Par
Azar Khalatbari
le 27.10.2018
En exclusivité,
Sciences et Avenir publie
quelques passages du dernier roman de Liu Cixin, qui clôt la trilogie
du "Problème à trois corps". Un article tiré de notre numéro 860.
Les univers multiples, une hypothèse discutée chez les physiciens théoriciens, sont au cœur du récit (vue d’artiste).
C’est une saga cosmique qui court sur des millénaires,
jalonnée par les inventions les plus extraordinaires qu’autorise l’état
actuel des connaissances. Cette trilogie retrace le combat pour la
survie des Terriens, menacés par l’invasion des "Trisolariens", du nom
d’une civilisation extraterrestre dont la planète gravite autour de
trois soleils. C’est d’ailleurs cette configuration orbitale qui a donné
son nom à l’œuvre, le "problème à trois corps". Celui-ci est un cas
particulier du "problème à N corps", étudié notamment par le
mathématicien français Henri Poincaré à la fin du XIXe siècle.
La parution ce mois d’octobre 2018 en France du troisième tome La Mort immortelle boucle
ces 1800 pages où surgissent des vaisseaux propulsés grâce aux ondes
gravitationnelles ou par des moteurs à antimatière, et où les univers
multiples coexistent. Autant d’aventures haletantes qui ont érigé Liu
Cixin, 55 ans, au rang de star mondiale de la science-fiction
multi-récompensée, notamment en 2015 par le prestigieux prix Hugo de la
science-fiction aux États-Unis. Chacun des trois tomes pourrait
d’ailleurs à lui seul faire l’objet d’un décryptage qui couvrirait des
pans entiers de la physique, depuis les fondements de la mécanique
classique jusqu’à de nouvelles hypothèses comme le vaisseau Warp étudié
actuellement par la Nasa -censé bousculer la métrique de l’espace temps
pour se propulser - ou encore l’exploitation des trous noirs comme
réserve d’énergie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire