aspirai pour ma part à des voyages plus intérieurs, à la méditation transcendentale et la fusion spirituelle avec les lignes d'énergie du Grand Univers. Il consumait son existence dans l’action; je souhaitais vivre mes derniers jours dans le recueillement et la contemplation.

Il faut dire que, même si les Humains fanent plus vite que nous autres, les Norjans, je portais déjà le surnom de "Vieux" lorsque nous devînmes amis. Or, je sentais que le cycle de mes vies touchait à sa fin. L’action, l’agitation, ne m’étaient plus destinées. Toutefois, pour servir une ultime fois ce compagnon, cet exaltant meneur d‘hommes, j'acceptai une dernière et périlleuse mission : parcourir le monde appelé Aalis, au cœur d’un des systèmes stellaires qu’il avait conquis avec sa formidable flotte spatiale.

Conformément à la loi de non-prolifération, cette planète difficile d’accès fut mise en quarantaine depuis son annexion à la Marche de Calypso. Nul commerce ou exploitation minière n’y furent autorisés. Le souvenir d'utilisation d'armes de destruction massive par des tribus à peine sorties de l'âge de pierre hantait encore les mémoires de l‘Empire Galactique. La richesse vient de la diversité et l'on ne peut détruire dans l'œuf une espèce qui, un jour peut-être, insufflera une énergie nouvelle à la communauté galactique toute entière.

Il fallait toutefois un Observateur officiel, sur place, en plus des satellites ou d’éventuels monolithes d'observation. Cette mission solitaire me fut proposée par mon ami de longue date, le Seigneur de Calypso. Je fus honoré d'accepter cette tâche d'autant plus qu‘ainsi, je pourrai non seulement me consacrer à la contemplation discrète des peuplades d'Aalis mais aussi à la méditation, sans oublier mon devoir sacré de Norjan : la construction d'un tétraèdre de transit à l'endroit exact où les lignes d'énergie du Grand Univers permettraient son fonctionnement optimal. »

D’un ample geste de la main au-dessus du cube mémoriel, l’ermite Norjan interrompit momentanément l’enregistrement. Il se leva et se dirigea vers le filtre alimentaire pour récupérer l’un des fruits cueillis un peu plus tôt dans la journée. Insérés dans l’appareil par un orifice, sur le dessus, les aliments devenus comestibles étaient simplement récupérés dans un tiroir à la base de la machine. Cette dernière fonctionnait indéfiniment, alimentée par une pile électrique auto-rechargeable qui puisait son énergie dans le champ magnétique de la planète elle-même.

Abalam-Sri-Tanisnute en profita également pour se désaltérer. Il avait sculpté, avec ses burins-lasers, un petit bassin dans lequel il récupérait l’eau de pluie qui coulait naturellement du sommet de la colline jusqu’au bas de la falaise en empruntant les méandres de ses grottes. Le filtre alimentaire, équipé d’un petit récipient, décontamina l’eau qui lui fut soumise et le « Vieux » put s’hydrater.

Avant de reprendre son monologue, il sortit un petit objet métallique de son étui. C'était une double pyramide aux reflets argentés mais qui, sur simple commande mentale commenca à frétiller dans la main du vieil ermite. En quelques secondes, l'objet apparemment si solide s'écoula entre ses doigts comme du sable, ou plutôt de la limaille de fer. Mais aussi rapidement qu'il s'était pulvérisé, l'objet retrouva sa forme initiale en un instant.

“ Pour construire le tétraèdre de transit, ce cristal en résonance harmonique avec les lignes d'énergie multidimensionnelles, j'ai emporté avec moi des nanorobots qui réagissent par simple commande mentale. Ils sont programmés pour n'obéir qu'à mon propre schéma mental et je les transporte discrètement sous la forme d'un petit objet métallique, un pendentif en double pyramide. A mon commandement, ils retrouvent leur autonomie et les myriades de petits travailleurs se mettront à l'ouvrage, sculptant le cristal à l'endroit exact que je leur indiquerai.”

Assemblées galactiques


L'Assemblée constitutive de la République Galactique résulta de l'établissement de liens commerciaux et diplomatiques entre les Mondes du Centre dès 26390 avant l'Ere de la Guilde Spatiale (EG). Cette Première Assemblée Galactique vit le jour sur la planète Norjane en -25800 EG.
La doctrine de l'ordre Jedi commenca à se développer à cette époque sur la planète Ossus.
Malheureusement l'effondrement de l'Assemblée Galactique survint en – 23400 EG à cause de la volonté hégémonique de la famille Warnaheng-Périss, régnant sur des centaines de mondes, qui s'opposa aux familles mineures et aux planètes libres lors du conflit tristement nommé "Guerre de la mort blanche et bleue".

Vers -20500 EG, de nouvelles civilisations fondèrent la Deuxième Assemblée Galactique (ou Confédération des Mille Planètes) qui elle aussi finit par se disloquer, en - 18800 EG, affaiblie par des créatures monstrueuses nommées "les Choses dans le vide" qui s'abreuvaient de l'éclat des soleils, mais aussi rongée de l'intérieur par un étrange phénomène d'usure et de démotivation.

La Troisième Assemblée fut celle qui dura le plus longtemps malgré quelques tentatives de coup d'Etat … En – 15.000 EG, la rencontre de vaisseaux Talsanits (humanoïdes) avec des éclaireurs Berkagh (insectoïdes) aboutit à sa création.
Les premières mentions des Sith (race d'insectes humanoïdes, grands, dotés d'une carapace chitineuse rouge sang et d'un crâne proéminent orné de cornes, natifs de la planète Korriban, organisés selon un système de castes - les esclaves, les guerriers et les magiciens - , et possédant des affinités particulières avec le côté obscur) datent de – 11390 EG.

dimanche 18 juillet 2010

La fonction crée l'organe.

Peu après l'accès de l'humanité au voyage interstellaire, une branche de la population se consacra exclusivement à cette fonction. De génération en génération, une scission commença à apparaître entre les astronautes (littéralement "navigateurs stellaires") et les habitants planétaires, péjorativement appelés "rampants" par les premiers.

Le dimorphisme physique était déjà marqué avec la faible gravité puis les prothèses cybernétiques (l'étymologie de ce mot nous ramenant au grec "kubernêtikê" : gouvernail, gouverner, naviguer) mais il s'accentua encore plus après le Jihad Butlérien avec la prise massive de drogues aux propriétés gériatriques et psychiques phénoménales, génériquement connue sous le nom d'Epice.

premier stade des mutations : le cerveau


second stade : le corps

La Guilde Spatiale constituée en 20000 EH (de l'Ere holocène ou Ere humaine) a eu une influence politique importante durant toute l'histoire de l'Empire galactique, mais à divers degrés selon les époques. Ainsi, elle ne reprit jamais le pouvoir comme dans les années 19200-19300 EH quand elle dirigeait l'Empire depuis la planète Xylos par l'intermédiaire du Médiat Suprême. Par contre, elle diversifia ses fonctions : du transport long-courrier (notamment à bord de ses énormes vaisseaux à propulsion Lehouine ou VSG) au transport d'informations (grâce à son réseau de stations, satellites et relais de télécommunication).

Si en 1577 EG (de l'Ere de la Guilde, soit 201577 EH), la fonction des Navigateurs prescients et/ou télépathes est devenue symbolique (les navordinateurs ixiens les ayant depuis lobgtemps rendus obsolètes) à bord des vaisseaux, ces derniers n'en restent pas moins éminemments influents au sein de leur corporation. Ils ont désormais une fonction quasiment sacerdotale. Leur apparence, plus proche du poisson ailé (ou plutôt du séraphin) que de l'humain, et leur hermaphrodisme, ont conduit à l'abandon même du terme Navigateur (trop lié à leur ancienne fonction). Désormais, ce sont des Els, en référence à leur androgynie Il/Elle, à leurs membres ailés ou peut-être aux divinités Elohims de la Bible Catholique Orange. Selon la rumeur, les Els auraient la main mise sur les télécommunications dans tout l'Empire et au delà ...

mercredi 12 mai 2010

L'hyperpropulsion

L'hyperpropulsion est le moyen de propulsion supraluminique utilisant l'hyperespace, sans téléportation.


L'hyperespace est l'univers parallèle dans lequel se déroule le voyage. Il peut representer le passage entre les deux extrémités d'un trou de ver ou d'autre phénomène dans lequel se déplace le vaisseau spatial. Sa principale caractéristique est de permettre les voyages à des vitesses supraluminiques dans l'espace physique.



Les différentes technologies qui utilisent l'hyperespace sont généralement accompagnées de nombreuses limitations. Ces aléas à ce mode de transport sont analogues à ceux d'un voyage classique, ce qui distingue l'hyper-propulsion de la téléportation (qui elle sert de raccourci):
- l'hyperpropulsion est complexe à mettre en œuvre ;
- elle est généralement limitée aux voyages spatiaux et interstellaires ;
- l'hyperespace est plus ou moins fiable, rapide ou dangereux ;
- il fait l'objet d'une pénurie, d'une restriction ou d'un monopole qui en limitent l'usage à une élite ou à un faible nombre de personnes.

Selon Isaac Asimov

L'hyperespace n'est pas un univers mais un ensemble de conditions physiques qui, quand elles sont rassemblées, autorisent un objet à sauter d'un point à un autre de l'espace, sans parcourir le trajet intermédiaire. On peut obtenir ces conditions en utilisant un propulseur spécifique. Dans les conditions de saut hyperspatial, le vaisseau se trouve à égale distance de tous les points de l'univers. Il ne subit donc pas d'accélération car il passe d'un point à un autre sans s'être déplacé. Le vaisseau disparaît pour réapparaitre à un autre point instantanément et sans vitesse relative.

L'hyperespace est soumis à d'importantes restrictions ; son utilisation est notamment très sensible à la gravitation, les différents corps célestes et leurs champs gravitationnels perturbant grandement les sauts via l'hyperespace. Les vaisseaux doivent donc sauter d'un point éloigné de tout corps vers un autre point relativement éloigné de tout corps céleste, ce qui implique des longs trajets à des vitesses inférieures à celle de la lumière avant qu'un saut ne soit possible avec une sécurité et une précision suffisantes.

De plus, si certaines zones sont bien cartographiées, d'autres secteurs de la galaxie sont mal connus, soit parce qu'ils sont très peu fréquentés, soit parce que les données ont été perdues au cours des siècles. Les rares vaisseaux à s'y aventurer doivent cartographier les différents corps célestes proches et calculer leurs trajectoires et positions réelles entre chaque saut. La portée des sauts est donc limitée par leurs capacités d'observation et de calcul.

Selon Frank Herbert

Les voyages spatiaux sont réalisés via une technologie avancée de repli de l’espace sur lui-même. Ils sont presque instantanés, mais très dangereux. En effet, les calculs de trajectoires sont excessivement complexes et nécessitent pour être corrects la connaissance de tous les éléments présents sur le trajet, voire dans l’univers tout entier. Cette tâche déjà impossible est rendue encore plus difficile par l’interdiction religieuse des ordinateurs et de toutes les formes de machines pensantes. Les seuls à maîtriser les voyages hyper-spatiaux sont les navigateurs de la Guilde spatiale, qui obtiennent la prescience nécessaire aux voyage via l’absorption de grandes quantités d’un mélange nommé « épice », disponible sur une unique planète de l'univers, Arrakis, plus connue sous le nom de Dune.

Les navigateurs sont donc parties prenantes dans l’économie de l’épice et jouent de leur monopole sur les voyages spatiaux pour influencer les nombreux acteurs en présence.

Ces êtres vivent la totalité de leur existence dans des caissons hermétiques transparents, saturés de gaz d'épice nécessaire à leur survie, mais aussi à leur fonction. Ressemblant plus à des poissons qu'à des Hommes, les Navigateurs Guildiens sont tout de même humains. L'Épice gériatrique à l'intérieur de leur caisson leur donne des dons de prescience indispensables au voyage spatial à longue distance : par cette prescience, les Navigateurs devinent le chemin le plus rapide entre deux replis spatiaux, en évitant toute collision avec une planète, une étoile, un autre vaisseau, où en passant au large de toute zone potentiellement dangereuse. Une fois trouvée cette trajectoire, ils projettent le vaisseau à travers ces replis, permettant d'écourter grandement les voyages (qui ne sont tout de même pas instantanés).

Les ingénieurs de la planète Ix savent fabriquer des machines très puissantes, capables de remplacer les Navigateurs. Malgré tout, seule la Guilde a les moyens de posséder et d'entretenir des vaisseaux monstrueux appelés « Longs-Courriers », qui permettent des transports importants : les Longs-Courriers sont en effet creux, et peuvent contenir de nombreux vaisseaux de taille inférieure. Lorsque le Navigateur enclenche le déplacement du Long-Courrier, il entraîne avec lui tout ce qui se trouve à l'intérieur.

Les machines ixiennes sont utilisées dans certains vaisseaux de la Guilde, mais il y a toujours un Navigateur à bord. Ainsi, les Guildiens manifestent leur indépendance par rapport à ces machines. De plus, ces dernières sont à la limite de ce qui est toléré dans l'Empire humain, les Jihad Butlérien ayant opposé les Hommes aux Machines pensantes et s'étant terminé avec la victoire des premiers, ayant en effet posé comme règle morale, « Tu ne fabriquera pas de machines à l'esprit de l'homme semblable ». C'est l'assouplissement de cette règle avec les millénaires qui permettra à Ix de développer ces machines.

Selon Gene Roddenberry

la technologie du « warp drive », d’où s’ensuivent les termes « warp speed » et « time warp ». Le dictionnaire (en anglais) définit « warp » comme un verbe dont l’action est de tordre et un nom synonyme de distorsion. Dans la version française, on parle de vitesse exponentielle mais il ne s’agit pas seulement de cela. Ce problème est lié au fait qu’il n’existe aucune traduction exacte du mot « warp ». Même si l’on traduit ce mot par « distorsion », on n’en obtient qu’une approximation. Il n’y a pas d’hyperespace dans Star Trek sinon d’autres couches spatiales permettant le déplacement plus rapide autant pour les astronefs que pour l’envoi de communications. Il s’agit du « subspace », ou sous-espace. Le sous-espace existe donc sous des couches en dessous de l’espace-temps quadri-dimensionel normal, comme les couches d’un gâteau. Lorsqu’un astronef voyage à vitesse supraluminique, il ne pénètre pas pour autant dans le sous-espace. Les astronefs qui utilisent ce « warp drive » dépassent sensiblement la vitesse de la lumière en créant un champ de distorsion artificiel (« warp field ») qui s'étend dans le sous-espace les enveloppant dans une sphère d’espace-temps normal. Cette sphère les protège de la dilatation spatio-temporelle habituellement associée aux déplacements supraluminiques standards. Ils ne bougent virtuellement pas puisque c’est ce champ qui avance par une expansion locale de l’espace-temps, à l’instar de la bulle de Miguel Alcubierre.

Cette technologie fictive permet de multiplier la vitesse de la lumière tout en contournant le problème de la dilatation du temps. En revanche, elle ne permet pas le voyage instantané entre deux points à une vitesse infinie comme le passage dans l’hyperespace, le saut dans l’espace-temps ou encore le repli de l’espace qui permettrait de voyager d’une planète à l’autre sans bouger. En revanche, elle permet aux astronefs d’intervenir en faveur d’objets se trouvant dans l’espace normal.

Dans la série originale, la vitesse maximale était de facteur 8 (« warp factor 8 »). Plus tard, dans les nouvelles séries (Nouvelle Génération, DS 9 et Voyager), la vitesse maximale de croisière d’un astronef moderne pouvait atteindre 9,6 (à l’exception de Voyager, astronef de classe Intrepid, qui atteint la limite de « warp factor 9,975 »). Ce facteur, élevé au cube, indiquait le nombre de fois que la vitesse de la lumière était augmentée. Ainsi, « warp factor 8 » signifie 8³, ce qui équivaut à 512 fois la vitesse de la lumière. Star Trek, à l’inverse d’autres séries ou films de Science Fiction, tente de présenter une technologie crédible en prenant soin de consulter scientifiques, astrophysiciens, experts de la NASA tout en remplissant les chaînons manquants de bonnes doses d’unobtainium.

Selon George Lucas

La plupart des vaisseaux sont équipés d'un générateur d'hyperdrive, c'est-à-dire un dispositif permettant le passage dans l'hyperespace. Il ne s'agit pas d'un type de propulseur mais plutôt d'un circuit électronique particulier qui permettrait de faire passer le vaisseau dans un état différent de la réalité physique. On parle d'un "saut" dans l'hyperespace, dont les coordonnées d'entrées et de sortie doivent être calculées préalablement. Le livre Le Traître (série Nouvel Ordre Jedi) laisse entendre que l'hyperespace est un univers à plus de trois dimensions d'espace dans lequel est plongé "l'espace réel".

Un mauvais calcul de cap peut s'avérer fatal, car si la trajectoire hyperspaciale se heurte à un champ gravitique trop puissant, comme celui généré par une étoile, le vaisseau est arraché à l'hyperespace et s'écrase dans l'obstacle. Les croiseurs impériaux de type Interdictor profitent d'ailleurs ce phénomène pour intercepter des vaisseaux en transit hyperspatial, en générant un champ gravitique artificiel. Le voyage dans l'hyperespace est utilisé surtout pour passer d'un système solaire à l'autre, ou quelquefois pour de courts sauts tactiques au sein d'un système dans le cadre d'une bataille spatiale. Le passage dans l'hyperespace se fait en actionnant une manette et est généralement précédé d'un décompte. Au moment du passage, les étoiles semblent s'étirer dans le champ de vision puis forment une sorte de tunnel de brouillards bleus tournoyant. Le Faucon Millenium, présenté par Han Solo comme "le vaisseau le plus rapide de la galaxie", ne l'est en fait qu'en saut hyperespatial. Sa vitesse subluminique n'est pas plus élevée que celles d'autres vaisseaux. Certains chasseurs stellaires, comme les chasseurs TIE de l'Empire, sont dépourvus de générateurs d'hyperdrive, et doivent donc rejoindre les hangars du croiseur qui les accompagne avant chaque saut dans l'hyperespace. Les voyages hyperspatiaux peuvent durer quelques minutes, voire quelques secondes (c'est une tactique de sauts courts développée dans certains romans), mais généralement plusieurs journées pour voyager entre plusieurs systèmes planétaires. Dans les films, les voyages hyperspatiaux sont souvent l'occasion de dialogues plus ou moins longs.

Selon Joe Michael Straczynski

La série Babylon 5 offre un concept de l'hyperespace se situant entre les théories des trous de ver et le voyage plus rapide que la lumière.

Son concept original réside dans l'idée qu'il est nécessaire d'utiliser une grande quantité d'énergie pour déchirer notre espace-temps. En pénétrant dans cette déchirure, on peut atteindre une sorte d'univers "raccourci" basé sur la théorie du chaos. Il est alors nécessaire d'avoir les coordonnées locales pour pouvoir déchirer l'hyperespace et atteindre à nouveau l'espace normal.
Contrairement aux théories standard de vitesses supraluminiques, où un trou de ver possède une entrée et une sortie définies à sa création, la fiction de Babylon 5 offre une théorie où les trous de ver nous font atterrir dans un univers parallèle qui offre, comme un système routier sous-terrain, des raccourcis pour atteindre d'autres parties de l'espace.

Cela permet à des vaisseaux ne possédant pas la technologie et la puissance nécessaires pour déchirer l'espace-temps de s'y promener en utilisant des mécanismes extérieurs pour y entrer et en sortir. Mais cela inclut aussi un concept d'existence permanente de cet univers, et donc la possibilité d'y dissimuler (ou perdre) des objets et autres constructions artificielles.

Selon Roland Emmerich

Avec la technologie du Stargate, l'hyperespace (appelé ici "subespace") est utilisé comme moyen de transport supraluminique. En effet, selon la relativité restreinte formulée par Albert Einstein, aucune particule pourvue de masse ne peut atteindre la vitesse de la lumière, car il lui faudrait pour cela acquérir une énergie infinie ; or :

- la quantité totale d'énergie dans l'Univers, bien que considérable, est finie et fixe, on ne peut la faire changer, car cela violerait le premier principe de la thermodynamique.
- si un objet arrivait malgré tout à rassembler une énergie infinie, il acquerrait par là une masse infinie, selon l'équation E=mc² (là aussi édictée par Albert Einstein), impossible à déplacer.

L'hyperespace étant considéré comme un espace différent de l'espace conventionnel du point de vue des règles de la physique, les créateurs de la série ont utilisé cette notion pour imaginer un système de transport utilisant l'hyperespace.

Il semble toutefois possible de déplacer un vaisseau à une vitesse supraluminique sans entrer en hyperespace, le Destiny en est capable probablement grâce à une technologie intermédiaire développée par les Anciens il y a des millions d'années.

Pour utiliser l'hyperespace, il faut tout d'abord y entrer. Pour cela, il faut générer une fenêtre d'hyperespace, c'est-à-dire déformer l'espace-temps conventionnel, au point de créer une zone qui permet d'accéder à l'hyperespace. Cette fenêtre d'hyperespace est visible sous la forme d'une sorte de nébuleuse très localisée. Une fois la fenêtre créée, le vaisseau spatial doit accélérer brusquement vers cette fenêtre, laquelle happe le vaisseau et se referme. En hyperespace, le vaisseau se déplace grâce à un générateur d'hyperpropulsion, qui sert également à créer la fenêtre. Pour sortir de l'hyperespace, il faut recréer une fenêtre à l'avant du vaisseau, fenêtre que le vaisseau traverse pour revenir en espace conventionnel. Pour déterminer la trajectoire en hyperespace, ainsi que les positions des fenêtres, il faut entrer les coordonnées dans l'espace du point d'arrivée relativement au point de départ dans le système qui gère l'hyperpropulsion.

Un générateur d'hyperpropulsion est très complexe et demande beaucoup d'énergie, ce qui explique que seules les races technologiquement avancées, telles que les Goa'ulds ou les Asgards, arrivent à en construire, bien que les terriens arrivent à en produire, mais en petite quantité ; de plus, l'énergie demandée exige de maitriser la technologie des réacteurs à naquadah ou à naquadriah. Les Réplicateurs ont aussi appris cette technologie en perçant les défenses informatiques des Asgards.

Les vaisseaux possédant l'hyperpropulsion sont principalement utilisés lorsque le voyage ne peut être fait par la porte des étoiles, parce qu'il y a trop de troupes ou de matériel à transporter, ou parce qu'il n'y a pas de porte utilisable pour ce trajet, ou tout simplement pour déplacer ces mêmes vaisseaux.

L'hyperpropulsion fonctionnant sur une déformation de l'espace-temps, celle-ci peut-être perturbée par l'environnement spatio-temporel. Ainsi, le Prométhée traversa un jour un trou noir alors qu'il était en hyperespace, ce qui eu pour effet de griller le générateur et de rendre instable le réacteur à naquadriah. Celui-ci dû alors être éjecté dans l'espace avant son explosion. De même, à proximité d'un trou noir, l'ouverture d'une fenêtre hyperespace est impossible.

Il semblerait que les appareils qui permettent le maintien et la sortie d'un vaisseau de l'hyperespace soient différents de ceux qui permettent son entrée ; en effet, dans les épisodes 4x22 et 8x01, les cristaux contrôlant l'hyperespace grillent en cours de voyage, mais le vaisseau ne sort pas d'hyperespace pour autant, même si, une fois en espace conventionnel, il doit subir des réparations pour retourner en hyperespace. La sortie d'hyperespace avec ces appareils hors service se repère grâce à une modification de l'aspect visuel de la fenêtre.

Enfin, l'hyperespace demandant une énergie considérable, les vaisseaux qui s'y trouvent sont souvent obligé de couper tous les systèmes gourmands en énergie, c'est-à-dire l'armement et la plupart des boucliers, ce qui rend les vaisseaux vulnérables pendant un bref laps de temps à la sortie de l'hyperespace. En revanche, certains systèmes de détection et de communication fonctionnent aussi bien en hyperespace qu'en espace conventionnel, permettant à un vaisseau en hyperespace de communiquer avec d'autres situés en espace conventionnel.

Un autre détail est à noter : il semblerait que la création de fenêtre hyperspatiales soit problématique si elle n'a pas lieu dans le vide spatial; en effet, il a été indiqué dans l'épisode 6x02 que l'ouverture d'une fenêtre dans une atmosphère, si ténue soit-elle, rend la fenêtre instable, menaçant de fracasser le vaisseau tentant de la traverser.

Les Anciens, possédant la meilleure maîtrise connue de l'hyperespace, avaient conçu 2 autres engins reposant sur cet aspect de la physique : ils avaient créé une capsule permettant d'enfermer une créature dans l'hyperespace (épisode 1x03 de Stargate : Atlantis), ce qui permettait de l'y enfermer indépendamment de sa taille; le scientifique Ancien Janus a également créé un appareil, l'Attero, qui permettait d'émettre dans l'hyperespace une perturbation spécifique qui empêchait tout vaisseau doté d'une technologie hyperspatiale Wraith d'entrer en hyperespace : la fenêtre était bel et bien créée mais l'appareil se fracassait immanquablement contre la fenêtre. Janus interrompit cependant le fonctionnement de l'appareil après quelques jours, car son fonctionnement altérait gravement le réseau des Portes des Étoiles : une fois ouvertes, celles-ci accumulaient de l'énergie et explosaient en quelques minutes, l'explosion étant assez puissante pour anéantir toute vie sur une planète.

Le temps de parcours n'est pas arbitrairement court : il existe des planètes entre lesquelles il est impossible de se rendre en moins de plusieurs jours (Ex : entre 4 et 21 jours selon l'energie disponible pour rallier les 3 millions d'années lumière entre la Terre et Atlantis).

Selon Iain Banks

l'hyperespace est une grille énergétique à quatre dimensions (cinq en comptant le temps), sous-jacente à l'univers, et qui le sépare d'un univers jumeau plus petit basé sur l'anti-matière. Dans le livre Une forme de guerre, l'hyperespace est décrit tel que vu d'un vaisseau qui le traverse comme un "océan vaste et scintillant vu d'une altitude élevée (...), le soleil y faisant resplendir un milliard de minuscules vaguelettes." La description ajoute qu'il comporte un matelas nuageux uni, au-dessus de l'océan. Le lecteur est invité alors à conserver le miroitement de la mer malgré l'absence de soleil. Le nuage est alors décrit comme étant piqueté "d'innombrables points lumineux à l'éclat dur tels des yeux lançant des éclairs, isolés, par paires ou par amas plus nombreux".

Tous les vaisseaux capables de traverser l'hyperespace s'y propulsent au moyen de leurs champs moteurs. Les vagues sont des irrégularités de la grille, les scintillements sur l'océan sont la source d'énergie des vaisseaux, tandis que les points lumineux sur le matelas nuageux sont des étoiles. Les trous noirs sont décrits comme des trombes d'eau.

Les vaisseaux sont généralement incapables de pénétrer dans l'hyperespace lorsqu'ils sont dans un puits de gravité important ; cependant, face à une menace de destruction dans la guerre entre la Culture et les Idirans, un Mental de la Culture a pu non seulement naviguer dans un puits de gravité, mais aussi émerger de l'hyperespace à l'intérieur d'un réseau de tunnels, creusé sous la surface d'une planète.

mardi 27 avril 2010

Partage du temps entre travail et loisir

Le travail, que ce soit la collecte de fruits, la pêche et la chasse dans les sociétés primitives, ou la production de biens et services dans les sociétés technologiquement plus avancées, représente une part inégale du temps dans l'Empire Galactique.

Généralement, les jours sont regroupés en pentades : 5 journées impériales standards. La proportion de journées consacrées aux loisirs est révélatrice du niveau technologique de la planète.

Sur les mondes de NT1 (niveau technologique "préhistorique"), 5 jours sur 5 sont consacrés au travail (prédation dans la nature sauvage ou production agricole).

Sur les mondes de NT2 (niveau technologique "artisanal" ou "préindustriel"), 4 jours sur 5 en moyenne sont consacrés au travail. La journée non-ouvrée est généralement dédiée à la religion dominante, pour assurer une cohésion sociale.

Sur les mondes de NT3 (niveau technologique "industriel"), 3 jours sur 5 en moyenne sont consacrés au travail. La notion de repos et/ou de loisir véritable émerge.

Sur les mondes de NT4 (niveau technologique "postindustriel" ou "interplanétaire"), 2 jours sur 5 en moyenne sont consacrés au travail. On a basculé dans une société où les loisirs, dans une vie, sont majoritaires.

Sur les mondes de NT5 (niveau technologique "interstellaire"), 1 jour sur 5 en moyenne est consacré au travail. L'automatisation est omniprésente mais il peut y avoir de grandes variations selon la classe sociale, le statut planétaire (nouvelle colonie ou, au contraire, monde-mère d'une civilisation ET), etc.

Enfin, sur les mondes NT6 (niveau technologique "galactique"), toutes les journées sont consacrées aux loisirs. Certains citoyens galactiques les emploient pour des activités productrices et/ou intellectuelles mais une autre part se prélasse dans des plaisirs sans fin, ou dans l'ennui ...

mardi 20 avril 2010

Galerie de portraits




Norna Cenva



Hari Seldon

Hari Seldon

Hari Seldon est un Mathématicien statisticien enseignant à l’université de Streeling sur Trantor. Il est l'inventeur de la psychohistoire, qui permet de prédire le futur à l'aide d'équations mathématiques. Hari Seldon est l'initiateur du Plan Seldon et de la Fondation.

Biographie

Hari Seldon est né en l'an 1988 de l'Ère Galactique (anciennement de la Guilde), la même année que l'Empereur Cléon Ier, sur la planète Hélicon dans le secteur d'α Bootis (Arcturus). Son père cultivait du tabac dans une ferme hydroponique. Seldon a appris dès son plus jeune âge l'esquive (art martial héliconien), et s'est rapidement découvert une aptitude particulière dans le domaine des mathématiques.
Hari Seldon meurt de vieillesse, en 2069 de l'Ère Galactique (an I de l'Ère de la Fondation), alors qu'il était dans son bureau en train de travailler à son Premier Radiant, entouré par les projections de ses équations psychohistoriques, son œuvre.

Influence

Après son décès, Hari Seldon reste présent au travers de ses apparitions holographiques. La psychohistoire lui permettant de prédire de son vivant les crises futures, il avait en effet enregistré plusieurs hologrammes de lui-même à l'attention des générations futures. Les protagonistes des différents récits se demandent souvent comment agir au mieux, et si les évènements récents furent prévus par Seldon ; l'image de Seldon fait de rares apparitions pour livrer avec parcimonie quelques pistes vers la solution à leurs problèmes actuels.

Norma Cenva

Norma Cenva est la fille de Zufa Cenva la sorcière suprême de Rossak. Rejetée par cette dernière à cause de son corps de naine, Norma possède dès sa naissance un esprit précis et puissant lui permettant d’appréhender les concepts mathématiques les plus abstraits.

Amante de Aurelius Venport qui lui aura permis de se mettre au service du savant Holtzmann, elle emploiera ses talents de mathématicienne afin de poursuivre son rêve de l’espace plissé. Cette invention soutenue par Aurelius Venport deviendra un avantage stratégique pour les mondes humains alors capables de frapper les Mondes Synchronisés à tout endroit et à tout moment.

Devenu une franchise de la Venkee (future Guilde spatiale) d’Aurelius, l’exploitation de l’espace plissé fera la fortune de ses descendants.

Transformée par la confrontation avec les Titans, Norma puise alors dans son potentiel génétique afin de lutter et acquiert par ce moyen un corps superbe ainsi que des capacités bien supérieures à celles de sa mère.
Elle réapparaît sous la forme de l’Oracle du Temps. C'est le mentor secret des Navigateurs de la Guilde.

Tio Holtzman

Tio Holtzman était un inventeur Ixien de génie dont les travaux obscurs ont fourni des formules mathématiques complexes mal comprises par ses successeurs, qui servirent à la création des Boucliers, Armes lasers, Suspenseurs, et se trouvent à la base de la conception des vaisseaux de la Guilde spatiale et des non-vaisseaux créés en réaction au règne de l’Empereur Dieu. Il est dit qu’il s’enfermait parfois des semaines entières dans ses ateliers pour en ressortir affaibli et demander à être hospitalisé. Il mourut à trente ans lors de la révolte des esclaves sur Poritrin.

Norma Cenva l’aida dans ses recherches et fut sûrement autant que lui à l’origine de certain calculs complexes. La technologie de l’Espace Plissé prendrait par exemple ses origines dans les calculs de Norma.

Les formules de Holtzman donnèrent lieu à de nombreuses inventions, mais toutes soumises à l’Effet Holtzman qui les limite fortement. Cet effet n'est pas expliqué, mais ses manifestations sont spectaculaires.

* Les boucliers utilisant des générateurs Holtzman de la même manière que les armes lasers, un tir de laser touchant un bouclier déclenche une explosion pseudo-atomique de grande ampleur, proportionnée à la puissance du laser et du bouclier.

* Sur la planète Arrakis, l’Effet Holtzman attire et perturbe les Vers des sables et les rend fou, sonnant de manière quasi inévitable la mort de l’utilisateur.

* Le règlement de la Guilde interdit l’activation de boucliers sur un Long-Courrier en transit, car celui-ci utilisant des Générateurs Holtzman pour se propulser à travers l’espace plissé, les interférences créées par un bouclier déplissent partiellement l'espace autour du navire et empêchent le voyage.

lundi 19 avril 2010

Schroeder

Schroeder serait l'inventeur de la première machine spatiotemporelle.

D'après une très ancienne légende, ce sosie de Jerry Lewis dans Docteur Jerry et Mister Love, ce scientifique brun au visage chevalin, aux lunettes en demi-lune et aux incisives proéminentes œuvrait au sein d'un laboratoire terrien (planète Sol III) installé par l'armée américaine sous le Parc national de Yellowstone lors de l'explosion d'un dépôt de bombes à hydrogène près du pôle nord en 11986 EH. Il aurait ainsi échappé à l'engloutissement des plus grandes villes de la côte est des États-Unis, à commencer par New York, et aurait été mêlé à la traque d'un homme du futur : Xombul, qui cherchait à modifier le cours de l'histoire.

Acune donnée historique ne permettant d'appuyer cette légende, le mythe va encore plus loin. Le cataclysme aurait été effacé de la trame temporelle par des entités de la planète Hypsis, la Trinité d’Hypsis, et Xombul aurait finalement été arrêté. Mais Schroeder conserva la mémoire de ces événements avec quelques agents du SST (service spatio-temporel des années 12720 EH).
Les membres de ce service auraient ensuite été contactés et secrètement affiliés à la Patrouille du Temps, fondée par les mystérieux Daneeliens en 19352 EH.

La technologie temporelle fut plusieurs fois découverte, oubliée et redécouverte pendant l'histoire de l'humanité, générant à chaque fois de vives craintes.

Par exemple, pendant les Guerres de Zones (entre 14600 et 15200 EH) qui opposèrent l'humanité morcelée à différentes civilisations extraterrestres, les humains cherchèrent à réprimer le développement de cette technologie.

Guerres Nimiennes : les historiens écrivent qu'il s'agit d'un conflit avec des extra-terrestres en apparence pacifiques ayant atteint un très haut niveau de recherche en matière temporelle. La Fédération redoutant de ne pouvoir elle-même maîtriser le temps, attaqua les planètes nimiennes faisant ainsi disparaître la menace. La Fédération déclara que 3 mondes humains avaient été détruits par une flotte nimienne et que l'attaque des mondes nimiens n'était que représailles. On estime maintenant que les planètes humaines furent détruites par la Fédération elle-même qui utilisa à cette occasion des vaisseaux nimiens capturés.

Durant cette même période historique des Guerres de Zones, un prince du Royaume de Canope mit au point le voyage temporel psychique et permuta son esprit avec un humain de la planète Terre ayant vécu près de 3000 années avant lui. C'était la première étape d'une reconquête pérenne de la technologie temporelle.

Jonas Varlet

La propulsion Varlet (du nom de son inventeur) est l'un des principaux systèmes permettant à un vaisseau spatial d'accéder au "triche-lumière" (l'hyper-espace).

Le principe d'un moteur capable d'atteindre des dizaines de milliers de fois la célérité de la lumière fut découvert par le plus illustre des Teknos, le grand Jonas Varlet, sur Édenis, vers l'an 17500 EH (ou 2500 avant EG). Mais plus grande encore est la réputation de celle qui mit au point ce mode de propulsion. Maintes légendes content l'histoire de Rosalia Goutte-de-Pluie, sainte patronne des Navyborgs...

Cette propulsion s'applique à des navires de taille limitée (20 à 5000 tonnes) mais, en théorie, peut dépasser les 90 EAL/h (équivalent années-lumière par heure). Par contre, son pilotage s'appuie sur la psychoperception; un don que possèdent inégalement les êtres transcendants, et dont sont dépourvues les machines.

lundi 12 avril 2010

Bucolique

Venceslas

étoile simple de type M5 (rouge) masse stellaire : 0,3
système à 4 planètes et 5 ceintures d'astéroïdes

Venceslas 1 (0,2 U.A.) monde terrestre habité (communautés NT5), diamètre 10500km, pas de lune, densité 1,7 (très bassement ferreux), gravité 0,85 , inclinaison axiale 29° (effets saisonniers analogues à la Terre), atmosphère azote-oxygène (16%), pression atmosphérique 1,2 b, climat frais (moyenne 5°C mais de -27 à 36°C selon les latitudes), étendues d’eau en surface 5%, taux d'humidité 73% , relief primaire : forêts, biosphère endémique : plantes évoluées (fougères, plantes florissantes).
Population : 730.000 habitants (au moment de l'annexion) dont 70% d'humains de type standard (majoritairement les autochtones, des nomades arboricoles), puis les immigrés : 12% d'humains de type mulâtre, 12% de méta-humains (de type Nain essentiellement), 6% de para-humains (néo-chiens et autres animaloïdes).

ceinture d'astéroïdes A (0,5 U.A.)
ceinture d'astéroïdes B (0,8 U.A.)
Venceslas 2 (1,4 U.A.) géante gazeuse
Venceslas 3 (2,6 U.A.) géante gazeuse
Venceslas 4 (5 U.A.) géante gazeuse
ceinture d'astéroïdes C (9,8 U.A.)
ceinture d'astéroïdes D (19,4 U.A.)
ceinture d'astéroïdes E (38,6 U.A.)

Rapport d’Alfred Elton van Vogt, célèbre pressyborg, exobiologiste et anthropologue, réputé pour ses documentaires sur la Faune de l’espace, Les Armureries d’Isher, les Fabricants d’Armes, Le monde des non-A, sans oublier son premier grand reportage : A la poursuite des Slans.



Baignant dans la lumière rougeâtre de son pâle -mais proche- soleil, la Forêt vivait et respirait. Elle avait capté la présence de ce vaste vaisseau antigrav qu’était le Palais Flottant. Il était apparu après avoir mollement traversé les brumes légères de la haute atmosphère. Cependant, l’appétit systématique de la Forêt envers cette chose étrangère, métallique, ne se réveilla pas immédiatement.

Sur des dizaines de milliers de kilomètres carrés, ses racines s’entrelaçaient sous la surface et les cimes de ses innombrables arbres se balançaient nonchalamment sous les multiples caresses d’une brise paresseuse. Au-delà, s’étendant par les collines et les montagnes, et plus rarement autour de petites mers, se dressaient d’autres forêts, ses sœurs, conscientes elles-aussi.

Aussi loin que sa mémoire remontait, la Forêt se souvenait d’avoir reçu la visite de vaisseaux analogues à celui-ci, descendus du ciel. Elle ne parvenait pas à se remémorer clairement la façon dont, dans le passé, elle avait réussi à assurer sa défense, à se saisir de ces artefacts si attirants.

Au fur et à mesure qu’elle devenait plus consciente, la structure massive flottant au-dessus d’elle, à la lisière de la canopée, dans un ciel gris-rouge, ses feuilles se murmurèrent le récit sans âge de batailles livrées et remportées; de festins insolites de substances minérales et métalliques extraites de ces cadeaux du ciel.

Des pensées, dans leur course lente, se répandaient tout au long des canaux sensoriels et les branches maîtresses de milliers d’arbres se mirent à trembler imperceptiblement. L’étendue de ce frémissement, en affectant bientôt tous les arbres, créa graduellement un son, puis une sensation de tension. Le son se fit envahissant et la Forêt toute entière se dressa, vibrante, guettant la chute de cet engin du ciel.

Jadis, les vaisseaux s’étaient rapprochés du sol, planant, menaçants, insoucieux de la cime des arbres. Ils avaient enflammé des taillis, rompu des branches et balayé des arbres entiers comme s’ils n’étaient que des êtres insignifiants, sans poids ni vigueur. Les vaisseaux avaient continué leur descente, s’ouvrant un chemin au travers de la Forêt gémissante et hurlante sur leur passage. Ils s’étaient posés, s’enfonçant lourdement vers un hypothétique sol, vers les profondeurs obscures, des kilomètres après avoir frôlé les premières cimes. Derrière eux, la trouée d’arbres brisés frémissait et palpitait dans la lumière du soleil. Un long et droit chemin de destruction se dessinait. La Forêt se souvint brusquement que cela s’était produit plusieurs fois dans le passé … mais pas cette fois.

Dans le lointain passé, quand elle avait dû réagir à ces atterrissages brutaux, elle avait commencé par s’amputer des secteurs atteints. Elle avait fait refluer sa sève et stopper son frémissement dans l’aire affectée. Plus tard, elle avait envoyé de nouvelles pousses pour remplacer ce qui avait été détruit, acceptant cette mort partielle mais découvrant aussi une émotion. La peur. C’était une peur teintée de colère et de désir. Elle avait enduré ces vaisseaux gisant sur ses troncs écrasés, sur une partie d’elle-même qui n’était pas encore morte. Elle avait senti la dureté des parois d’acier mais aussi une abondance de minéraux rares et succulents à l’intérieur de cette coque épaisse.

Un chuchotis de pensée se propagea le long de ses canaux sensoriels. La sève alimenta ses organes mémoriels. Sa mémoire s’éclaircissait lentement.

Jadis, la Forêt s’était mise à croître autour des navires. Elle avait concentré son entière énergie contre chacun des vaisseaux envahisseurs[1]. Des arbres s’étaient érigés à raison d’un mètre par minute. Des plantes grimpantes avaient escaladé ces arbres et s’étaient jetées elles-mêmes par-dessus le haut des navires. Ce torrent végétal avait bientôt couru sur le métal pour aller se nouer aux arbres du côté opposé. Les racines des ces arbres avaient profondément pris assise dans les couches inférieures, dans des amas rocheux plus résistants qu’aucun vaisseau jamais construit. Les troncs s’étaient épaissis et les lianes avaient grossi jusqu’à devenir d’énormes câbles. Lorsque la lumière de ce premier jour avait fait place au crépuscule, le navire était enfoui sous des milliers de tonnes d’une végétation si dense que rien n’en était plus visible.
Le temps était venu, pour la Forêt, de passer à l’action d’absorption finale.

Presque immédiatement après la chute du jour, de minuscules racines avaient commencé à tâtonner sous le vaisseau. Elles étaient microscopiques, si petites dans cette phase initiale que leur diamètre ne dépassait pas celui de quelques douzaines d’atomes. Si fines se faisaient-elles que des parois métalliques apparemment solides s’avéraient pour ces radicules n’être que du vide. Elles avaient pénétré sans effort, tant elles étaient menues, l’acier trempé lui-même.

Ce fut à ce moment que les vaisseaux avaient réagi. Le métal était devenu brûlant, puis rouge vif. Presque toutes les minuscules racines s’étaient ratatinées et de nombreuses étaient mortes. Des racines plus importantes, implantées près de ce métal, s’étaient consumées lentement, au fur et à mesure que cette chaleur desséchante les avait atteintes.

Au-dessus du sol, une autre violence avait débuté. Des flammes avaient jailli d’une centaine d’orifices ouverts dans la paroi du vaisseau. D’abord des lianes puis des arbres s’étaient mis à brûler. Ce n’était pas l’explosion d’un feu incontrôlable ni l’incendie furieux sautant d’arbre en arbre avec une irrésistible ardeur. Depuis fort longtemps, la Forêt avait appris à maîtriser les feux engendrés par la foudre ou par une combustion spontanée. Il s’agissait simplement d’envoyer de la sève aux arbres frappés par l’incendie. Plus vert était l’arbre, plus la sève l’imbibait et plus le feu aurait alors à prendre de l’ampleur pour se maintenir.

La Forêt n’avait pu sur-le-champ se souvenir d’avoir affronté un feu qui pût ainsi tailler dans une rangée d’arbres, laissant chacun suinter un liquide visqueux par les crevasses de son écorce. Mais cette flamme l’avait pu; elle était différente. Elle n’était pas seulement flamme mais aussi énergie. Elle ne se nourrissait pas de bois mais vivait sur une force contenue en elle-même.

Finalement cette constatation avait rendu à la Forêt sa mémoire. C’était un souvenir aigu, sans méprise possible, de ce qui avait été maintes fois accompli dans le passé pour délivrer elle-même et sa planète de vaisseaux comme celui-là ... en les phagocytant.


Frénétiquement, la Forêt s’était mise en chantier. Des milliers de racines s’étaient enfoncées dans le vaisseau par les ouvertures mêmes d’où le feu destructeur avait jailli. Elles s’étaient dirigées vers ce qui ressemblait à de petites formations rocheuses, insinuées dans les réserves d’énergie. Pénétrer dans ces compartiments spécifiques du vaisseau, avait amené la Forêt à souffrir de brûlures à peines moins violentes que celles qu’avaient engendrées la machine. Pourtant, sans se souvenir exactement de la raison qui l’avait poussé à agir ainsi, à endurer cette souffrance, elle savait au plus profond d’elle-même que c’était sa solution pour arrêter définitivement les rayons de lumière, ce feu bizarre nourri de lui-même.

En dépit d‘une hâte nécessaire, le processus en lui-même avait été lent. De microscopiques racines, frémissantes d’impatience, s’étaient contraintes à s’enfouir dans ces presqu’inaccessibles poches de substances radioactives et, par un procédé osmotique complexe, en avaient tiré des grains de métal pur. Ces grains étaient presque aussi petits que les racines qui précédemment avaient pénétré les parois d’acier du navire. Ils étaient suffisamment menus pour être transportés, en suspension dans la sève, au travers du labyrinthe des grosses racines.

Bientôt, il y avait eu des milliers puis des millions de ces grains en mouvement tout au long des canaux de bois. Les canons-lasers, alimentés par les piles radioactives avaient commencé à perdre de leur puissance. Au moment où le petit soleil rouge de cette planète s’était élancé au-dessus de l’horizon, un reflet argenté large de plusieurs centaines de mètres entourait tout le vaisseau, parmi ce qui restait de flammes et de fumées de bois brûlant lentement. Bien que chacun des grains fût en lui-même imperceptible, ils avaient tous été retirés du vaisseau, le laissant sans source d’énergie, vidé de sa substance.

Une fois les vaisseaux sans force, ils étaient devenus des proie inertes, complètement paralysées. Les racines avaient repris leur charge de plus belle, les lianes recommencé à enserrer la coque entière. L‘attraction vers les tréfonds de la forêt s’était faite plus forte.

Au fur et à mesure que les navires s‘étaient enfoncés dans la masse végétale, d‘autres ouvertures avaient invariablement troué la coque du vaisseau mais cette fois, point d’armes destructrices et de flammes étranges. De curieux êtres sur deux jambes s’étaient mis à en sortir. Totalement inoffensifs pour la Forêt, ils s’étaient réfugiés vers la canopée, tandis que les branches engloutissaient complètement leur vaisseau et que les racines évidaient sa coque, se nourrissant de toutes les substances minérales rares utiles à la croissance de la Forêt.

Ainsi, cette bénédiction tombée du ciel était d’abord apparue comme une brûlante menace, mais le délice qui en avait suivi était resté gravé dans le bois de tous les arbres de la Forêt.
Chaque nouveau navire se posant sur cette planète avait été accueilli avec encore plus de gourmandise.

La Forêt avait besoin de temps pour se souvenir, mais elle améliorait à chaque fois sa tactique pour réduire les dommages des inévitables tentatives de destruction. Elle guettait l‘ouverture des sas d‘où sortaient les petits êtres à deux jambes. Parfois, elle avait rusé, ne dévoilant pas sa vivacité, simulant une inertie végétative qui semblait ne pas surprendre les petites créatures. Certaines sortaient de leur navire pour récupérer celles qui s’étaient jadis réfugiées à la cime des arbres … et c’était à ce moment précis que les minuscules racines s’insinuaient à l’intérieur de la coque d’acier; pour l’en délester de ses grains de métal radioactif puis pour se délecter de toutes les substances nourricières.

Au fil des captures, des mémorables festins, si raffinés, les facultés cognitives de la Forêt avaient augmenté. Elle avait accru son niveau de conscience et, désormais, elle pouvait communiquer avec les petites créatures qui lui avait involontairement amené ce nectar nutritif, bien plus appréciable que les débris rocheux et poussières stellaires qui pleuvaient quotidiennement vers la planète, depuis l’espace.

Pourtant, ce Palais Flottant restait inaccessible. Sa technologie était différente de celles des vaisseaux dont la Forêt s’était nourrie dans le passé. Nul besoin pour ce vaisseau de se poser lourdement sur l’enchevêtrement d’arbres et de plantes des sous-bois. Les répulseurs antigravs maintenaient cette structure en parfaite suspension. Les cimes des arbres les plus hauts avaient beau s’allonger, croître à vue d’œil, tendre vers la coque de métal et d’énergie, ce Palais restait toujours hors de portée. La Forêt se retrouvait dans la position des petits êtres à deux jambes qui essayaient de se saisir d’un fruit mûr sur une trop haute branche. Ce vaisseau aiguisait la convoitise de la Forêt, à portée de ses organes sensitifs, presqu’immobile, mais elle ne parvenait pas à s’en saisir.

Alors, la Forêt attendrait. Le temps n’avait pas d’importance. Elle était née il y a plusieurs milliers de rotations autour de l’étoile rouge[2], avait poussé sur les vestiges de forêts beaucoup plus anciennes, et elles-mêmes sur un insondable matelas de mousse et d’humus dont l’existence se mesurait en éons. Tôt ou tard, ce « fruit » tomberait … et la Forêt se délecterait de sa substance.

[1] Ceux des nomades stellaires Bohémiens.
[2] années de Venceslas

vendredi 2 avril 2010

Osiris, l'Empereur de l'Humanité

Osiris, anonymement connu sous le terme d'Empereur de l'Humanité pendant la majeure partie de son règne, fut rendu célèbre, entre autres, par la trahison dont il fut victime de la part de son "fils" Horus (l'Hérésie d'Horus).
Lors d'un duel au sommet, l'Empereur tua le primarque Horus mais son propre corps fut tellement abîmé qu'il dut être placé définitivement dans une machine pour être maintenu en vie. Depuis son Trône d'Or, le corps momifié, c'est son esprit qui continua à diriger l'humanité et à lutter contre le déclin de l'Impérium sous les attaques incessantes du Chaos et des Xénos, les puissances de la ruine.

Contexte historique
Osiris apparut vers 840 EG, soit durant la 28ème décennie (et non, comme l'affirme la légende, du 28ème millénaire) après l'assassinat de Leto II Atréïdes et la Grande Dispersion qui secoua l'humanité. En rassemblant les mondes sain(t)s autour de son autorité, il devint à la fois le chef de l'Imperium (commandement militaire) et le nouveau dieu de la grande majorité de l'humanité (commandement religieux).

Origine
Quand l'humanité atteignit le niveau technologique du voyage interstellaire, l'hyper-espace (parfois appelé Warp, en argot de navyborg) n'était pas encore parcouru par les démons, dieux et autres entités du Chaos. Certains hommes pouvaient ressentir les énergies parcourant les différentes couches du Grand Univers, et notamment la dimension hyperspatiale. Outre le don de psycho-perception et/ou de prescience, pour guider les vaisseaux dans le Warp, ces psis (appelés aussi "chamans" ou encore "sorciers") avaient également la possibilité de se réincarner (réveiller la mémoire de leurs vies antérieures). Mais avec le temps la psychée humaine modifia le Warp, créant et/ou attirant ce qui deviendront les puissances du Chaos. Les chamans (pas encore des prêtres, selon la définition impériale officielle; un statut datant du Concile d'Amiltène tenu en 1000 EG) eurent de plus en plus de difficultés à contrôler les énergies du Warp. De plus, beaucoup voyaient leurs esprits dévorés par des puissances malveillantes, empêchant alors toute réincarnation. Certains chamans se réunirent pour discuter de ce qu'il faudrait faire. Ils décidèrent de se suicider en même temps et de fusionner leurs esprits dans un seul corps. C'est ainsi que, d'après la légende, est né celui qui deviendra l'Empereur Osiris. Au début, il était semblable aux autres humains, mais au fur et à mesure, il se souvint de toutes les vies antérieures des anciens chamans, posséda leurs pouvoirs et arrêta de vieillir.
Durant 38 ans, il ne se révéla jamais aux humains pour ce qu'il était. Il était dans l'ombre, se préparant discrètement à mener l'humanité.

La genèse de l'Imperium
La gestation de l'entité Slaanesh (une des divinités du chaos, gardien des plaisirs interdits et des vices secrets) dans le Warp provoqua de tels remous que les voyages hyperspatiaux devinrent impossibles ou presque. L'humanité se divisa et ce fut la période de l'Ère des Luttes. Quelque temps avant la naissance de Slaanesh, l'Empereur commença à prendre le pouvoir sur Terra (la Terre). Quand le Prince du Chaos naquit, l'énergie développée fut telle que les tempêtes Warp se calmèrent laissant alors la possibilité d'y voyager. L'Empereur décida alors de lancer sa Grande Croisade pour reconquérir tous les mondes humains et décréta que tout humain de cette galaxie, qu'il le sache ou non, était désormais un de ses sujets.

L'Empereur commença par reconquérir le système solaire.
Puis il se dirigea en priorité vers les mondes où il avait localisé les primarques (aidé de scientifiques, il avait donné naissance à des êtres dont la puissance approchait la sienne. Les dieux du Chaos sentant cette menace dispersèrent les Primarques dans l'univers alors qu'ils étaient encore des fœtus qui grandissaient in vitro).
C'est à cette époque que les space marines furent vraiment développés.
Puis il étendit sa croisade à tous les autres mondes. Cette période prit fin avec l'hérésie d'Horus qui laissa l'Empereur quasiment mort mais victorieux de son ancien second.
Rogal Dorn découvrit le corps de l'Empereur qui fut placé en stase en attendant qu'une machine capable de maintenir son corps en vie, le Trône d'or, soit fabriquée. Cette machine maintint l'Empereur dans un semblant de vie pendant des siècles (la légende parle de millénaires mais la réalité est de l'ordre de 200 ans, jusqu'à la montée de Rosemonde Ier le Rebis sur le trône impérial). Il devint par la suite la conscience d'un superordinateur clérical, sorte de « Juge suprême des âmes »; Osiris accordant aux défunts la vie éternelle (réincarnation dans un clone ou autre) ou au contraire la leur refusant et les condamnant au néant.

Le nouvel Empereur-Dieu (après Leto II Atréïdes)

Bien qu'il se soit toujours défendu d'être un dieu, Osiris, par la puissance et l'aura qu'il dégageait, en avait tous les attributs; ce qui n'alla pas sans conséquence par la suite. Cependant, même si, psychiquement, sa puissance était sans commune mesure, son corps restait celui d'un homme, et ce défaut de résistance lui fut fatal lors de son combat contre Horus.

L'Empereur
Bien qu'il ne soit plus en mesure de communiquer avec les vivants, l'Empereur resta à la tête de l'Imperium de l'humanité. Son esprit était toujours actif, luttant dans le Warp pour protéger et diriger l'humanité. De même, il était connecté à l'Astronomican, une tour qui projetait un rayon à travers l'hyper-espace, connu sous le nom de "rayon de l'espoir". Ce rayon, bien que généré par l'Empereur, était alimenté en énergie par le sacrifice de milliers de prêtres doués de pouvoirs psychiques dont l'énergie vitale était drainée en quelques mois par la machine. Ces "psis" avaient été récupérés sur diverses planètes par les sinistres vaisseaux noirs de l'Inquisition.

Le Dieu de l'Humanité
L'Empereur est vite devenu un dieu pour l'humanité après son ascension (quand il a été placé sur le Trône d'Or et qu'il est devenu un esprit), alors que d'après un des livres édités par la Bibliothèque interdite, il a combattu toute idée de religion durant sa vie.
Pour tout l'Imperium, vénérer l'Empereur était un devoir et ne pas le faire était passible de la peine de mort. L'Inquisition veilla à étouffer très vite toute hérésie possible.
On peut cependant noter deux exceptions à cette foi sans faille :
- Les technoprêtres de Mars adoraient également le dieu-machine, déviation probablement tolérée car ils étaient les seuls à détenir le savoir technologique.
- Les space marines n'adoraient pas seulement l'Empereur comme un dieu mais aussi comme leur créateur. Certains spaces marines pourtant ne voyaient pas en lui un dieu mais un humain, représentant un idéal auquel chaque space marine se devait de tendre. Ils vénéraient également leur primarque (quoiqu'à un degré inférieur).

Primarque
Des êtres créés par l'Empereur de l'Humanité.
Aidé de scientifiques, il donna naissance à des êtres dont la puissance approchait la sienne. Les dieux du Chaos sentant cette menace dispersèrent les Primarques dans l'univers alors qu'ils étaient encore des fœtus qui grandissaient in vitro.
L'Empereur, pour des raisons non élucidées, n'en créa pas d'autre et lança sa Grande Croisade. Au cours de celle-ci, il retrouva tous les Primarques et en fit ses généraux. Il découvrit aussi qu'il pouvait utiliser leurs gènes pour accélérer la création de Space Marines. Chaque Primarque prit ainsi le commandement de la légion Space Marines créée avec leurs gènes.
Mais les Primarques n'étaient pas incorruptibles et certains d'entre eux, presque la moitié des légions de l'Empereur, sous les ordres des dieux du Chaos, menés par Horus, déclenchèrent l'Hérésie d'Horus. Lors de cette période, la moitié des Primarques se rebellèrent contre leur père et contre l'Imperium.

Space Marines
les Space Marines (ou Adeptus Astartes) étaient des soldats d'élite humains, modifiés et équipés des derniers raffinements technologiques, et qui combattaient au péril de leurs vies les dangers qui menacaient l'humanité de l'Imperium.
Les Spaces Marines avaient un corps renforcé à un niveau surhumain grâce à l'application de thérapie génique, de modifications chirurgicales et d'endoctrinement hypnotique. Le Space Marine standard était le Space Marine Impérial, mais plusieurs variations existaient, tels les corrompus Space Marines du Chaos ou encore les Grey Knights.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Space_Marine_(Warhammer_40,000)

lundi 22 mars 2010

Liste (partielle) des Empereurs galactiques

Les trois premiers personnages ne sont pas considérés comme des Empereurs par certains historiens mais plutôt désignés comme des "Tyrans démocrates", c'est-à-dire nommés par les sénateurs de la République pour accomplir une mission ponctuelle (qui durera tout de même 23 années) et qui restituèrent ensuite les pleins pouvoirs à l'Assemblée Galactique.

- Zarouh Khan (le 1er), désigné comme leur chef de guerre par les Coloniaux, membres de la Confédération (Ancienne République), pour mettre un terme aux volontés expansionistes de l'Empire Etincellant (capitale Terra). Ce gouvernement est reconnu coupable d'atrocités depuis l'annonce, par B'dikkat, de la déportation d'enfants sur la planète-bagne Shayol. Zarouh vaincra les Terriens lors de la bataille de Leporello, en 18052 EH, mais sera assassiné par un fanatique deux années plus tard.
- Ziska (le 2ème), poursuivra l'oeuvre de son père, créera l'Armée galactique, mais sera lui aussi assassiné en 18061 EH.
- Koddah "la Voyageuse" (la 3ème), créatrice de la division Scorpionaute (soldats d'élite fanatiques directement sous contrôle de l'empereur), encourage la création de la guilde Navyborg, unification de tout le personnel navigant sous la bannière de l'ex-Syndic, abdiquera en 18075 EH en faveur de l'assemblée galactique, pour restituer les pleins pouvoirs à la République.

L'Ancienne République, fondée exactement 24462 années plus tôt, reprend son cours après la parenthèse de la dynastie Khan.

- Palpatine, alias "Dark Sidious", (le 4ème), maître sith, ancien président de la République Galactique, auto-proclamé empereur en 18594 EH (coup d'Etat militaire) mais assassiné par son propre disciple Anakin Skywalker, alias "Dark Vador", en 18617 EH.

La Nouvelle République sera au départ présidée par le couple Leia Organa et Han Solo mais une autre forme d'organisation, cette fois-ci consentie par la majorité des citoyens galactiques, verra le jour à peine 433 années plus tard : l'Empire.

- Tortran "le Bâtisseur" (le 5ème), s'installe sur le monde artificiel Prima, la nouvelle Planète Centrale, en 19050 EH, et édifie l'Admintek avec l'aide de la Loge Tekno;
- Olaff II (le 6ème), qui décréta : "La propulsion Varlet (petits et moyens porteurs) à la Loge Tekno et la propulsion Lehouine (gros, très gros porteurs) à la Guilde Navyborg" en 19084 EH.

Une scission entre les Scientes et les Andres provoque l'avénement d'un nouvel Empire : l'Empire Droïdien. Les hommes synthétiques et les hommes organiques rivalisent. Trois classes sociales émergent :
- les Andres au pouvoir,
- les Humains et les autres Êtres Transcendants (ET) constituant la classe moyenne,
- et les Animaloïdes le "sous-peuple".
Mais aux environs de 19200 EH, les Animaloïdes (animaux ayant subi le Saut évolutif) se révoltent contre le Grand Androïde et la Mère Suprême. Le pouvoir humain est restauré et le "sous-peuple" n'est plus ghettoïsé.

De sévères restrictions (Les 13 Commandements), vis-à-vis des Andres notamment, ramènent l'ordre dans l'Espace Humain. Désormais, c'est la Guilde et son Médiat Suprême qui dirigent l'expansion de l'Humanité. La planète Xylos est choisie comme nouveau monde-capitale. Les Eternautes de la planète Gygangygonya soutiennent la Guilde.
C'est l'époque de l'épopée d'Axle Munshine à bord de son Vaisseau d'Argent.

Hélas, la Guilde gère plus les liaisons entre les mondes que l'administration des mondes elle-même. On parle bientôt de "l'Âge des 10000 empereurs", chaque monde gérant à sa guise ses affaires intérieures. Jusqu'à ce qu'un homme fort rétablisse de la cohérence dans l'Empire.

- Ladislaus "Le Grand" unifie les 10000 mondes majeurs vers 19300 EH.

Une créature-monde (Génésis) est découverte et réactivée par les femmes parthénogénétiques de la planète Taj Rama. Génésis fonde le Daym, une assemblée où non seulement l'Empire mais aussi les autres composantes de l'Humanité (et des civilisations des Cinq Galaxies) peuvent se rencontrer (20000 mondes, 10000 langues, 8000 monnaies répartis entre l'Empire, la Confed, le Lansall, les Marches, ...). L'Âge d'Or est atteint. La Patrouille du Temps est fondée en 19352 EH par les énigmatiques Daneeliens. C'est le triomphe des arts et du luxe. L'Empire compte 10192 mondes, sous régime aristocratique, gouvernés par des Nobles, toujours des hommes, et, au sommet, l'Empereur.
- Hellroy II
- et sa soeur Ezaelle, première impératrice depuis Koddah (la première tout court selon d'autres historiens).

A partir du scandale du Connatic de Knume, l'amant de l'impératrice, en 19512 EH (une tentative de coup d'Etat par l'envoi d'un clone armé du Connatic sur chaque nouveau monde colonisé), et durant les trois siècles qui suivront, l'Empire va être déstabilisé par de nombreuses crises, révoltes théocratiques et violences mécaniques.

En 19799 EH débute le Jihad Butlérien qui oppose les Seigneurs des Mondes de la Ligue aux Machines Pensantes (Ordinateurs et Robots) des Mondes Synchronisés. Ce Jihad Butlérien s'achèvera lors de la bataille de Corrin et la naissance d'une nouvelle dynastie impériale.
La mythologie de Dune/Arrakis parle de 80 empereurs Corrino mais ils furent probablement quatre ou cinq fois moins nombreux.
- Faykan Butler, ou Faykan I Corrino, fils du Bashar Quentin Butler, héros du Jihad Butlérien, il fera ses débuts au service de l’Humanité dans l’armada aux côtés de son frère, Rikov. Habile politicien, il deviendra Vice-roi, ainsi que l’avait été son ancêtre, Manion, le père de Serena Butler. Souhaitant la destruction complète de toute technologie afin d’accomplir le Jihad de Serena, il unifiera les rôles de Vice-roi et de Grand Patriarche et deviendra le premier Empereur Padishah du Nouvel Empire, après la Bataille de Corrin (en 19912 EH soit 88 avant la Guilde), mettant fin au Jihad contre les Machines Pensantes.
- Saudir I avec qui le Corpus Luminis Praenuntiatis commence les négociation pour fonder la future Guilde Spatiale;
- Negara II
- Elrood II est réinstallé sur le trône par Thomas Atréïdes qui, en récompense, est nommé Duc de Jaddua.
- Saudir III désigne Salusa Secundus comme planète-prison
- Elrood V donne Poritrin, troisième planète d'Epsilon Alangue, à la Maison Maros. Le Siridar Charles Baron Mikarrol, gouverneur planétaire de Terra, envoie deux millions de Zensunni sur Poritrin.
- Ezhar VII sort les Zensunni de Salusa Secundus et les envoie vers Ishia, seconde planète de Beta Tygri.
- Raphael Corrino (le 46ème)
- Vutier II Corrino (le 47ème)
- Fondil III, dit “Le Chasseur”, (le 48ème)
- Elrood IX Corrino (le 49ème), meurt empoisonné par son fils en 156 EG;
- Shaddam IV (le 50ème), héritier de la dynastie Corrino, qui imagina un plan pour éliminer les Atréïdes en 20191 EH (ou 191 EG).
Dynastie Atréïdes
- Paul "Muad'dib" Atréïdes (le 51ème), vainqueur de la bataille d'Arrakis en 193 EG où les Fremen montés sur des Vers des Sables écrasent les légions Sardaukar.
- Alia "l'Abomination", la jeune soeur de Paul, assure la régence de 209 à 219 EG.
- Leto II "le Tyran" ou "Empereur-Dieu" (le 52ème), devenu empereur en 219 EG puis qui fusionna avec les Truites des Sables pour devenir un hybride d'Humain et de Ver des Sables, puis assassiné par Siona Atréïdes en 570 EG.
L'assassinat de l'Empereur-Dieu Leto II plongera l'Humanité dans le chaos et de nombreux conflits baptisés collectivement Krazilec, jusqu'à ce qu'un homme exceptionnel apparaisse.
- Osiris (le 53ème), qui se révéla à l'Humanité vers 840 EG (au cours de la 28ème décennie après la mort de Leto II, et non au cours du 28ème millénaire comme le prétend le mythe) et qui vivra artificiellement près de deux siècles, connecté à son Trône d'Or, alimenté par l'énergie vitale des Humains dotés de pouvoirs psychiques.
La paix est retrouvée, notamment grâce au Concile d'Amiltène (en 1000 EG), avec le droit de chaque Être à l'intimité mentale. L'Empereur (réduit à l'état de machine) pourra rejoindre le domaine des morts dès qu'un successeur aura été trouvé. Le siège de l'Empire est devenu Planète d'Or. L'Empereur-pharaon est le Maître d'Or.
- Rosemonde Ier "le Rebis" (le 54ème), hermaphrodite et fondateur de la dynastie Trans-Bourbon en 1035 EG, qui s'installe sur Planète d'Or;
- Artaran et Marlana (le/la 55ème ou 2ème Emperoratriz), les jumeaux siamois de Rosemonde Ier, qui héritent du pouvoir à leur naissance en 1120 EG;
- Magaella et Magellan (le 56ème), frère et soeur, qui bénéficient de l'abdiquation de leurs parents en 1232 EG;
- Janus-Jana "le Foetus" (le/la 57ème ou 4ème Emperoratriz) couronné(e)s en 1311 EG.
- le Patmah Solune, l'androgyne parfait, fils adoptif du Méta-Baron (guerrier suprême de l'Empire Humain) qui se sacrifie pour donner la victoire à l'entité Incal contre l'entité Tenebrae adorée par les Techno-Technos en 1403 EG.
Une nouvelle dynastie voit le jour, qui allie les principes humanistes (unimanistes) des troglo-socialik et ceux de la monarchie parlementaire chère aux archi-nobles Rétro-Winds'Or. Elle dirigera l'Empire pendant un peu moins de deux siècles.
- Kamar Raï-Mo, d'abord régent, qui fondera finalement une nouvelle dynastie soutenue par les Coloniaux en épousant une Archi-Noble de la famille Rétro-Winds'Or.
...
Lors d'une crise majeure que Prima a été incapable de gérer, le pouvoir impérial est transféré sur la planète Trantor. Une nouvelle dynastie est fondée
- Franken I Kamble, premier Empereur Galactique de Trantor en 1600 EG
- Loris VI
- Aburanis, qui rédigea les lois connues sous le nom de "Code d'Aburanis"
- Kandar V, qui organisa l'exode des Terriens vers Alpha du Centaure;
- Agis VI
- Wyan : nouvelle dynastie, suivie par la dynastie Entun vers 1830 EG
- Manowell Entun surnommé "Empereur sanguinaire"
- Cleon I, "le dernier des Entuns", est proclamé empereur en 2010 EG à vingt-deux ans, mais sera assassiné par son jardinier-chef en 2038 EG.
Son règne fut suivi par deux décennies (entre 2038 et 2058 EG) de dictature militaire, le fantoche Agis XIV étant mis sur le trône impérial par la junte militaire en 2048.
- Agis XIV "le Citoyen empereur".
En 2065 EG, depuis longtemps, le pouvoir est aux Coteries Aristocratiques, et surtout aux familles Chen et Divart.
- Daluben IV est l'empereur mais le Régent se nomme Linge Chen (de la Commission de Sécurité Publique)
- Stannell VI, qui mourut en 104 de l'Ere de la Fondation (c'est-à-dire 2173 EG)
En 2227 EG, et depuis la mort de Stannell VI, 7 des 9 derniers empereurs ont été assassinés. Tout Vice-Roi veut devenir Empereur.
- Cleon II, "le Grand", est le dernier empereur fort (25 ans de règne à compter de 2267 EG, 40 ans de paix en comptant le règne précédent, celui de son père). Il met en place le Conseil des Seigneurs : 10 Coteries seulement). Mais il sera assassiné.
En 40 années, 9 empereurs sur 10 ont été assassinés (d'anciens généraux ou vice-rois).
- Dagobert IX, probablement le dernier empereur, qui résida sur la modeste planète Neotrantor (anciennement appelée Délicas) après le Grand Pillage de Trantor en 2330 EG.