Nombre estimé au sein de l’empire: 30.000.000.000 dont 3.000.000.000 hors de leurs planètes d’origine
Nombre de planètes peuplées par les Panzanopèdes : 11
Date de rattachement à l’empire (confédération) : année 6258
NT : 4 à l’origine NT6 aujourd’hui
Répartition de la population au sein des guildes :
Hors guilde (aventurier) : 5 % ; Prêtre : 01 % ; soldat : 02% ; marchands : 02 % ; navyborgs : 70 % ; technos : 20 %
Taille : de 1m80 à 2m00 pseudopodes déployés.
Poids : 4 kg maximum pour des individus adultes
Espérance de vie : 400 ans sans traitement
Environnement de confort : gravité de 0,74 G, Nitrox 24 % sous 0,95 bars, 29 ° Celsius, humidité 60 % ; cycle de sommeil 11 heures sur 30 heures.
Couleur d’yeux : non applicable : organes photosensibles noirs
Couleur: blanc à gris perle.
Alimentation : omnivores (plancton)
Sexualité : unisexué
Organisation : démocratie directe avec désignation de représentants
Surnom (insultant) : « les ballons »
Historique :
La planète d’origine des Panzanopèdes est un monde assez hostile : un monde rocailleux, minéral chaud où souffle à la surface des vents pouvant atteindre 300 KM/h.
La vie sur leur monde s’est développée au fond d’immenses failles géologiques de plusieurs milliers de mètres de profondeur et de plusieurs centaines de mètres de large : au fond de ces failles l’eau s’accumule en petits ruisseaux, en mares, qui disparaissent ou ressurgissent en résurgences.
Il y a là de l’eau et de la vie, même si celle-ci est très limitée en terme de diversité s’est réfugiée et développée à l’abris des vents et de l’hostilité de la surface.
Les panzanopèdes ont développé très tôt une technologie qui leur permettait d’influer sur leur environnement : Il semble que les premiers panzanopèdes possédaient des capacités de télékinésie natives qu’ils ont pour la plupart perdue au fur et à mesure qu’ils devenaient de plus en plus dépendant de la technologie.
Les panzanopèdes sont capables, à l’instar de certaines anguilles électriques de générer par frottement de plusieurs surfaces internes de l’électricité et de la conserver.
Cette électricité leur sert à l’électrolyte de l’eau comme on le verra par la suite, mais aussi à générer en association avec un pouvoir psy une vague de neutralisation qui assomme à quelques pas de distance tout être vivant.
Cette électricité leur sert aussi à moduler des impulsions ce qui est la base de leur langage.
Comportement :
La première rencontre avec les panzanopèdes fut pacifique : Ces derniers contrôlaient déjà à cette époque une dizaine de planètes florissantes et apportèrent à l’empire la formidable invention qu’est le plot vertébral.
La civilisation des panzanopèdes s’appuie sur bon nombre de formecs et de logimecs commandés ou programmées. Beaucoup de machines panzanopèdes se reconnaissent par leurs pseudopodes mécaniques typiques et par l’utilisation intensive de mécanismes antigravs.
Aujourd’hui les panzanopèdes sont pleinement intégrés à l’empire et sont des membres majeurs de la guilde Navyborg. Leur influence, si elle est grande, n’est pas pour autant étouffante ; beaucoup de Panzanopèdes considèrent les structures des guildes avec beaucoup de recul.
On sait peu de chose de leur politique interne : simplement que tous leurs représentants sont des navyborgs et sont désignés parmi leurs plus prestigieux capitaines. Les dirigeants sont nommés pour une durée de 80 ans et doivent quitter l’espace pour revenir sur leur planète d’origine.
Il est à noter que dans la fédération Panzanopède la surface des planètes a été de plus en plus abandonnée aux autres races qui se voient accorder des concessions temporaires d’exploitation, les panzanopèdes ayant construit des stations spatiales de taille très importante autour de ces planètes. Ces stations leurs servent désormais d’habitat permanent.
Il semble que les panzanopèdes lorsqu’ils se rencontrent échangent volontiers des informations et pratique une sorte de fusion mentale par contact de tentacules. Cependant les Panzanopèdes peuvent parfaitement cacher à leurs semblables des informations s’ils le souhaitent.
Les Panzanopèdes sont foncièrement non-violents et les rares pilotes présents dans l’armée le sont généralement comme pilote d’essai sur des vaisseaux non armés.
Leurs prêtres pratiquent un culte des ancêtres assez hermétique aux étrangers qui repose sur la croyance que chaque corps stellaire est la réincarnation d’un être vivant qui peut revenir à la vie ou la donner un jour. On trouve rarement leurs prêtres en dehors de leur monde d’origine.
Alimentation :
Les Panzanopèdes se nourrissent de phytoplancton et de zooplancton qu’ils recueillaient autrefois en filtrant à l’aide de leurs tentacules les mares peu profondes de leur monde d’origine. L’eau chargée en nutriments est pompée jusqu’à la base de leur corps, filtrée et rejetée sous pression par le même tentacule afin de soulever des nuages de vase riches en planctons.
Aujourd’hui l’industrie agro alimentaire a développé tout sorte de solutions nourrissantes qui leur sont destinées. Ces solutions en poudre ou sous forme de bocaux, si elles ne sont pas toxiques pour les humains on un goût qui rappelle généralement de l’eau boueuse …
Santé :
Les Panzanopèdes pèsent tout au plus 4 kg. La plus grande partie de leur volume corporel est constitué d’un ballon de sustentation remplit d’hydrogène. Ce gaz est obtenu par l’électrolyse de l’eau qu’ils aspirent via leurs tentacules. Les Panzanopèdes rejettent l’excédent d’oxygène obtenu dans leur milieu … ce qui peut conduire dans certains milieux fermés mal ventilés à une très nette augmentation du niveau de ce gaz et à des risques d’incendie.
Il est à noter qu’un Panzanopède a besoin par jour de 5 à 6 litres d’eau en fonction des conditions de température. Toujours à condition de disposer de réserves d’eau il peut augmenter son volume de presque 50 % et dériver avec le vent en contrôlant ses vitesses d’ascension verticale.
Mais le plus souvent les Panzanopèdes préfèrent rester à proximité d’une paroi où leurs ventouses situées à la base de leurs tentacules leur permettent de s’accrocher et de progresser en cas de besoin.
La force physique d’un Panzanopède est extrêmement limitée à l’état naturel : tout au plus peuvent-ils transporter 4 ou 5kg sous une gravité standard.
Ils ont aussi une phobie absolue du feu : cela s’explique sans doute par l’hydrogène qui leur sert de gaz de sustentions.
Par ailleurs ils n’ont une vision que très limitée : si une couronne d’organes photosensibles leur permet de percevoir ce qui se passe autour d’eux à 360°, ces « yeux » ne perçoivent ni les couleurs, ni de détails. Au-delà de ce qui pourrait être considéré comme un handicap pour une race spatienne, l’on peut noter que leur sens du touché est infiniment supérieur à celui des humains : les ventouses des Panzanopèdes sont dotées de micro-cils qui leur donnent une discrimination extraordinaire.
A ce titre il peut être déroutant pour un humain de visiter l’intérieur d’un vaisseau typiquement panzanopède : de couleur monochrome (souvent gris-blanc) la plupart des surfaces se distinguent par leur texture. Il en est de même pour leurs instruments de contrôle qui sont des surfaces planes hérissés de minuscules picots retractibles. C’est en parcourant ces surfaces que les Panzanopèdes se font une idée de l’environnement de leur vaisseau et actionnent les commandes.
Il est quasiment impossible à un humain n’ayant pas de plot navyborg de piloter un navire panzanopède et vice versa.
Lorsqu’ils dorment, les Panzanopèdes tendent à replier 3 de leurs 4 tentacules au sein de leur corps et s’accrochent à une paroi verticale par le dernier tentacule.
Les Panzanopèdes ne sont ni sexués mâle, ni femelle : trois individus qui s’unissent apportent chacun un tiers du patrimoine génétique par contact et échange avec leurs tentacules puis pondent des grappes d’œufs sous la surface de certains cours d’eau.
Culte mortuaire :
Sur leur monde d’origine les Panzanopèdes laissaient le corps de leurs aînés se déshydrater avant de les entreposer dans certaines grottes situées dans les falaises.
Avec la découverte des vols spatiaux cette coutume a été supplantée par l’habitude de projeter les corps de leurs défunts vers leur soleil.
Enfin, depuis la découverte du triche lumière la majorité des Panzanopèdes font appel à des entreprises de pompe funèbre spécialisées qui construisent des sondes varlet automatisées; qui une fois chargées de plusieurs centaines de corps pénètrent dans le triche lumière pour en sortir sous forme de lumière et d’énergie instantanément.
lundi 28 février 2011
Les Karias
Nombre estimé au sein de l’empire: 10.000.000.000
Nombre de planètes contrôlés par la Céleste Alliance Karienne : 5
Date de rattachement à l’empire : année 9330
NT : 4 à l’origine
Répartition de la population au sein des guildes :
Hors guilde (aventurier) : 80 % ; Prêtre : 2 % ; soldat : 5% ; marchands :1 % ; navyborgs : 1 % ; technos : 10 %
Taille : de 1m50 à 3m10 en fonction de sexes pour des individus adultes.
Poids : de 60 à 250 kg pour des individus adultes de taille moyenne
Espérance de vie : 40 à 210 ans sans traitement
Environnement de confort : gravité de 0,89 G, Nitrox 22 % sous 1,05 bars, 32 ° Celsius, humidité 35 % ; cycle de sommeil 5 heures sur 32 heures.
Couleur d’yeux : rouges
Couleur: Chitine noir à gris profond
Alimentation : Carnivore, nécrophage, cannibalisme rituel
Sexualité : sexué neutre/male/femelle/prêtres avec changement de sexe en cours de vie.
Organisation : Ruches - Nids
Surnom (insultant) : « les cafards »
Comportement :
Etrange pour un esprit humain est un qualificatif qui convient particulièrement aux Karias.
Les Karias sont séparés en quatre sexes : les neutres qui représentent 90 % de la population, les mâles soldats qui représentent 7 % de la population, les prêtres stériles qui représentent 2 % de la population et les femelles (les reines) qui représentent 1 % de la population.
Un Karia peut au cours de sa vie passer tour à tour et dans cette ordre : neutre, soldat et femelle. Les prêtres naissent prêtres et sont stériles.
Les Karias vivent sur leur monde dans des ruches citées de 5 à 10 millions d’individus.
Les Neutres (les Kr’tik) sont la grande majorité des karias : ce sont des ouvriers à l’autonomie limité mesurant généralement 1m50 qui oeuvrent pour le bien de la communauté. Ceci ne retire rien à leur intelligence, mais ils sont particulièrement dépendants de la ruche et du contact avec leurs congénères.
Les Males Guerriers (Okr’tik) sont choisis par les prêtres parmi les ouvriers les plus méritants ou lorsque le besoin s’en fait sentir : il entame alors une lente transformation qui le conduit après avoir fait un cocon à se transformer en soldat de 2m00 à 2m30 dotés de touts les attributs que l’on leur connaît (3 yeux complémentaires, des tentacules de combat). Ils sont beaucoup plus autonome et dans la majeure partie des cas quittent la ruche afin de trouver de glorieux combat à l’extérieur de leur système.
Les femelles (Mokr’tik) sont choisies par leurs consoeurs parmi les mâles jugés digne de l’accouplement : parmi ceux-ci un certain nombre n’est pas dévoré rituellement à l’issus de celui-ci mais élevé au statut de « reine » : il entame alors une nouvelle transformation en cocon qui lui fait gagner un cinquantaine de centimètres et deux paires d’ailes.
Les prêtres (Anakr’tik) quant à eux naissent ainsi et après une rigoureuse sélection (on estime qu’environ 10 % des petits survivent à celle-ci) sont ils sont guidés par leurs mentors. Les prêtres servent généralement d’interface avec l’extérieur de la ruche quant aux décisions prises par le conseil des reines et influence ces dernières par leurs augures et visions.
La progression Neutre => Male => Femelle est l’objectif profond de tout Karia.
Ceux que rencontre généralement les citoyens galactiques sont des males qui sont par définition les plus agressifs. Cependant il ne faut pas croire que ces males soldat soient des machines à tuer : ce sont certes des combattants formidables, aux sens étendus (poils sensitifs aux vibrations, vison infra-rouge), aux défenses naturelles étendues (carapace de chitine, seuil à la douleur très élevé) mais se sont surtout des êtres d’une remarquable intelligence et à la volonté de fer.
Si l’on retrouve beaucoup de ces males comme garde du corps, videurs de bar, un grand nombre d’entre eux intègre l’Armée Impériales dans des Divisions Exotiques pour des contrats de 20 ans au maximum. Au sein de cette institution il n’est pas rare de les retrouver dans des postes d’encadrement comme sous officier ou même d’officiers. Particulièrement appréciés dans les unités de choc au sol, on sait que l’on peut compter sur eux pour combattre dans des conditions particulièrement pénibles ou désavantageuses. Certains karias ont même eu l’insigne honneur d’être intégré au sein des scorpionautes.
Les Karias ne comportent quasiment pas de commerçants ou de pilotes parmis eux : ce sont généralement des prêtres qui gèrent les économies planétaires et de rares guerriers qui prennent les commandes de leurs petite flotte de guerre. Sinon les Karias font appel à des intervenants extérieurs qui sont étonnamment bien rémunérés.
Les arts chez les Karias est limité à la plus simple expression et on leur trouve simplement un intérêt envers les armes efficaces.
La conversation avec un karia est parfois un peu déroutante : leur langue à base de cliquetis et de vibrations nécessite un équipement spécial pour être parler et fait appel à des concepts qu’il est difficile de maîtriser pour les humains. Le contenu de ces conversations est le plus souvent strictement informatif sauf pour la caste des prêtres qui se perdent parfois dans une rhétorique mystique absconde. Il est cependant parfois possible de deviner au détour de certaines conversations des sentiments profonds comme la haine, l’amour, l’ambition chez certains individus et ce tous sexe confondu.
Les Karias ne portent pas de vêtements, mais des peintures rituelles vives indiquant leur rang et leur histoire.
Alimentation :
Les Karias sont des carnivores : s’ils dévoraient au départ leurs proies vivantes, au contact de la civilisation galactique ils se contentent aujourd’hui de se nourrir de viande crue. Cependant un Karia ne dédaigne pas de se nourrir de charognes assez avancées parfois et ce pour varier les plaisirs. Ils pratiquent aussi le cannibalisme rituel afin de se nourrir du « flux divin » de leur victime … cette dernière pratique est généralement réservée aux membres de leur seule espèce, les rares cas observés d’un Karia mangeant une autre espèce pensante était la marque d’un profond respect pour l’individu concerné.
Les karias n’ont pas de cuisine en tant que telle et ne boivent pas d’alcool. Ils pratiquent cependant la chasse qui est considérée comme une occupation noble si l’affrontement se fait à tentacules nus et face à des adversaires dangereux.
Santé :
Les Karias sont généralement résistant à la plupart des maladies et des affections dues à l’âge.
Leur sang est Bleu vert et assez épais.
Très résistant à la douleur ils sont capables de perdre certains de leurs membres sans broncher. De plus si un Karia reçoit même de manière approximative un organe, dans l’heure qui suit sa séparation, d’un de ses congénères il est capable d’intégrer celui-ci et de recréer les connexions nerveuses afin de le rendre fonctionnel en moins de 24 heures. Certains combats rituels entres males Karias donnent lieu par le vainqueur au démembrement de son adversaire et au remplacement de certains membres perdus pendant le combat.
Culte mortuaire :
Les corps des karias décédés sont généralement transportés dans des écloseries avec d’autres matières organiques et les femelles viennent déposer leurs œufs sur les cadavres. Les larves éclosent et se nourrissent des corps avant terminer par s’entredévorer entre eux : c’est à ce moment que sont séparés les Prêtres des Neutres.
Histoire :
Les Karias sont originaire d’un petit groupe de planètes du secteur d’Agrippa. La première rencontre entre les Karias et l’empire se déroula mal : le vaisseau des ambassadeurs impériaux fut pris d’assaut et tous leurs occupants massacrés et dévorés.
La seconde mission diplomatique, beaucoup mieux armée et plus prudente put prendre contact directement avec la caste dirigeante des Karias : les prêtres. Ceux-ci après avoir consulté des augures reconnurent en leurs interlocuteurs des créatures instillé de flux divin et donc digne de communication et de respect. Il est à noter que cette reconnaissance s’est faite après la démonstration de la flotte impériale de bombes à anti-matière sur une lune désolée de leur système d’origine.
Le dialogue put dés lors s’établir sur les bases d’une méfiance mutuelle et d’un certain respect.
Bien que d’aspect étrange et agressive la Fédération Karrienne fût assez rapidement intégrée à l’empire à cette époque en pleine déliquescence qui trouva dans les Karias des mercenaires d’exception à moindre frais. On commença à retrouver des combattants Karias sur toutes les planètes proches et des prêtres commencèrent à prôner la renaissance du flux vital de systèmes en systèmes.
Cette intégration induisit cependant dans la société Karia de profonds changements. Pendant cette période les prêtres s’imprégnèrent de la culture humaine dont ils importèrent des mythes et points philosophique humain et les adaptèrent à leur culture ; ils apportèrent un intérêt tout particulier au mythe du surhomme.
Au sein de leur prêtrise c’est un mouvement reprenant ce dernier mythe fini par prendre le dessus reléguant la mouvance orthodoxe prônant le guerrier chasseur d’exception à un rôle subalterne.
Ce sont ces 6 grands prêtres du mouvement dit du « sur-karia » qui en se rencontrant en 9328 décrétèrent qu’il se produisait bientôt une grande conjonction favorable et qu’il était temps de secouer le joug que leur imposait l’Empire et de renverser celui-ci.
La révolte des karias commença par l’assaut de la garnison qui assurait le contrôle de leur secteur. Cet première victoire fut facile et leur permis de s’emparer de presque la totalité des moyens techniques de la XI ème et XIV ème flotte.
Suite à cette victoire et devant le manque de réaction crédible de l’Empire ils parvinrent à trouver des alliers et à fédérer autour d’eux certains mondes mécontent et excédés par les abus ou le laissé aller de la société impériale.
Par corruption, par ruse et avec l’aide de leurs alliés ils allumèrent le feu de la révolte dont le point d’orgue fut un raid éclair sur Prima qui coûta la vie à 3 divisions complètes de scorpionautes avant d’être repoussée de justesse. Leur but était de tuer l’empereur et tous ses héritiers directs afin de déclencher une guerre civile entre ceux qui ne manqueraient pas de tenter de s’emparer du pouvoir.
Cet échec marqua le début de leur défaite.
L’empire, frappé en plein cœur fut tiré de son long sommeil léthargique et avec le plein soutient des guildes réorienta son industrie vers un usage militaire, produisant lehouines militaire et des armées de formec de combat.
La guerre qui s’en suivit dura presque 10 ans, planète par planète, système par système et ne vit la victoire de l’Empire que grace à l’usage massif de matériel militaire NT6.
A la fin les prêtres responsables furent désavoués et dévorés par les reines de nids, à l’exception de la colonie de la reine de Kirkrys qui parvint à s’échapper en secret avec quelques fidèles avant que son monde ne soit brisé en deux par un cassemonde. Il est à noter que ce sont ces survivants qui sont les membres fondateurs de l’Amas de Gion.
La tentation était forte pour l’empire à cette période de pratiquer un Xénocide envers une des races la plus dangereuse et agressive que l’on ait vu depuis plusieurs millénaires. Cependant l’église impériale dans sa majorité, à l’exception notable des fils de l’Homme et l’opinion publique étaient hostile à une solution aussi drastique.
L’accord de paix signé avec les prêtres de la faction orthodoxe posa les conditions suivantes : l’interdiction de posséder des navires de guerre supérieurs à des classe III, l’interdiction de fonder de nouvelles colonies en dehors de leurs planètes d’origine, le stricte respect par les prêtres de la grande charte œcuménique.
Aujourd’hui cet accord tient toujours.
Complément d’information :
Lorsque les Karias de l’amas de Gion seront redécouvert par l’Empire il y a quelques centaines d’année de part et d’autre de l’eau avait coulé sous les ponts : on respecta leur indépendance et on tira un trait sur le passé. L’Empire avait changé et ces Karias ne représentaient plus un risque trop occupés à se livrer à des querelles byzantines avec les autres peuples de l’amas de Gion.
Ce qui n’empêche pas qu’il y a une inimitié profonde entre les deux branches de karias, les uns considérant les autres comme des arriérés dogmatiques et les autres comme des pervers abartardis ou l’équivalent en langue karia.
Rapport du Xéno-biologiste Epstar Jdryk'll
Nombre de planètes contrôlés par la Céleste Alliance Karienne : 5
Date de rattachement à l’empire : année 9330
NT : 4 à l’origine
Répartition de la population au sein des guildes :
Hors guilde (aventurier) : 80 % ; Prêtre : 2 % ; soldat : 5% ; marchands :1 % ; navyborgs : 1 % ; technos : 10 %
Taille : de 1m50 à 3m10 en fonction de sexes pour des individus adultes.
Poids : de 60 à 250 kg pour des individus adultes de taille moyenne
Espérance de vie : 40 à 210 ans sans traitement
Environnement de confort : gravité de 0,89 G, Nitrox 22 % sous 1,05 bars, 32 ° Celsius, humidité 35 % ; cycle de sommeil 5 heures sur 32 heures.
Couleur d’yeux : rouges
Couleur: Chitine noir à gris profond
Alimentation : Carnivore, nécrophage, cannibalisme rituel
Sexualité : sexué neutre/male/femelle/prêtres avec changement de sexe en cours de vie.
Organisation : Ruches - Nids
Surnom (insultant) : « les cafards »
Comportement :
Etrange pour un esprit humain est un qualificatif qui convient particulièrement aux Karias.
Les Karias sont séparés en quatre sexes : les neutres qui représentent 90 % de la population, les mâles soldats qui représentent 7 % de la population, les prêtres stériles qui représentent 2 % de la population et les femelles (les reines) qui représentent 1 % de la population.
Un Karia peut au cours de sa vie passer tour à tour et dans cette ordre : neutre, soldat et femelle. Les prêtres naissent prêtres et sont stériles.
Les Karias vivent sur leur monde dans des ruches citées de 5 à 10 millions d’individus.
Les Neutres (les Kr’tik) sont la grande majorité des karias : ce sont des ouvriers à l’autonomie limité mesurant généralement 1m50 qui oeuvrent pour le bien de la communauté. Ceci ne retire rien à leur intelligence, mais ils sont particulièrement dépendants de la ruche et du contact avec leurs congénères.
Les Males Guerriers (Okr’tik) sont choisis par les prêtres parmi les ouvriers les plus méritants ou lorsque le besoin s’en fait sentir : il entame alors une lente transformation qui le conduit après avoir fait un cocon à se transformer en soldat de 2m00 à 2m30 dotés de touts les attributs que l’on leur connaît (3 yeux complémentaires, des tentacules de combat). Ils sont beaucoup plus autonome et dans la majeure partie des cas quittent la ruche afin de trouver de glorieux combat à l’extérieur de leur système.
Les femelles (Mokr’tik) sont choisies par leurs consoeurs parmi les mâles jugés digne de l’accouplement : parmi ceux-ci un certain nombre n’est pas dévoré rituellement à l’issus de celui-ci mais élevé au statut de « reine » : il entame alors une nouvelle transformation en cocon qui lui fait gagner un cinquantaine de centimètres et deux paires d’ailes.
Les prêtres (Anakr’tik) quant à eux naissent ainsi et après une rigoureuse sélection (on estime qu’environ 10 % des petits survivent à celle-ci) sont ils sont guidés par leurs mentors. Les prêtres servent généralement d’interface avec l’extérieur de la ruche quant aux décisions prises par le conseil des reines et influence ces dernières par leurs augures et visions.
La progression Neutre => Male => Femelle est l’objectif profond de tout Karia.
Ceux que rencontre généralement les citoyens galactiques sont des males qui sont par définition les plus agressifs. Cependant il ne faut pas croire que ces males soldat soient des machines à tuer : ce sont certes des combattants formidables, aux sens étendus (poils sensitifs aux vibrations, vison infra-rouge), aux défenses naturelles étendues (carapace de chitine, seuil à la douleur très élevé) mais se sont surtout des êtres d’une remarquable intelligence et à la volonté de fer.
Si l’on retrouve beaucoup de ces males comme garde du corps, videurs de bar, un grand nombre d’entre eux intègre l’Armée Impériales dans des Divisions Exotiques pour des contrats de 20 ans au maximum. Au sein de cette institution il n’est pas rare de les retrouver dans des postes d’encadrement comme sous officier ou même d’officiers. Particulièrement appréciés dans les unités de choc au sol, on sait que l’on peut compter sur eux pour combattre dans des conditions particulièrement pénibles ou désavantageuses. Certains karias ont même eu l’insigne honneur d’être intégré au sein des scorpionautes.
Les Karias ne comportent quasiment pas de commerçants ou de pilotes parmis eux : ce sont généralement des prêtres qui gèrent les économies planétaires et de rares guerriers qui prennent les commandes de leurs petite flotte de guerre. Sinon les Karias font appel à des intervenants extérieurs qui sont étonnamment bien rémunérés.
Les arts chez les Karias est limité à la plus simple expression et on leur trouve simplement un intérêt envers les armes efficaces.
La conversation avec un karia est parfois un peu déroutante : leur langue à base de cliquetis et de vibrations nécessite un équipement spécial pour être parler et fait appel à des concepts qu’il est difficile de maîtriser pour les humains. Le contenu de ces conversations est le plus souvent strictement informatif sauf pour la caste des prêtres qui se perdent parfois dans une rhétorique mystique absconde. Il est cependant parfois possible de deviner au détour de certaines conversations des sentiments profonds comme la haine, l’amour, l’ambition chez certains individus et ce tous sexe confondu.
Les Karias ne portent pas de vêtements, mais des peintures rituelles vives indiquant leur rang et leur histoire.
Alimentation :
Les Karias sont des carnivores : s’ils dévoraient au départ leurs proies vivantes, au contact de la civilisation galactique ils se contentent aujourd’hui de se nourrir de viande crue. Cependant un Karia ne dédaigne pas de se nourrir de charognes assez avancées parfois et ce pour varier les plaisirs. Ils pratiquent aussi le cannibalisme rituel afin de se nourrir du « flux divin » de leur victime … cette dernière pratique est généralement réservée aux membres de leur seule espèce, les rares cas observés d’un Karia mangeant une autre espèce pensante était la marque d’un profond respect pour l’individu concerné.
Les karias n’ont pas de cuisine en tant que telle et ne boivent pas d’alcool. Ils pratiquent cependant la chasse qui est considérée comme une occupation noble si l’affrontement se fait à tentacules nus et face à des adversaires dangereux.
Santé :
Les Karias sont généralement résistant à la plupart des maladies et des affections dues à l’âge.
Leur sang est Bleu vert et assez épais.
Très résistant à la douleur ils sont capables de perdre certains de leurs membres sans broncher. De plus si un Karia reçoit même de manière approximative un organe, dans l’heure qui suit sa séparation, d’un de ses congénères il est capable d’intégrer celui-ci et de recréer les connexions nerveuses afin de le rendre fonctionnel en moins de 24 heures. Certains combats rituels entres males Karias donnent lieu par le vainqueur au démembrement de son adversaire et au remplacement de certains membres perdus pendant le combat.
Culte mortuaire :
Les corps des karias décédés sont généralement transportés dans des écloseries avec d’autres matières organiques et les femelles viennent déposer leurs œufs sur les cadavres. Les larves éclosent et se nourrissent des corps avant terminer par s’entredévorer entre eux : c’est à ce moment que sont séparés les Prêtres des Neutres.
Histoire :
Les Karias sont originaire d’un petit groupe de planètes du secteur d’Agrippa. La première rencontre entre les Karias et l’empire se déroula mal : le vaisseau des ambassadeurs impériaux fut pris d’assaut et tous leurs occupants massacrés et dévorés.
La seconde mission diplomatique, beaucoup mieux armée et plus prudente put prendre contact directement avec la caste dirigeante des Karias : les prêtres. Ceux-ci après avoir consulté des augures reconnurent en leurs interlocuteurs des créatures instillé de flux divin et donc digne de communication et de respect. Il est à noter que cette reconnaissance s’est faite après la démonstration de la flotte impériale de bombes à anti-matière sur une lune désolée de leur système d’origine.
Le dialogue put dés lors s’établir sur les bases d’une méfiance mutuelle et d’un certain respect.
Bien que d’aspect étrange et agressive la Fédération Karrienne fût assez rapidement intégrée à l’empire à cette époque en pleine déliquescence qui trouva dans les Karias des mercenaires d’exception à moindre frais. On commença à retrouver des combattants Karias sur toutes les planètes proches et des prêtres commencèrent à prôner la renaissance du flux vital de systèmes en systèmes.
Cette intégration induisit cependant dans la société Karia de profonds changements. Pendant cette période les prêtres s’imprégnèrent de la culture humaine dont ils importèrent des mythes et points philosophique humain et les adaptèrent à leur culture ; ils apportèrent un intérêt tout particulier au mythe du surhomme.
Au sein de leur prêtrise c’est un mouvement reprenant ce dernier mythe fini par prendre le dessus reléguant la mouvance orthodoxe prônant le guerrier chasseur d’exception à un rôle subalterne.
Ce sont ces 6 grands prêtres du mouvement dit du « sur-karia » qui en se rencontrant en 9328 décrétèrent qu’il se produisait bientôt une grande conjonction favorable et qu’il était temps de secouer le joug que leur imposait l’Empire et de renverser celui-ci.
La révolte des karias commença par l’assaut de la garnison qui assurait le contrôle de leur secteur. Cet première victoire fut facile et leur permis de s’emparer de presque la totalité des moyens techniques de la XI ème et XIV ème flotte.
Suite à cette victoire et devant le manque de réaction crédible de l’Empire ils parvinrent à trouver des alliers et à fédérer autour d’eux certains mondes mécontent et excédés par les abus ou le laissé aller de la société impériale.
Par corruption, par ruse et avec l’aide de leurs alliés ils allumèrent le feu de la révolte dont le point d’orgue fut un raid éclair sur Prima qui coûta la vie à 3 divisions complètes de scorpionautes avant d’être repoussée de justesse. Leur but était de tuer l’empereur et tous ses héritiers directs afin de déclencher une guerre civile entre ceux qui ne manqueraient pas de tenter de s’emparer du pouvoir.
Cet échec marqua le début de leur défaite.
L’empire, frappé en plein cœur fut tiré de son long sommeil léthargique et avec le plein soutient des guildes réorienta son industrie vers un usage militaire, produisant lehouines militaire et des armées de formec de combat.
La guerre qui s’en suivit dura presque 10 ans, planète par planète, système par système et ne vit la victoire de l’Empire que grace à l’usage massif de matériel militaire NT6.
A la fin les prêtres responsables furent désavoués et dévorés par les reines de nids, à l’exception de la colonie de la reine de Kirkrys qui parvint à s’échapper en secret avec quelques fidèles avant que son monde ne soit brisé en deux par un cassemonde. Il est à noter que ce sont ces survivants qui sont les membres fondateurs de l’Amas de Gion.
La tentation était forte pour l’empire à cette période de pratiquer un Xénocide envers une des races la plus dangereuse et agressive que l’on ait vu depuis plusieurs millénaires. Cependant l’église impériale dans sa majorité, à l’exception notable des fils de l’Homme et l’opinion publique étaient hostile à une solution aussi drastique.
L’accord de paix signé avec les prêtres de la faction orthodoxe posa les conditions suivantes : l’interdiction de posséder des navires de guerre supérieurs à des classe III, l’interdiction de fonder de nouvelles colonies en dehors de leurs planètes d’origine, le stricte respect par les prêtres de la grande charte œcuménique.
Aujourd’hui cet accord tient toujours.
Complément d’information :
Lorsque les Karias de l’amas de Gion seront redécouvert par l’Empire il y a quelques centaines d’année de part et d’autre de l’eau avait coulé sous les ponts : on respecta leur indépendance et on tira un trait sur le passé. L’Empire avait changé et ces Karias ne représentaient plus un risque trop occupés à se livrer à des querelles byzantines avec les autres peuples de l’amas de Gion.
Ce qui n’empêche pas qu’il y a une inimitié profonde entre les deux branches de karias, les uns considérant les autres comme des arriérés dogmatiques et les autres comme des pervers abartardis ou l’équivalent en langue karia.
Rapport du Xéno-biologiste Epstar Jdryk'll
Les solastres
Les solastres sont une des rares espèces de vie naissant, se reproduisant et mourant dans l’espace interstellaire.
C’est une forme de vie minérale ressemblant à d’immenses lentilles de contact, translucides, de couleur dorée marquées de nervures grises rayonnantes. Les individus adultes varient d’une taille faisant de 400 mètres de diamètre à plus de 9 km pour une masse de 50 kg au maximum.
On rapporte l’existence d’individus mesurant plus de 30 km de diamètre, mais Il s’agit là de récits de vieux navyborg sans aucune preuve scientifique pour l’étayer.
Ils se nourrissent de poussières interstellaires et de micro météorites qu’ils collectent au cours de leurs longs voyages.
Les solastres se déplacent à l’aide des courants solaires, recueillant les particules de lumières dans l’immense voile que constitue leurs corps pour se déplacer de systèmes solaires en systèmes solaires selon des migrations circonvolutoires d’une fréquence de plusieurs milliers d’années.
Les solastres se regroupent en bancs de plusieurs milliers d’individus selon des chemins migratoires immémoriaux.
Leurs déplacements n’est pas simplement une dérive : les solastres déforment leur corps pour modifier le profil de leur voile et modifient ainsi leur trajectoire.
Ces migrations les amène parfois dans des systèmes solaires où ils se servent des champs gravi tiques présents pour accélérer ou freiner leurs déplacements.
Leur vitesse de pointe peut atteindre environ 10% de la vitesse lumière et l’on a put en observer certains musardant pendant plusieurs centaines d’années au sein d’un même système solaire a des vitesses très réduites.
Les solastres se reproduisent pas fission : un individu de taille adulte (de plus de 600 m de diamètre) se scinde parfois en quatre individus de plus petite taille sans que l’on en sache réellement la cause.
Certaines civilisations primitives ont d’ailleurs noté la venue régulière de ces migrations au sein de leur espace proche : apparaissant comme un grand trait doré barrant leur ciel nocturne, elle était souvent interprétée comme un présage de nature divine.
Le corps des solastres se compose pour plus de 40 % d’or pur et c’est là un des plus grands risques qui pèse sur eux. Au cours des 200 dernières années plus de 70 % des solastres ont été décimés lors de leurs migrations par des trafiquants peu scrupuleux récupérant les fragiles créatures afin d’en extraire les métaux précieux. Seule une réglementation drastique a permis de les sauver de l’extinction.
Aujourd’hui la plupart des groupes de solastres survivants sont étroitement surveillés par des chercheurs de la guilde techno et des membres volontaires de la guilde navyborg, ce qui rend les cas de chasse sauvage anecdotiques.
Les solastres vivent plusieurs dizaines de milliers d’années sauf accident et se divisent au cours de celle-ci entre une ou deux fois par millénaires. Leur mort reste pour l’instant inexpliquée : certains individus meurent sans raison apparente et se fragmentent en quelques heures sous formes de petits morceaux qui sont immédiatement récupérés et absorbés par les membres de leur banc. Cet évènement n’a été observé qu’a de très rares reprises.
Tous les contacts jusque là tentés avec les solastres n’ont pas été couronnés de succès : il semble que ces créatures soient de simples animaux dénués de raison.
Rapport du Xéno-biologiste Epstar Jdryk'll
C’est une forme de vie minérale ressemblant à d’immenses lentilles de contact, translucides, de couleur dorée marquées de nervures grises rayonnantes. Les individus adultes varient d’une taille faisant de 400 mètres de diamètre à plus de 9 km pour une masse de 50 kg au maximum.
On rapporte l’existence d’individus mesurant plus de 30 km de diamètre, mais Il s’agit là de récits de vieux navyborg sans aucune preuve scientifique pour l’étayer.
Ils se nourrissent de poussières interstellaires et de micro météorites qu’ils collectent au cours de leurs longs voyages.
Les solastres se déplacent à l’aide des courants solaires, recueillant les particules de lumières dans l’immense voile que constitue leurs corps pour se déplacer de systèmes solaires en systèmes solaires selon des migrations circonvolutoires d’une fréquence de plusieurs milliers d’années.
Les solastres se regroupent en bancs de plusieurs milliers d’individus selon des chemins migratoires immémoriaux.
Leurs déplacements n’est pas simplement une dérive : les solastres déforment leur corps pour modifier le profil de leur voile et modifient ainsi leur trajectoire.
Ces migrations les amène parfois dans des systèmes solaires où ils se servent des champs gravi tiques présents pour accélérer ou freiner leurs déplacements.
Leur vitesse de pointe peut atteindre environ 10% de la vitesse lumière et l’on a put en observer certains musardant pendant plusieurs centaines d’années au sein d’un même système solaire a des vitesses très réduites.
Les solastres se reproduisent pas fission : un individu de taille adulte (de plus de 600 m de diamètre) se scinde parfois en quatre individus de plus petite taille sans que l’on en sache réellement la cause.
Certaines civilisations primitives ont d’ailleurs noté la venue régulière de ces migrations au sein de leur espace proche : apparaissant comme un grand trait doré barrant leur ciel nocturne, elle était souvent interprétée comme un présage de nature divine.
Le corps des solastres se compose pour plus de 40 % d’or pur et c’est là un des plus grands risques qui pèse sur eux. Au cours des 200 dernières années plus de 70 % des solastres ont été décimés lors de leurs migrations par des trafiquants peu scrupuleux récupérant les fragiles créatures afin d’en extraire les métaux précieux. Seule une réglementation drastique a permis de les sauver de l’extinction.
Aujourd’hui la plupart des groupes de solastres survivants sont étroitement surveillés par des chercheurs de la guilde techno et des membres volontaires de la guilde navyborg, ce qui rend les cas de chasse sauvage anecdotiques.
Les solastres vivent plusieurs dizaines de milliers d’années sauf accident et se divisent au cours de celle-ci entre une ou deux fois par millénaires. Leur mort reste pour l’instant inexpliquée : certains individus meurent sans raison apparente et se fragmentent en quelques heures sous formes de petits morceaux qui sont immédiatement récupérés et absorbés par les membres de leur banc. Cet évènement n’a été observé qu’a de très rares reprises.
Tous les contacts jusque là tentés avec les solastres n’ont pas été couronnés de succès : il semble que ces créatures soient de simples animaux dénués de raison.
Rapport du Xéno-biologiste Epstar Jdryk'll
Les Balliks
Nombre estimé au sein de l’empire: 25.000.000 dont 5.000.000 hors de leur planète d’origine
Nombre de planètes peuplées par les Balliks : 1
Date de rattachement à l’empire : année 11430
NT : 1 à l’origine
Répartition de la population au sein des guildes :
Hors guilde (aventurier) : 30 % ; Prêtre : 05 % ; soldat : 15% ; marchands : 05 % ; naviborgs : 15 % ; technos : 30 %
Taille : de 1m30 à 1m60 en fonction de sexes pour des individus adultes.
Poids : de 100 à 160 kg pour des individus adultes de taille moyenne
Espérance de vie : 50 ans sans traitement
Environnement de confort : gravité de 1.8 G, Nitrox 20 % sous 1,02 bars, 31 ° Celsius, humidité 55 % ; cycle de sommeil 9 heures sur 27 heures.
Couleur d’yeux : blanc
Couleur: beige clair à marron clair
Alimentation : Végétariens
Sexualité : sexué male/femelle sans changement de sexe
Organisation : clans tribaux
Surnom (insultant) : « les gluants »
Historique :
Les Balliks sont issus d’une planète marécageuse à forte gravité. Leur habitat est soit cavernicole (les Balliks des montagnes) ou fait de huttes en forme d’igloo composées de blocs de tourbe pour les Balliks des plaines.
Le monde d’origine des Balliks est assez inhospitaliers pour les humains en raison de sa gravité et ne présente aucun intérêt particulier minier ou stratégique.
En 11304 un Pirate du nom de Karak le Borgne découvrit cette planète et lia le premier le contact avec trois tribus du continent nord. Il parvient à les convaincre de l’accompagner afin de travailler comme mineur sur une planète à forte gravité proche sur laquelle il avait découvert des filons d’or.
Après les avoir transporté il n’en fit rien moins que des esclaves. Le fils de Karak, Johnny la dent bleue, repris à la mort de ce dernier l’exploitation de son père et ce n’est que l’intervention de la division Nova en 11428 qui mis fin au calvaire des Balliks.
Les Balliks libérés, qui s’étaient beaucoup multipliés, ne souhaitèrent pas revenir sur leur planète d’origine. Après de nombreuses délibérations il fut décidé qu’en raison du préjudice subi, la planète des Balliks demeurerait pour les 1000 ans à venir un territoire protégé et que seul un astroport permettrait de s’y poser et d’y commercer. Les membres des 3 tribus bénéficièrent d’aides et de formations ce qui, en raison de leur grande facultés d’adaptation, leur permis d’intégrer de plein pied la société impériale.
Comportement :
Sur leur planète les Balliks sont organisé autour d’un chef de clan et de petits groupes familiaux.
Le chef s’impose aux autres par la force et est remplacé lorsqu’il meurt ou lorsque qu’un jeune de son clan le défit en combat singulier : ces combats à l’arme blanche (le plus souvent des armes contendantes) se font rituellement lors du passage à chaque conjonction de leur deux lunes (tous les deux ans environ). Un chef se maintient en place généralement de quatre à six ans au maximum.
Le chef est en théorie le seul à avoir le droit de procréer et possède un harem, mais en pratique de nombreuses femmes sont fécondées par des males du clan sans que cela ne donne lieu à trop de troubles internes. Il n’en demeure pas moins que c’est là un des principaux ressorts tragiques de leurs spectacles et de leur poésie.
Traditionnellement les femmes mettent au monde 6 à 8 larves qui passent leurs 2 premières années dans les mares spécialement préparées pour cette fin. Ces mares sont généralement étroitement surveillées par les guerriers du clan. A l’issu de cette incubation les petits Balliks parfaitement formés sont récupérés par leurs mères et reçoivent une éduction. De se passage en milieu aquatique les Balliks conservent d’étonnantes capacités aquatiques et sont capable d’apnées dépassant les 8 minutes.
Les Balliks de la diaspora se sont quant à eux remarquablement bien adaptés à la technologie et à leur nouvel environnement. De manière assez surprenante en trois générations ils ont réussi à intégrer l’ensemble des écoles des guildes. L’on trouve aujourd’hui des Balliks à presque tous les postes de responsabilité exception faite de la hanse des marchands. Il semble que les Balliks n’aient jamais sut se faire aux négociations commerciales et aux finesses que cela implique. D’un caractère plutôt bien trempé il leur arrive trop souvent de dire ou de faire les choses sans détour.
Ils ont montré par contre des aptitudes étonnantes dans le domaine des machines. Dans un premier temps dans le domaine de la réparation et de la maintenance, mais aujourd’hui il arrive de trouver dans les bureau de conception de la loge techno des ingénieurs de tout premier plan Balliks.
Leur force physique exceptionnelle si elle les a cantonnée dans un premier temps à des travaux de dockers sont aujourd’hui très appréciés par l’armée qui les a même parfois intégré dans des unités de combat de contact mixant diverses races Exotiques.
Quant aux structures sociales les Balliks de l’espace, s’ils restent attachés à leur clan d’origine, ont opté pour des mariages avec une ou plusieurs partenaires fixes. Ces cas de polygamie semblent cependant en très nette régression.
Alimentation :
Les Balliks sont des végétariens et se nourrissent essentiellement de racines, de lichens et de champignons qu’ils font cuire dans des recettes parfois assez évoluées. Leur cuisine est inséparable de manière générale du goût de fumée qui provient de la tourbe qu’ils utilisent pour cuire l’ensemble de leurs plats. Ils produisent aussi une sorte de bière à base de champignons qui sert lors de cérémonies religieuses. Légèrement hallucinogène c’est avec la peau de lézard 6 couleurs une des rares production de leur monde d’origine que l’on retrouve sur les marchés galactique.
Végétarien ils chassent cependant le lézard 6 couleurs qui est un grand reptile amphibie carnivore à 8 pattes qui peut atteindre plus de 5 mètres. Il chassent ce reptile pour sa peau qui a la particularité de se durcir à l’impact un peu comme un l‘abestos mais de manière totalement naturelle. Seuls les Balliks sont capables de tanner ce cuir et de lui conserver cette propriété … L’holovid « Le Major Shep et le trésor perdu des pirates d’Orion » a définitivement popularisé le blouson en cuir 6 couleurs qui connaît une grande mode parmi les aventuriers en herbe et les holostars des Tridi d’action. A titre de curiosité pour des caractéristiques équivalentes un blouson en cuir 6 couleurs vaut trois fois plus cher qu’un blouson abestos.
Santé :
Les Balliks ne sont normalement pas soumis à des troubles particuliers de santé. Cependant en environnement sec leur peau génère un mucus afin de retenir leur humidité interne. De plus les Balliks de l’espace sont généralement soumis à des gravités très inférieures à ce qui est bon pour leur organisme : cela peut conduire sur une durée prolongée à une décalcification osseuse et à des troubles cardiaques. La plupart des Balliks disposent cependant dans leur lieu d’habitation de générateur de gravitée qui leur permettent de reproduire un milieu qui leur est adapté.
Les conditions de luminosité très faible sur leur monde d’origine les ont doté d’une vue particulièrement adaptées aux faibles conditions de luminosités. Les Balliks travaillant dans des milieux « humains » tendent à porter des prothèses afin de limiter cette luminosité.
Culte mortuaire :
Les Balliks brûlent leurs morts, puis en recueillent leurs cendres avant de mettre celles-ci dans des pots de terre cuite qui sont enterrés à proximité des villages.
Sur leur planète d’origine ces incinérations sont faites via des grands bûchers de tourbe … dans leurs mondes d’adoption les Balliks font généralement appel aux entreprises de pompe funèbres et gardent les urnes au sein de leur communauté ou de leur famille.
Rapport du Xéno-biologiste Epstar Jdryk'll
Nombre de planètes peuplées par les Balliks : 1
Date de rattachement à l’empire : année 11430
NT : 1 à l’origine
Répartition de la population au sein des guildes :
Hors guilde (aventurier) : 30 % ; Prêtre : 05 % ; soldat : 15% ; marchands : 05 % ; naviborgs : 15 % ; technos : 30 %
Taille : de 1m30 à 1m60 en fonction de sexes pour des individus adultes.
Poids : de 100 à 160 kg pour des individus adultes de taille moyenne
Espérance de vie : 50 ans sans traitement
Environnement de confort : gravité de 1.8 G, Nitrox 20 % sous 1,02 bars, 31 ° Celsius, humidité 55 % ; cycle de sommeil 9 heures sur 27 heures.
Couleur d’yeux : blanc
Couleur: beige clair à marron clair
Alimentation : Végétariens
Sexualité : sexué male/femelle sans changement de sexe
Organisation : clans tribaux
Surnom (insultant) : « les gluants »
Historique :
Les Balliks sont issus d’une planète marécageuse à forte gravité. Leur habitat est soit cavernicole (les Balliks des montagnes) ou fait de huttes en forme d’igloo composées de blocs de tourbe pour les Balliks des plaines.
Le monde d’origine des Balliks est assez inhospitaliers pour les humains en raison de sa gravité et ne présente aucun intérêt particulier minier ou stratégique.
En 11304 un Pirate du nom de Karak le Borgne découvrit cette planète et lia le premier le contact avec trois tribus du continent nord. Il parvient à les convaincre de l’accompagner afin de travailler comme mineur sur une planète à forte gravité proche sur laquelle il avait découvert des filons d’or.
Après les avoir transporté il n’en fit rien moins que des esclaves. Le fils de Karak, Johnny la dent bleue, repris à la mort de ce dernier l’exploitation de son père et ce n’est que l’intervention de la division Nova en 11428 qui mis fin au calvaire des Balliks.
Les Balliks libérés, qui s’étaient beaucoup multipliés, ne souhaitèrent pas revenir sur leur planète d’origine. Après de nombreuses délibérations il fut décidé qu’en raison du préjudice subi, la planète des Balliks demeurerait pour les 1000 ans à venir un territoire protégé et que seul un astroport permettrait de s’y poser et d’y commercer. Les membres des 3 tribus bénéficièrent d’aides et de formations ce qui, en raison de leur grande facultés d’adaptation, leur permis d’intégrer de plein pied la société impériale.
Comportement :
Sur leur planète les Balliks sont organisé autour d’un chef de clan et de petits groupes familiaux.
Le chef s’impose aux autres par la force et est remplacé lorsqu’il meurt ou lorsque qu’un jeune de son clan le défit en combat singulier : ces combats à l’arme blanche (le plus souvent des armes contendantes) se font rituellement lors du passage à chaque conjonction de leur deux lunes (tous les deux ans environ). Un chef se maintient en place généralement de quatre à six ans au maximum.
Le chef est en théorie le seul à avoir le droit de procréer et possède un harem, mais en pratique de nombreuses femmes sont fécondées par des males du clan sans que cela ne donne lieu à trop de troubles internes. Il n’en demeure pas moins que c’est là un des principaux ressorts tragiques de leurs spectacles et de leur poésie.
Traditionnellement les femmes mettent au monde 6 à 8 larves qui passent leurs 2 premières années dans les mares spécialement préparées pour cette fin. Ces mares sont généralement étroitement surveillées par les guerriers du clan. A l’issu de cette incubation les petits Balliks parfaitement formés sont récupérés par leurs mères et reçoivent une éduction. De se passage en milieu aquatique les Balliks conservent d’étonnantes capacités aquatiques et sont capable d’apnées dépassant les 8 minutes.
Les Balliks de la diaspora se sont quant à eux remarquablement bien adaptés à la technologie et à leur nouvel environnement. De manière assez surprenante en trois générations ils ont réussi à intégrer l’ensemble des écoles des guildes. L’on trouve aujourd’hui des Balliks à presque tous les postes de responsabilité exception faite de la hanse des marchands. Il semble que les Balliks n’aient jamais sut se faire aux négociations commerciales et aux finesses que cela implique. D’un caractère plutôt bien trempé il leur arrive trop souvent de dire ou de faire les choses sans détour.
Ils ont montré par contre des aptitudes étonnantes dans le domaine des machines. Dans un premier temps dans le domaine de la réparation et de la maintenance, mais aujourd’hui il arrive de trouver dans les bureau de conception de la loge techno des ingénieurs de tout premier plan Balliks.
Leur force physique exceptionnelle si elle les a cantonnée dans un premier temps à des travaux de dockers sont aujourd’hui très appréciés par l’armée qui les a même parfois intégré dans des unités de combat de contact mixant diverses races Exotiques.
Quant aux structures sociales les Balliks de l’espace, s’ils restent attachés à leur clan d’origine, ont opté pour des mariages avec une ou plusieurs partenaires fixes. Ces cas de polygamie semblent cependant en très nette régression.
Alimentation :
Les Balliks sont des végétariens et se nourrissent essentiellement de racines, de lichens et de champignons qu’ils font cuire dans des recettes parfois assez évoluées. Leur cuisine est inséparable de manière générale du goût de fumée qui provient de la tourbe qu’ils utilisent pour cuire l’ensemble de leurs plats. Ils produisent aussi une sorte de bière à base de champignons qui sert lors de cérémonies religieuses. Légèrement hallucinogène c’est avec la peau de lézard 6 couleurs une des rares production de leur monde d’origine que l’on retrouve sur les marchés galactique.
Végétarien ils chassent cependant le lézard 6 couleurs qui est un grand reptile amphibie carnivore à 8 pattes qui peut atteindre plus de 5 mètres. Il chassent ce reptile pour sa peau qui a la particularité de se durcir à l’impact un peu comme un l‘abestos mais de manière totalement naturelle. Seuls les Balliks sont capables de tanner ce cuir et de lui conserver cette propriété … L’holovid « Le Major Shep et le trésor perdu des pirates d’Orion » a définitivement popularisé le blouson en cuir 6 couleurs qui connaît une grande mode parmi les aventuriers en herbe et les holostars des Tridi d’action. A titre de curiosité pour des caractéristiques équivalentes un blouson en cuir 6 couleurs vaut trois fois plus cher qu’un blouson abestos.
Santé :
Les Balliks ne sont normalement pas soumis à des troubles particuliers de santé. Cependant en environnement sec leur peau génère un mucus afin de retenir leur humidité interne. De plus les Balliks de l’espace sont généralement soumis à des gravités très inférieures à ce qui est bon pour leur organisme : cela peut conduire sur une durée prolongée à une décalcification osseuse et à des troubles cardiaques. La plupart des Balliks disposent cependant dans leur lieu d’habitation de générateur de gravitée qui leur permettent de reproduire un milieu qui leur est adapté.
Les conditions de luminosité très faible sur leur monde d’origine les ont doté d’une vue particulièrement adaptées aux faibles conditions de luminosités. Les Balliks travaillant dans des milieux « humains » tendent à porter des prothèses afin de limiter cette luminosité.
Culte mortuaire :
Les Balliks brûlent leurs morts, puis en recueillent leurs cendres avant de mettre celles-ci dans des pots de terre cuite qui sont enterrés à proximité des villages.
Sur leur planète d’origine ces incinérations sont faites via des grands bûchers de tourbe … dans leurs mondes d’adoption les Balliks font généralement appel aux entreprises de pompe funèbres et gardent les urnes au sein de leur communauté ou de leur famille.
Rapport du Xéno-biologiste Epstar Jdryk'll
Les Malachites
Nombre estimé au sein de l’empire: 78.000.000.000
Nombre de planètes contrôlés par l’Union Malachite : 8
Date de rattachement à l’empire (confédération) : année 5480
NT : 4 à l’origine 6 aujourd’hui
Répartition de la population au sein des guildes :
Hors guilde (aventurier) : 0,5 % ; Prêtre : 1,5 % ; soldat : 4% ; marchands :70 % ; naviborgs : 10 % ; technos : 14 %
Taille : de 1m50 à 2m00 pour des individus adultes de taille moyenne.
Poids : de 75 à 130 kg pour des individus adultes de taille moyenne
Espérance de vie : 170 ans sans traitement
Environnement de confort : air sous 0,98 bars, 19 ° Celsius, humidité 25 % ; cycle de sommeil 10 heures sur 27 heures.
Couleur d’yeux : noirs sauf caractères récessifs
Couleur: cuir fin de diverses teintes uniformes, du vert olive au brun vert, une race de Malachite ayant la peau noire. Pilosité vestigielle.
Alimentation : Omnivore avec une préférence pour les insectes cuisinés.
Sexualité : sexué male/femelle sans changement de sexe en cours de vie.
Organisation : clans familiaux
Surnoms (insultants) : « les culbutos », « les poires »
Historique :
Les malachites sont historiquement les premiers membres d’une race extra terrestre spatienne rencontré par les humains. Lorsque ceux-ci établirent le contact sur la colonie de Maravak II, non loin de Sirius, avec les malachites celui-ci s’averra très profitable pour tout le monde : des échanges commerciaux inter espèces firent faire à la technologie des progrès fulgurants. A l’instigation de la toute jeune guilde des marchands, les malachites furent la première race extra terrestre à faire partie de la confédération. Depuis le destin des deux espèces est inextricablement lié.
Une des races les plus répandue dans la galaxie après les humains les malachites sont partout chez eux dans l’empire et parfois même servent de trait d’union entre celui-ci et les mondes extérieurs : Même sur les planètes les plus isolées il est rare que l'on n’ait jamais reçu la visite de commerçant malachite.
Ces derniers sont le pilier central de la hanse des marchands et opèrent comme un facteur de stabilité au sein de cette institution.
Comportement :
Si ils s’avèrent en pratique aventureux ils ne détestent rien de plus que d’être traité d’aventurier. Un Malachite digne de ce nom se doit d’appartenir à une institution quelle qu’elle soit et c’est une grande honte pour celui qui n’appartient ni à un clan, ni à une société … ces individus sont traités en paria par les leur. Une des plus grande condamnation pour un malachite est d’être exclu de sa communauté, d’être isolé des siens et banni. Certains individus atypiques s'en fichent cependant comme de leur première salopette et passent outre cet ostracisme pour faire des affaires.
A ce titre notons qu'il existe chez les malachites une race ayant comme signe particulier une peau de couleur noire, les "Long-Traces". Cette ethnie a très tot au cours de leur histoire décidé de vivre uniquement dans l'espace, avant d'accepter finalement de recoloniser quelques mondes telluriques.
Le faible taux de psy chez les malachites est la raison pour laquelle l’église n’a que peu d’adepte au sein de leur communauté. Il est vrai aussi que les Malachites ont aussi les pieds solidement ancrés au sol et considèrent ceux qui croient avec un mélange d’amusement pour les simples fidèles à de la méfiance pour ceux dotés de pouvoir Psy.
La carrière de soldat ne leur sourit pas plus : ils considèrent en effet que la violence est le résultat d’un échec … malhabile pour le métier des armes les Malachites engagent généralement des mercenaires pour assurer leur sécurité. Les quelques membres de leur espèce à rejoindre l’armée sont généralement affectés à des métiers d’analyste ou d’espion …
Par contre les malachites ont de réelles facilités à maîtriser tout ce qui concerne l’argent, les mathématiques ou les jeux de logique : l’arrivée des échecs fit fureur au sein de leur espèce au point qu’il est rare aujourd’hui de voir un humain en finale de ce jeu lors des rencontres interstellaires.
Naturellement doués pour les langues ils surent devenir quasiment incontournables dans les missions diplomatiques impériales. On dit d’un ambassadeur Malachite que s’il dit oui, il veut dire peut-être, que s’il dit peut-être il veut dire non et que s’il dit non … que ce n’est pas un ambassadeur.
Néanmoins, il arrive que l’on leur reproche leur sérieux et leur manque de sens de l’humour. Ce caractère pourtant présent chez les jeunes est étouffé dans l’œuf par le sens des conventions et de respect qu’on leur inculque dés le plus jeune âge : « à force de faire rire on ne vous prendra jamais au sérieux ». Il n'en demeure pas moins qu'au détour de certaines conversation l'on puisse se demander si il ne pratiquent pas un subtil jeu de mise en boite et d'humour à froid qui passe très largement au dessus de la tête de leur interlocuteur la plupart du temps.
Les petits naissent au bout d’une gestation de 14 mois formé et passent les deux années suivantes dans une poche marsupiale située sur le dos des femelles. L’on pense que les ancêtres des Malachites étaient des insectivores arboricoles et que cette configuration permettait aux femelles de grimper plus facilement aux arbres pour se nourrir.
La structure familiale est le noyau dur de l’organisation sociale des Malachites. Chaque jeune voit ses frais d’éduction, nourriture, habillement, soins, comptabilisés avec soin pendant son enfance et son adolescence. Une fois adulte il doit avant d’espérer se marier et fonder à son tour une famille rembourser sa dette. Certains organismes bancaires Malachites sont d’ailleurs spécialisés dans ce domaine du prêt à la nuptialité.
Les Malachites se marient avec un seul partenaire par consentement mutuel et ne divorcent jamais. Certains persifleurs humains prétendent qu’une telle fidélité est due au désordres que cela causerait à leurs comptes en cas de séparation.
La tenue vestimentaire malachite est généralement assez moulante et de couleur vive. Lors de certaines cérémonies traditionnelles les malachites portent le « Kapesh », une tenue composée de lanières de cuir et le « Lajhep » : une épée courte au tranchant émoussé.
Alimentation :
Bien que les malachites soient omnivores ils apprécient tout particulièrement les insectes cuisinés (en sauce, en croquette, grillés). Une de leurs spécialités préférées est de faire griller en extérieur l’écorce d’un arbre résineux le « Tapek » après y avoir placé des larves d’un insecte géant le « Kropte » préalablement marinées.
En terme de légume leur préférence va aux soupes, aux purées et aux jus de pulpes frais.
Avec une bonne tolérance à l’alcool, leurs productions propres portent généralement sur des jus de fruit fermenté à un faible degré d’alcool. Cependant le contact avec la civilisation galactique a conduit un certain nombre d’entre eux à devenir des experts en alcools forts et même à les apprécier pour certains.
Santé :
Les malachites ne sont pas soumis à des problèmes de santé particuliers. Leur embonpoint est en fait un signe de bonne santé, bien qu'il faille s'inquiété en cas de prise de poid trop importante. Ils stockent en effet une partie de leur eau et de leur graisse qu’ils peuvent réutiliser en cas de manque. Un malachite maigre est a priori un malachite malade.
Leu sang est rouge et basé sur l’hémoglobine comme celui des êtres humains, il est cependant un peu plus clair et transparent.
En vieillissant ils souffrent des même affections que les être humains et leur peau se creuse de ridules assez profondes et prend un aspect de plus en plus mat.
Culte mortuaire :
Même si les malachites font l’objet d’une immense diaspora, presque tous les malachites sont à leur mort incinérés et leurs cendres ramenés sur une de leur 8 planètes d’origine pour être dispersées au pied de certains arbres sacrés. Si l’héritage du malachite en question est insuffisant pour payer cet ultime transport, le gouvernement malachite se fait un devoir de payer ce transport et ce de n’importe quel point de la galaxie.
Rapport du xéno-biologiste Epstar Jdryk'll
Nombre de planètes contrôlés par l’Union Malachite : 8
Date de rattachement à l’empire (confédération) : année 5480
NT : 4 à l’origine 6 aujourd’hui
Répartition de la population au sein des guildes :
Hors guilde (aventurier) : 0,5 % ; Prêtre : 1,5 % ; soldat : 4% ; marchands :70 % ; naviborgs : 10 % ; technos : 14 %
Taille : de 1m50 à 2m00 pour des individus adultes de taille moyenne.
Poids : de 75 à 130 kg pour des individus adultes de taille moyenne
Espérance de vie : 170 ans sans traitement
Environnement de confort : air sous 0,98 bars, 19 ° Celsius, humidité 25 % ; cycle de sommeil 10 heures sur 27 heures.
Couleur d’yeux : noirs sauf caractères récessifs
Couleur: cuir fin de diverses teintes uniformes, du vert olive au brun vert, une race de Malachite ayant la peau noire. Pilosité vestigielle.
Alimentation : Omnivore avec une préférence pour les insectes cuisinés.
Sexualité : sexué male/femelle sans changement de sexe en cours de vie.
Organisation : clans familiaux
Surnoms (insultants) : « les culbutos », « les poires »
Historique :
Les malachites sont historiquement les premiers membres d’une race extra terrestre spatienne rencontré par les humains. Lorsque ceux-ci établirent le contact sur la colonie de Maravak II, non loin de Sirius, avec les malachites celui-ci s’averra très profitable pour tout le monde : des échanges commerciaux inter espèces firent faire à la technologie des progrès fulgurants. A l’instigation de la toute jeune guilde des marchands, les malachites furent la première race extra terrestre à faire partie de la confédération. Depuis le destin des deux espèces est inextricablement lié.
Une des races les plus répandue dans la galaxie après les humains les malachites sont partout chez eux dans l’empire et parfois même servent de trait d’union entre celui-ci et les mondes extérieurs : Même sur les planètes les plus isolées il est rare que l'on n’ait jamais reçu la visite de commerçant malachite.
Ces derniers sont le pilier central de la hanse des marchands et opèrent comme un facteur de stabilité au sein de cette institution.
Comportement :
Si ils s’avèrent en pratique aventureux ils ne détestent rien de plus que d’être traité d’aventurier. Un Malachite digne de ce nom se doit d’appartenir à une institution quelle qu’elle soit et c’est une grande honte pour celui qui n’appartient ni à un clan, ni à une société … ces individus sont traités en paria par les leur. Une des plus grande condamnation pour un malachite est d’être exclu de sa communauté, d’être isolé des siens et banni. Certains individus atypiques s'en fichent cependant comme de leur première salopette et passent outre cet ostracisme pour faire des affaires.
A ce titre notons qu'il existe chez les malachites une race ayant comme signe particulier une peau de couleur noire, les "Long-Traces". Cette ethnie a très tot au cours de leur histoire décidé de vivre uniquement dans l'espace, avant d'accepter finalement de recoloniser quelques mondes telluriques.
Le faible taux de psy chez les malachites est la raison pour laquelle l’église n’a que peu d’adepte au sein de leur communauté. Il est vrai aussi que les Malachites ont aussi les pieds solidement ancrés au sol et considèrent ceux qui croient avec un mélange d’amusement pour les simples fidèles à de la méfiance pour ceux dotés de pouvoir Psy.
La carrière de soldat ne leur sourit pas plus : ils considèrent en effet que la violence est le résultat d’un échec … malhabile pour le métier des armes les Malachites engagent généralement des mercenaires pour assurer leur sécurité. Les quelques membres de leur espèce à rejoindre l’armée sont généralement affectés à des métiers d’analyste ou d’espion …
Par contre les malachites ont de réelles facilités à maîtriser tout ce qui concerne l’argent, les mathématiques ou les jeux de logique : l’arrivée des échecs fit fureur au sein de leur espèce au point qu’il est rare aujourd’hui de voir un humain en finale de ce jeu lors des rencontres interstellaires.
Naturellement doués pour les langues ils surent devenir quasiment incontournables dans les missions diplomatiques impériales. On dit d’un ambassadeur Malachite que s’il dit oui, il veut dire peut-être, que s’il dit peut-être il veut dire non et que s’il dit non … que ce n’est pas un ambassadeur.
Néanmoins, il arrive que l’on leur reproche leur sérieux et leur manque de sens de l’humour. Ce caractère pourtant présent chez les jeunes est étouffé dans l’œuf par le sens des conventions et de respect qu’on leur inculque dés le plus jeune âge : « à force de faire rire on ne vous prendra jamais au sérieux ». Il n'en demeure pas moins qu'au détour de certaines conversation l'on puisse se demander si il ne pratiquent pas un subtil jeu de mise en boite et d'humour à froid qui passe très largement au dessus de la tête de leur interlocuteur la plupart du temps.
Les petits naissent au bout d’une gestation de 14 mois formé et passent les deux années suivantes dans une poche marsupiale située sur le dos des femelles. L’on pense que les ancêtres des Malachites étaient des insectivores arboricoles et que cette configuration permettait aux femelles de grimper plus facilement aux arbres pour se nourrir.
La structure familiale est le noyau dur de l’organisation sociale des Malachites. Chaque jeune voit ses frais d’éduction, nourriture, habillement, soins, comptabilisés avec soin pendant son enfance et son adolescence. Une fois adulte il doit avant d’espérer se marier et fonder à son tour une famille rembourser sa dette. Certains organismes bancaires Malachites sont d’ailleurs spécialisés dans ce domaine du prêt à la nuptialité.
Les Malachites se marient avec un seul partenaire par consentement mutuel et ne divorcent jamais. Certains persifleurs humains prétendent qu’une telle fidélité est due au désordres que cela causerait à leurs comptes en cas de séparation.
La tenue vestimentaire malachite est généralement assez moulante et de couleur vive. Lors de certaines cérémonies traditionnelles les malachites portent le « Kapesh », une tenue composée de lanières de cuir et le « Lajhep » : une épée courte au tranchant émoussé.
Alimentation :
Bien que les malachites soient omnivores ils apprécient tout particulièrement les insectes cuisinés (en sauce, en croquette, grillés). Une de leurs spécialités préférées est de faire griller en extérieur l’écorce d’un arbre résineux le « Tapek » après y avoir placé des larves d’un insecte géant le « Kropte » préalablement marinées.
En terme de légume leur préférence va aux soupes, aux purées et aux jus de pulpes frais.
Avec une bonne tolérance à l’alcool, leurs productions propres portent généralement sur des jus de fruit fermenté à un faible degré d’alcool. Cependant le contact avec la civilisation galactique a conduit un certain nombre d’entre eux à devenir des experts en alcools forts et même à les apprécier pour certains.
Santé :
Les malachites ne sont pas soumis à des problèmes de santé particuliers. Leur embonpoint est en fait un signe de bonne santé, bien qu'il faille s'inquiété en cas de prise de poid trop importante. Ils stockent en effet une partie de leur eau et de leur graisse qu’ils peuvent réutiliser en cas de manque. Un malachite maigre est a priori un malachite malade.
Leu sang est rouge et basé sur l’hémoglobine comme celui des êtres humains, il est cependant un peu plus clair et transparent.
En vieillissant ils souffrent des même affections que les être humains et leur peau se creuse de ridules assez profondes et prend un aspect de plus en plus mat.
Culte mortuaire :
Même si les malachites font l’objet d’une immense diaspora, presque tous les malachites sont à leur mort incinérés et leurs cendres ramenés sur une de leur 8 planètes d’origine pour être dispersées au pied de certains arbres sacrés. Si l’héritage du malachite en question est insuffisant pour payer cet ultime transport, le gouvernement malachite se fait un devoir de payer ce transport et ce de n’importe quel point de la galaxie.
Rapport du xéno-biologiste Epstar Jdryk'll
Extrait de liste des Espèces de l'Empire Galactique
Espèces:Toute créature démontrant un certain niveau d'intelligence.
Ballik : anarchie guerrière de niv.tech. 1 ,
Crispins: communauté diverses-niv.tech. 2 ,
Domédons : monarchie mystique-niv.tech. 2 , origine : Cygne ,
Florians : ( premier contact )origine : Flor II
Graff : dictature militaire-niv.tech. 4 ,origine : Arcturus
Haecar: oligarchie marchande-niv.tech. 4 , origine : Alpha du Centaure ,
Karia : théocratie guerrière de niv.tech. 4 ,origine : Cassiopée ,
Karmairk : monarchie guerrière-niv.tech. 4 , origine Deneb ,
Kourou minéralisé :mystique , origine : Céphélis Major ,
Malachite : démocrate marchande de niv.tech. 4 , origine : Malach III,
Ourien : communauté mystique-niv.tech. 1, origine : Our IV,
Panzanopède : démocratie navyborg-niv.tech 4
Xipéhuz : technocratie marchande-niv.tech. 4 ,origine : Rigel,
Yoki : bureaucratie marchande-niv.tech. 3 ,
--'.'--: dictature tekno-niv.tech. 4 ,
Ballik : anarchie guerrière de niv.tech. 1 ,
Crispins: communauté diverses-niv.tech. 2 ,
Domédons : monarchie mystique-niv.tech. 2 , origine : Cygne ,
Florians : ( premier contact )origine : Flor II
Graff : dictature militaire-niv.tech. 4 ,origine : Arcturus
Haecar: oligarchie marchande-niv.tech. 4 , origine : Alpha du Centaure ,
Karia : théocratie guerrière de niv.tech. 4 ,origine : Cassiopée ,
Karmairk : monarchie guerrière-niv.tech. 4 , origine Deneb ,
Kourou minéralisé :mystique , origine : Céphélis Major ,
Malachite : démocrate marchande de niv.tech. 4 , origine : Malach III,
Ourien : communauté mystique-niv.tech. 1, origine : Our IV,
Panzanopède : démocratie navyborg-niv.tech 4
Xipéhuz : technocratie marchande-niv.tech. 4 ,origine : Rigel,
Yoki : bureaucratie marchande-niv.tech. 3 ,
--'.'--: dictature tekno-niv.tech. 4 ,
Les -‘.’-
Les -‘.’- : dictature techno NT 4
Les -‘.’- sont une race « manufacturée » créés par une civilisation disparue depuis longtemps pour exploiter des géantes gazeuses.
Ils vivent dans le méthane et l’hydrogène rendu liquide par la pression et la gravité et ne sont pas des vertébrés : ce sont en fait des amas de cellules a base de fibres de carbone qui peuvent s’organiser comme des pseudopodes quand le besoin s’en fait sentir. En gros se sont de grosses amibes qui flottent dans du gaz liquide sous haute pression et qui se crée des bras ou une forme pour les besoins qui se font sentir.
Ils disposent de trois centres nerveux, trois cerveaux qui travaillent en collaboration et qui explique en grande partie leurs langues comme on le verra plus loin.
Leur mode de reproduction est une mixion scission : deux créatures se mélent, mélangent leur patrimoine génétique et leur mémoire et se divisent en quatre juvéniles.
Lorsqu’ils interagissent avec les humains ils se déplacent dans leur liquide nourricier a l’intérieur d’une cloche de matière extrêmement résistante renforcée de champs de force sur suspenseur antigrav. A la base de cette cloche il y a un petit écran qui leur permet de communiquer en langage technique (qui est seulement écrit dans sa traduction humaine comme on le verra ci après) ou en langage artistique par un synthétiseur de voix. Sous la plate-forme antigrav il y a replié au repos des bras manipulateurs qui leur permettent d’interagir avec le milieu aérien (dont l’environnement humain).
Par politesse et pour faciliter l’interaction avec des espèces oxy-respirantes certains prennent vaguement une forme « anthropomorphique » dans leur bocal : une vague silhouette, des yeux, ce dont ils sont absolument pas dotés.
Ils communiquent par des ondes bases fréquence qui porte assez loin dans leur milieu naturel.
Ils disposent de deux langues : une langue « artistique » qu’ils ont créé suite à la disparition de leurs maîtres créateurs et d’une langue formelle qui était la langue des maîtres et qui était utilisée pour les problèmes techniques.
Suite à la découverte par l’empire de cette civilisation le courant technologique repris le dessus et se mua en dictature et tenta d’éradiquer la forme de langage artistique.
Prenons un exemple de ces deux langues
Là où un humain dira « je n’ai pas envie de me baigner : j’ai peur de l’eau »
En langue « technique » ça devient une matrice de trois lignes de trois mots qui peuvent se lire de gauche à droite selon les horizontales et les deux diagonales :
L’eau / cache /ombre
Prédateur/ génère /peur
Profondeur / risque / trouble
Ce qui se lit donc en 5 phrases :
L’eau, cache, ombre
Prédateur, génère, peur
Profondeur, risque, trouble
L’eau, génère, trouble
Profondeur, génère, ombre
Et il faut prendre l’ensemble des phrases pour comprendre le sens général de ce que la créature a voulu dire.
En langue artistique cela s’exprime en Haïku de 5,7,5 pieds ou 7,5,7 pieds ; par exemple ici :
Dans l’eau se cache une ombre
Qui trouble mon cœur
De la couleur des abysses
Autre exemple :
En humain : « qui sème le vent récolte la tempête »
En technique :
Le pécheur / sème /tempête
Imprudent / récolte / malheur
Vent / subit /châtiment
En artistique :
Justice immanente :
Par la tempête est frappé,
Qui souffle le vent
Il est à noter que les traducteurs automatiques parfois en langage « technique » rament un peu et ne parviennent pas à trouver le mot juste et remplace parfois le mot par un simple « ? ».
Rapport du xéno-biologiste Epstar Jdryk'll
Les -‘.’- sont une race « manufacturée » créés par une civilisation disparue depuis longtemps pour exploiter des géantes gazeuses.
Ils vivent dans le méthane et l’hydrogène rendu liquide par la pression et la gravité et ne sont pas des vertébrés : ce sont en fait des amas de cellules a base de fibres de carbone qui peuvent s’organiser comme des pseudopodes quand le besoin s’en fait sentir. En gros se sont de grosses amibes qui flottent dans du gaz liquide sous haute pression et qui se crée des bras ou une forme pour les besoins qui se font sentir.
Ils disposent de trois centres nerveux, trois cerveaux qui travaillent en collaboration et qui explique en grande partie leurs langues comme on le verra plus loin.
Leur mode de reproduction est une mixion scission : deux créatures se mélent, mélangent leur patrimoine génétique et leur mémoire et se divisent en quatre juvéniles.
Lorsqu’ils interagissent avec les humains ils se déplacent dans leur liquide nourricier a l’intérieur d’une cloche de matière extrêmement résistante renforcée de champs de force sur suspenseur antigrav. A la base de cette cloche il y a un petit écran qui leur permet de communiquer en langage technique (qui est seulement écrit dans sa traduction humaine comme on le verra ci après) ou en langage artistique par un synthétiseur de voix. Sous la plate-forme antigrav il y a replié au repos des bras manipulateurs qui leur permettent d’interagir avec le milieu aérien (dont l’environnement humain).
Par politesse et pour faciliter l’interaction avec des espèces oxy-respirantes certains prennent vaguement une forme « anthropomorphique » dans leur bocal : une vague silhouette, des yeux, ce dont ils sont absolument pas dotés.
Ils communiquent par des ondes bases fréquence qui porte assez loin dans leur milieu naturel.
Ils disposent de deux langues : une langue « artistique » qu’ils ont créé suite à la disparition de leurs maîtres créateurs et d’une langue formelle qui était la langue des maîtres et qui était utilisée pour les problèmes techniques.
Suite à la découverte par l’empire de cette civilisation le courant technologique repris le dessus et se mua en dictature et tenta d’éradiquer la forme de langage artistique.
Prenons un exemple de ces deux langues
Là où un humain dira « je n’ai pas envie de me baigner : j’ai peur de l’eau »
En langue « technique » ça devient une matrice de trois lignes de trois mots qui peuvent se lire de gauche à droite selon les horizontales et les deux diagonales :
L’eau / cache /ombre
Prédateur/ génère /peur
Profondeur / risque / trouble
Ce qui se lit donc en 5 phrases :
L’eau, cache, ombre
Prédateur, génère, peur
Profondeur, risque, trouble
L’eau, génère, trouble
Profondeur, génère, ombre
Et il faut prendre l’ensemble des phrases pour comprendre le sens général de ce que la créature a voulu dire.
En langue artistique cela s’exprime en Haïku de 5,7,5 pieds ou 7,5,7 pieds ; par exemple ici :
Dans l’eau se cache une ombre
Qui trouble mon cœur
De la couleur des abysses
Autre exemple :
En humain : « qui sème le vent récolte la tempête »
En technique :
Le pécheur / sème /tempête
Imprudent / récolte / malheur
Vent / subit /châtiment
En artistique :
Justice immanente :
Par la tempête est frappé,
Qui souffle le vent
Il est à noter que les traducteurs automatiques parfois en langage « technique » rament un peu et ne parviennent pas à trouver le mot juste et remplace parfois le mot par un simple « ? ».
Rapport du xéno-biologiste Epstar Jdryk'll
jeudi 24 février 2011
Stella II, la Madone de l'Almanach - Une Effacée de l'Histoire
Le calendrier de l'Empire Galactique prend comme événement de référence (année 0) la fondation de la Guilde Spatiale (rebaptisée ensuite Guilde Navyborg). Cette année de référence correspond exactement à l'an 20000 après le début de l'Ere Holocène (ou Ere Humaine), ou encore 10000 de l'Ere Chrétienne.
La création de ce nouveau calendrier est généralement attribuée à la Guilde Spatiale elle-même dont le pouvoir s'est considérablement accru pendant et après le Jihad Butlérien (période 19799-19892 EH) ... mais les recherches historiques nous réservent parfois des surprises.
L'historienne S. Déhèmette nous révèle ainsi l'existence d'une impératrice (que certains qualifieront plutôt de régente) qui fut frappée d'ostracisme et dont la principale action (la création du fameux calendrier) fut ensuite récupérée par les nouvelles puissances (la Guilde, en l'occurence).
Stella Senza-Nome fut une personne dont on prononce peu le nom de nos jours, et c’est bien injuste. Par contre, on fait toujours des gorges chaudes de Stella II, la Madone de l’Almanach, celle qui flanqua enfin l’antique calendrier Grégorien aux poubelles de l’histoire, et ce au prix du plus grand scandale, et de la plus grosse rigolade, de ces 1 500 dernières années.
L’année 10 000 approchait, et on s’apprêtait à fêter dignement l’événement dans tout l’Empire Galactique. Le vieil empereur Soukou Toumé avait eu la bonne grâce de décéder, naturellement dit-on, fin 9993. Le bon Soukou Toumé n’avait pas eu d’enfant, et omis de désigner un successeur. On était donc dans un cas somme toute assez fréquent de rupture de dynastie : il suffisait aux trois Chambres d’en désigner une nouvelle.
Mais les cérémonies du Centième Siècle approchant , on avait voulu qu’une personne exceptionnelle les préside (au passage, le fait que le Centième Siècle n’interviendrait qu’en 10001 ne gênait que peu de gens).
On avait décidé de choisir, une fois n’est pas coutume, une personne réellement jeune, naturellement belle et, disons, très flexible, pour ce poste. Ce serait le symbole de la jeunesse et de la vitalité toujours renouvelées de l’Empire ; traduisez : une potiche mâle ou femelle qui ferait ce qu’on lui demanderait, et abdiquerait bien vite, disons … en 10 002. Une fois cet Empereur Intérimaire parti, on pourrait faire appel à un descendant d’une famille illustre ; qui renouerait avec la tradition de discrétion qui sied à la fonction suprême. Et basta.
Mais, me direz vous, pourquoi ne pas avoir tout simplement élu un Régent ? Parce que des cérémonies du Centième Siècle d’histoire humaine sans Empereur, cela eût fait mauvais effet.
Il était hors de question de choisir quelqu’un de Prima, voire du centre galactique, pour éviter d’être taxé d’Empérocentrisme. On lança donc un concours au cours duquel il serait, dit-on, jugé de la présentation (traduisez : de la qualité de l’enveloppe) mais aussi de la culture, de l’intelligence, de l’éducation et de la capacité représenter l’Empire. L’Admintek insista bien sur le fait que la personne en question devrait être … compréhensive.
Le choix tomba sur une jeune habitante de Solaria, princesse d’un minuscule état de son monde, qui passait le plus clair de son temps à piller les boutiques et à démontrer à quelle point elle était la plus beeeeelle, la plus charmaaaaante, la plus irrésistiiiible de toutes. Cette belle blondinette de 17 ans connaissait bien l’étiquette, et « son manque total d’intelligence était masqué par une vivacité rhétorique assez déroutante », dirent les psychologues. Là, les Pairs, les Guildes, le conseil suprême et l’Admintek auraient du se méfier. Car voyez-vous, sous ses dehors d’insupportable bêcheuse, c’était un petit être sensible, qui souffrait mille maux dont le divorce de ses parents n’était pas le moindre. Son côté cancre ne l’empêchait pas de posséder une vive intelligence qu’elle dissimulait soigneusement, heureuse d’avoir les moyens matériels de noyer son spleen dans la frivolité.
Stella fut donc bombardée Impératrice Stella II en 9 994, au cours de cérémonies sans fin durant lesquelles elle fut présentée à tous. Bien plus discrètement, elle dut signer moult documents qui lui liaient les mains, dont son acte d’abdication. Mais par un de ces hasards dont la vie est faite, une faille grosse comme un quasar entachait ces textes, et Stella la vit.
Une fois couronnée, elle devait consacrer 50% de son temps à ses fonctions, les 50 autres pourcent lui étant généreusement laissés. On pensait que les boutiques de Prima allaient subir une attaque en règle. On se trompait.
Que croyez-vous que fit Stella ? Elle se cultiva. Elle usa sans vergogne aucune des moyens démesurés auxquels elle avait maintenant accès, les précieux HypnoTech de Prima, pour rattraper son impressionnant retard scolaire. Elle commença par apprendre à lire et à compter. Elle se remit à niveau pour ce qui est de l’enseignement primaire et secondaire en un temps record. Elle fit ensuite l’acquisition des meilleurs implants d’Economie, de Géopolitique, de Droit, d’Histoire (la Grande et la toute petite), d’Astronomie, d’Astrophysique, d’Ethnographie, d’Ethnologie, d’Exographie, d’Exologie, d’Ecologie … bref tout les trucs en « phie », en « gie », en « isme » ou autre auxquels elle put penser, et elle avait de l’imagination. Elle se fit greffer un plot vertébral qu’elle apprit à utiliser passablement, fit de l’informatique et tout un tas d’autres petites choses qui laissèrent son entourage pantois.
D’aucun pensaient que le cerveau de la gamine allait griller, et se préparaient déjà à élire un autre Empereur par intérim ; mais les neurones de Stella tinrent remarquablement le coup, et c’est une impératrice nettement moins gourdasse que prévu qui entreprit de répondre à la question qu’elle s’était posée à elle-même dès qu’elle avait eu connaissance de sa nomination : qu’allait-t-elle léguer à la postérité ? Rien que çà.
Que pouvait donc faire une toute jeune adulte entourée de gens empressés d’aller au devant de ses moindres désirs et – surtout – de surveiller et d’étouffer ses moindres velléités d’action ? Directement, pas grand-chose. Mais en contournant le problème, hummm ? Pendant les rencontres officielles, elle ne pouvait rien faire, ses moindres paroles étant écrites par ses « conseillers ». Mais ces évènements protocolaires étaient invariablement suivis par des cocktails « conviviaux » on l’on s’emmerdait bon train. Stella II y mit de l’ambiance. Usant de son inimitable enthousiasme et d’une superficialité soigneusement calculée, elle sonda ses interlocuteurs, mine de rien. Elle espérait trouver une petite réformette à susciter discrètement. Au lieu de cela, elle tomba sur le Jack-Pot.
Une de ces choses irritantes qui pourrissait l’existence des Impériaux, humains ou E.T., de leurs voisins et même de leurs ennemis avait nom : le Calendrier Grégorien. Preuve s’il en était que Sol III était bel et bien à l’origine de la civilisation galactique, ce truc continuait à polluer la vie des gens avec des années bissextiles tous les quatre ans, des années séculaires non-bissextiles sauf si elles étaient divisibles par 4, et autres joyeusetés. Oh, des tentatives de réforme avaient bien eu lieu, mais elles étaient toutes tombées face à l’opposition de « celui-ci », l’inertie de « celle-là », le « oui mais » de cet autre et tout à l’avenant ; à tel point que les tenants de la réforme, dégoûtés, avaient renoncé à la présenter pour l’an 10 000, ce qui pourtant était l’occasion rêvée.
Stella dut donc se lever un matin en se disant : tiens, aujourd’hui que je change le calendrier. Il faut dire qu’elle avait bien choisi le matin en question. Ce matin-là était celui du jour de l’Allégeance, au cours duquel la légion Exotique renouvelait son serment de fidélité éternelle à l’Empire, fut-ce au prix de sa vie et gnagnagna et gnagnagna. Il faut dire que si le calendrier grégorien était une plaie pour les humains, c’était une injure aux E.T., qui devaient abandonner leur propre système de datation pour ce fichu bidule antédiluvien (le fait que leurs propres calendriers n’étaient guère plus commodes n’entrait bien sur pas en ligne de compte).
La cérémonie (longue, très longue) se passa bien. Le cocktail fut long lui aussi. Mais on ne s’y ennuya pas. Devant toutes les huiles des races E.T. réunies au grand complet, les représentants des Guildes, de l’Admintek et des Chambres ; la petite Stella sortit une phrase du genre : « Oh, mais c’est vrai, çà, il y en a marre de ce vieux truc. On devrait le changer ; tiens d‘ailleurs, on va le faire. Je m’engage devant vous à ce que le nouveau calendrier soit en place pour les fêtes des Cent Siècles ; et que l’ancien ait disparu dix ans plus tard. Vous avez entendu, messieurs les conseillers ? ». Il y eut un long silence, glacé d’un côté, incrédule de l’autre, puis un tonnerre de « hourras » s’éleva des rangs des officiers E.T., puis, bien vite, des troupes en tenues d’apparat.
L’après cérémonie fut pénible, mais pas pour Stella. « Mais si, mais si, mais si, je vous assure » dit Stella « la chambre des Pairs, la chambre des Guildes, le Conseil Suprême et l’Admintek ont tous déclaré que la question du calendrier était hors de leur domaine de compétence. Tenez, voici les références. Et moi, j’ai autorité pour huit années sur tout ce qui n’est par du ressort d’un de ces tru.. honorables mach… organisme. Donc, j’ai le droit, c’est comme çà ». Certes, cela aurait pu mal tourner. Mais il y avait dans l’assemblée un vieux monsieur au visage plein de malice, qui écoutait sourire aux lèvres. Le Révérend Père Malthus Mogoumba, Guide suprême de l’Eglise de la Glorieuse Volonté, et accessoirement Diacre des Quatre Eglises pour une durée de trois années encore, ne s’était pas autant marré depuis des années. Quand un Pair hautain commença à monter le ton, il dit de sa voix douce que, sommes toutes, c’était le moment où jamais, et que son Eglise soutiendrait l’Initiative de l’impératrice.
L’establishment tenta d’utiliser les méthodes de gouvernance habituelles pour enterrer l’affaire : le silence radio, l’indifférence, l’inertie, la calomnie. Mais une curieuse synergie s’était mise en route. Chaque tentative d’ensevelir le projet fut contrée par une réaction de ralliement. Les races E.T. d’abord, puis les mondes lointains, puis les élites intellectuelles de Prima et bien d’autres encore : le capital sympathie de la petite Impératrice allait grandissant. Les opposants subirent ensuite longue série de débandades toutes plus piteuses les unes que les autres, dont le point d’orgue fut le soutien apporté au projet de réforme par la Guilde Navyborg, dont les membres, excédés, firent savoir à leurs dirigeants que s’il n’y avait pas eu de grève dans toute l’histoire de la Guilde, il y avait un début à tout et puis qu’il y en avait ras le bol du truc à Grégoire XIII et qu’il allait falloir se magner un peu non mais.
Dès lors, la cause fut entendue. Les projets furent sortis des cartons, on en choisit un et, le 1er janvier 10 000, le calendrier Grégorien fut enterré après 8 418 ans de bons et loyaux services. Pour baptiser le nouveau , on proposa le Calendrier « Stellatien », « Stellarien », « Stellique », un guignol évoqua même « Stellaire » ; mais il passa à la postérité sous le nom de Calendrier de Stella, la Madone de l’Almanach.
Tout aurait pu mal tourner pour Stella quand ses partisans (car elle avait maintenant des partisans) voulurent faire pérenniser son titre d’Impératrice. Entrer dans ce jeu eût été une erreur, et, comme on l’a vu Stella avait oublié d’être bête. D’autant plus qu’on lui fit comprendre qu’après son petit numéro, il serait agréable à certains qu’elle parte loin, loin de Prima.
- « Oh, répondit-elle, laissez-moi disposer d’un Lehouine pendant trois ans, et je quitte l’Empire. »
- « Et pourquoi un Lehouine, demanda-t-on ? »
- « C’est ça ou je suis les désirs de mes partisans pour garder ma charge.» bluffa-t-elle.
On lui donna tout de suite son Lehouine, qu’elle chargea de matériel de colonisation. Dans les tous premiers jours de l’année 10 002, Calendrier de Stella, ladite Stella, accompagnée de nombreux partisans, embarqua sur le Benny Hill, qui mit le cap Est/Sud Est et quitta l’Empire. On ne le revit jamais.
« Bon débarras » dirent les puissants, avant de passer aux règlements de compte. Le chef suprême de la cellule psychologique de l’Admintek fut limogé, plusieurs Pairs démissionnèrent « pour raison de santé » et tout à l’avenant. Le pire, c’est que le pourquoi du comment de l’affaire avait fini par transpirer. « La prochaine fois qu’on aurait besoin d’une gourdasse, il faudrait aller la chercher au sein d’une des chambres ou de l’Admintek », se marrèrent les médias.
« Enfin, on en est débarrassés » soupira-t-on enfin, quand Olaff III, 157 ans, prit ses fonctions. A 30 000 années-lumière de là, Stella Senza-Nome fondait ce qui allait devenir en quelques courtes décennies l’Alliance des Douze Soleils.
Dès que le nom même de cette impertinente fut frappé d'ostracisme, condamné à l'oubli, le "Calendrier de Stella" fut rebaptisé Calendrier Stellaire puis Calendrier Spatial et enfin Calendrier de la Guilde Spatiale. Le tour était joué !
Toutefois, sur le long terme, la récupération de la Guilde Spatiale ne fut qu'incomplète.
En effet, de nos jours, les lettres EG qui suivent les numéros des années du calendrier impérial signifient "Ere Galactique" et non plus "Ere de la Guilde".
Outre la création d'une nouvelle année 0, il fallut aussi décider comment ces dites années seraient découpées. En mois ? Semaines ? Sixaines ? ... Quelque chose d'universel sans trop bousculer les traditions. Pas facile car l'Empire de l'époque, sous la dynastie Butler/Corrino (juste avant les Atréïdes), comptait déjà 10000 mondes impériaux (pour information, l'actuel atteint 25000).
Voilà quelques-unes des propositions qui furent soumises aux Chambre des Guildes, Chambre des Pairs et Conseil Suprême.
Solution 1 : Modifier l’année. Une année standard comporte environ 31 556 926,08 secondes. Raccourcir l’année à 31 500 000,00 (soit 15 heures de moins) permettait de faire une année de 10 mois de 35 jours de 25 heures standard de 3600 secondes standard.
Solution 2 : Modifier diminuer la durée de la seconde pour que l’année fasse exactement 365 jours répartis en sept mois de 30 jours et 5 de 31 jours.
Solution 3 : 365 jours répartis en 73 pentades ("penta" = 5; "dies" = jours" c'est-à-dire des groupes de 5 journées au lieu de l'antique semaine biblique de 7 jours ... quitte à se débarrasser des références grégoriennes).
Solution 4 : diviser l'année en 360 jours... ce qui simplifie grandement le partage, puisque ce nombre est divisible par de nombreux nombres. Le temps universel est utilisé partout et dans les médias, mais il pourrait y avoir des adaptations locales, plus aisées à manipuler et en phase avec la vie sur la planète.
Solution 5 : Reprendre la proposition d'arrondir l'année à 31.500.000 secondes, la valeur de la seconde restant inchangée, avec une solution qui collerait pile poil avec le système décimal :
- 1 année = 10 mois
- des mois en alternance de 31 ou 32 jours (5 mois de chaque)
- chaque jour contenant exactement 100.000 secondes.
Les heures deviendrait des groupes de 10.000 secondes, et les minutes des groupes de 100 secondes.
Etc ...
La création de ce nouveau calendrier est généralement attribuée à la Guilde Spatiale elle-même dont le pouvoir s'est considérablement accru pendant et après le Jihad Butlérien (période 19799-19892 EH) ... mais les recherches historiques nous réservent parfois des surprises.
L'historienne S. Déhèmette nous révèle ainsi l'existence d'une impératrice (que certains qualifieront plutôt de régente) qui fut frappée d'ostracisme et dont la principale action (la création du fameux calendrier) fut ensuite récupérée par les nouvelles puissances (la Guilde, en l'occurence).
Stella Senza-Nome fut une personne dont on prononce peu le nom de nos jours, et c’est bien injuste. Par contre, on fait toujours des gorges chaudes de Stella II, la Madone de l’Almanach, celle qui flanqua enfin l’antique calendrier Grégorien aux poubelles de l’histoire, et ce au prix du plus grand scandale, et de la plus grosse rigolade, de ces 1 500 dernières années.
L’année 10 000 approchait, et on s’apprêtait à fêter dignement l’événement dans tout l’Empire Galactique. Le vieil empereur Soukou Toumé avait eu la bonne grâce de décéder, naturellement dit-on, fin 9993. Le bon Soukou Toumé n’avait pas eu d’enfant, et omis de désigner un successeur. On était donc dans un cas somme toute assez fréquent de rupture de dynastie : il suffisait aux trois Chambres d’en désigner une nouvelle.
Mais les cérémonies du Centième Siècle approchant , on avait voulu qu’une personne exceptionnelle les préside (au passage, le fait que le Centième Siècle n’interviendrait qu’en 10001 ne gênait que peu de gens).
On avait décidé de choisir, une fois n’est pas coutume, une personne réellement jeune, naturellement belle et, disons, très flexible, pour ce poste. Ce serait le symbole de la jeunesse et de la vitalité toujours renouvelées de l’Empire ; traduisez : une potiche mâle ou femelle qui ferait ce qu’on lui demanderait, et abdiquerait bien vite, disons … en 10 002. Une fois cet Empereur Intérimaire parti, on pourrait faire appel à un descendant d’une famille illustre ; qui renouerait avec la tradition de discrétion qui sied à la fonction suprême. Et basta.
Mais, me direz vous, pourquoi ne pas avoir tout simplement élu un Régent ? Parce que des cérémonies du Centième Siècle d’histoire humaine sans Empereur, cela eût fait mauvais effet.
Il était hors de question de choisir quelqu’un de Prima, voire du centre galactique, pour éviter d’être taxé d’Empérocentrisme. On lança donc un concours au cours duquel il serait, dit-on, jugé de la présentation (traduisez : de la qualité de l’enveloppe) mais aussi de la culture, de l’intelligence, de l’éducation et de la capacité représenter l’Empire. L’Admintek insista bien sur le fait que la personne en question devrait être … compréhensive.
Le choix tomba sur une jeune habitante de Solaria, princesse d’un minuscule état de son monde, qui passait le plus clair de son temps à piller les boutiques et à démontrer à quelle point elle était la plus beeeeelle, la plus charmaaaaante, la plus irrésistiiiible de toutes. Cette belle blondinette de 17 ans connaissait bien l’étiquette, et « son manque total d’intelligence était masqué par une vivacité rhétorique assez déroutante », dirent les psychologues. Là, les Pairs, les Guildes, le conseil suprême et l’Admintek auraient du se méfier. Car voyez-vous, sous ses dehors d’insupportable bêcheuse, c’était un petit être sensible, qui souffrait mille maux dont le divorce de ses parents n’était pas le moindre. Son côté cancre ne l’empêchait pas de posséder une vive intelligence qu’elle dissimulait soigneusement, heureuse d’avoir les moyens matériels de noyer son spleen dans la frivolité.
Stella fut donc bombardée Impératrice Stella II en 9 994, au cours de cérémonies sans fin durant lesquelles elle fut présentée à tous. Bien plus discrètement, elle dut signer moult documents qui lui liaient les mains, dont son acte d’abdication. Mais par un de ces hasards dont la vie est faite, une faille grosse comme un quasar entachait ces textes, et Stella la vit.
Une fois couronnée, elle devait consacrer 50% de son temps à ses fonctions, les 50 autres pourcent lui étant généreusement laissés. On pensait que les boutiques de Prima allaient subir une attaque en règle. On se trompait.
Que croyez-vous que fit Stella ? Elle se cultiva. Elle usa sans vergogne aucune des moyens démesurés auxquels elle avait maintenant accès, les précieux HypnoTech de Prima, pour rattraper son impressionnant retard scolaire. Elle commença par apprendre à lire et à compter. Elle se remit à niveau pour ce qui est de l’enseignement primaire et secondaire en un temps record. Elle fit ensuite l’acquisition des meilleurs implants d’Economie, de Géopolitique, de Droit, d’Histoire (la Grande et la toute petite), d’Astronomie, d’Astrophysique, d’Ethnographie, d’Ethnologie, d’Exographie, d’Exologie, d’Ecologie … bref tout les trucs en « phie », en « gie », en « isme » ou autre auxquels elle put penser, et elle avait de l’imagination. Elle se fit greffer un plot vertébral qu’elle apprit à utiliser passablement, fit de l’informatique et tout un tas d’autres petites choses qui laissèrent son entourage pantois.
D’aucun pensaient que le cerveau de la gamine allait griller, et se préparaient déjà à élire un autre Empereur par intérim ; mais les neurones de Stella tinrent remarquablement le coup, et c’est une impératrice nettement moins gourdasse que prévu qui entreprit de répondre à la question qu’elle s’était posée à elle-même dès qu’elle avait eu connaissance de sa nomination : qu’allait-t-elle léguer à la postérité ? Rien que çà.
Que pouvait donc faire une toute jeune adulte entourée de gens empressés d’aller au devant de ses moindres désirs et – surtout – de surveiller et d’étouffer ses moindres velléités d’action ? Directement, pas grand-chose. Mais en contournant le problème, hummm ? Pendant les rencontres officielles, elle ne pouvait rien faire, ses moindres paroles étant écrites par ses « conseillers ». Mais ces évènements protocolaires étaient invariablement suivis par des cocktails « conviviaux » on l’on s’emmerdait bon train. Stella II y mit de l’ambiance. Usant de son inimitable enthousiasme et d’une superficialité soigneusement calculée, elle sonda ses interlocuteurs, mine de rien. Elle espérait trouver une petite réformette à susciter discrètement. Au lieu de cela, elle tomba sur le Jack-Pot.
Une de ces choses irritantes qui pourrissait l’existence des Impériaux, humains ou E.T., de leurs voisins et même de leurs ennemis avait nom : le Calendrier Grégorien. Preuve s’il en était que Sol III était bel et bien à l’origine de la civilisation galactique, ce truc continuait à polluer la vie des gens avec des années bissextiles tous les quatre ans, des années séculaires non-bissextiles sauf si elles étaient divisibles par 4, et autres joyeusetés. Oh, des tentatives de réforme avaient bien eu lieu, mais elles étaient toutes tombées face à l’opposition de « celui-ci », l’inertie de « celle-là », le « oui mais » de cet autre et tout à l’avenant ; à tel point que les tenants de la réforme, dégoûtés, avaient renoncé à la présenter pour l’an 10 000, ce qui pourtant était l’occasion rêvée.
Stella dut donc se lever un matin en se disant : tiens, aujourd’hui que je change le calendrier. Il faut dire qu’elle avait bien choisi le matin en question. Ce matin-là était celui du jour de l’Allégeance, au cours duquel la légion Exotique renouvelait son serment de fidélité éternelle à l’Empire, fut-ce au prix de sa vie et gnagnagna et gnagnagna. Il faut dire que si le calendrier grégorien était une plaie pour les humains, c’était une injure aux E.T., qui devaient abandonner leur propre système de datation pour ce fichu bidule antédiluvien (le fait que leurs propres calendriers n’étaient guère plus commodes n’entrait bien sur pas en ligne de compte).
La cérémonie (longue, très longue) se passa bien. Le cocktail fut long lui aussi. Mais on ne s’y ennuya pas. Devant toutes les huiles des races E.T. réunies au grand complet, les représentants des Guildes, de l’Admintek et des Chambres ; la petite Stella sortit une phrase du genre : « Oh, mais c’est vrai, çà, il y en a marre de ce vieux truc. On devrait le changer ; tiens d‘ailleurs, on va le faire. Je m’engage devant vous à ce que le nouveau calendrier soit en place pour les fêtes des Cent Siècles ; et que l’ancien ait disparu dix ans plus tard. Vous avez entendu, messieurs les conseillers ? ». Il y eut un long silence, glacé d’un côté, incrédule de l’autre, puis un tonnerre de « hourras » s’éleva des rangs des officiers E.T., puis, bien vite, des troupes en tenues d’apparat.
L’après cérémonie fut pénible, mais pas pour Stella. « Mais si, mais si, mais si, je vous assure » dit Stella « la chambre des Pairs, la chambre des Guildes, le Conseil Suprême et l’Admintek ont tous déclaré que la question du calendrier était hors de leur domaine de compétence. Tenez, voici les références. Et moi, j’ai autorité pour huit années sur tout ce qui n’est par du ressort d’un de ces tru.. honorables mach… organisme. Donc, j’ai le droit, c’est comme çà ». Certes, cela aurait pu mal tourner. Mais il y avait dans l’assemblée un vieux monsieur au visage plein de malice, qui écoutait sourire aux lèvres. Le Révérend Père Malthus Mogoumba, Guide suprême de l’Eglise de la Glorieuse Volonté, et accessoirement Diacre des Quatre Eglises pour une durée de trois années encore, ne s’était pas autant marré depuis des années. Quand un Pair hautain commença à monter le ton, il dit de sa voix douce que, sommes toutes, c’était le moment où jamais, et que son Eglise soutiendrait l’Initiative de l’impératrice.
L’establishment tenta d’utiliser les méthodes de gouvernance habituelles pour enterrer l’affaire : le silence radio, l’indifférence, l’inertie, la calomnie. Mais une curieuse synergie s’était mise en route. Chaque tentative d’ensevelir le projet fut contrée par une réaction de ralliement. Les races E.T. d’abord, puis les mondes lointains, puis les élites intellectuelles de Prima et bien d’autres encore : le capital sympathie de la petite Impératrice allait grandissant. Les opposants subirent ensuite longue série de débandades toutes plus piteuses les unes que les autres, dont le point d’orgue fut le soutien apporté au projet de réforme par la Guilde Navyborg, dont les membres, excédés, firent savoir à leurs dirigeants que s’il n’y avait pas eu de grève dans toute l’histoire de la Guilde, il y avait un début à tout et puis qu’il y en avait ras le bol du truc à Grégoire XIII et qu’il allait falloir se magner un peu non mais.
Dès lors, la cause fut entendue. Les projets furent sortis des cartons, on en choisit un et, le 1er janvier 10 000, le calendrier Grégorien fut enterré après 8 418 ans de bons et loyaux services. Pour baptiser le nouveau , on proposa le Calendrier « Stellatien », « Stellarien », « Stellique », un guignol évoqua même « Stellaire » ; mais il passa à la postérité sous le nom de Calendrier de Stella, la Madone de l’Almanach.
Tout aurait pu mal tourner pour Stella quand ses partisans (car elle avait maintenant des partisans) voulurent faire pérenniser son titre d’Impératrice. Entrer dans ce jeu eût été une erreur, et, comme on l’a vu Stella avait oublié d’être bête. D’autant plus qu’on lui fit comprendre qu’après son petit numéro, il serait agréable à certains qu’elle parte loin, loin de Prima.
- « Oh, répondit-elle, laissez-moi disposer d’un Lehouine pendant trois ans, et je quitte l’Empire. »
- « Et pourquoi un Lehouine, demanda-t-on ? »
- « C’est ça ou je suis les désirs de mes partisans pour garder ma charge.» bluffa-t-elle.
On lui donna tout de suite son Lehouine, qu’elle chargea de matériel de colonisation. Dans les tous premiers jours de l’année 10 002, Calendrier de Stella, ladite Stella, accompagnée de nombreux partisans, embarqua sur le Benny Hill, qui mit le cap Est/Sud Est et quitta l’Empire. On ne le revit jamais.
« Bon débarras » dirent les puissants, avant de passer aux règlements de compte. Le chef suprême de la cellule psychologique de l’Admintek fut limogé, plusieurs Pairs démissionnèrent « pour raison de santé » et tout à l’avenant. Le pire, c’est que le pourquoi du comment de l’affaire avait fini par transpirer. « La prochaine fois qu’on aurait besoin d’une gourdasse, il faudrait aller la chercher au sein d’une des chambres ou de l’Admintek », se marrèrent les médias.
« Enfin, on en est débarrassés » soupira-t-on enfin, quand Olaff III, 157 ans, prit ses fonctions. A 30 000 années-lumière de là, Stella Senza-Nome fondait ce qui allait devenir en quelques courtes décennies l’Alliance des Douze Soleils.
Dès que le nom même de cette impertinente fut frappé d'ostracisme, condamné à l'oubli, le "Calendrier de Stella" fut rebaptisé Calendrier Stellaire puis Calendrier Spatial et enfin Calendrier de la Guilde Spatiale. Le tour était joué !
Toutefois, sur le long terme, la récupération de la Guilde Spatiale ne fut qu'incomplète.
En effet, de nos jours, les lettres EG qui suivent les numéros des années du calendrier impérial signifient "Ere Galactique" et non plus "Ere de la Guilde".
Outre la création d'une nouvelle année 0, il fallut aussi décider comment ces dites années seraient découpées. En mois ? Semaines ? Sixaines ? ... Quelque chose d'universel sans trop bousculer les traditions. Pas facile car l'Empire de l'époque, sous la dynastie Butler/Corrino (juste avant les Atréïdes), comptait déjà 10000 mondes impériaux (pour information, l'actuel atteint 25000).
Voilà quelques-unes des propositions qui furent soumises aux Chambre des Guildes, Chambre des Pairs et Conseil Suprême.
Solution 1 : Modifier l’année. Une année standard comporte environ 31 556 926,08 secondes. Raccourcir l’année à 31 500 000,00 (soit 15 heures de moins) permettait de faire une année de 10 mois de 35 jours de 25 heures standard de 3600 secondes standard.
Solution 2 : Modifier diminuer la durée de la seconde pour que l’année fasse exactement 365 jours répartis en sept mois de 30 jours et 5 de 31 jours.
Solution 3 : 365 jours répartis en 73 pentades ("penta" = 5; "dies" = jours" c'est-à-dire des groupes de 5 journées au lieu de l'antique semaine biblique de 7 jours ... quitte à se débarrasser des références grégoriennes).
Solution 4 : diviser l'année en 360 jours... ce qui simplifie grandement le partage, puisque ce nombre est divisible par de nombreux nombres. Le temps universel est utilisé partout et dans les médias, mais il pourrait y avoir des adaptations locales, plus aisées à manipuler et en phase avec la vie sur la planète.
Solution 5 : Reprendre la proposition d'arrondir l'année à 31.500.000 secondes, la valeur de la seconde restant inchangée, avec une solution qui collerait pile poil avec le système décimal :
- 1 année = 10 mois
- des mois en alternance de 31 ou 32 jours (5 mois de chaque)
- chaque jour contenant exactement 100.000 secondes.
Les heures deviendrait des groupes de 10.000 secondes, et les minutes des groupes de 100 secondes.
Etc ...
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