lundi 3 septembre 2012

Choix d'une année galactique/cosmique standard


Dans la Galaxie, la densité d’étoiles est en général faible, et leurs interactions gravitationnelles négligeables. Par conséquent, en première approximation, chacune effectue autour du centre galactique sa propre révolution kléplérienne. Mais il n’en va pas de même au centre, où les étoiles sont beaucoup plus serrées. Les perturbations qu’elles s’imposent les unes aux autres impliquent une certaine rigidité du bulbe, et celui-ci tourne à la manière d’un solide : les parties centrales et extérieures du bulbe tournent autour du centre à la même vitesse. Il y a un autre argument qui joue dans ce sens, c’est que les distances des étoiles au centre de rotation sont relativement semblables, elles ne diffèrent que par le rayon du bulbe. Les périodes de révolution devraient être dans le même faible rapport.
On peut résumer ceci :
  •  le bulbe tourne à la manière d’un solide ;
  •  dans le reste de la Galaxie, la rotation est différentielle.
Connaissant la vitesse de rotation du Soleil autour du centre galactique, il est facile d’en déduire la masse attirante. Au niveau du Soleil, la vitesse orbitale est de 220 km/s.


La courbe verte montre la vitesse qu’aurait une étoile dans la Galaxie si seul le bulbe existait. A l’intérieur du bulbe, la vitesse augmente, car la masse des étoiles qui attirent augmente aussi (en s’éloignant du centre, de plus en plus d’étoiles se trouvent en dessous). Mais dès qu’on sort du bulbe, la masse attirante n’augmente plus, et l’effet de la distance croissante entraîne une décroissance forte de la vitesse.
La courbe bleue montre ce que seraient les vitesses si le bulbe n’existait pas, et si seul le disque attirait les étoiles. C’est la contribution gravitationnelle du disque.
La courbe noire tout en haut est la véritable courbe de rotation de la Galaxie. Elle montre les vitesses observées des étoiles, en fonction de leur distance au centre. Elle est donc la somme des diverses composantes, et devrait se déduire des deux courbes précédentes. On constate que ce n’est pas le cas : les deux courbes -verte et bleue- décroissent avec la distance, alors que la courbe noire reste stable. Pour expliquer cette différence, il faut envisager une contribution gravitationnelle nouvelle, produite par une composante invisible de la Galaxie.
Cette nouvelle composante est la couronne, extension du halo galactique.

http://astronomia.fr/5eme_partie/voieLactee.php

La partie située à moins de 2 000 al (600 pc) du centre galactique semble même tourner de façon solidaire à une vitesse angulaire uniforme, donc avec une vitesse linéaire proportionnelle à la distance du centre de notre galaxie.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Voie_lact%C3%A9e#Rotation_galactique

Compte tenu des différences de vitesse de révolution parmi les étoiles des bras galactiques, ce sont les mondes du Centre, du bulbe galactique, qui serviront de référence à la République Galactique.


Par exemple : la planète Coruscant, monde-capitale pendant des milliers d'années solaires.
Son étoile est située à R = 10000 années-lumière du centre exact de la Voie Lactée. Sa vitesse de révolution autour du centre galactique est de 200 km/s.
Ce système solaire parcourt une orbite circulaire autour du centre galactique. Son périmètre se calcule selon la formule mathématique : 2 R; ce qui correspond à une distance de 62.832 années-lumière ou encore 5,95 x 10exp.17 km. La durée nécessaire pour accomplir ce périple est de 2,97 x 10exp.15 secondes, soit 94,248 millions d'années solaires. 

A l'avènement de l'Empire Galactique, le nouveau monde-capitale Prima sera installé beaucoup plus près du centre à 2500 années-lumière. Sa vitesse de révolution sera identique aux étoiles du bulbe : 250 km/s. 
Le périmètre se calculera également à partir de 2 R; ce qui correspondra cette fois  à une distance de 15.708 années-lumière ou encore 1,487 x 10exp.17 km. La durée nécessaire pour accomplir ce périple sera 5,948 x 10exp.14 secondes, soit un peu moins 18,85 millions d'années solaires.

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