lundi 17 février 2014

La vie extraterrestre

 créature atmosphérique sur les géantes gazeuses 

Aussi loin que l'on observe le cosmos, les lois physiques sont partout identiques. La matière qui compose notre Terre est la même que celle que l'on trouve au cœur de la galaxie la plus lointaine. Donc, pourquoi le miracle de la vie se serait-il seulement produit sur Terre ?

Par exemple, sur Vénus il parait impossible que la vie puisse se manifester avec de terribles tempêtes de gaz carbonique, des pluies d'acide sulfurique, une température de 500°C et d'immenses couches nuageuses. Cependant, des scientifiques pensent qu'une forme de vie est possible sur Vénus, des "créatures atmosphériques" ainsi appelées. Cette hypothèse se base principalement sur la découverte (sur Terre) de forme de vie microbienne flottant à plus de 10 000 mètres d'altitude dans des nuages. Sur Vénus, dans certaines couches nuageuses, la température atteint environ 25°C et la pression est presque la même que sur Terre. Il y aurait même de l'eau en brume. Donc, pourquoi pas...

Sur les géantes gazeuses : Saturne, Jupiter, Neptune et Uranus. L'hypothèse est peut-être la même que pour Vénus : des créatures atmosphériques pourraient flotter dans les nuages. Par exemple : des genres de flotteurs pourraient dériver paisiblement dans les courants, respirant de l'hydrogène et se nourrissant de matière organique. Il y aurait peut-être également des créatures prédatrices qui se nourriraient de flotteurs. Mais ce scénario semble de moins en moins en accord avec les observations.

Sur Mars, il est pratiquement certain qu'il n'y a pas de forme de vie en surface. Cependant, des renfoncements dans le sol évoquent le lit d'anciens fleuves qui auraient coulé il y a 2 milliards d'années. A une lointaine époque, les scientifiques pensent que Mars était un peu comme la Terre. La vie y serait également apparue. Si Mars est aujourd'hui un désert morne et glacé, c'est dû à une gravité bien plus faible que sur Terre. L'eau s'est évaporée, l'atmosphère s'est envolée dans l'espace. Il nous faut maintenant trouver des indices de cette ancienne vie. Malheureusement aucun véritable indice n'a été découvert jusqu'à présent.

Comme nous l'avons vu précédemment, le vie ne semble pas se développer actuellement sur les planètes de notre système solaire. Si la vie existe quelque part dans notre système solaire, il faut regarder ailleurs... Par exemple sur les tout petits mondes qu'on appelle des satellites, des lunes qui gravitent autour des planètes. Dans tout notre système solaire, il y a deux satellites qui semblent réunir les conditions pour que, peut-être, une forme de vie rudimentaire ait pu y apparaître.

EuropeLa première est le satellite de Jupiter, nommé Europe. Un monde glacé où il y règne une température de -150°C. Sous cette glace il pourrait y avoir de l'eau, un gigantesque océan. Au fond de cet océan, il ne serait pas impossible de rencontrer des cheminées volcaniques. Un endroit où la température est plus clémente, comparable à celle de nos propres océans. Il est possible que, dans ces oasis, des formes de bactéries puissent se développer.
Titan 
La deuxième est le satellite de Saturne, nommé Titan. Un satellite possédant une atmosphère dense composée de 98% d'azote. Le ciel de Titan est noir, bouché par de lourds nuages de nitrogène et de méthane, avec des vents glacés de -200°C. Il y pleut un mélange de méthane et d'hydrocarbone, un liquide brunâtre qui rappelle le pétrole. Des océans de ce liquide ont pu se former, des bactéries basées sur la chimie du carbone pourraient s'y développer.

En conclusion : dans notre système solaire, la vie a peut-être pu apparaître. Cependant, elle n'a jamais dépassé le stade de forme très rudimentaire. Si nous voulons trouver de la vie plus complexe, il va nous falloir sortir de notre système solaire et explorer le reste de notre Galaxie... Depuis maintenant plusieurs années, des "chasseurs de planètes"  ont déjà découvert plus de 200 planètes. Avec la possibilité de trouver une forme de vie complexe...

ogle-2005-blg-390lb 
Sortons maintenant de notre système solaire pour continuer à chercher une vie complexe. La première planète ressemblant le plus à la Terre a été trouvée en 2006. Baptisée Ogle-2005-BLG-390Lb, elle se trouve à environ 22 000 années-lumière. C'est une planète dont la masse est seulement cinq fois plus grande que celle de la Terre. Une planète solide dont le sol et composé de roches et de glaces. Malheureusement il est improbable d'y trouver de la vie; il y règne une température glaciale d'environ - 220 °C.

On estime qu'il y a dans notre galaxie 100 millions de planètes bleues. La première possibilité, la plus élevée, est qu'il pourrait y avoir sur ces mondes une forme de vie primitive, soit animale, soit végétale. Mais à quoi pourraient ressembler les créatures sur de tels mondes. Même avec des petites différences par rapport à la Terre, par exemple : la gravité, la température, la durée de révolution autour du soleil... les formes de vies pourraient être différentes dans la faune et la flore. Une planète plus petite que la Terre dont la gravité serait inférieure, les créatures y vivant seraient beaucoup plus grandes. Une vache de trois mètres de haut ou une araignée d'une envergure d'un mètre. Mais dans ce type de planète, la vie n'aurait pas le temps d'évoluer. Avec une gravité trop faible, l'atmosphère se dissiperait dans l'espace. L'eau finirait par s'évaporer totalement. Il deviendrait difficile d'y vivre.

Forme humanoide extraterrestre  

Imaginons maintenant une planète bleue où la gravité serait supérieure à celle de la Terre. La vie y serait également difficile. Écrasés par la gravité, les êtres vivants seraient comme tassés au ras du sol. Leurs mouvements seraient lents, chaque effort consommeraient énormément d'énergie. Une situation très peu propice à la reproduction et à la sélection naturelle. Le chemin vers la vie n'est vraiment pas simple. Il existe très probablement beaucoup de mondes où une vie très rudimentaire vit. Cependant elle serait condamnée à ne jamais évoluer.
Finalement, les lois physiques régissant la matière et les processus qui la font évoluer sont universelles. Pour être efficace, cette forme de vie doit pouvoir s'épanouir dans l'air et être dotée d'organes de perceptions. Elle doit pouvoir se déplacer et agir sur son environnement. Selon les études effectuées, la meilleure formule est d'avoir deux jambes et deux bras. Le traitement des données implique bien sûr un cerveau situé au sommet du corps, les yeux le plus près possible du cerveau, de même que le nez et les oreilles. Ils ne devraient pas forcément être identiques à nous, mais la forme de type humanoïde paraît devoir s'imposer.

Sourcehttp://www.terre-univers.be/pages/univers/la-vie-extraterrestre.html

1 commentaire:

Je a dit…

Si "la forme de type humanoïde paraît devoir s'imposer", cela justifie l'emploi récurrent d'extra-terrestres d'apparence proche de celle des humains dans les films de science-fiction et cela s'accorde avec un autre aspect de la biologie : la convergence évolutive.

Voir article : https://calypso1577.blogspot.com/2013/12/convergence-evolutive.html