La création de ce nouveau calendrier est généralement attribuée à la Guilde Spatiale elle-même dont le pouvoir s'est considérablement accru pendant et après le Jihad Butlérien (période 19799-19892 EH) ... mais les recherches historiques nous réservent parfois des surprises.
L'historienne Semi Déhèmette nous révèle ainsi l'existence d'une impératrice (que certains qualifieront plutôt de régente) qui fut frappée d'ostracisme et dont la principale action (la création du fameux calendrier) fut ensuite récupérée par les nouvelles puissances (la Guilde, en l'occurrence).
Lire toute l'histoire de "Stella II, la Madone de l'Almanach - Une Effacée de l'Histoire" ici : https://calypso1577.blogspot.com/2011/02/les-effacees-de-lhistoire.html
Le récit se concluant ainsi :
Outre la création d'une nouvelle année 0, il fallut aussi décider comment ces dites années seraient découpées. En mois ? Semaines ? Sixaines ? ... Quelque chose d'universel sans trop bousculer les traditions. Pas facile car l'Empire de l'époque, sous la dynastie Butler/Corrino (juste avant les Atréïdes), comptait déjà 10000 mondes impériaux (pour information, l'actuel atteint 25000 mondes majeurs).
Voilà quelques-unes des propositions qui furent soumises aux Chambre des Guildes, Chambre des Pairs et Conseil Suprême.
Solution 1 : Modifier l’année. Une année standard comporte environ 31 556 926,08 secondes. Raccourcir l’année à 31 500 000,00 (soit 15 heures de moins) permettait de faire une année de 10 mois de 35 jours de 25 heures standard de 3600 secondes standard.
Solution 2 : Modifier (diminuer) la durée de la seconde pour que l’année fasse exactement 365 jours répartis en sept mois de 30 jours et 5 de 31 jours.
Solution 3 : 365 jours répartis en 73 pentades ("penta" = 5; "dies" = jours" c'est-à-dire des groupes de 5 journées au lieu de l'antique semaine biblique de 7 jours ... quitte à se débarrasser des références grégoriennes).
Solution 4 : diviser l'année en 360 jours... ce qui simplifie grandement le partage, puisque ce nombre est divisible par de nombreux nombres. Le temps universel est utilisé partout et dans les médias, mais il pourrait y avoir des adaptations locales, plus aisées à manipuler et en phase avec la vie sur la planète.
Solution 5 : Reprendre la proposition d'arrondir l'année à 31.500.000 secondes, la valeur de la seconde restant inchangée, avec une solution qui collerait pile poil avec le système décimal :
- 1 année = 10 mois
- des mois en alternance de 31 ou 32 jours (5 mois de chaque)
- chaque jour contenant exactement 100.000 secondes.
Les heures deviendrait des groupes de 10.000 secondes, et les minutes des groupes de 100 secondes.
Etc ...
Un article de Phersv, sur le blog Annicéris, apporte une nouvelle Solution 6 tirée du jeu de rôles Space Quest :
Une des idées les plus étranges et radicales de Space Quest est qu'il a son propre système métrique comme standard (p. 3) ! C'est un système strictement décimal comme en rêvait la Révolution française mais qui a pris la Célérité de la Lumière dans le vide comme nouvel étalon universel pour redéfinir les unités de mesure temporelles. Donc il est dit que c = 100 000 km / "seconde". Mais c'est la "seconde" qui a été redéfinie et non, semble-t-il, le mètre (donc environ 1/3 de nos secondes - 0,3335 secondes). 100 "secondes" standards font 1 "minute" (donc 33,35 secondes), 100 "minutes" font 1 "heure" (donc environ 55'35'' si je ne fais pas d'erreur avec les sexagésimales) et 10 "heures" font 1 "jour" standard (soit 9 heures et environ 15 minutes - donc un "jour" standard fait environ un tiers de jour terrestre). Cela signifie donc que si le rythme circadien n'a pas trop évolué, un être humain dort sans doute près d'un "jour" sur trois, avant de rester actif pendant deux "jours". 10 "jours" font 1 "semaine" (donc environ 92h, près de 4 jours terrestres). 10 "semaines" font 1 "mois" (donc environ 38 jours terrestres). 10 "mois" (1000 "jours") font une "année" standard (ce qui doit tourner autour de 380 jours terrestres, on retombe à peu près sur nos pieds). On tire sa date d'anniversaire sur 1d1000 (p. 16).
Source : https://anniceris.blogspot.com/2015/12/space-quest-1.html
Unité Space Quest
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Définition de
l’unité de base et conversion pour l’unité suivante
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Equivalence
avec les unités temporelles actuelles
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Autres unités
voisines
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"seconde"
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c = 100 000 km / "seconde".
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donc environ 1/3 de nos secondes -
0,3335 secondes
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"minute"
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100 "secondes" standards
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donc 33,35 secondes
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« centon » dans Battlestar
Galactica
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"heure"
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100 "minutes"
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donc environ 55'35'' si je ne fais pas
d'erreur avec les sexagésimales
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"jour"
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10 "heures"
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soit 9 heures et environ 15 minutes -
donc un "jour" standard fait environ un tiers de jour terrestre.
Cela signifie donc que si le rythme
circadien n'a pas trop évolué, un être humain dort sans doute près d'un
"jour" sur trois, avant de rester actif pendant deux
"jours"
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"semaine"
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10 "jours"
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donc environ 92h, près de 4 jours
terrestres
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« Pentade » équivalent de
cinq jours terrestres
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"mois"
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10 "semaines"
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donc environ 38 jours terrestres
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"année"
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10 "mois" (1000
"jours")
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ce qui doit tourner autour de 380
jours terrestres, on retombe à peu près sur nos pieds
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1 commentaire:
Un rythme circadien est un rythme biologique d'une durée de 24 heures environ, qui possède au moins un cycle par période de 24 heures. Le terme « circadien », inventé par Franz Halberg, vient du latin circa, « autour», et dies, « jour », et signifie littéralement cycle qui dure « environ un jour ».
Le rythme veille-sommeil marque de manière proéminente le quotidien d’une majorité d'animaux, aussi bien chez les invertébrés que chez les humains. Le rythme circadien le plus visible chez les plantes concerne la position des feuilles et des pétales, qui se redressent ou s’ouvrent plus ou moins selon l’heure de la journée. Des rythmes circadiens peuvent aussi s’observer chez des organismes unicellulaires, comme des moisissures et des cyanobactéries.
Au sens strict, les rythmes circadiens sont endogènes. Ils sont produits par des horloges biologiques, qualifiées elles aussi de circadiennes. Celles-ci opèrent même en absence de tout stimulus extérieur, dans des conditions parfaitement constantes de lumière et de température, pendant des semaines voire des mois. Ce tournage continuel s’appelle free-running. Dans des conditions constantes, ces rythmes endogènes permettent de maintenir la périodicité de 24 heures, mais les rythmes exogènes, sans stimulus, « tournent » indépendamment et ne se conforment pas à la période de 24 heures.
Pour décrire un rythme biologique qui se manifeste uniquement quand l’organisme est exposé à l’alternance jour-nuit, on parle plutôt de rythme nycthéméral.
L’étude formelle des rythmes biologiques est appelée chronobiologie.
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