Source : https://runtube.re/videos/watch/60b22a93-c898-4133-9a97-65c9a0cd3c54
La Marche de Calypso, au XVIème siècle de l'ère de la Guilde ... L'Empire Galactique est dirigé depuis Prima, la Planète Centrale, par la dynastie Raïmo, mais aux frontières de l'Empire, les Seigneurs sont les véritables maîtres des étoiles.
14 commentaires:
Témoignage de Nicole DRON sur sa N.D.E
« II m’a été donné de vivre il y a 50 ans une expérience particulière qui a élargi ma conception du monde et renversé toutes les valeurs de ma vie ».
Nicole DRON raconte son Expérience aux Frontières de la Mort
http://www.sourcedevietoulouse.fr/nicole-dron/
II m’a été donné de vivre il y a plus de 30 ans une expérience particulière qui a élargi ma conception du monde et renversé toutes les valeurs de ma vie. Ce fut une expérience profonde et inoubliable. Elle a touché tous les aspects de mon être et m’a donné la certitude que la mort n’existe pas. Je n’oublierai jamais cette expérience. Elle est en moi et me rappelle la plénitude, la beauté et la paix immense d’un état qui défie toute description et en comparaison duquel les recherches exclusives de richesses matérielles, de renommée, de pouvoir et de gloire paraissent dérisoires et misérables. Je souhaite que cette expérience puisse sécher toute larme. Puisse-t-elle aussi démystifier la mort, afin que chante la vie.
Cela se passait en 1968
Trois semaines après la naissance de mon second enfant, j’ai fait une très grosse hémorragie. J’ai été hospitalisée et opérée d’urgence. En cours d’intervention (hystérectomie ou ablation de l’utérus), une seconde hémorragie s’est déclarée. Je suis descendue entre 2 et 3 de tension et mon coeur s’est arrêté de battre pendant, m’a-t-on dit par la suite, environ 45 secondes avec électrocardiogramme plat.
Et pendant ces 45 secondes, j’ai vécu un instant d’éternité !
Tout d’abord, je me souviens m’être trouvée à la hauteur du plafond. J’étais là avec toutes mes pensées, mes émotions, mes impressions, avec tout ce qui constitue mon être profond. J’ai pris conscience de voir de tous les côtés à la fois, mais surtout j’éprouvais un sentiment nouveau et incroyable : celui d’exister en dehors de mon corps. Je vous assure que c’est quelque chose de bouleversant de se sentir vivre au-delà de soi.
J’ai pris conscience que j’étais l’habitant de mon corps. Celui-ci était étendu sur la table d’opération. Je l’ai donc regardé et je ne l’ai pas trouvé beau. J’étais cadavérique, j’avais des tuyaux qui me sortaient du nez et de la bouche : je n’étais pas du tout à mon avantage. Cela n’avait déjà plus d’importance parce que ce corps n’était pas réellement moi, il n’était que mon véhicule. J’ai entendu le chirurgien s’exclamer : « Elle me pète entre les mains ! », ce qui m’a été confirmé un mois après par une infirmière ayant assisté à mon opération. Je ne me suis pas trop attardée dans cette salle d’opération, car j’ai pensé à mon mari et à mon beau-père qui attendaient dans la salle d’attente. En pensant à eux, instantanément, je me suis trouvée près d’eux.
J’ai pris conscience de traverser les murs. Tout m’a paru naturel, parce que sur le coup, on ne pense pas, on est dans l’action tout simplement. Plus tard je me suis demandé : comment est-ce possible ? Comment ai-je pu traverser les murs et trouver cette salle d’attente, car je ne connaissais même pas le chemin qui y conduisait, n’ayant jamais eu l’occasion de m’y rendre !
Dans cette salle d’attente, j’ai constaté qu’il n’y avait pas de siège. Mon mari me l’a confirmé plus tard. Je voyais qu’ils arpentaient la pièce et moi, j’essayais de me manifester à eux, en vain. Ils ne me voyaient pas. Je ne comprenais pas. J’éprouvais une sorte de désespérance, celle de ne pas pouvoir communiquer avec ceux que j’aimais. En désespoir de cause, j’ai posé la main (du corps plus subtil dans lequel j’étais) sur l’épaule de mon beau-père et ma main a traversé son corps !
Mais, en même temps, je prenais conscience d’une faculté nouvelle, celle de pénétrer tout ce qui est.
Je n’ai jamais perdu la notion d’être « moi », mais j’avais l’impression de prendre plus d’espace et je me suis trouvée dans le cœur de mon mari. Je connaissais toutes ses pensées, mais aussi l’essence de son être, ce qu’il valait en tant qu’être humain. La même chose s’est produite avec mon beau-père. Mes beaux-parents avaient perdu leur premier fils à l’âge de 25 ans. II s’était noyé en voulant en vain sauver un camarade. Par suite, ils avaient reporté toute leur affection sur leur second et dernier fils qui avait 14 ans à cette époque. Quand plus tard il est devenu mon mari, j’avais l’impression de leur avoir pris leur fils et qu’ils ne m’aimaient pas pour moi-même, mais seulement selon ma capacité à rendre leur fils heureux. Et cela me faisait souffrir. Et là, dans le cœur de mon beau-père, je me rendais compte de toute la compassion et de toute l’affection qu’il avait pour moi et j’étais capable de voir au-delà de mes propres projections.
Je me suis ensuite trouvée dans un abîme de ténèbres, de silence. J’étais seule au monde, dans un néant infini et j’aurais tout donné pour entendre un bruit et voir quelque chose. Je ne sais pas combien de temps cela a duré. Peut-être une fraction de seconde ? Le temps n’existait pas. J’ai pensé : « Ça y est ma fille, tu es morte ». Et pourtant, je n’étais pas morte puisque j’existais.
Une phrase qu’on m’avait enseigné toute petite au catéchisme m’est revenue à la mémoire : « On vivait jusqu’à la fin des temps, jusqu’à la résurrection finale ». Dans ce contexte, l’idée de vivre dans ce néant et ces ténèbres m’est apparue insupportable. Quelque chose en moi a appelé à l’aide et au loin, j’ai vu une lumière. A partir de ce moment je n’étais plus seule au monde. J’ai été propulsée à une vitesse prodigieuse vers cette Lumière et, au fur et à mesure que j’en approchais, elle grandissait jusqu’à occuper tout l’espace. Les ténèbres s’éclaircissaient, je sentais des présences autour de moi sans les voir, distinctement, mais surtout une joie inouïe s’élevait de mon cœur, une joie mille fois plus grande que toutes les joies que j’ai pu éprouver sur cette terre.
Et je suis rentrée dans la Lumière. Là il n’y a plus de mots … Cette lumière était aussi un océan d’Amour, mais de l’Amour pur, celui qui s’offre et ne demande rien, un Amour soleil et j’étais l’Amour. J’étais immergée dans un océan d’Amour, totalement comprise, comblée et aimée telle que j’étais et ceci de toute éternité et si loin des soucis et des agitations de cette terre ! Je n’avais plus conscience du temps et de l’espace, mais d’être, d’avoir toujours été. J’ai compris que j’étais une partie de cette lumière, que j’étais éternelle.
Dans cette plénitude et aussi cette paix immense, j’ai compris le sens des mots : « Je suis ». C’est comme si, tout en étant moi, je devenais tout et que je retrouvais ma nature réelle. J’avais retrouvé ma patrie. J’étais devenu l’Amour et j’étais la vie.
Comment mon Dieu partager cette expérience ? Si chacun d’entre-nous pouvait la vivre, ne serait-ce qu’un instant, il n’y aurait plus de misère ni de violence, ni de guerre sur cette planète. Le sens même de l’existence serait perçu et la beauté serait son accomplissement. Dans cette lumière, j’ai vu un jeune homme resplendissant de lumière venir vers moi. Mon coeur a bondi de joie car je reconnaissais mon frère. Mes parents avaient perdu un jeune enfant de sept mois, alors que j’avais 11 ans. J’adorais cet enfant, j’étais sa petite maman. Après son départ, mes parents et moi avons vécu ce chagrin si bien exprimé par ces vers de Victor Hugo : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ».
Mais il était là et il vivait ! Et j’étais heureuse, si heureuse ! Je me suis trouvée dans ses bras. II était solide et moi aussi. Nous communions totalement par la pensée et les sentiments et je lui ai « dit » : « Comme papa et maman seraient heureux de te voir ! » II m’a dit qu’il nous avait toujours suivis et accompagnés dans notre vie.
J’ai compris que les liens d’amour ne meurent jamais. Comment pouvais-je être certaine que cet être était mon frère ? II y a évidemment une grande différence entre les traits physiques d’un bébé et ceux d’un adolescent. Pourtant je sais de façon absolue que c’était lui. Je pense qu’il s’agit d’une reconnaissance d’âme à âme …
J’ai rencontré aussi le frère de mon mari, Jacques, que je n’ai jamais vu sinon sur photo. J’ai été très surprise qu’il m’aimait et me connaissait bien. II m’a montré les circonstances de son décès, combien ses parents avaient souffert, en particulier ma belle-mère. J’ai souhaité ne jamais avoir à connaître une telle épreuve dans ma vie. En ce qui concerne certaines situations difficiles, voire contraignantes, il m’a dit que l’on pouvait transformer toutes les conditions défavorables autour de nous, qu’il n’était pas nécessaire de tout accepter mais que nous devions le faire avec amour.
J’ai rencontré également des êtres que je n’ai jamais vus sur cette terre. Et pourtant je les connaissais et j’éprouvais un bonheur immense de les revoir. Ils dégageaient tellement de noblesse et de respect que je me trouvais devant eux comme une petite fille face à son professeur envers lequel elle éprouverait une grande déférence. Ils lisaient en moi comme dans un livre ouvert et j’aurais aimé ne leur montrer que de beaux aspects de moi-même. Je sais qu’ils m’accompagnent et me guident dans cette vie.
Toutes ces rencontres avaient lieu dans un paysage inondé de lumière, de beauté et de paix. J’étais dans un très beau jardin. La nature y était magnifique.
L’herbe elle-même était plus verte. II y avait d’autres fleurs, d’autres couleurs, les sons eux-mêmes devenaient couleurs. Et cela créait une harmonie, une unité telle que j’ai compris le sacré de la vie. Tout vivait, un simple brin d’herbe me ravissait, car j’y voyais toutes les molécules de vie, de lumière à l’intérieur.
Dans cet état, j’ai pensé qu’au-delà du chagrin, de la souffrance bien humains que nous éprouvons lors du départ de ceux que nous aimons, nous devrions nous réjouir de savoir qu’ils sont retournés au pays ou qu’ils sont en route pour retrouver la vie.
J’ai revécu ma vie à l’envers, de mes 26 ans de l’époque jusqu’à ma naissance. Près de moi il y avait un Être de lumière, un être que notre coeur connaît. Je ne peux pas décrire le rayonnement et la force d’Amour qu’il dégageait. Je me suis aperçue par la suite qu »il avait aussi beaucoup d’humour. J’ai entendu sa voix qui semblait venir du fond de l’univers, une voix puissante et douce à la fois, mais qui n’a rien à voir avec de la sensiblerie. C’est une voix qui par la force et l’amour vrai qui s’en dégagent, est capable de restaurer les forces vives d’un individu.
Cette voix m’a demandé : « Comment as-tu aimé et qu’as-tu fait pour les autres ? ». J’ai senti tout de suite l’exigence de la question. Simultanément, j’avais la vision d’une multitude d’êtres dont les bras étaient tendus vers le ciel et qui imploraient. Je savais que ces êtres souffraient dans leur corps ou dans leurs coeurs et je ressentais toutes leurs souffrances. Qu’avais-je fait pour eux ? Je n’avais pas été méchante, mais je n’avais rien fait de particulier. Cette question exigeait de moi plus de fraternité, d’ouverture, de disponibilité et même de faire grandir la vie en moi et en ceux qui m’entourent, de la rendre plus ardente, plus libre. Elle exigeait comme l’a dit Emerson : « …de faire tout le bien qui existe dans l’individu », de l’aider à croître dans tous les aspects de son être et je comprenais simultanément que cela demandait beaucoup d’amour, de cet amour fort et éclairé qui libère la vie.
Elle exigeait aussi de moi une croissance, une extraction du meilleur de moi-même afin que ma transformation et mon accomplissement puissent aider l’autre à s’accomplir lui-même.
Et je sentais l’humanité comme un seul être dont tous les membres étaient interdépendants pour leur progrès et leur survie. Je m’éveillais à une responsabilité toute neuve.
La compréhension de ces deux petites questions si simples en apparence, ne cesse de s’approfondir avec le temps.
Toute ma vie était là, toutes les joies, les attentes, les espoirs et les peines qui la constituaient. J’ai retrouvé mes émotions d’enfant. J’ai redécouvert certains épisodes oubliés. Tous les mobiles de mes actes étaient à découvert. On ne peut rien cacher. Tout est inscrit dans le grand livre de la vie. C’était troublant car, pendant le déroulement de ce bilan, j’étais en même temps celle qui revivait chaque situation avec toutes les émotions qui l’accompagnaient et j’étais aussi l’autre partie du moi, celle qui n’était pas du tout affectée par les émotions et qui était toute sagesse, connaissance, amour et justice.
Enregistrer un commentaire