Arthur C. Clarke fait partie des auteurs qui se sont intéressés aux formes de vie possibles dans notre système solaire. Dans le roman 2010 Odyssée 2 et le film du même nom qui en a été tiré, nous apprenons qu'une vie sous-marine existe sur Europe, l'un des satellites de Jupiter. Cette planète de glace, sans aucune atmosphère, enferme un océan d'eau, maintenu liquide par le coeur chaud de la planète. A l'intérieur, autour des sources thermales, des formes de vie poussent ou se déplacent, rappelant les algues et les poissons terrestres.
En l'absence de rayonnement solaire et d'oxygène, le métabolisme de ces créatures est basé sur la chimio-synthèse du soufre, élément abondant sur Europe (on a découvert sur Terre des vers et des végétaux marins qui vivent dans les fosses abyssales, dans l'obscurité la plus totale, à proximité des sources chaudes et dont le métabolisme utilise justement la chimio-synthèse du soufre).
Arthur C. Clarke s'est également intéressé aux géantes gazeuses, Jupiter et Saturne. Le médusoïde jovien décrit dans la nouvelle Rendez-vous avec Méduse, fait partie de la faune qui hante la moyenne atmosphère de Jupiter, où la température atteint une cinquantaine de degrés, favorable à la vie. L'auteur déploie tout son talent pour rendre crédibles des formes de vie qui ressemblent à d'immenses enveloppes remplies de gaz, larges comme des terrains de football, broutant les nuages d'ammoniac et manifestant une forme de curiosité envers un ballon dirigeable explorant les différentes couches de l'atmosphère jovienne.
la créature Avata est un exemple d'organisme immense, constitué par la réunion d'un grand nombre de créatures. Avata, l'un des protagonistes du roman l'Incident Jésus, de Frank Herbert, remplit littéralement la planète Pandore. En fait, tout le varech des océans de Pandore constitue Avata, devenu, au cours de son évolution, la conscience de la planète.
La créature Calibane, dans l'Etoile et le Fouet de Frank Herbert également, est certainement l'un des êtres les plus extraordinaires jamais évoqués en littérature de science-fiction. Dès le début du roman, on sent bien que cet être a des pouvoirs qui le rapprochent du divin. Jorj X. Mac Kie, Saboteur Extraordinaire, enquêtant sur le rapport entre les couloirs dimensionnels et les Calibans, rencontre l'un d'entre eux, ou plutôt sa représentation.
En effet, les Calibans communiquent avec les créatures douées de conscience par l'intermédiaire de représentations tangibles mais aux contours flous. Jorj X. Mac Kie a bien l'impression de percevoir visuellement une présence colorée, mais sans pouvoir préciser davantage. En fait, l'étendue réelle de la substance du Caliban dépasse largement cette représentation, qui n'est qu'un artefact pratique destiné à la communication.
En l'absence de rayonnement solaire et d'oxygène, le métabolisme de ces créatures est basé sur la chimio-synthèse du soufre, élément abondant sur Europe (on a découvert sur Terre des vers et des végétaux marins qui vivent dans les fosses abyssales, dans l'obscurité la plus totale, à proximité des sources chaudes et dont le métabolisme utilise justement la chimio-synthèse du soufre).
Arthur C. Clarke s'est également intéressé aux géantes gazeuses, Jupiter et Saturne. Le médusoïde jovien décrit dans la nouvelle Rendez-vous avec Méduse, fait partie de la faune qui hante la moyenne atmosphère de Jupiter, où la température atteint une cinquantaine de degrés, favorable à la vie. L'auteur déploie tout son talent pour rendre crédibles des formes de vie qui ressemblent à d'immenses enveloppes remplies de gaz, larges comme des terrains de football, broutant les nuages d'ammoniac et manifestant une forme de curiosité envers un ballon dirigeable explorant les différentes couches de l'atmosphère jovienne.
la créature Avata est un exemple d'organisme immense, constitué par la réunion d'un grand nombre de créatures. Avata, l'un des protagonistes du roman l'Incident Jésus, de Frank Herbert, remplit littéralement la planète Pandore. En fait, tout le varech des océans de Pandore constitue Avata, devenu, au cours de son évolution, la conscience de la planète.
La créature Calibane, dans l'Etoile et le Fouet de Frank Herbert également, est certainement l'un des êtres les plus extraordinaires jamais évoqués en littérature de science-fiction. Dès le début du roman, on sent bien que cet être a des pouvoirs qui le rapprochent du divin. Jorj X. Mac Kie, Saboteur Extraordinaire, enquêtant sur le rapport entre les couloirs dimensionnels et les Calibans, rencontre l'un d'entre eux, ou plutôt sa représentation.
En effet, les Calibans communiquent avec les créatures douées de conscience par l'intermédiaire de représentations tangibles mais aux contours flous. Jorj X. Mac Kie a bien l'impression de percevoir visuellement une présence colorée, mais sans pouvoir préciser davantage. En fait, l'étendue réelle de la substance du Caliban dépasse largement cette représentation, qui n'est qu'un artefact pratique destiné à la communication.
Romain Dabek
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