jeudi 27 décembre 2018

Omale I (Omale + Les conquérants d'Omale) - Laurent Genefort - Notes de lecture


Morceaux choisis :

Omale

p.64 Racisme
Les Hodgqins ne sont pas racistes. Vous ne l'avez jamais remarqué ? Pas plus que les Humains, je veux dire au départ. Croire que la haine raciale est une donnée inscrite dans les gènes, à cause de son caractère immémorial, violent et spontané, est une profonde erreur. Non, le racisme est culturel à cent pour cent. D'ailleurs, les enfants des Bordures élevés ensemble ne font jamais preuve de discrimination par la suite, sauf si elle est imposée.

p.105 Deux sources ardentes de la littérature
La littérature doit s'abreuver à deux sources ardentes : la terreur inspirée par la mort, et le sexe. Voilà l'énergie qui la sous-tend, comme les mailles d'un filet invisible. Les fictions hodgqines sont des astres froids, métalliques. Les romans chiles, eux ...

p.304-305 La religion s'appuie sur un trio de preuves
La religion s'appuie sur un trio de preuves: les prophéties, les saints et les miracles. Les prophéties passées, c'est-à-dire celles qui ont été répandues par les représentants de l’Église escopalienne, n'ont pas d'autre force que les autres faits historiques, dont les trois quarts sont très douteux, si tant est que ce sont les vainqueurs qui de toute éternité ont écrit l'Histoire. En conséquence, on ne peut prétendre connaître objectivement le passé d'une religion qu'après avoir étudié les chroniques rédigées par les tenants de cultes ou d'idéologies différents. A l'égard des saints, il ne faut que de l'enthousiasme et de la résistance pour en faire; les religions en ont à revendre. Quant aux miracles, tous les trompeurs en ont produit, moi le premier et davantage que tous les saints réunis.

p.310 Plumes enduites d'un suc digestif
De grands oiseaux plats comme des crêpes, de vingt-quatre lisks - près de huit mètres- d'envergure, planaient sans discontinuer dans les hauteurs où proliféraient des nuées de moucherons. Leurs plumes, disaient les villageois, étaient enduites d'un suc qui engluait les insectes et les digérait à la fois.

p.316 Croyances des moines de Ramo (par Kasul)
Selon ces derniers, Omale n'était pas plat mais incurvé. Ni les Hommes ni les autres rehs n'avaient été créés à sa surface : tous venaient du Passage Céleste, une porte donnant sur un univers mystérieux, source de toutes les réponses. Dieu était un Grand Architecte comparable aux Constructeurs chiles. L'arrivée de l'humanité sur Omale correspondait à une volonté: que les hommes cultivent la terre mise à leur disposition, qu'ils la remplissent ainsi que le leur commandait la Bible escapolienne et qu'ils règnent sur les animaux et les plantes. L'existence de rehs concurrentes constituait une épreuve divine, qu'il fallait supporter mais non combattre.

p.336-341 Les Shadlees obtiennent l'immortalité grâce à l'anticréine -la drogue de vie éternelle- mais perdent leurs caractères sexuels.

p.376 La science se fonde sur le doute; par conséquent, elle s'oppose radicalement à la religion.

p.378 Démonstration de la concavité d'Omale
- Il existe une façon beaucoup plus simple de le démontrer. Voici ces deux pichets. Ils figurent deux individus, se tenant debout. La table, naturellement, c'est Omale. L'ampoule remplit le rôle d'Héliale. Une représentation si simple qu'un enfant pourrait comprendre. Maintenant, qu'observest-u ?
- Hanlorfaïr se focalisa sur le premier récipient, puis sur l'autre. "Une ombre projetée, dans le sens opposé à la source de rayonnement."
Goheickamiroïn joingnit ses appendices, palpe à palpe, en signe de satisfaction. "Rares sont ceux qui le remarquent du premier coup. Parfait. Si Omale était plat, qu'observerait-on ?
- Une ombre, portée par tous ceux qui ne se trouvent pas juste en dessous du soleil. Mais ce n'est pas le cas : où que l'on vive à la surface d'Omale, on ne projette pas d'ombre inclinée. Or, il n'y a qu'un astre solaire, brillant toujours au milieu du ciel (Il réfléchit). Ou alors, Héliale est si loin de nous que l'incidence des rayons est trop faible pour être détectée ... Non, cela impliquerait un volume solaire bien trop grand pour offrir un disque visible d'ici ..."

p.437 Hypothèse sur le but de la réunion des rehs.
Il est fort possible qu'on nous ait réunis sur Omale - et dans ce nous, j'inclus toutes les rehs de toutes les Aires et les groupements d'Aires qu'on appelle Grand'Aires - dans un seul et unique but : exposer les incertitudes qui taraudent les êtres conscients, et à partir de tous ces doutes forger une certitude.

p.439 Âge d'Omale, de l'androïde Case et date de la colonisation d'Omale.
Omale a cent mille ans. Moi, beaucoup moins, même si ma création remonte à plusieurs milliers d'années maintenant. Les vaisseaux de colonisation sont arrivés il y a environ quinze cents ans. J'ai été créé hors d'Omale, sur l'une des planètes colonisées par l'homme. Autant dire que je suis un fossile vivant.

p.480 Androïde - réseau informatique - apparence criminelle
Case secoua la tête. "La dégradation de ma mémoire ne me l'autorise plus. Je dois avoir vingt fois ton âge, Amees, sans doute davantage. J'ai changé plusieurs fois d'enveloppe, mon esprit a même séjourné dans ce qu'on appelait un réseau informatique, quand loger dans un corps d'apparence humaine était considéré comme criminel. Ma création remonte à une époque si ancienne que les mécanismes de l'oubli qui permettent à l'intellect de fonctionner ont éradiqué la majeure partie de mes souvenirs. Si tu survivais aussi longtemps que moi, tu subirais toi aussi ce désagrément."

p.481-482 Case raconte l'immortalité.
"Je savais dès ma conception que, sauf accident, je vivrais beaucoup plus longtemps que mes créateurs. Je n'ai pas eu non plus à surmonter la perte d'une quelconque sexualité. Au début, j'ai vécu pour accomplir la fonction à laquelle on m'avait destiné. Aujourd'hui, je serais bien incapable de me souvenir de ce dont il s'agissait. Ensuite, j'ai vécu par passion. Celle-ci peut remplir une vie humaine, deux peut-être, rarement plus. Puis, la survie elle-même est devenue mon unique but : assurer ma propre continuité, l'organisation psychique qui faisait de moi un individu unique. Mais même cela, le temps en vient à bout. Par la suite ..." L'espace d'une seconde, il laissa sa phrase en suspens. "Par la suite, plus rien n'a d'importance et l'on continue par détachement. Et le détachement lui-même finit par s'user, devant la beauté du monde."

p.497 Hologramme montrant Omale, Héliale et les Captives

p.499 Un réseau de Portes distinct pour chaque reh
Les Constructeurs Vangk ont mis ces Portes à la disposition de chaque reh et ont édifié Omale. Chaque reh utilisait un vaste réseau de Portes de Vangk reliées les une s aux autres, mais isolé des autres réseaux. De sorte que, jusqu'à leur arrivée sur Omale, Humains, Chiles et Hodgqins ne s'étaient jamais rencontrés.

p.501 Des milliers de rehs piégées sur Omale.
Ces réseaux de Portes ont servi à la fois d'appât et de nasse. Notre cas n'est sûrement pas isolé Il y a de fortes chances pour qu'un grand nombre de détournement aient eu lieu dans le passé, et qu'il en existe d'autres dans le futur. Omale est si vaste qu'elle peut contenir des milliers de Grand'Aires, et par conséquent, accueillir des milliers de rehs. Chiles, Humains et Hodgqins se sont retrouvés ensemble à cause de leur proximité naturelle : ils respirent le même air, se nourrissent de glucides et de protéines, sont bipèdes et se perpétuent par voie sexuées; ils possèdent un langage articulé ainsi que des organisations sociales intelligibles. D'autres rehs ont été regroupées dans des Grand'Aires spécialement conçues en fonction de caractéristiques physiques qui diffèrent des nôtres. Rien n'empêche de les imaginer pleines de vapeurs d'ammoniac, de méthane ou de chlore.

p.502 Le dessein mystérieux des Vangk
Le dessein des Vangk est peut-être de collectionner toutes les espèces intelligentes de l'univers, répondit Case en haussant à nouveau les épaules. Ou bien de les préserver d'une catastrophe qui guette l'univers extérieur. Ou encore, de s'amuser à les voir s'entretuer sur le terrain qu'ils ont choisi. Omale serait alors un laboratoire grandeur nature, un champ d'expérience. Ou bien s'agit-il de tout autre chose. En fait, il y a longtemps que j'ai renoncé à le comprendre : à quoi bon, puisque, tant que nous ne les aurons pas rencontrés, il est illusoire d'espérer répondre à cette question ?"

p. 522 Les émissaires voyageaient dans le corps des AEzirs

Les conquérants d'Omale

p.542 Les Humains
Les Humains ne sont que nombre et grouillement. [...] Peu à peu, il s'était aperçu que les Humains pouvaient être différents les uns des autres. Ils parlaient des dialectes variés, avaient des cultes, des coutumes et des morales parfois contradictoires. Leurs caractéristiques physiques se distinguaient aussi en fonction de leur origine, si l'on prenait la peine de les observer avec attention.

p.554 La brume rouge (lors de la mort des Chiles)
Il fallut deux heures à ses bactéries intestinales pour migrer vers l'extérieur, puis à bourgeonner en mousse pourpre à ses articulations et recouvrir ses orifices. Encore une heure plus tard, la mousse cracha dans l'azur quelques bouffées de spores rouges, que le vent emporta.

p.591 Humains tributaires de leurs hormones
Les Humains étaient encore largement tributaires de leurs hormones. Toutes les civilisations semblaient avoir pour fonction essentielle de réfréner les passions de leurs individus. Parfois, Qwhel se disait que les hommes avaient peut-être accédé trop vite à l'intelligence, et qu'ils étaient trop souvent mus comme des marionnettes par leurs impulsions. Les Chiles, quant à eux, savaient mieux se contrôler. En revanche, ils étaient plus individualistes et pénétrés de leur supériorité, donc plus paranoïaques.. Ne disait-on pas qu'ils avaient, en guise d'ego, un petit dieu intérieur ? Ce n'était pas un hasard si les Hodgqins se trouvaient si souvent en position de négociateurs entre les deux rivaux. Un rôle de plus en plus difficile à tenir à mesure que les conflits s'intensifiaient sur tous les fronts.

p.592 Les AEzirs et les milliers de Grand'Aires
Les AEzirs : les Puissants,, comme les nommaient les Humains, les Noratukï pour les Chiles. Indifférents aux désaccords politiques qui opposaient les rehs, ils avaient posé comme condition sine qua non de pouvoir traiter avec les trois peuples de la Grand'Aire, sans distinction. [...] Selon leurs dires, les AEzirs commerçaient avec des milliers de rehs vivant dans d'autres Grand'Aires, réparties sur la surface intérieure d'Omale qui faisait comme une immense coquille d’œuf autour du soleil. Cette structure gigantesque expliquait la vastitude d'Omale; des centaines de millions de gaias, un chiffre si difficilement imaginable que beaucoup prétendaient que le monde était infiniment plat et étendu. Tel était le dogme de la plupart des religions [...]

p.600 Refuser d'instruire celui que est capable d'apprendre, c'est commettre un crime.

p.603 Souhait fervent
"J'émets un souhait fervent, dit-elle [Tennakaïl] avec une lenteur étudiée, que ce rendez-vous nous fasse oublier les souffrances infligées mutuellement aux uns et aux autres. Qu'il nous rappelle que nous sommes tous les enfants d'Omale et que nous devons chercher à comprendre au lieu de soumettre, partager au lieu d'accaparer, céder de nous-mêmes au lieu d'imposer nos vues."

p.630 Croyance des Adorateurs d'Héliale
Ceux-ci croyaient que les hommes, et sans doute toutes les rehs, avaient émergé d'un passage  céleste qu'ils appelaient la Porte des Vangk, et qu'ils avaient débarqué de chars célestes sur la surface infinied'Omale. Puis la Porte des Vangk avait disparu. Les adeptes révéraient Héliale pour des raisons obscures. "Adorer Héliale est impie, avait proclamé un jour un archevêque escopalien, puisqu'il éclaire et chauffe sans discernement les Hodgqins et les Chiles.".

p.637 L'ethfrag (compassion des Hodgqins)
Les Hodgqins avaient un mot pour désigner le cordon invisible qui relierait à la fois les individus entre eux, et les rehs entre elles : l'ethfrag. C'était comme la compassion prônée par les Escopaliens, mais sans aucun aspect moral, une force vers laquelle tendrait tout être pensant.

p.656 Alternance jour-nuit sur la Grand'Aire
Nous savons que l'alternance des jours et des nuits est assurée, à l'échelle de la Grand'Aire, par une nappe de cristaux gazeux flottant au-dessus de la plus haute couche d'air. Maintenant, supposons qu'un procédé de catalyse "solidifie" localement cette couche de cristaux afin de produire une nuit artificielle, un peu comme un grain de sable jeté dans un verre d'eau sur le point de geler ...

p.688 Création du monde Omale
Les religieux professaient que le monde avait été créé six mille ans plus tôt, mais personne ici ne prenait ce dogme au sérieux : les estimations chiles faisaient état de cent mille ans, les savants hodgqins de cent vingt mille ans. A vrai dire, il était difficile de s'y retrouver à cause des différences dans les calendriers utilisés. 

p.689 Tous les vingt-six ans
Le premier Humain à établir une base d'échanges avec les AEzirs fut le mythique Sänkt Iben Alexis. Il les appela les Puissants, tandis que les Chiles leur donnaient le nom de Noratukï. Un protocole d'accord fut passé, les AEzirs s'engageant à ne traiter qu'avec les trois rehs en même temps. Tous les vingt-six ans, une délégation renouvelait l'accord pluriel en embarquant pendant une demi-journée à l'intérieur d'un AEzir descendu sur le Stey. Celui-ci créait un espace vacant dans la masse de son corps, une alvéole d'air destinée à accueillir les visiteurs. De la sorte, Sänkt Iben Alexis avait été le premier homme à voyager dans l'espace depuis l'arrivée de l'humanité sur Omale.

p.708 Nombre d'habitants de la Grand'Aire
Il n'y avait jamais eu de recensement global des habitants d'Omale, mais on pouvait supposer sans trop se tromper que le nombre total d'Humains, de Chiles et de Hodgqins dépassait cent milliards.

p.737 Autiste arpenteur, calculateur vivant
Le visage de Léodor se ferma, mais il n'ajouta pas de commentaire. Il connaissait les facultés extraordinaires de Lukien, de même que l'inaptitude de l'autiste au mensonge : il était capable, rien qu'en le regardant, de déterminer avec précision la distance qui séparait deux points. Pour cartographier le paysage, on plantait en triangle sur des éminences des mâts de vingt mètres d ehaut. Ensuite, on n'avait plus qu'à calculer, à l'aide de règles de trigonométrie, les angles de ces triangles, dont on avait les longueurs grâce à Lukien. Sans ce dernier, ils auraient dû établir les relevés topographiques en déroulant fastidieusement des rubans gradués d'arpenteur entre les mâts.

p.784 Flore digestive
Je sais que ce n'est pas une plante nécrophage, mais qu'elle est issue du propre chapelet digestif de Tannakaïl. A la mort de son hôte, elle se met à proliférer et cherche à disperser ses spores en gagnant les orifices, les intersegments et les blessures.

p.821 Affiche du S.P.O. (Service de Procréation Obligatoire).
1. L'Office du SPO a pour but premier de tenir le registre des naissances de chaque foyer. A défaut de chef de famille, l'Officier est habilité à désigner les enfants les plus sains et aptes à la conscription.
2. L'épouse a le devoir de mettre au monde le plus d'enfants que sa santé et sa condition permettront. Ce nombre ne peut être inférieur à cinq avec un minimum de trois garçons, sauf stériilité avérée par un médecin de l'Office du SPO.
3. Tout homme a le devoir de s'abstenir de séduire les jeunes filles pour son plaisir seul, afin de ne pas entraver la natalité.
4. Les couples sans enfant ont obligation d'adopter au moins deux orphelins de guerre.

p.876-877 Théorie de l'évolution et de la convergence des espèces.
- [...] Il est évident que nos origines ne sont pas communes. Mais en dépit de nos genèses différentes, nous marchons, nous respirons, nous mangeons. Pour l'esprit, c'est pareil : nous n'avons pas la même notion du temps, nos esprits divergent sur la plupart des points, pourtant, nous parvenons à nous comprendre.
- Cela pourrait paraître un miracle, en effet.
- Il n'y a rien de miraculeux. De la même façon que le sformes se retrouvent dans al nature par nécessité, de la même façon, des proicessus mentaix analogues se retrouvent dans toutes les rehs.


p. 921 Origine des rehs d'Omale
Puisque nous ne sommes pas nés sur Omale, d'où proviennent les Humains, les Hodgqins et les Chiles ? avait demandé Monez. Que sont au juste ces planètes dont vous nous parlez ?
Là, les connaissances d'Eumees devenaient floues et difficilement compréhensibles. Il parla de boules rocheuses flottant autour d'autres soleils, en dehors de la Sphère d'Omale; des "systèmes solaires" séparés par des immensités d'aither, mais reliés entre eux par des passages comparables à celui qui avait amené les rehs sur Omale. Les Hodgqins venaient  d'une de ces boules, éclairée par deux soleils et au-dessus de laquelle, la nuit, resplendissait une voûte étoilée. Ils avaient essaimé grâce aux passages qu'ils avaient découverts au cours des âges. Voilà ce que s'était très probablement passé pour les autres rehs ... et d'autres qui vivaient ailleurs sur Omale.

p.923 Perception des autres Grand'Aires depuis les sommets extra-atmosphériques
Le ciel, au-dessus de la couche de cristaux gazeux ressemble à une coupole d'un blanc étincelant au centre, qui se dégradait en un gris cendreux vers al périphérie. Aucune montagne, si haute soit-elle, aucun Lac, si vaste qu'il puisse être, aucune cité étrangère n'est perceptible à des centaines de millions de kilomètres. Sur ce gris, vues d'une telle distance, les irrégularités que représentent des Grand'Aires tout entières ne sont jamais plus grosses que la taille d'un ongle. Elles sont séparées les unes des autres par des millions de kilomètres de carb nu, exposé au vide et au rayonnement mortel d'Héliale. Celles qui se trouvent du côté diamétralement opposé sont dissimulées par al clarté du soleil. Quant à celles qui sont dans notre hémisphère, nos voisines, la perspective les fond dans l'horizon.

p.924 Dessein des Vangk
Y avait-il un ordre caché, l'univers était-il hostile ou bienveillant, les Vangk avaient-ils créé Omale dans un noble dessein ou ne s'agissait-il que d'un amusement d'enfants cosmiques ? Là-dessus, aucune reh ne s'était jamais révélée supérieure aux autres [...]

p.956 L'AEzir
L'AEzir apparaissait dans toute sa splendeur étrangère, œuf cartilagineux de quarante mètres de diamètre, stratifié d'excroissances mêlant inextricablement l'organique et le minéral, le métal et la pierre. Dans l'aither, il était encore plus monumental, mais ici, il se rétractait pour supporter la pression de l'air. Ses replis de contraction étaient scellés sous des lames siliceuses. Il reposait sur ses sacs de descente racornis tels des pétales fanés.

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