mercredi 28 juillet 2010

Tryco Slatterus

La population orquoïde de la planète Komba voue un culte à l'entité connue sous le nom de Tryco Slatterus. Le mythe le décrit comme un immortel natif de la Nébuleuse d'Ancrindo, en direction des Nuages de Magellan. Selon la légende, vouant son existence au combat à mains nues, cet humanoïde (approchant les 3m de hauteur et le poids d'une tonne), parcourt l'univers pour défier continuellement de nouveaux adversaires. Les croyances locales affirment qu'il aurait vaincu tous les chefs de tribus de la planète et qu'il se serait ensuite accouplé avec les plus belles femelles; engendrant ainsi une lignée de chamans métamorphes (à la peau bleuâtre tandis que le reste de la population possède une teinte kaki, bien utile pour se camoufler des nombreux prédateurs sylvestres).

Komba, mythe et réalité.

Komba est une planète de la Marche de Calypso.

Même si l'on pourrait croire que ce nom (écrit phonétiquement) lui fut donné parce que ses habitants étaient prédisposés au "combat" et, à ce titre constituent l'essentiel des troupes d'assaut de la Flotte de guerre de Calypso (recrues "récoltées" sur ce monde primitif selon la très ancienne tradition du devşirme ou devshirme), l'étymologie est toute autre. Elle provient d'une langue jadis parlée sur une mythique île-continent : Lémuria (aussi appelée Madagasikara) : "komba" signifiant "lémurien". Mais ce mot fait indirectement référence à des craintes ancestrales plus anciennes encore. Selon la mythologie, les "komba", ou lémuriens, seraient des "lemures", c'est-à-dire des esprits malfaisants ...

1 - Biologie


Les lémuridés (Lemuridae) constituent l'une des cinq familles actuelles de primates lémuriformes. Ce sont les «vrais lémuriens», les lémurs ou les makis. Leurs têtes présentent un museau allongé et des gros yeux. Les femelles n'ont qu'une paire de mamelles pectorales sauf chez les Varecia. Elle comprend dix espèces réparties en quatre genres. Tous ces lémuridés sont aussi connus sous le nom de «makis». Par exemple, Lemur catta est aussi appelé «maki catta».
Il existait autrefois des «lémuriens géants» diurnes et lents (dont les Palaeopropithecus, littéralement : "ancien singe bavard") qui se déplaçaient dans les arbres, à la manière des paresseux. Les « petits » lémuriens actuels ont sans doute survécu grâce à leurs habitats mieux cachés, leurs moeurs plus vives et furtives, leur taille plus discrète.
Les mains des lémuriens sont proches de celles de l'homme. Tout comme les pieds elles comportent cinq doigts très minces, dont l'un est opposable aux autres, élargis à leur extrémité et munis d'ongles, sauf le deuxième, qui possède une griffe leur permettant de gratter leur fourrure ou celle de leurs congénères.
Leur nom vient des Lémures, car ils sont si farouches et peu visibles qu'ils ont fait penser à des fantômes.

2 - Mythologie

Les lémures sont des spectres malfaisants issus des croyances de l'antiquité romaine. Il ne faut pas les confondre avec les larves (larvae en latin) qui étaient des génies malfaisants.

Antiquité romaine
La mythologie romaine assimile les lémures aux âmes damnées d’hommes et de femmes ne pouvant trouver le repos car ils ont connu une mort tragique ou particulièrement violente. Ils viennent souvent hanter les demeures des vivants. Pour les mettre en fuite (car leur révocation n’est pas possible), le peuple romain célébrait la fête dite de Lémuria les 9, 11 et 13 mai. Des fèves noires étaient ainsi jetées par-dessus l’épaule gauche de chaque père de famille dans chaque foyer. Les croyances rapportent que les fèves représentent la nourriture des morts. Cette pratique vise à apaiser d'éventuelles apparitions pour épargner les vivants.
Ensuite afin de précipiter leur déroute on frappait de grands vases d’airain toute la nuit durant.
Pendant la célébration, les mariages étaient interdits et tous les temples étaient condamnés.

Selon Paracelse
Paracelse compte sept races de créatures sans âme : les génies à forme humaine mais sans âme ni esprit (inanimata), les Éléments, les géants et les nains sur la terre. Il croit aux génies des quatre Éléments. La Terre, par génération spontanée, produit des nains qui gardent les trésors sous la montagne ; l'Eau produit les ondines ; le Feu, les salamandres ; l'Air, les elfes. Ensuite viennent les géants et les nains issus de l'air, mais qui vivent sur la terre. L'ouvrage de Paracelse a pour titre Le livre des nymphes, des sylphes, des pygmées, des salamandres et de tous les autres esprits (Liber de Nymphis, sylphis, pygmaeis et salamandris et de caeteris spiritibus).

Mais sa doctrine hésite.
"Le mot inanimatum désigne six familles d'hommes sans âme... Ces hommes sans âme sont d'abord ceux des quatre familles qui habitent les quatre Éléments : les nymphes, nymphae, filles de l'eau ; les fils de la terre, lémures, qui habitent sous les montagnes ; les esprits de l'air, gnomi ; les génies du feu, vulcani. Les deux autres familles sont composées d'hommes qui sont également nés sans âme; mais qui, comme nous, respirent en dehors des Éléments. Ce sont d'une part les géants et d'autre part les nains qui vivent dans l'ombre des forêts, umbragines... Il existe des êtres qui demeurent naturellement au sein d'un même Élément. Ainsi le phénix, qui se tient dans le feu comme la taupe dans ta terre. Ne soyez pas incrédules, je le prouverai ! Quant aux géants et aux nains de la forêt, ils ont notre monde pour séjour. Tous ces êtres sans âme sont produits à partir de semences qui proviennent du ciel et des Éléments, mais sans le limon de la terre... Ils viennent au monde comme les insectes formés dans la fange [par génération spontanée]." (Paracelse, La grande astronomie. Astronomia magna).


3 - Réalité de la planète Komba


La planète Komba possède une faune et une flore extrêmement dangereuses. Sous de nombreux types de climats, on trouve des vers des marais carnivores, des lianes strangulantes, des arthropodes venimeux, d'énormes herbivores couverts de plaques chitineuses et/ou minérales, et de terribles carnivors munis de dents et de griffes métalliques.


Il existe aussi des créatures plus discrètes, plus intelligentes aussi, quoique primitives. Ce sont les fameux Komba (en langue locale) ou Lemures (d'après les croyances qui les entourent) : des humanoïdes très variés en taille et en nombre, vivant en tribus éparses, souvent hostiles. Certains de ces Komba sont diurnes (les plus gros) d'autres nocturnes. Ils semblent étrangers à ce monde (peut-être vestiges de lointaines guerres interstellaires, sorte de légion orquoïde perdue) tout en s'y étant remarquablement adaptés. Ils possèdent, entre autres qualités, une incroyable capacité de régénération des tissus. Certaines peuplades de la forêt équatoriale profonde ont élaboré des dialectes non encore répertoriés par l'Empire Galactique (au moment de l'annexion de la planète par la Marche de Calypso) qui constituent potentiellement à eux seuls des codes militaires secrets. Les plus forts sont sélectionnés lors de concours (agôn), des compétitions sportives violentes. Les vainqueurs constituent l'élite des troupes d'assaut et, personnifiant cette épreuve, prennent aussi le nom d'Agôn au sein de l'armée. Enfin, ces indigènes, on trouve des sortes de chamans possèdant d'incroyables pouvoirs de métamorphose. Une enquête génétique a mis à jour des fragments de leur génome qui ne sont ni originaires de la faune de Komba, ni propres à cette espèce d'humanoïdes-orquoïdes. Un culte rendu à un mythique Doyen de l'Univers fournirait une explication :

Du Grand Ciel, Tryco Slatterus est descendu.
Pour combattre tous les champions, il est venu.
Vainqueur de mille batailles, il s'est rendu.
Avec les plus belles femelles, il nous a conçus.

mardi 27 juillet 2010

Kamar Raïmo


Lorsque Kamar Raïmo fit irruption au beau milieu d'une assemblée extraordinaire sur Planète d'Or, il se fit le porte parole des planètes coloniales afin de dénoncer le complot tramé par la Loge Techno fanatique de l'entité Tenebrae. Le camarade Raïmo, entouré des six autres membres de sa famille, était à la tête des forces troglo-socialiks coloniales unies et défendait des valeurs sociales ainsi qu'écologiques à travers un discours toujours entier et éminemment optimiste.

Il est le seul héros des derniers jours de la dynastie Trans-Bourbon qui ne fait pas l'objet d'une lutte existentielle intérieure et ne participe donc pas aux épisodes initiatiques de l'entité Incal. Ainsi, il représente le parfait révolutionnaire politique, il parle de droit et de justice, il revendique une idéologie là où les autres empruntent des chemins spirituels.

Alors que cette famille "militante" ne semblait pas devoir jouer pas un rôle primordial dans l'Histoire, bien qu'elle soit à sa manière une sorte de huitième clef dans l'accomplissement du destin, elle émergera comme unique option de paix après la mort du Bifoetus impérial Janus-Jana et le sacrifice des 7 héros mythiques de cette époque, dont l'androgyne parfait : le Pathma Solune (qui fut brièvement empereur de la Galaxie).

En épousant une princesse de la famille hyper-noble Winds'Or, Kamar Raïmo apportera l'équilibre entre l'idéologie troglo-socialik et les codes de la néo-féodalité impériale. Il fondera la dynastie qui règne encore sur l'Empire en cette année 1577 EG.

Transfert empathique

Le Transfert

Certains êtres transcendants (ET) peuvent « changer de peau » temporairement et investir le corps d’une créature. L’ET dispose d’un nouveau corps avec toutes les caractéristiques physiques qui lui sont propres : perception, réflexes, force, vitalité, adaptation … En revanche, la créature (ou le résident) ne conserve aucune des caractéristiques psychiques.
Le corps de l’ET qui se transfère dans un hôte tombe en catalepsie sur place, et doit être mis en sûreté par lui-même, ou par ses coéquipiers (chambre d’auberge, caverne dissimulée …).

Réminiscence
Des renseignements peuvent émerger portant sur les connaissances dont disposait la créature ou le résident avant qu’il subisse le Transfert.

Retour de Transfert
En cas d’échec, l’ET reste prisonnier de son apparence tant qu’une nouvelle tentative n’a pas été couronnée de succès.

Archives de la Guilde des Messagers Galactiques, planète Norjane

Devoir de Norjan

« Mon nom est Abalam-Sri-Tanisnute. J'appartiens à une très ancienne civilisation aujourd'hui presqu'oubliée : les Norjans. Mes lointains ancêtres furent les premiers parmi nos civilisations contemporaines à sillonner l’espace, à (re)trouver un moyen de voyager plus vite que la lumière.
Mais une fois parvenus dans le haut espace, explorant le cosmos intersidéral, ils découvrirent d’autres artefacts, encore plus extraordinaires : d’antiques et mystérieux Portails. Puis, surtout, ils entrèrent en contact avec d’autres civilisations contemporaines ayant elles aussi commencé à dépasser les limites de leur système solaire natal. Avec ces civilisations doyennes de la Galaxie, mes glorieux ancêtres organisèrent une Première Assemblée puis édifièrent la République Galactique.

Au fil des millénaires, d’autres civilisations vinrent rejoindre cette institution. Certaines la firent évoluer, parfois douleureusement, d’autres la transformèrent profondément mais avec l'accord mutuel, en la renforçant. Ce fut le cas de l’Humanité qui créa un Empire Galactique unimaniste, pacifique, porteur de civilisation après presque 25000 années de Républiques successives.

Pleins d’énigmes quant à leurs origines, parvenus au sommet de l'évolution sans l'aide d'aucune Race Patronne connue, les Humains ne disposaient pas moins d’une extraordinaire vitalité. Ils ressemblaient à d’autres Talsanits (ainsi nomme-t-on les humanoïdes sur Norjane, mon monde natal) mais leur adaptabilité génétique était un incessant sujet d’émerveillement. Ils établirent des colonies sur de nombreuses planètes exotiques, et s’adaptèrent à des conditions de vie si différentes … Certains Galactiques de dire que c’étaient l'espèce idéale pour qui recherchait des cobayes intelligents.

Je ne suis pas Humain et pourtant je fus le compagnon d’armes de l'un d’eux, un homme à la destinée exceptionnelle. J'ai traversé la Galaxie à ses côtés et je fus le témoin de ses innombrables conquêtes. Un Etre aux multiples facettes, une personnalité tourmentée. Parti de rien et devenu l‘un des individus les plus puissants et jalousés de la Bordure galactique.

Avec le temps, nos chemins vinrent à s’éloigner. Tandis que lui continuait à écumer le cosmos, j’aspirai pour ma part à des voyages plus intérieurs, à la méditation transcendentale et la fusion spirituelle avec les lignes d'énergie du Grand Univers. Il consumait son existence dans l’action; je souhaitais vivre mes derniers jours dans le recueillement et la contemplation.

Il faut dire que, même si les Humains fanent plus vite que nous autres, les Norjans, je portais déjà le surnom de "Vieux" lorsque nous devînmes amis. Or, je sentais que le cycle de mes vies touchait à sa fin. L’action, l’agitation, ne m’étaient plus destinées. Toutefois, pour servir une ultime fois ce compagnon, cet exaltant meneur d‘hommes, j'acceptai une dernière et périlleuse mission : parcourir le monde appelé Aalis, au cœur d’un des systèmes stellaires qu’il avait conquis avec sa formidable flotte spatiale.

Conformément à la loi de non-prolifération, cette planète difficile d’accès fut mise en quarantaine depuis son annexion à la Marche de Calypso. Nul commerce ou exploitation minière n’y furent autorisés. Le souvenir d'utilisation d'armes de destruction massive par des tribus à peine sorties de l'âge de pierre hantait encore les mémoires de l‘Empire Galactique. La richesse vient de la diversité et l'on ne peut détruire dans l'œuf une espèce qui, un jour peut-être, insufflera une énergie nouvelle à la communauté galactique toute entière.

Il fallait toutefois un Observateur officiel, sur place, en plus des satellites ou d’éventuels monolithes d'observation. Cette mission solitaire me fut proposée par mon ami de longue date, le Seigneur de Calypso. Je fus honoré d'accepter cette tâche d'autant plus qu‘ainsi, je pourrai non seulement me consacrer à la contemplation discrète des peuplades d'Aalis mais aussi à la méditation, sans oublier mon devoir sacré de Norjan : la construction d'un tétraèdre de transit à l'endroit exact où les lignes d'énergie du Grand Univers permettraient son fonctionnement optimal. »

D’un ample geste de la main au-dessus du cube mémoriel, l’ermite Norjan interrompit momentanément l’enregistrement. Il se leva et se dirigea vers le filtre alimentaire pour récupérer l’un des fruits cueillis un peu plus tôt dans la journée. Insérés dans l’appareil par un orifice, sur le dessus, les aliments devenus comestibles étaient simplement récupérés dans un tiroir à la base de la machine. Cette dernière fonctionnait indéfiniment, alimentée par une pile électrique auto-rechargeable qui puisait son énergie dans le champ magnétique de la planète elle-même.

Abalam-Sri-Tanisnute en profita également pour se désaltérer. Il avait sculpté, avec ses burins-lasers, un petit bassin dans lequel il récupérait l’eau de pluie qui coulait naturellement du sommet de la colline jusqu’au bas de la falaise en empruntant les méandres de ses grottes. Le filtre alimentaire, équipé d’un petit récipient, décontamina l’eau qui lui fut soumise et le « Vieux » put s’hydrater.

Avant de reprendre son monologue, il sortit un petit objet métallique de son étui. C'était une double pyramide aux reflets argentés mais qui, sur simple commande mentale commenca à frétiller dans la main du vieil ermite. En quelques secondes, l'objet apparemment si solide s'écoula entre ses doigts comme du sable, ou plutôt de la limaille de fer. Mais aussi rapidement qu'il s'était pulvérisé, l'objet retrouva sa forme initiale en un instant.

“ Pour construire le tétraèdre de transit, ce cristal en résonance harmonique avec les lignes d'énergie multidimensionnelles, j'ai emporté avec moi des nanorobots qui réagissent par simple commande mentale. Ils sont programmés pour n'obéir qu'à mon propre schéma mental et je les transporte discrètement sous la forme d'un petit objet métallique, un pendentif en double pyramide. A mon commandement, ils retrouvent leur autonomie et les myriades de petits travailleurs se mettront à l'ouvrage, sculptant le cristal à l'endroit exact que je leur indiquerai.”

Assemblées galactiques


L'Assemblée constitutive de la République Galactique résulta de l'établissement de liens commerciaux et diplomatiques entre les Mondes du Centre dès 26390 avant l'Ere de la Guilde Spatiale (EG). Cette Première Assemblée Galactique vit le jour sur la planète Norjane en -25800 EG.
La doctrine de l'ordre Jedi commenca à se développer à cette époque sur la planète Ossus.
Malheureusement l'effondrement de l'Assemblée Galactique survint en – 23400 EG à cause de la volonté hégémonique de la famille Warnaheng-Périss, régnant sur des centaines de mondes, qui s'opposa aux familles mineures et aux planètes libres lors du conflit tristement nommé "Guerre de la mort blanche et bleue".

Vers -20500 EG, de nouvelles civilisations fondèrent la Deuxième Assemblée Galactique (ou Confédération des Mille Planètes) qui elle aussi finit par se disloquer, en - 18800 EG, affaiblie par des créatures monstrueuses nommées "les Choses dans le vide" qui s'abreuvaient de l'éclat des soleils, mais aussi rongée de l'intérieur par un étrange phénomène d'usure et de démotivation.

La Troisième Assemblée fut celle qui dura le plus longtemps malgré quelques tentatives de coup d'Etat … En – 15.000 EG, la rencontre de vaisseaux Talsanits (humanoïdes) avec des éclaireurs Berkagh (insectoïdes) aboutit à sa création.
Les premières mentions des Sith (race d'insectes humanoïdes, grands, dotés d'une carapace chitineuse rouge sang et d'un crâne proéminent orné de cornes, natifs de la planète Korriban, organisés selon un système de castes - les esclaves, les guerriers et les magiciens - , et possédant des affinités particulières avec le côté obscur) datent de – 11390 EG.

dimanche 18 juillet 2010

La fonction crée l'organe.

Peu après l'accès de l'humanité au voyage interstellaire, une branche de la population se consacra exclusivement à cette fonction. De génération en génération, une scission commença à apparaître entre les astronautes (littéralement "navigateurs stellaires") et les habitants planétaires, péjorativement appelés "rampants" par les premiers.

Le dimorphisme physique était déjà marqué avec la faible gravité puis les prothèses cybernétiques (l'étymologie de ce mot nous ramenant au grec "kubernêtikê" : gouvernail, gouverner, naviguer) mais il s'accentua encore plus après le Jihad Butlérien avec la prise massive de drogues aux propriétés gériatriques et psychiques phénoménales, génériquement connue sous le nom d'Epice.

premier stade des mutations : le cerveau


second stade : le corps

La Guilde Spatiale constituée en 20000 EH (de l'Ere holocène ou Ere humaine) a eu une influence politique importante durant toute l'histoire de l'Empire galactique, mais à divers degrés selon les époques. Ainsi, elle ne reprit jamais le pouvoir comme dans les années 19200-19300 EH quand elle dirigeait l'Empire depuis la planète Xylos par l'intermédiaire du Médiat Suprême. Par contre, elle diversifia ses fonctions : du transport long-courrier (notamment à bord de ses énormes vaisseaux à propulsion Lehouine ou VSG) au transport d'informations (grâce à son réseau de stations, satellites et relais de télécommunication).

Si en 1577 EG (de l'Ere de la Guilde, soit 201577 EH), la fonction des Navigateurs prescients et/ou télépathes est devenue symbolique (les navordinateurs ixiens les ayant depuis lobgtemps rendus obsolètes) à bord des vaisseaux, ces derniers n'en restent pas moins éminemments influents au sein de leur corporation. Ils ont désormais une fonction quasiment sacerdotale. Leur apparence, plus proche du poisson ailé (ou plutôt du séraphin) que de l'humain, et leur hermaphrodisme, ont conduit à l'abandon même du terme Navigateur (trop lié à leur ancienne fonction). Désormais, ce sont des Els, en référence à leur androgynie Il/Elle, à leurs membres ailés ou peut-être aux divinités Elohims de la Bible Catholique Orange. Selon la rumeur, les Els auraient la main mise sur les télécommunications dans tout l'Empire et au delà ...