Aussi
loin que l'on observe le cosmos, les lois physiques sont partout
identiques. La matière qui compose notre Terre est la même que celle que
l'on trouve au cœur de la galaxie la plus lointaine. Donc, pourquoi le
miracle de la vie se serait-il seulement produit sur Terre ?
Par exemple, sur Vénus il parait impossible
que la vie puisse se manifester avec de terribles tempêtes de gaz
carbonique, des pluies d'acide sulfurique, une température de 500°C et d'immenses couches nuageuses. Cependant, des scientifiques pensent
qu'une forme de vie est possible sur Vénus, des "créatures
atmosphériques" ainsi appelées. Cette hypothèse se base principalement
sur la découverte (sur Terre) de forme de vie microbienne flottant à
plus de 10 000 mètres d'altitude dans des nuages. Sur Vénus, dans
certaines couches nuageuses, la température atteint environ 25°C et la
pression est presque la même que sur Terre. Il y aurait même de l'eau en
brume. Donc, pourquoi pas...
Sur les géantes gazeuses : Saturne,
Jupiter, Neptune et Uranus. L'hypothèse est peut-être la même que pour
Vénus : des créatures atmosphériques pourraient flotter dans les nuages.
Par exemple : des genres de flotteurs pourraient dériver paisiblement dans
les courants, respirant de l'hydrogène et se nourrissant de matière
organique. Il y aurait peut-être également des créatures prédatrices qui
se nourriraient de flotteurs. Mais ce scénario semble de moins en moins
en accord avec les observations.
Sur Mars, il est pratiquement certain qu'il
n'y a pas de forme de vie en surface. Cependant, des renfoncements dans
le sol évoquent le lit d'anciens fleuves qui auraient coulé il y a 2
milliards d'années. A une lointaine époque, les scientifiques pensent
que Mars était un peu comme la Terre. La vie y serait également apparue.
Si Mars est aujourd'hui un désert morne et glacé, c'est dû à une
gravité bien plus faible que sur Terre. L'eau s'est évaporée,
l'atmosphère s'est envolée dans l'espace. Il nous faut maintenant
trouver des indices de cette ancienne vie. Malheureusement aucun
véritable indice n'a été découvert jusqu'à présent.
Comme
nous l'avons vu précédemment, le vie ne semble pas se développer
actuellement sur les planètes de notre système solaire. Si la vie existe
quelque part dans notre système solaire, il faut regarder ailleurs...
Par exemple sur les tout petits mondes qu'on appelle des satellites, des
lunes qui gravitent autour des planètes. Dans tout notre système
solaire, il y a deux satellites qui semblent réunir les conditions pour
que, peut-être, une forme de vie rudimentaire ait pu y apparaître.
La première est le satellite de Jupiter,
nommé Europe. Un monde glacé où il y règne une température de -150°C.
Sous cette glace il pourrait y avoir de l'eau, un gigantesque océan.
Au fond de cet océan, il ne serait pas impossible de rencontrer des
cheminées volcaniques. Un endroit où la température est plus clémente,
comparable à celle de nos propres océans. Il est possible que, dans ces
oasis, des formes de bactéries puissent se développer.
La
deuxième est le satellite de Saturne, nommé Titan. Un satellite
possédant une atmosphère dense composée de 98% d'azote. Le ciel de Titan
est noir, bouché par de lourds nuages de nitrogène et de méthane, avec
des vents glacés de -200°C. Il y pleut un mélange de méthane et
d'hydrocarbone, un liquide brunâtre qui rappelle le pétrole. Des océans
de ce liquide ont pu se former, des bactéries basées sur la chimie du
carbone pourraient s'y développer.
En conclusion : dans notre système solaire,
la vie a peut-être pu apparaître. Cependant, elle n'a jamais dépassé
le stade de forme très rudimentaire. Si nous voulons trouver de la vie
plus complexe, il va nous falloir sortir de notre système solaire et
explorer le reste de notre Galaxie... Depuis maintenant plusieurs
années, des "chasseurs de planètes" ont déjà découvert plus de 200
planètes. Avec la possibilité de trouver une forme de vie complexe...
Sortons
maintenant de notre système solaire pour continuer à chercher une vie
complexe. La première planète ressemblant le plus à la Terre a été
trouvée en 2006. Baptisée Ogle-2005-BLG-390Lb, elle se trouve à environ
22 000 années-lumière. C'est une planète dont la masse est seulement
cinq fois plus grande que celle de la Terre. Une planète solide dont le
sol et composé de roches et de glaces. Malheureusement il est improbable
d'y trouver de la vie; il y règne une température glaciale d'environ -
220 °C.
On estime qu'il y a dans notre galaxie 100
millions de planètes bleues. La première possibilité, la plus élevée,
est qu'il pourrait y avoir sur ces mondes une forme de vie primitive,
soit animale, soit végétale. Mais à quoi pourraient ressembler les
créatures sur de tels mondes. Même avec des petites différences par
rapport à la Terre, par exemple : la gravité, la température, la durée
de révolution autour du soleil... les formes de vies pourraient être
différentes dans la faune et la flore. Une planète plus petite que la
Terre dont la gravité serait inférieure, les créatures y vivant
seraient beaucoup plus grandes. Une vache de trois mètres de haut ou une
araignée d'une envergure d'un mètre. Mais dans ce type de planète, la
vie n'aurait pas le temps d'évoluer. Avec une gravité trop faible,
l'atmosphère se dissiperait dans l'espace. L'eau finirait par s'évaporer
totalement. Il deviendrait difficile d'y vivre.
Imaginons
maintenant une planète bleue où la gravité serait supérieure à celle de
la Terre. La vie y serait également difficile. Écrasés par la gravité,
les êtres vivants seraient comme tassés au ras du sol. Leurs mouvements
seraient lents, chaque effort consommeraient énormément d'énergie. Une
situation très peu propice à la reproduction et à la sélection
naturelle. Le chemin vers la vie n'est vraiment pas simple. Il existe
très probablement beaucoup de mondes où une vie très rudimentaire vit.
Cependant elle serait condamnée à ne jamais évoluer.
Finalement, les lois physiques régissant la
matière et les processus qui la font évoluer sont universelles. Pour
être efficace, cette forme de vie doit pouvoir s'épanouir dans l'air et
être dotée d'organes de perceptions. Elle doit pouvoir se déplacer et
agir sur son environnement. Selon les études effectuées, la meilleure
formule est d'avoir deux jambes et deux bras. Le traitement des données
implique bien sûr un cerveau situé au sommet du corps, les yeux le plus
près possible du cerveau, de même que le nez et les oreilles. Ils ne
devraient pas forcément être identiques à nous, mais la forme de type
humanoïde paraît devoir s'imposer.
Source : http://www.terre-univers.be/pages/univers/la-vie-extraterrestre.html
Source : http://www.terre-univers.be/pages/univers/la-vie-extraterrestre.html
1 commentaire:
Si "la forme de type humanoïde paraît devoir s'imposer", cela justifie l'emploi récurrent d'extra-terrestres d'apparence proche de celle des humains dans les films de science-fiction et cela s'accorde avec un autre aspect de la biologie : la convergence évolutive.
Voir article : https://calypso1577.blogspot.com/2013/12/convergence-evolutive.html
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