jeudi 2 juin 2016

Inspirations pour le District XXX ... suite.

La Voie Hydienne traverse le Lander Gandalf (alias Les Marches d'Arcadius) :
- du point 74550 de longitude et 34000 de latitude (entre les systèmes indépendants de Léar et de Bordak)
- jusqu'au point 75000-33600 (entre le planétoïde Tortuga, le système Ludio de l'Alliance des Douze Soleils (A12S) et le monde Gamma des Agrippines.



Cette Route hyperspatiale traverse ensuite le Lander du Trèfle  du point 75000-33600 (passant entre Les Agrippines et l'Alliance des Douze Soleils) jusqu'au point 753500-33600 (juste au sud de l'Amas de Gion) puis plonge jusqu'au point 75900-33100 (passant entre la Baronnie de Kerzut, fief de l'Empire Galactique dont la capitale locale est Tréfolia; et l'Alliance des Douze Soleils).




La Voie Hydienne continue verticalement sa trajectoire sur la carte, en longeant la Marche de Calypso, jusqu'au point 75900-32500 environ où se trouve la station intersystème BnVn-SE (propriété de la Guilde Navyborg mais annexée pour 99 ans par le potentat local, le richissime Marquis de Calypso).

CARTE DE LA MARCHE DE CALYPSO
à paraître

La Voie Hydienne rejoindra ensuite le monde Feria Jonction (à ne pas confondre avec les planètes : Jonction aux coordonnées 73800-33391-04314, incluse dans le Lander Gandalf, ou  encore avec Jonction V du Secteur Vorc dans la Bordure Médiane; pour ne citer qu'elles.) en direction du sud-est galactique.

Anecdote concernant un trou noir qui pourrait bien être le "Charybde" du Lander Gandalf.
Sur une des cartes de Star Wars (celle utilisée pour l'article français de Wikipédia), il apparaît un "trou noir sans nom" exactement au bon endroit pour correspondre à ma localisation du District XXX. Comme c'est visiblement le seul trou noir indiqué sur la carte (en ne comptant pas le trou noir supermassif du Centre galactique), j'en déduis que c'est un gros, très gros trou noir, suffisant pour justifier un détour significatif de la part de la Voie Hydienne.



Tracé transgalactique de la Voie Hydienne
Il est également intéressant de noter qu'à l'endroit même où j'ai localisé le District XXX, se trouvent plusieurs Routes hyperspatiales secondaires.



Quant au tracé complet de la Voie Hydienne, il s'est achevé en 3693 avant la Bataille de Yavin.
Sachant que le Président Palpatine s'est autoproclamé Empereur en 8594 (selon un calendrier sullustain cité dans un des premiers suppléments du jeu de rôles Star Wars) et que la-dite bataille de Yavin a eu lieu 19 années plus tard (c'est-à-dire en 8613 de l'ère sullustienne ... qu'on va assimiler à l'ère chrétienne; par facilité), on peut situer l'achèvement de la Voie Hydienne en l'année 5920.

Le Collectif Borg était à l’œuvre sur son "tronçon" (entre les deux bras galactiques en noir sur la carte ci-dessous) quand les explorateurs de la Fédération des Planètes Unies (Star Trek) ont découvert leur existence, autour de 2750-2800 de l'ère chrétienne (calendrier non-officiel ajusté pour correspondre à l'Histoire du Futur inspirée des classiques du space opera). Deux millénaires plus tard, un temps peut-être suffisant pour que cette civilisation périclite (ou évolue), la Voie Hydienne atteignait les limites astrographiques de la Galaxie.


6 commentaires:

Je a dit…

La présence de ce gigantesque trou noir à proximité de la zone où doivent se dérouler les aventures de "Calypso 1577" est une opportunité de décrire des systèmes solaires perturbés.

Il y aura du danger mais aussi des avantages tels que la présence d'atomes lourds (très lourds) de la famille des "unobtainium" (terme utilisé pour décrire tout matériau fictif ayant des propriétés physiques impossibles pour tout matériau réel) ou tout simplement précieux (comme l'or).

Je a dit…

On a coutume de dire que toute matière (y compris celle qui nous compose) est de la poussière d’étoiles, mais on sait aujourd’hui que les métaux précieux comme l’or et l’argent sont issus de poussières très spéciales provenant d’étoiles tout aussi particulières dont on a récemment pu observer le mécanisme de “fabrication”.

Qu’il s’agisse de l’or des lingots des Banques centrales, ou celui des pièces de monnaie que vous collectionnez ou que vous achetez régulièrement dans un souci d’investissement sécurisé, les scientifiques ont découvert que ce métal précieux provient d’étoiles à neutrons, et plus particulièrement de leurs collisions entre elles. Un phénomène aussi rare que cataclysmique… mais qui a pu être décrypté pour la première fois l’été dernier.

Je a dit…

L’histoire de l’or commence par la mort d’une étoile

Le 17 août 2016, des astronomes américains ont capté le signal de la collision de deux étoiles à neutrons remontant à 130 millions d’années, à l’époque où les dinosaures parcouraient encore la Terre. Jusque-là, rien d’exceptionnel, si ce n’est que les étoiles à neutrons constituent déjà des objets très particuliers. En effet, une étoile à neutrons naît lors de l’explosion d’une étoile géante arrivée en fin de vie. Tandis que toutes les couches extérieures de l’étoile sont expulsées à des milliards de kilomètres, le noyau commence à s’effondrer sur lui-même jusqu’à former une sphère incroyablement dense (une cuillère à café de cette matière représenterait environ un milliard de tonnes). Parfois cette sphère est si dense qu’elle devient un trou noir (totalement invisible car même l’énergie de la lumière ne parvient plus à échapper à sa colossale force de gravité), mais d’autres fois sa transformation s’arrête au stade précédent, l’étoile à neutrons.

Pour information, les deux étoiles dont la collision a été détectée avaient chacune au moins la masse du Soleil mais pour à peine 10 kilomètres de diamètre.

Je a dit…

Quand la mécanique interstellaire rejoint l’intérêt des investisseurs

Un grand nombre de ces corps célestes arpentent donc l’Univers et, parfois, après plusieurs millions d’années passées à se rapprocher, deux d’entre elles commencent à se tourner autour de plus en plus rapidement, jusqu’à 500 fois par seconde, pour finalement se heurter dans une collision titanesque en formant soit une nouvelle étoile à neutrons, soit un trou noir. Et c’est là que la mécanique interstellaire rejoint l’intérêt pragmatique des investisseurs, car au moment de ces collisions et par le jeu des réactions nucléaires extrêmes qui en découlent, des quantités phénoménales de matière sont rejetés dans l’espace profond. De la matière majoritairement composée d’éléments chimiques lourds comme des métaux précieux notamment, au nombre desquels on retrouve de l’or, de l’argent ou encore du platine.

Là, toutes ces poussières de métaux précieux errent pendant des millions, voire des milliards d’années, avant de s’agglomérer lentement à d’autres poussières stellaires, précieuses ou non, jusqu’à former des objets de plus en plus gros comme des comètes, des astéroïdes… ou des planètes !

Je a dit…

Des centaines de masses terrestres en or à chaque collision

En fait, sans ces cataclysmes dont les échos nous parviennent du fin fond de l’Univers, notre Terre ne serait rien d’autre qu’un vulgaire caillou formé par l’accrétion des particules qui formaient le nuage de poussière originel dont est issu notre Soleil, étoile des plus banales, perdu au bord d’un bras mineur d’une galaxie spiralée de seconde zone. C’est en quelque sorte la “pollution” accidentelle de ce nuage originel par les particules provenant d’explosions lointaines d’étoiles à neutrons qui a fait que notre planète (et d’autres également) recèlent aujourd’hui des gisement de métaux précieux.

Comme l’explique le Docteur John James Eldridge, astrophysicien à l’Université d’Auckland, “s’il est vrai que nous sommes tous faits de poussière d’étoiles, en revanche l’or, l’argent et le platine sont faits de poussière d’étoiles à neutrons. À chaque fois que deux d’entre elles se rencontrent, leur collision entraîne la création de centaines, voire des milliers, de masses terrestres en matières plus ou moins précieuses, et en particulier de l’or. Si le taux de fusion des étoiles à neutrons se révèle aussi élevé que nous l’avons calculé, alors il n’y a aucun doute que ces étoiles mourantes sont la source de la plupart des métaux précieux dans l’Univers. ”

Je a dit…

L’or est un témoin de l’histoire du monde

Certes, l’observation du mois d’août dernier concerne une collision d’étoiles à neutrons bien trop récentes pour avoir contribué à forger l’or de la Terre (laquelle est née, rappelons-le, il y a environ 4,5 milliards d’années). Mais il est fort possible en revanche que les milliards d’atomes d’or ou d’argent expulsés à ce moment-là aient fini par participer à la formation de comètes qui, à leur tour, sont venues déposer leur précieuse cargaison sur des mondes lointains, en s’y écrasant le plus souvent. D’ailleurs, on pense que la majeure partie de l’or que l’on extrait du sous-sol de notre Terre a précisément une origine extraterrestre, dans le sens où le précieux métal y a été apporté par des comètes ou des astéroïdes qui s’y sont écrasés. Car les particules précieuses les plus anciennes (celles qui ont contribué à la formation de notre monde) sont généralement enfouies tellement profondément au cœur de la planète qu’elles restent pour encore très longtemps inaccessibles.

Pensez-y donc lorsque vous achetez une pièce d’or ou d’argent : vous détenez non seulement un petit morceau de l’histoire du monde, mais aussi un incroyable souvenir de ses origines ainsi qu’un témoignage de la grandeur de notre Univers. Des qualités qui rendent l’or d’autant plus précieux, au-delà même de sa seule valeur vénale qui fluctue au gré de vulgaires politiques monétaires si fugitives à l’échelle géologique.

Source : https://www.loretlargent.info/or/on-sait-davantage-origines-de-lor/19805/