Homo-Homo ou HomoHomoH ou HomoH
Idem Humanum Prima Eris
Ordre religieux visant le retour à l'Eve et l'Adam Primordiaux par mariages sélectifs mais sans manipulations génétiques.
L'humanité a frôlé l'extinction plusieurs fois sur Sol III (explosion du volcan Toba vers 73000 avant J.-C., apocalypse au XXIème siècle lors de la Guerre des Trois Jours ) mais pas ensuite car l'Humanité était déjà dispersée sur plusieurs mondes du système solaire ou carrément sur des exoplanètes.
Cet ordre "Homo-Homo" ("même humain", "pareil à l'humain") cherche la perfection dans l'uniformité, dans ses racines mitochondriales, l'homogénéité mais en refusant le clonage ... du moins pas avant d’avoir retrouvé l'Humain (le couple humain) primordial.
De ce fait, les "déviants", ceux qui s'écartent de la ligne de reconstruction du génome initial, ceux qui sont trop "typés", qui possèdent des particularités marginales (mutations exotiques, pouvoirs non-conformes ...) sont écartés du programme des mariages arrangés.
Mais, par respect pour la vie, ils ne sont ni détruits ni stérilisés : ils sont cryogénisés et "confiés" à qui voudra s'en occuper. Ainsi, des colons mais aussi, hélas, des esclavagistes, débarrassent l'Ordre de ses "rejets".
Un vaisseau chargé de cette cargaison humaine fit jadis naufrage sur Aalis. La plupart des passagers endormis brûlèrent dans l'atmosphère ou s'écrasèrent sur le sol. Quelques (mal)chanceux survécurent néanmoins. Leur "œuf d'acier" s'ouvrit, les libéra et ... la lutte pour la survie put commencer. Les "déviants" avaient été classés selon leurs "anomalies" et, ainsi regroupés, purent constituer des "familles" apparentes, des "clans". D'autres, complètement isolés, ne durent leur survie qu'à la curiosité voire l'affection de certains Aalisiens envers ces "bêtes curieuses" ... Des "animaux de compagnie" aux étonnantes capacités toute de même; comme le "passeur" qui permettait d'aller d'une oasis à l'autre à une vitesse fulgurante, ou ce "fouisseur" qui pouvait récupérer des cristaux dans la poussière comme s'il plongeait dans de l'eau limpide. Certains étaient associés à des divinités locales : le "Geysir d'Haukadalur", la "Dame du Lac", "l'Esprit de mort", etc.
Le Clan des Longues Jambes (ou Échassiers de la Savane) effectuait sa migration annuelle en longeant la côté mais en restant prudemment au sommet des falaises qui surplombaient la mangrove. Pas question pour ces marcheurs de s'aventurer dans les fissures humides qui descendaient à-pic jusqu'au niveau de la mer. Hors de question également d'essayer de s'enfoncer vers l'intérieur des terres : la savane s'y raréfiait et le siroco rappelait aux téméraires que seule la désolation, la sécheresse et la mort les attendaient au cœur de cet immense continent.
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Théorie de la catastrophe de Toba
L'éruption explosive du supervolcan Toba, survenue il y a 73 000 ans (± 4 000 ans) sur le site actuel du lac Toba, dans l'ile de Sumatra, en Indonésie, est la dernière et la plus importante des quatre éruptions qu'a connues ce volcan au cours du Quaternaire. Son indice d'explosivité est estimé à 8 sur l'échelle IEV, la plus haute valeur possible. La théorie de la catastrophe de Toba soutient que cet évènement, d'une durée de deux semaines, causa un hiver volcanique qui dura de 6 à 10 ans suivi d'un refroidissement global s'étendant sur environ un millénaire.
La connaissance de l'histoire humaine préhistorique est basée sur des données fossiles, archéologiques, et génétiques. Au cours du dernier million d'années, le genre Homo a produit plusieurs espèces. Selon la théorie de la catastrophe de Toba, la gigantesque éruption volcanique de Toba aurait pu modifier le cours de l'évolution humaine en affaiblissant les différentes espèces et populations humaines qui existaient alors, les laissant ainsi plus vulnérables à la concurrence d'une population plus avancée d'Homo sapiens apparue en Afrique.
Histoire
Il y a environ 73 000 ans, le volcan où se trouve actuellement la caldeira du lac Toba, dans l'ile de Sumatra, entra en éruption avec une force trois mille fois supérieure à celle de l'éruption du mont Saint Helens aux États-Unis en 1980. Selon le professeur Ambrose, cela entraina une chute de la moyenne des températures d'environ 3 à 3,5 °C sur plusieurs années. Une chute globale de 3 à 3,5 °C peut conduire à une baisse de plus de 15 °C dans les régions tempérées. Ce changement brutal du climat serait à l'origine de ce qui a été appelé un « goulot d'étranglement » de population chez Homo sapiens.
Des preuves géologiques constituées par la structure unique des cendres volcaniques datées de 73 000 ans, les preuves glaciologiques (forte concentration de sulfures dans les glaces également datées de 73 000 ans) et les preuves issues de l'analyse des dépôts d'animaux marins datant de la même période, ainsi que des modélisations, accréditent la violence de la catastrophe de Toba.
Théorie
En 1993, la journaliste scientifique américaine Ann Gibbons suggéra une corrélation entre l'éruption volcanique et un goulot d'étranglement de population perçu à l'époque dans le génome des populations actuelles. Michael R. Rampino de l'université de New York et Stephen Self de l'université d'Hawaï à Mānoa apportèrent leur soutien à cette idée. En 1998, la théorie d'un goulot d'étranglement génétique causé par la super-éruption du Toba fut développée par Stanley H. Ambrose de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign.
L'analyse du génome mitochondrial humain a suggéré à l'époque que tous les humains vivant aujourd'hui, en dépit de leur apparente variété, descendraient d'un petit groupe de quelques milliers d'individus vivant en Afrique. En utilisant les taux moyens de mutation génétique proposés par la théorie de l'horloge moléculaire, certains généticiens ont estimé que ce petit groupe vivait à une période contemporaine de la catastrophe de Toba.
Selon cette théorie, Homo sapiens, après Toba, aurait rayonné lorsque le climat redevint favorable. Partant d'Afrique, des groupes humains migrèrent de proche en proche à travers l'Asie du Sud vers l'Asie du Sud-Est et l'Australie. Les routes migratoires créèrent rapidement des foyers de peuplement de l'Homme moderne partout en Asie. Les divergences de couleur de peau apparurent, dues à des niveaux variés de mélanine adaptés aux variations locales de l'intensité des rayons UV. L'Europe fut ensuite peuplée par des Hommes modernes venus du Proche-Orient pendant la dernière période glaciaire.
Débat
À l'appui de la théorie d'une « génération de Toba » et d'une origine commune relativement récente de l'humanité, on notera l'unité culturelle humaine que l'on observe au travers de l'analyse des langues, des cosmogonies humaines et de ses mythes fondateurs. Toutes les langues auraient une origine commune, ce que tend à confirmer l'étude des mythes humains, où l'on retrouve des thèmes analogues, des archétypes fondant les structures morales des cultures.
À l'encontre de cette théorie, de récentes découvertes archéologiques dans le sud de l'Inde, à Jwalapuram, semblent montrer que l'activité humaine n'a pas été si perturbée pendant cette période. Cinq cents outils de pierre montrant une continuité des techniques traditionnelles y ont été découverts, ce qui tendrait à démontrer qu'il n'y a pas eu d'extinction significative. Les récentes analyses paléoclimatiques menées dans les sédiments du lac Malawi infirment aussi l'idée d'une catastrophe climatique durable affectant l'Afrique orientale.
La généticienne Évelyne Heyer ne note aucun goulot d'étranglement génétique dans le génome des populations humaines actuelles, en dehors de l'effet fondateur produit par la sortie d'Afrique des premiers eurasiens, à une date estimée entre 100 000 et 70 000 ans avant le présent.
Cependant la polémique est loin d'être tranchée, notamment à cause de difficultés à dater précisément les restes fossiles ou lithiques découverts autour de cette période, même si l'étude des pollens montre bien un changement de la flore, synonyme de changement climatique et/ou d'occupation humaine.
Toi l'immortel (titre original : This Immortal) est un roman de science-fiction de l'auteur américain Roger Zelazny paru en 1966; qui fut récompensé par le prix Hugo à égalité avec Dune (!).
Univers du roman
Après les Trois Jours, la guerre nucléaire qui a ravagé la planète Terre, les humains émigrent en masse vers Mars et Titan, souffrant pendant près d'un demi-siècle de faim et de froid. L'arrivée providentielle d'une race extra-terrestre, les Végans, permet d'améliorer la condition des exilés et de rétablir les voyages interstellaires. Beaucoup de Terriens s'installent alors sur Véga ou quelque autre planète de la Confédération végane, comme Taler, Litan, Rylaph ou Bakab. Mais pour les Végans, les humains ne sont qu'une race inférieure, une main-d'œuvre à bon marché. Les Terriennes se prostituent pour donner du plaisir aux Végans mâles au goût prononcé pour ce qu'ils considèrent être de la zoophilie. Les Terriens aisés prolongent leur vie grâce à des traitements de rajeunissement Sprung-Samser (S.S.).
L'auteur John Varley situe son cycle des Huit mondes dans un système solaire où la Terre a été dévastée par une puissance extra-terrestre supérieure lors de la Guerre des Trois Jours. Les habitants des huit colonies humaines du système solaire se retrouvent soudainement coupés de la maison-mère et doivent survivre coûte que coûte.
J'ai imaginé la colère des bâtisseurs de la Sonde Baleine (vue dans Star Trek), une espèce jovienne, lorsqu'ils apprennent que l'humanité a provoqué l'extinction de leurs "semblables" : les cétacés des océans terrestres !
Nul besoin d'utiliser un arsenal extra-terrestre colossal. Il suffit d'utiliser tout le potentiel de destruction déjà sur place ; en retournant les armes des humains contre eux-mêmes. Facile quand on possède une technologie supérieure et que tout peut être télécommandé via les satellites artificiels et le réseau télématique global (internet).
Les intelligences artificielles se retournent contre leurs créateurs en déclenchant une guerre thermonucléaire totale. D'immenses quantités de produits chimiques sont dispersées dans l’atmosphère terrestre (dont l’agent chimique CW7, censé enrayer le réchauffement climatique). Les robots n'ont plus ensuite qu'à traquer les survivants.
Le résultat est doublement catastrophique puisqu’il marque :
- le début d’une nouvelle ère glaciaire
- tout en asséchant en proportion égale les océans des zones tropicales et tempérées (les eaux transformées en calottes glacières manquant désormais dans les océans).
Les zones émergées, non-glacées, non-arides et non-polluées par les radiations sont rares !
Homo (en latin) : homme
Homoios (en grec) : semblable
Omo (rivière d'Ethiopie) connue pour son ensemble de sites préhistoriques de renommée mondiale, où ont été découverts de nombreux fossiles d'hominines (*).
Om, aum : (sanskrit : ॐ (devanagari); translittération IAST : oṃ) est une syllabe sanskrite que l'on retrouve dans plusieurs religions : l'hindouisme et ses yogas, le bouddhisme, le jaïnisme, le sikhisme, et le brahmanisme. On la nomme aussi udgitha ou pranava mantra (« mantra primordial », le mot prāṇa signifiant également « vibration vitale »). D’un point de vue hindouiste, cette syllabe représente le son originel, primordial, à partir duquel l'Univers se serait structuré. Elle est décrite ou mentionnée dans certaines upaniṣads notamment la Chāndogya Upaniṣad
(*) Les Hominina forment une sous-tribu d'hominidés qui inclut le genre Homo et les genres éteints apparentés, tels que les Australopithèques ou les Paranthropes. Ils rassemblent toutes les espèces appartenant à la lignée humaine, qui s'est séparée de la lignée des chimpanzés (Panina) il y a au moins 7 millions d'années. Le caractère le plus notable reconnu aux Hominina est la bipédie, alors que les chimpanzés et les gorilles sont quadrupèdes.
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