Comme il est également dit que "Les Maisons Nobles de l’Imperium règnent chacune sur un Fief constitué d’une planète, voire de plusieurs mondes unis sous la même bannière.", j'en déduis que la plupart des Maisons n'ont qu'un seul monde (ou système avec plusieurs mondes habités) sous leur contrôle direct (et non pas de 50 à 333 selon le calcul 10.000 mondes / 200 à 30 Maisons).
Le Landsraad et ses formes parlementaires ultérieures (mais pas forcément la Chambre des Pairs, dans le jeu de rôles Empire Galactique, car pouvant accueillir des représentants d'entités politiques beaucoup plus modestes) ne doivent donc accueillir que les Grandes Maisons, qu'elles aient un contrôle direct ou indirect (par le jeu des vassalités) sur les 50 mondes (et peut-être plus) de leur Secteur.
A titre d'exemple, la Marche de Calypso, dirigée par un Marquis (titre de noblesse supérieur au Chevalier, au Baron et au Comte mais inférieur au Duc et au Roi) contrôle :
- directement six mondes (systèmes planétaires plus exactement : Calypso, Venceslas, Sidoine, Marina/Moana, Kombâ et Aalix; sans oublier la station interstellaire Bn-Vn-SE)
- mais aussi indirectement près de 90 vassaux (ne possédant eux qu'un Fief planétaire unique ou certains territoires sur la planète en cours de colonisation qui leur a été confiée) avec un statut de protectorat ou d'allié.
A l'époque de Prima, le nombre de mondes principaux de l'Empire Galactique est porté à 25000 (contre 51200 sous l'Ancienne République avec ses 1024 Secteurs républicains incluant chacun 50 mondes en moyenne).
Si on conserve la fourchette 50 à 333 mondes par Secteur impérial (sous l'autorité d'une Grande Maison), on obtient le nombre de Grandes Maisons : 75 à 500.
Sachant qu'une Maison Noble peut être définie comme un clan étendu, regroupant la famille dirigeante (parfois divisée en plusieurs branches) et tout son entourage direct : conseillers, régents, courtisans, maîtres d’armes, maîtres assassins ... cela représente un nombre très important de personnages potentiels.
Par exemple :
- le couple régnant,
- leurs enfants (deux au minimum; "le choix du roi" : un garçon pour succéder à son père et une fille pour donner en épousailles à son pire ennemi)
- et leurs petits-enfants.
- A cela, il faut ajouter les éventuels frères et sœurs,
- les cousins germains
- et les cousins issus de germain.
Pour chacun de ces personnages dirigeants ou destinés à diriger, on doit ajouter :
- un ou plusieurs conseillers,
- d'éventuels régents ou tuteurs,
- un ou plusieurs courtisans,
- un ou plusieurs maîtres d’armes,
- un ou plusieurs maîtres assassins, etc.
En ajoutant les deux, on est déjà à 144 personnes (minimum !) pour une cour digne de ce nom. 144 personnages à multiplier par 75 grandes Cours (minimum) rien que pour les Grandes Maisons : soit 10800 personnages ! Nombre qui peut monter au-delà de 500 x 144 = 72000 rien qu'en jouant sur le nombre de Maisons Majeures.
Récapitulons pour la Marche de Calypso :
- Dans son Secteur, le Marquis gouverne directement six systèmes planétaires habités et, hors système, un Habitat artificiel de grande dimension.
- Dans le Lander (agglomération de cinq ou six Secteurs voisins), ce sont encore 90 mondes supplémentaires et donc autant de Cours, qu'il faut ajouter.
(6 + 1 + 90) x 144 = 13968 ! Waou !
D'ores et déjà, je peux réfléchir aux mondes de la Marche :
- Calypso I : Le Marquis Alf est un ancien corsaire, devenu richissime, qui a épousé l'héritière légitime du Fief : Victoria de la Maison Zaten (ou Zat). A sa Première Epouse s'ajoute une cinquantaine de mariages ; des unions qui sont venues sceller les partenariats avec des Fiefs sous protectorat ou en vassalité.
- Venceslas "la verdoyante" a vu sa canopée colonisée par les Mel de l'ethnie Lastre, au grand dam des "Bois-Aimants" (des humains jadis nomades qui ont absorbé dans leur génome une partie de celui du monde-végétal). La Maison Mel, devenue Mineure sous la domination des Zaten, espère retrouver la grandeur qui fut jadis la sienne grâce à cette concession offerte par le nouveau Marquis.
- Sidoine "l'industrielle" a été confiée à la Maison Myen de l'ethnie Sin.
- Marina/Moana "l'océanique" est passée sous la gouvernance de la Maison Mori,
- Kombâ est demeuré une "réserve" sous commandement militaire.
- Aalix est en "quarantaine" parce qu'une civilisation endémique a atteint le NT2 et doit, selon les lois impériales, être préservée de toute influence extérieure pouvant nuire à son développement (qui enrichira la diversité de l'Empire Galactique, le moment venu).
- Sans oublier l'Habitat, la Station interstellaire Bn-Vn-SE, essentiellement peuplée de Navyborgs et de voyageurs.
- La Cour de la Maison Zaten de Calypso comprend donc : le couple officiel de Calypso (2), les cinquante épouses secondaires (50), leurs enfants respectifs (deux en moyenne soit un total minimum de 104) et des conseillers ou courtisans (5 minimum) pour chacun d'entre eux (780) soit au total, une Cour de Calypso avec 936 personnes !
- La Cour de la Maison Mel de Venceslas (24) dans ses palais volants, avec ses proches (120) : 144 personnes minimum
- La Cour de la Maison Myen de Sidoine : 144 personnes minimum
- La Cour de la Maison Mori de Moana : 144 personnes minimum plus une deuxième Cour "déclassée" composée des homo mermanus et des différentes espèces ET de cette société à la population verticale.
- La hiérarchie militaire de Kombâ, entre un découpage classique de l'infanterie impériale et des coutumes guerrières locales, formant un "conseil supérieur de la guerre" composé de généraux et de chefs de guerre tribaux.
- La Cour de Bn-Vn-SE, ou plutôt l'administration de la Station (Habitat) par des Navyborgs locaux et des représentants de l'autorité de Calypso ; qui exploite l'Habitat comme comptoir militaire et commercial pour une période de 99 ans.
- Les conseillers appartiennent probablement au Clergé impérial (six Eglises correspondant aux courants de pensée successifs apparus en moyenne tous les deux millénaires) ; quitte à préciser les différents Ordres.
- Les régents sont des administrateurs, des exécutants issus des meilleures écoles, sélectionnés au mérite, pour leurs compétences techniques. Le profil correspond à l'élite de la Loge Tekno.
- Les courtisans sont magnifiques mais vénaux. Ils essaient d'influencer certaines décisions en usant de leur(s) charme(s). C'est la marque de la Hanse des Marchands.
- Les maîtres d’armes ont une formation militaire. Appartenance évidente à l'Armée.
- Quant aux maîtres assassins ... ce sont des "hors caste", des intouchables, des aventuriers au-delà des limites de la loi.
12 commentaires:
L'armée de Kombâ (réservoir naturel d'infanterie) est partagée en divisions, l'unité d'infanterie de plus grande taille, elle-même composée en général de deux ou trois brigades. Une brigade comprenait 2 à 3 régiments. Chaque régiment comprenait en moyenne de 2 à 4 bataillons, mais ce nombre pouvait parfois monter jusqu'à huit. Chaque bataillon comprenait trois types de compagnies : voltigeurs, agiles et de petite taille, chargés de s'avancer en rangs dispersés devant les lignes ennemies pour les harceler et éventuellement protéger ainsi l'avancée des compagnies de ligne ; grenadiers (appelés carabiniers dans l'infanterie légère), forts et de grande taille, entraînant et poussant les troupes du centre au combat. Ces deux types d'unités spécialisées étaient aussi dits « d'élite », par opposition aux compagnies « du centre » qui constituaient l'essentiel de la masse de manœuvre. Les soldats de ces dernières compagnies étaient appelés « fusiliers », mais prenaient parfois le nom de « chasseurs » dans l'infanterie légère.
Structure de l'Armée Impériale (à l'époque de Palpatine)
Que ce soit au sommet de sa puissance ou lorsqu'il dut préserver ses derniers bastions, l'Empire Galactique conserva à peu près la même structure à son armée terrestre et nombre de seigneurs de guerre indépendants ne jugèrent pas utile de la modifier si ce n'est au niveau des uniformes et insignes, ou des grades aux titres plutôt ronflants.
L'unité de base de l'Armée Impériale est l'Escouade, qui compte normalement neuf hommes. Toutes les escouades sont homogènes (escouades de fantassins, escouades de tireurs d'élite, d'artilleurs, de soldats du génie...) et comptent huit soldats placés sous l'autorité d'un sergent. Tous grades confondus, les sergents impériaux s'avérèrent les soldats les moins sensibles aux arguments qui amenèrent leurs collègues à déserter ou à se mutiner et cela tient directement au fait que leur recrutement et leur endoctrinement fut particulièrement soigné. Les stratèges impériaux comprirent en effet qu'il leur fallait s'assurer de la loyauté de chaque homme en étant au plus près de lui et puisqu'il était hors de question d'affecter des officiers politiques à chaque escouade de l'Empire, il revenait au sergent la commandant de ne jamais oublier certaines contingences d'ordre idéologique. Durant certaines opérations, un sergent était également autorisé à nommer un caporal temporaire parmi les hommes de son escouade, le chargeant de veiller à l'exécution correcte d'une partie du plan de bataille. Dans les unités de blindés ou d'artillerie, la discipline est aussi forte que l'esprit d'initiative est réduit alors qu'à contrario les tireurs d'élite ou les fantassins éclaireurs sont parmi les plus flexibles des soldats portant l'uniforme de l'Empire. Certaines unités s'avérèrent d'ailleurs capables d'obtenir des résultats équivalents et parfois même supérieurs à ceux des scout troopers ou des stormcommandos. La notion d'escouade en ce qui concerne les véhicules blindés est sensiblement différente car il s'agit généralement de deux véhicules de même type travaillant en tandem. De même, une escouade d'éclaireurs se compose en fait de deux "lances" de cinq hommes chacune et compte non pas un mais deux sergents, chacun en charge de 4 hommes. Cette configuration est jugée préférable au niveau hiérarchique dans la mesure où les missions de reconnaissance impliquent une adaptabilité et des risques très supérieurs à ceux inhérents aux missions d'infanterie classiques.
[...] Quatre escouades peuvent être assemblées en Peloton, dirigé par un Lieutenant assisté d'un sergent-major et les sergents des escouades, ce qui fait un total de 38 hommes au minimum. Pour le tacticien, le peloton est l'unité de taille idéale sur le théâtre des opérations : réduite et donc facile à gérer, elle représente cependant une structure de commandement redondante (quatre sergents peuvent pallier à la mort du Lieutenant ou de son adjoint) qui peut facilement être déployée côte à côte avec une unité d'un autre type : fantassins avec une escouade de blindés, tanks en protection rapprochée d'une unité d'artillerie à grande portée et ainsi de suite. La nature essentiellement offensive des campagnes militaires impériales imposa presque naturellement la création du Peloton d'Assaut, formé de deux escouades de fantassins et de deux escouades de tireurs équipés d'armes lourdes. Cette configuration s'avéra à la fois adaptable aux contraintes du combat dans de multiples milieux et parfaitement efficace pour neutraliser les points de résistance et les camps retranchés durant les opérations d'invasion urbaine. Le Peloton blindé est composé de quatre ou cinq véhicules de même type ainsi que de leurs équipages mais ces effectifs peuvent être doublés dans le cas de blindés légers. Contrairement aux blindés déployés par paires (en "escouade" donc) ou seuls, les pelotons blindés se voient toujours adjoindre deux véhicules de transport qui convoient les pièces, munitions et carburant nécessaires ainsi que les équipes techniques du peloton. La flexibilité institutionnelle des pelotons fait que dans la pratique ils comptent rarement leurs effectifs officiels mais se voient souvent adjoindre une ou plusieurs escouades de spécialistes. Un peloton d'infanterie standard par exemple peut tout à fait se voir augmenté des effectifs d'une escouade d'éclaireurs et d'une escouade de tireurs d'élite si l'on prévoit de l'employer dans des missions de longue durée au coeur d'un territoire ennemi hostile. A l'inverse, les pelotons assemblés pour les opérations spéciales sont fréquemment divisés en escouades mixtes chargées d'accomplir certains objectifs spécifiques dans le cadre de la mission rassemblant l'ensemble du peloton.
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[...] La Compagnie rassemble quatre pelotons placés sous la tutelle d'un capitaine secondé par quatre officiers d'état-major au grade de lieutenant. Chacun de ces quatre officiers a son rôle spécifique au sein de la compagnie : commandant adjoint, officier responsable de la maintenance, officier médical et officier technique. Ces lieutenants ont sous leurs ordres 23 hommes indépendants des pelotons qui comprennent 4 médecins, 8 intendants et 11 techniciens, formant à eux tous les services annexes. Au total, les effectifs des quatre pelotons, de l'état-major et des services annexes font d'une compagnie une unité aux effectifs théoriques de 152 personnes. Toujours en théorie, la Compagnie est la plus petite unité à laquelle puisse être affectée un contingent permanent de droïdes et ceux-ci sont normalement dédiés aux services annexes, leurs effectifs pouvant dépasser la centaine de droïdes.
- Au niveau de l'artillerie, la compagnie est dénommée "batterie" et ses effectifs sont de 175 hommes qui sont répartis soit en 16 pièces d'artillerie lourde, soit en 32 pièces d'artillerie légère. De tels effectifs qui sont en majorité dédiés à l'entretien des pièces font que les contingents de droïdes affectés aux batteries d'artillerie dépassent rarement les 70 unités.
- Les compagnies blindées sont en fait des compagnies mixtes infanterie/véhicules d'attaque/artillerie sur répulseurs. Leurs effectifs varient de 200 à 232 hommes et comprennent quatre pelotons d'infanterie, trois pelotons blindés et un peloton d'artillerie. Différentes configurations sont possibles et peuvent modifier cette répartition selon le profil de mission de la compagnie blindée qui compte entre 20 et 40 chars ou véhicules équivalents (y compris bipodes impériaux).
- Diverses autres configurations de compagnies sont possibles selon que l'on a affaire à une compagnie de percement, de garnison ou autre, l'articulation se faisant principalement au niveau des pelotons, de leurs effectifs et de leur composition.
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[...] Le Bataillon comprend sur le papier quatre compagnies dirigées par leurs capitaines respectifs sous les ordres d'un Major qui dispose d'un staff spécifique pour établir et faire fonctionner son QG, ce qui porte ses effectifs théoriques à 810 hommes dont 608 combattants. La composition exacte du bataillon varie cependant considérablement autour de ces chiffres statistiques car il est rare qu'il soit assemblé autour d'un seul type de troupes. Les Bataillons sont en fait généralement considérés comme des forces opérationnelles aux profils de missions spécifiques, ce qui impose donc l'affectation de compagnies et de pelotons en rapport avec ces profils. Les bataillons d'assauts sont parfaitement mixtes alors que les bataillons à répulsion surtout prévus pour occuper rapidement de vastes territoires en cours de pacification peuvent inclure jusqu'à 115 véhicules et 40 motojets ainsi que leurs équipages en plus des 608 combattants de l'ordre de bataille standard. Le bataillon d'artillerie compte jusqu'à 96 pièces montées sur répulseurs alors que les 93 tanks et 55 landspeeders qui forment un bataillon entièrement blindé s'accompagnent généralement d'effectifs dépassant le millier d'hommes. Enfin, on assemble parfois des bataillons d'opérations spéciales qui ne comptent que 746 hommes mais dont les 544 combattants sont parfaitement capables de mener les opérations de raids stratégiques et d'invasion de QG propres à la guerre éclair.
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[...] Le Régiment est une unité systématiquement dotée d'un QG fixe dès qu'il est possible de l'établir sur le théâtre des opérations. Ce QG est non seulement le coeur névralgique de la structure de commandement du régiment mais abrite aussi son hôpital et ses ateliers de réparation. La plupart des régiments sont assemblés autour de quatre bataillons. Si l'on considère l'exemple du régiment d'infanterie typique, deux de ces bataillons sont composés de fantassins, le troisième est un bataillon d'assaut mixte (infanterie/blindés/artillerie en proportions diverses) et le dernier entièrement composé de véhicules à répulseurs destinés à transporter l'ensemble du régiment. Au total, ce régiment type compte 3.530 hommes dont 2.558 combattants et dispose de 130 véhicules ainsi que de 200 droïdes. Tous ces effectifs sont dirigés depuis le QG et placés sous la responsabilité de l'officier commandant du régiment, un lieutenant-colonel. Si le régiment d'infanterie ainsi décrit est considéré comme une unité parfaitement autonome, son pendant le régiment blindé n'est normalement jamais déployé seul quant à lui mais uniquement au sein d'une force plus vaste, le Groupe de Bataille.
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[...] Le Groupe de Bataille est dirigé depuis un QG qui nécessite à lui seul 274 personnes. L'état-major comprend 9 officiers dont 4 majors et 5 lieutenants-colonels qui rendent tous compte au Colonel en charge du Groupe. Comme sa dénomination l'indique, un Groupe de Bataille n'est pas considéré comme une unité de garnison ou de police mais comme une force d'attaque qui compte au minimum 14.410 hommes, 10.219 d'entres eux étant effectivement des combattants. Ces effectifs ne sont pas répartis en un nombre fixe de régiments, bataillons ou pelotons car le Groupe de Bataille est à l'image du peloton considéré comme une unité opérationnelle flexible. Dans le cadre d'opérations à grande échelle de l'Armée Impériale, certains "groupes de batailles auxiliaires" sont en réalité entièrement composés de volontaires de la CompForce (la division armée du COMPORN) ou d'une escadre de chasse/bombardement qui compte 40 appareils répartis en 10 ailes de 4 appareils (pour un total de 12 bombardiers, 4 TIE de reconnaissance et 24 TIE de chasse/soutien/couverture aérienne).
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[...] Le Corps d'Armée est souvent considéré comme la version supérieure du Groupe et existe là encore dans une optique essentiellement offensive. Le Corps est normalement intégré à une force spatiale dans le cadre d'une mission conjointe Marine/Armée qui vise à s'emparer d'un monde en neutralisant ses forces de défense spatiale avant de débarquer les forces d'invasion. Le Major Général qui commande un Corps de Bataille est bel et bien un général en campagne. Il a sous ses ordres des effectifs minimaux de 69.199 hommes dont 48.541 soldats. Plus de 2.500 véhicules à répulseurs et au moins 371 blindés forment l'ossature de sa capacité de déplacement au sol. Enfin, son QG protégé par 152 soldats indépendants de la structure du Corps inclut 50 agents du Bureau de la Sécurité Impériale, 492 officiers et responsables de la logistique et au moins un officier des Renseignements Impériaux servant d'agent de liaison. Cette taille est considérée comme minimale et certains Corps d'Armée formés pour s'emparer de mondes très défendus sont bien plus considérables.
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[...] Sur le papier, un minimum de deux bataillons et jusqu'à quatre Corps peuvent être rassemblés et former une Armée. Cette unité placée sous le commandement d'un Général est considérée comme une fiction opérationnelle car sa nature est en fait fondamentalement administrative. Il est rare qu'une Armée soit déployée en totalité bien que n'importe laquelle de ses composantes puisse être envoyée au feu et que le Général puisse exercer son autorité sur ces subdivisions quand bien même la majeure partie de ses effectifs resterait en garnison. Le QG d'une armée comprend environ 1.855 personnes et 4.000 droïdes. On lui rattache généralement près de 200 agents du BSI, 471 combattants de la CompForce et au minimum quatre agents de liaison des Renseignements Impériaux. Une armée est normalement considérée dans l'ordre de bataille impérial comme une force de garnison, d'occupation ou une division administrative d'une force d'invasion en charge d'un territoire planétaire qui peut aller de la métropole à l'ensemble d'un monde. De fait, il n'existe pas deux armées identiques en dehors de la composition standardisée de leurs Quartier Généraux.
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[...] Dans la même logique, l'Armée de Système est pour l'essentiel l'abstraction administrative qui rassemble toutes les forces terrestres de l'Empire dans un système stellaire. Placée là encore sous le contrôle d'un Général, l'Armée de Système inclut des éléments de la CompForce, des Renseignements, du BSI ainsi que plusieurs bataillons de stormtroopers. Le QG est considéré comme l'autorité militaire suprême des forces terrestres dans le système et rend compte directement à la fois au Moff local et à la hiérarchie de l'Armée Impériale.
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[...] L'échelon ultime de la structure de l'Armée Impériale est l'Armée Sectorielle. Le Maréchal de Surface qui la commande peut avoir des effectifs très variables sous ses ordres mais la configuration standard de l'ordre de bataille indique qu'une armée sectorielle comprend 1.180.309 hommes dont 774.576 combattants et qu'elle dispose de 66.640 véhicules à répulseurs et 13.992 blindés. Bien que les secteurs périphériques ou au contraire stratégiques de l'Empire soient dotés d'armées sectorielles aux effectifs d'une diversité considérable, ces chiffres peuvent être considérés comme une estimation moyenne des effectifs déployés par l'Armée Impériale dans l'ensemble d'un secteur pacifié. Ils ne tiennent pas compte des Bataillons et Corps d'Armée dédiés à l'occupation de mondes spécifiques, ni aux forces d'invasion en transit dans le secteur ou qui se préparent à soumettre les dernières poches de résistance. De même, l'affectation des stormtroopers est réalisée indépendamment de la structure militaire et il y eut des secteurs de l'Empire ou leurs effectifs sont dans les faits largement supérieurs à ceux de l'Armée Impériale.
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[...] Il n'existe pas de "grand maréchaux de l'Empire" qui seraient l'équivalent pour l'Armée des Grands Amiraux de la Marine. Sous Palpatine, les Moffs étaient considérés comme les représentants directs de l'Empereur et en dehors de quelques individus au statut particuliers (conseillers impériaux, Grands Moffs, hauts responsables du BSI ou du COMPORN, etc...), ils étaient dans la pratique l'échelon suprême du commandement de l'Armée Impériale. Ils sont après tout les administrateurs territoriaux de l'Empire et en dehors des campagnes d'invasion réalisées conjointement avec la Marine, l'Armée Impériale ne possèdait pas (et ne nécessitait pas d'après les théoriciens impériaux) un véritable commandement central unifié contrairement à la Marine dont la nature implique une mobilité et une coordination permanentes à l'échelle de la galaxie. Les promotions aux grades supérieurs (Major Général, Général, Maréchal...) étaient organisées directement par une commission composée des Moffs les plus influents, le plus souvent en présence de l'Empereur ou d'un de ses portes paroles. Dans les faits, bon nombre de Moffs ou de Grands Moffs avaient d'ailleurs également le titre honorifique de Maréchal et exerçaient directement le commandement des forces terrestres de leur juridiction...
Lorsque les Vestiges de l'Empire virent le jour, le Grand Amiral Pellaeon parvint à obtenir le commandement des forces terrestres de l'Empire en plus de celui des restes de sa flotte militaire mais de nombreux hauts responsables des Vestiges conservèrent une tutelle plus ou moins discrète et efficace sur certains hauts gradés de l'Armée Impériale.
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