lundi 7 mars 2016

Les robots et l'empire

Dans le tome 1 du livre Les robots et l'empire (qui fait la liaison entre les deux cycles majeurs d'Isaac Asimov : Les robots et Fondation), on apprend que :

- page 30 : les Spatiens considèrent les Terriens comme des "barbares éphémères"

- page 44 : 5 milliards de Spatiens sont disséminés sur 50 mondes (d'Aurora à Solaria)

- page 64 : les Terriens et les Coloniens ont une espérance de vie de 80 ans contre 400 ans pour les Spatiens (ce qui en fait de potentiels Seigneurs de l'Instrumentalité)

- page 83 : la Terre est peuplée de 8 milliards d'habitants humains auxquels s'ajoutent un grand nombre de Coloniens, contre seulement 5 milliards et demi de Spatiens dispersés sur 50 mondes

- enfin, page 296 : la première loi de la psychohistoire, clé de l'étude de l'Humanique, est énoncée de la façon suivante : "On peut plus facilement manipuler les foules que les individus. Plus la foule est importante, plus facilement on peut la dominer par l'émotion que par la raison."

Article de Wikipédia

Les Robots et l'Empire (titre original : Robots and Empire) est un roman d'Isaac Asimov publié en 1985, venant après Les Cavernes d'acier, Face aux feux du soleil et Les Robots de l'aube dans le cycle des robots.
Ce livre permet de faire le lien avec le cycle de Fondation et complète l'œuvre d'Asimov. On y retrouve la planète Solaria qui joue également un rôle dans le cycle de Fondation. On y découvre également la fin de la Terre…

Résumé

Bien que ce livre soit inclus dans le cycle d'Elijah Baley, celui-ci n'est pas « physiquement » présent dans l'histoire. En effet, ce dernier est mort. Mais l'œuvre qu'il avait entrepris dans les livres précédents a avancé. Les terriens, en suivant son fils (Bentley) ont colonisé d'autres mondes et cela continue, bien que celui-ci aussi soit mort. Le descendant actuel d'Elijah Baley est son descendant à la 7e génération et s'appelle D. G. (D : Daneel, G : Giskard) Baley, en honneur aux deux robots éponymes qui ont travaillé avec Elijah.
Cette fois-ci, pas de véritable enquête, simplement deux robots (très particuliers) : Daneel et Giskard qui « sentent » que quelque chose se trame contre la Terre et qui tentent de l'arrêter. La personne qui préparerait la chose serait le roboticien spatien Amadiro, qui, contrairement à son rival Fastolfe, prône une politique antiterrienne. Amadiro a pris le poste de Directeur de l'institut de robotique d'Aurora et vise celui de président. Les deux robots, aidés par le fait que Giskard puisse lire les pensées, essayent de comprendre le plan et de l'arrêter, mais ils sont sans cesse limités par les trois lois de la robotique.
Ils se déplacent donc de monde en monde grâce au vaisseau de D. G. Baley (commercien colonien), épris de Gladia Solaria (en effet, les deux robots sont la propriété de Gladia et se déplacent toujours avec elle).

Le monde

Contrairement aux autres romans où l'action était souvent réduite dans l'espace, dans celui-ci, il y a beaucoup de voyages grâce au vaisseau de D.G. Baley. Ainsi, Gladia et Baley (donc indirectement Daneel et Giskard) vont sur Solaria, Aurora, Baleyworld (nom donné en l'honneur de l'ancêtre) et finalement la Terre.

6 commentaires:

Je a dit…

Système de Solaria

Étoile
Planètes : 3
Planète
Position : Solaria III
Diamètre : 15 000 kilomètres (9 500 miles), soit 1,24 fois la Terre.
Lieux connus : Helionia, région du continent nord.

Je a dit…

Solaria est une planète habitée par des humains, dans les cycles d'Isaac Asimov Robots et Fondation.

Description et histoire

Elle constitue le dernier des cinquante mondes spatiens colonisés par les humains durant la première vague de colonisation interstellaire. Occupée à partir de l'an 4270 par des habitants du monde voisin Nexon, elle leur sert tout d'abord de villégiature, et ils y font construire des maisons de campagne. À partir de l'an 4500, Solaria acquiert son indépendance ; les Solariens se spécialisent alors dans la construction de robots, qu'ils exportent dans les autres mondes spatiens. Les robots solariens sont réputés pour leur diversité et leur haute qualité. Solaria exporte également du grain, que ses habitants utilisent notamment pour cuisiner une pâtisserie locale appelée pachinka.

Solaria est la planète la plus robotisée des cinquante mondes spatiens. Elle est entièrement dépendante du travail des robots, et l'on y trouve, pendant sa période spatienne, près de 10 000 robots par habitant. Cependant, on n'y trouve que 20 000 habitants (et 200 millions de robots), répartis sur 77 millions de kilomètres carrés de régions fertiles, divisées en 10 000 domaines immobiliers pour toute la planète (le nombre exact de domaines est inconnu, dans la mesure où certains d'entre eux sont habités par des couples). La population reste cantonnée à un nombre stable, par un contrôle étroit des naissances et de l'immigration. Vingt mille ans après sa période spatienne, Solaria est peuplée par 1 200 personnes, chacune possédant son domaine immobilier privé.

Une grande partie des caractéristiques de Solaria est semblable à celles décrites dans une nouvelle écrite en 1909 par E. M. Forster, La machine s'arrête.

Je a dit…

Lorsqu'Elijah Baley visite Solaria, en l'an 5022 (c'est-à-dire pendant la période spatienne), ses habitants ont évolué vers une culture isolationniste dans laquelle les citoyens ne se rencontrent jamais physiquement, si l'on excepte les rencontres sexuelles dans un but reproductif. Tous les autres contacts ont lieu par le truchement de systèmes holographiques sophistiqués, ce qui a donné lieu, chez les Solariens, à de fortes phobies envers le contact physique avec d'autres personnes. Tout le travail (agriculture, industrie...) est effectué par des robots.

Au fil des siècles et des millénaires, l'isolationnisme de la culture solarienne s'accentue, jusqu'à atteindre un degré extrême. En l'an 5222, Solaria rompt tout contact avec le reste de la galaxie (bien que les Solariens continuent à capter les communications hyperspatiales). Les habitants de la planète se dissimulent, donnant l'impression qu'ils sont tous morts, alors qu'ils se sont en réalité cachés sous terre, tandis que les domaines continuent à prospérer grâce au travail des robots. La planète finit par être oubliée, alors que les autres mondes spatiens s'éteignaient ; tout visiteur extérieur atterrissant sur Solaria est aussitôt attaqué et détruit par des robots de garde, qui, bien qu'obéissant aux trois lois de la robotique, sont configurés de manière à ne pas considérer les non-Solariens comme des humains. En vingt mille ans (soit la durée écoulée entre l'an 5222 et la redécouverte de la planète, dans Terre et fondation, par Golan Trevize), les Solariens modifient leur génome grâce à une ingénierie génétique de pointe, pour devenir hermaphrodites et se passer de contact sexuel. Ils ont également créé de petits lobes transducteurs, une partie du cerveau de la taille d'un œuf de poule, située derrière les oreilles. Cette création génétique permet à chaque Solarien de collecter toute énergie provenant de la chaleur spontanée qui existe sur la planète, selon le principe du moteur thermique, et le projettent directement dans une machine donnée, à distance et par la pensée, pour la faire fonctionner. Avec ces lobes, les Solariens peuvent manipuler leur environnement à l'aide de pouvoirs tels que la télékinésie, et fournir par eux-mêmes toute l'énergie nécessaire au fonctionnement de leurs domaines, ce qui inclut l'électricité alimentant les robots, l'éclairage et la ventilation, le tout en parfait accord avec les lois de la thermodynamique. Les domaines solariens comportent d'ailleurs des tiges conductrices, pénétrant profondément dans la croûte terrestre de la planète, et assurant la transition de l'énergie géothermique de l'intérieur de la planète avec l'extérieur de sa croûte (la rendant ainsi utilisable pour les solariens).

Je a dit…

En l'an 499 après la Fondation (approximativement 25 066 ans après Jésus-Christ), Solaria est redécouverte et visitée par Golan Trevize, Janov Pelorat et Joie. Le trio atterrit sur le domaine de Sarton Bander, propriétaire d'un domaine solarien. Celui-ci leur apprend les développements sociologiques de Solaria, en prenant un plaisir secret à pouvoir montrer son domaine et sa façon de vivre à des personnes qui ne la connaissent pas, faute de posséder les mêmes choses. Afin de les empêcher de parler de Solaria au reste de la galaxie, et surtout pour éviter que d'autres Solariens sachent qu'il a accueilli sur son domaine des étrangers (ce qui est formellement interdit par la loi solarienne), Bander tente de tuer ses visiteurs, mais est tué avant par Joie, ce qui provoque l'arrêt total du fonctionnement de son domaine. Trevize et ses compagnons parviennent à s'échapper, mais découvrent en fuyant l'existence d'un enfant sur le domaine, Fallom, élevé pour être le successeur de Bander. À cause du contrôle des naissances, et Fallom étant encore enfant, il risque d'être tué par les robots dans la mesure où il n'est plus un successeur (et se révèle donc surnuméraire pour la planète). Joie l'emmène avec elle, et il se retrouve, à la fin de l'histoire, sur la Lune, où il restera pour fusionner mentalement avec Daneel Olivaw.

La fin du livre semble suggérer que les Solariens ont tant modifié leur génome et leur nature qu'il est devenu impossible de les considérer comme des humains, au point que leur comportement ne peut plus être prédit par la Psychohistoire. Autrement dit, les Solariens seraient devenus, par essence, des aliens.

Je a dit…

Elijah Baley est un personnage de fiction créé par l'écrivain Isaac Asimov. Il s'agit d'un inspecteur de police terrien habitant New York.

Il apparaît dans les romans Les Cavernes d'acier (1953), Face aux feux du soleil (1956), Les Robots de l'aube (1983), Les Robots et l'Empire (1985), ainsi que dans la nouvelle Effet miroir (1972), au cours desquels, aidé par le robot R. Daneel Olivaw, il monte progressivement en grade en résolvant des énigmes et en aidant la Terre à se sortir de mauvais pas. Par la suite, c'est lui qui pousse les terriens à entamer la seconde vague de colonisation et qui la rend possible par son action dans Les Robots de l'aube (1983).

Il est aussi cité par Janov Pelorat dans Terre et Fondation (1986) comme appartenant à la mythologie de la Terre.

Son fils unique, Bentley Baley, sera le pilier de la seconde vague de colonisation qui amènera à la création du monde colonien Baleyworld (connu également sous le nom de « monde de Baley » et « Comporellon » dans Terre et Fondation) puis de l'empire galactique qui a pour capitale la planète Trantor.

Je a dit…

Aurora ou Aurore est une planète fictive dans les romans d'Isaac Asimov. Elle est la première planète colonisée par les Terriens entre 2060 et 2070 ap. J.-C.

Elle devient par la suite la capitale des mondes spaciens/spatiens. Ses habitants l'abandonnent peu à peu après la seconde vague de colonisation terrienne. On retrouve leurs descendants 20 000 ans plus tard dans le secteur de Mycogène sur Trantor (Prélude à Fondation).

R. Daneel Olivaw y est conçu en 5000 ap. J.-C. par les docteurs Han Fastolfe et Roj Nemennuh Sarton.

Elijah Baley s'y rend en 5003 pour défaire un complot visant à empêcher la colonisation terrienne de la Galaxie et permet ainsi l'instauration de l'Empire Galactique (Les Robots de l'aube).

Golan Trevize alors à la recherche de la Terre disparue y fait escale en 498 Ère de Fondation (Terre et Fondation).