Selon Wikipédia, l'Empire Galactique de Trantor, dit "Grand Empire", possédait à son apogée 25 millions de mondes et une population totale de 1 trillion d'être humains soit, je cite, "environ 4 milliards d'habitants par monde".
Encore faut-il préciser de quel trillion il s'agit.
Dans l'échelle courte, un trillion représente mille milliards ou, en notation scientifique à 1012, c'est-à-dire 1 000 000 000 000. Il est appelé billion dans l'échelle longue (ce qui ajoute à la confusion lors des traductions).
Dans l'échelle longue, un trillion représente 1 milliard de milliards (109x109) soit 10 puissance 18 ou, en notation scientifique à 1018, c'est-à-dire 1 000 000 000 000 000 000, ou encore un million de millions de millions (106x106x106).
Mais quoiqu'il en soit, 25 millions multipliés par 4 milliards, cela égale 100x1015. Ce qui ne correspond aucunement aux deux définitions de "trillion".
Selon une autre source ("Architecture du livre-univers dans la science-fiction" de Laurent Genefort), la population de l'Empire Galactique de 25 millions de mondes serait de 5 quintillions d'êtres humains. J'imagine qu'il ne s'agit pas de 10 à la puissance 30 comme dans l'échelle longue mais plutôt de 10 à la puissance 18 comme dans l'échelle courte (correspondant au trillion de l'échelle longue).
En calculant 5x1018 divisé par 25x106, on obtient une moyenne de 200 milliards d'habitants par monde de l'Empire. En omettant le facteur 5, on retombe sur 40 milliards d'habitants, comme le monde-capitale Trantor. Or, ce monde qui est une œcumenopole doit plutôt être considéré comme un monde à population maximale, pas à population moyenne.
J'en déduis donc que la population totale est probablement beaucoup moins importante. Un monde sur mille seulement doit atteindre une telle population de 40 milliards d'êtres humains. Il serait plus raisonnable de considérer que la moyenne tourne autour des 4 milliards évoqués par l'article français de Wikipédia; ce qui correspond sans doute à la population de la Terre au moment où Isaac Asimov écrivit sa série Fondation.
Ainsi :
- les mondes les plus peuplés de l'Empire Galactique devraient correspondre à : 25 000 mondes peuplés de 40 milliards d'êtres humains en moyenne = 1015 soit 1 quadrillion (en échelle courte) ou 1 billiard (en échelle longue).
- les mondes moyennement peuplés : peut-être la majorité ou au moins la moitié des 25 millions peuplés de 3 ou 4 milliards d'êtres humains soit au moins 50x1015
- et les mondes peu peuplés, le reste, avec des volumes de populations très disparates.
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2 commentaires:
On désigne par échelle longue et échelle courte deux systèmes mutuellement incompatibles de noms de grands nombres, qui sont l’un et l’autre utilisés dans une grande partie du monde actuel.
L’échelle longue est le système dans lequel un billion représente un million de millions ou mille milliards, et l’échelle courte est le système dans lequel un billion représente un millier de millions ou un milliard.
Avec l'échelle courte, la terminaison est toujours ion (à l'exception de mille). Par contre, avec l'échelle longue, il y a une alternance entre -ion et -iard.
Les deux systèmes ont été utilisés en France à des époques diverses de l'histoire.
Le premier, l’échelle longue, est le système original, tel qu'il a été généralisé par le mathématicien français Chuquet vers la fin du XVe siècle. Il suit ainsi une conception moderne et logarithmique.
Le second, l’échelle courte, est le fruit d'anonymes « savants », français eux aussi, qui — au cours du XVIIe siècle, lorsqu'on commença de grouper les nombres décimaux par trois chiffres au lieu de six auparavant — jugeaient nécessaire de réformer le sens même des noms des grands nombres. Cette idée réformiste — très influente jusqu'au XIXe siècle, en France et en Italie, mais nulle part ailleurs en Europe — a été officiellement désavouée par la France dans la seconde moitié du XXe siècle. Néanmoins, notamment aux États-Unis et au Brésil, cette conception particulière fut adoptée officiellement, jusqu'à nos jours.
Dans la quasi-totalité des pays d'Europe et dans le monde, l'échelle longue n'a jamais été remise en cause. Elle y est utilisée aujourd'hui. L'Union européenne et le BIPM la soutiennent.
Pour la plus grande partie des XIXe et XXe siècles, la Grande-Bretagne a utilisé uniformément l'échelle longue, tandis que les États-Unis ont utilisé l'échelle courte. Ainsi, les deux systèmes font souvent (et précisément) référence à un usage respectivement « britannique » et « américain ». Néanmoins, vers la fin du XXe siècle beaucoup de pays anglophones ont pour la plupart universellement adopté l'échelle courte, ainsi les phrases « usage britannique » et « usage américain » sont maintenant trompeuses.
Les termes « échelle longue » et « échelle courte » sont attestés d'abord chez la mathématicienne française Geneviève Guitel dans Histoire comparée des numérations écrites
Œcuménopole, du grec οἰκουμένη (oikouménê), « monde », et πόλις (polis), « ville » signifiant « une ville faite du monde entier » (Constantinos Doxiadis, 1967), est un terme d'urbanisme prospectif faisant référence à un possible phénomène de fusion d'aires urbaines et de mégalopoles à l'échelle globale, constituant alors une seule cité mondiale continue.
Alors que les projections les plus récentes (2011) annoncent un "pic démographique" de dix milliards d'habitants en 2100, et que l'urbanisation progresse de façon rapide et constante dans toutes les parties du monde, en particulier dans les pays en développement, le concept d'Œcumenopole prend aujourd'hui un sens plus réaliste que celui qu'il pouvait avoir lors de sa théorisation dans les années soixante. On peut donc s'interroger sur les attributs de cette Ville-Monde pour mieux anticiper son éventuel développement.
Voir l'article Wikipédia complet à : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C5%92cum%C3%A9nopole
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