C’est l’astronome Edmond Halley qui s’aperçut le premier, au XVII e siècle, que la Terre tournait de moins en moins vite.
La Terre, comme une toupie, tourne de moins en moins vite sur elle-même. Elle boucle son tour aujourd’hui en 24 h mais il ne lui en fallait que 22 h il y a 400 millions d’années.
Ce ralentissement aboutira-t-il à l’arrêt complet ? Peut on faire un rapprochement avec le point zéro de Gregg Braden? et les trois jours d'obscurité?
Je vous laisse à vos recherches,en attendant je vous propose de lire ces quelques données scientifiques très intéressantes qui peuvent nous en apprendre beaucoup.
Ralentissement de la rotation
La grande responsable de ce ralentissement est la Lune. Elle avance moins vite que la Terre. La Lune effectue une rotation sur son axe en 27,3216 jours, ce qui est la durée de sa période orbitale, c'est pourquoi la Lune présente toujours la même face à la Terre.
Pendant très longtemps, le frottement dû aux forces de marée, à l'intérieur du système Terre-Lune, a ralenti la rotation de la Lune. La rotation terrestre a également ralenti. Des anneaux de croissance, dans le corail fossilisé, indiquent que la période des marées était différente il y a 360 millions d’années, et donc que la période orbitale de la Lune devait également être différente.
Emporté par son élan, le bourrelet des marées à tendance à devancer la Lune au lieu d’être parfaitement aligné sur sa trajectoire.
Le satellite tire donc en permanence ces masses d’eau en arrière, freinant la totalité du globe.
Pour être précis, la Terre ralentit de deux millisecondes par siècle. Donc, tous les 200 millions d’années environ, il lui faut une heure de plus pour boucler un tour complet.
De son côté, la Lune s’éloigne de notre planète au rythme de 3,7 centimètres par an.
Un arrêt complet ?
A force de perdre de la vitesse, la Terre finira t-elle par s’arrêter ?
Au rythme du ralentissement actuel, les marées finiront de dissiper toute l’énergie de rotation de notre planète un jour ou l'autre.
Quand la Terre arrêtera ses rotations et que la fréquence atteindra 13 cycles (13 Hz), nous serons au ''Point Zéro" du champ magnétique. La Terre s'immobilisera puis commencera à tourner dans l'autre sens produisant un renversement dans le champ magnétique autour de la Terre et en elle.
La vidéo ci-dessous parle d'un ralentissement sur plusieurs années.
Source : https://youtu.be/FG-oHJXqzdI
Les océans migreraient vers les pôles, les régions tropicales devenues de haute altitude seraient insuffisamment pourvues en oxygène pour que les humains y vivent, et finalement, des zones d'habitabilité limitées accueilleraient les survivants soumis à des conditions climatiques extrêmes (nuits glaciales de six mois et jours brûlants de six mois également).
Comme nous le savons, notre planète est composée d’un noyau dense, d’une croûte et d’un manteau plus ou moins solides ainsi que d’un magma liquide situé entre le noyau et le manteau. La vitesse de rotation du noyau diffère de celle de la croûte et du manteau. Ce phénomène physique de double vitesse génère un mouvement du magma conducteur d’électricité et crée ce que nous appelons le champ magnétique terrestre.
Or, actuellement et depuis quelques milliers d’années, la vitesse de rotation de la Terre est en chute libre, ce qui a pour effet un effondrement du champ magnétique puisque l’intensité de celui-ci est directement proportionnelle à la vitesse de rotation. Cette intensité a ainsi diminué de 60 % en 2000 ans dont 35 % sur les 30 dernières années.
Nous savons qu’une des principales fonctions du champ magnétique terrestre est la protection de la planète des influences venant de l’espace, particulièrement des bombardements des rayons cosmiques et des particules solaires. Cette diminution de l’intensité de ce champ couplée à l’activité de l’astre solaire constituent les principales causes du réchauffement planétaire actuel. Celui-ci ne serait pas dû principalement à l’activité humain.
4 ème cause du ralentissement "L
La banquise arctique a atteint son quatrième point le plus bas en 2015, la ligne jaune représentant la moyenne de son étendue sur les années 1981-2010... Plus elle fond, plus le niveau des mers monte. REUTERS/NASA/Goddard Scientific Visualization Studio
La banquise arctique a atteint son quatrième point le plus bas en 2015, la ligne jaune représentant la moyenne de son étendue sur les années 1981-2010... Plus elle fond, plus le niveau des mers monte. REUTERS/NASA/Goddard Scientific Visualization Studio
La
fonte des glaciers et de la banquise fait monter le niveau des océans,
qui a une influence sur la rotation de la Terre. Ou comment le
réchauffement climatique va rallonger les journées terrestres. Un petit
peu.
La
fonte des glaciers et de la banquise fait monter le niveau des océans.
Le message a été répété un nombre incalculable de fois lors de la COP 21 à Paris,
afin de mettre en garde contre les conséquences dramatiques sur les
zones côtières et les îles... Mais un autre effet est imputable à la
montée des eaux: elle ralentit la rotation de la Terre et rallonge les
journées.
L'impact se chiffre en millisecondes par siècle. Il semble imperceptible, certes. Mais il est suffisant pour fausser certains calculs astronomiques. L'hypothèse, émise en 2002, a été vérifiée et amendée par une équipe de chercheurs qui publie ses résultats dans Science Advances.
"Si vous faites fondre les calottes glaciaires ou les glaciers, ce qui se produit à proximité des pôles, et que toute cette masse se déplace des pôles vers l'équateur, ce mouvement est comparable à celui d'un surfeur qui utilise un bras pour ralentir sa vitesse", décrit un des auteurs, Jerry Mitrovica, professeur de géophysique à l'University d'Harvard, au Washington Post. Ce déplacement va "ralentir la rotation de la Terre" et, puisqu'il n'est "pas tout à fait symétrique ni également réparti", il peut aussi affecter son axe de rotation.
L'océanographe Walter Munk avait tenté de calculer cet effet dans un article publié en 2002 dans Proceedings of the National Academy of Sciences, mais n'avait pas réussi à prouver sa théorie. Un décalage s'insinuait entre son évaluation de la montée des eaux au XXe siècle et celle du ralentissement de la rotation de la Terre. Or la clé de cette "énigme de Munk" pourrait avoir été trouvée. Non seulement le scientifique avait surévalué la montée des eaux passée, mais il avait oublié des complices.
D'après les calculs présentés dans Science Advances, ces effets cumulés devraient ajouter 1,7 milliseconde à chaque jour terrestre d'ici la fin du XXIe siècle. Une poussière pour l'homme mais une poussière mesurable qui s'ajoute aux multiples études scientifiques sur le changement climatique et ses ramifications, note le Washington Post. "Ces effets semblent minuscules mais ce sont eux qui recèlent les changements les plus importants du système terrestre", estime Jarry Mitrovica.
Source : http://mrstrange49.over-blog.com/2015/12/si-la-terre-s-arrete-de-tourner-que-deviendra-l-homme.html
L'impact se chiffre en millisecondes par siècle. Il semble imperceptible, certes. Mais il est suffisant pour fausser certains calculs astronomiques. L'hypothèse, émise en 2002, a été vérifiée et amendée par une équipe de chercheurs qui publie ses résultats dans Science Advances.
Walter Munk et son énigme
"Si vous faites fondre les calottes glaciaires ou les glaciers, ce qui se produit à proximité des pôles, et que toute cette masse se déplace des pôles vers l'équateur, ce mouvement est comparable à celui d'un surfeur qui utilise un bras pour ralentir sa vitesse", décrit un des auteurs, Jerry Mitrovica, professeur de géophysique à l'University d'Harvard, au Washington Post. Ce déplacement va "ralentir la rotation de la Terre" et, puisqu'il n'est "pas tout à fait symétrique ni également réparti", il peut aussi affecter son axe de rotation.
L'océanographe Walter Munk avait tenté de calculer cet effet dans un article publié en 2002 dans Proceedings of the National Academy of Sciences, mais n'avait pas réussi à prouver sa théorie. Un décalage s'insinuait entre son évaluation de la montée des eaux au XXe siècle et celle du ralentissement de la rotation de la Terre. Or la clé de cette "énigme de Munk" pourrait avoir été trouvée. Non seulement le scientifique avait surévalué la montée des eaux passée, mais il avait oublié des complices.
La montée des eaux n'est pas la seule coupable
"L'attraction gravitationnelle de la Lune contribue également" à ce léger freinage, note Mathieu Dumberry,
professeur de physique à l'Université d'Alberta et coauteur de l'étude.
"Mais la combinaison de ces effets ne suffit encore pas: le rôle du
noyau terrestre doit être pris en compte. Or depuis 3000 ans, le cœur
de la Terre a légèrement accéléré [vers l'est, NDLR] tandis que le
manteau sur lequel nous nous trouvons a légèrement ralenti sa rotation
[vers l'ouest, NDLR]." Ces modifications influent sur le champ
magnétique de la planète, mais aussi sur la durée de nos journées.
D'après les calculs présentés dans Science Advances, ces effets cumulés devraient ajouter 1,7 milliseconde à chaque jour terrestre d'ici la fin du XXIe siècle. Une poussière pour l'homme mais une poussière mesurable qui s'ajoute aux multiples études scientifiques sur le changement climatique et ses ramifications, note le Washington Post. "Ces effets semblent minuscules mais ce sont eux qui recèlent les changements les plus importants du système terrestre", estime Jarry Mitrovica.
Source : http://mrstrange49.over-blog.com/2015/12/si-la-terre-s-arrete-de-tourner-que-deviendra-l-homme.html
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