vendredi 8 décembre 2017

Métal « Ma » ou acier « Ma »

Messagede MdJ 


La découverte de ce métal ou, devrait-on dire, de cet alliage, est due à la section de Xéno-archéologie de la Loge Techno.

En effet, cet acier a été utilisé par l’Empire Fabérien à son apogée, notamment pour ses installations militaires et certaines constructions civiles.

Avec la chute de l’Empire Fabérien (voire même avec sa décadence, à compter l’an – 17.000 TUP), le secret de sa fabrication s’est perdu.

L’on doit aux expéditions successives de la Loge Techno, dans le secteur de l’ancienne capitale impériale, les premières mises à jour, au sein de la jungle, de pièces de métal noir bleuté que le passage des millénaires n’avait pas altéré.

Il fallut ensuite attendre deux millénaires pour que la Loge localise les restes d’une installation spatiale antique, autour d’une étoile solitaire, puis pour parvenir à redécouvrir le secret de fabrication de l’acier Ma ; nommé ainsi en référence à l’ère Ma sous laquelle l’Empire Fabérien l’inventa.

Ce secret, néanmoins, ne fut pas révélé.

Il est encore aujourd’hui sur la liste des matériaux faisant l’objet d’un monopole de la Loge, monopole renouvelé tous les cent ans par décret impérial et ce, depuis les 2800 dernières années.

Tout ce que l’on sait, c’est que la fonte de l’acier Ma réclame d’énormes quantités d’énergie seulement disponibles à bord des « forges stellaires » de la Loge, des Lehouine-usines spécialisés tirant leur énergie du cœur des étoiles autour desquelles elles se mettent en orbite.

L’acier Ma appartient à la famille des unobtainiums. Il est de couleur noir bleuté et absorbe une grande quantité de la lumière qu’il reçoit. Il est de masse volumique 9,8 g/cm3 et de dureté légèrement supérieure à 10 dans l’échelle de Mohs.

Sa coulée se fait d’un bloc, sans possibilité de découpe, de soudure ou de refonte ultérieure.

En effet l’acier Ma a pour caractéristique d’absorber toute forme d’énergie et de dissiper celle-ci dans sa masse puis dans une dimension parallèle par rayonnement transdimensionnel.

Le seul moyen de le détruire est de le saturer en un point par une source d’énergie massive nécessitant des moyens industriels ultralourds, une réaction nucléaire, des impacts cinétiques à des vitesses proches de celle de la lumière ou une explosion AM.

Une fois détruit par ces moyens, l’acier Ma perd ses propriétés spécifiques, devenant une masse ferreuse hautement radioactive.

L’usage de l’acier Ma se limite généralement à des usages militaires. Dans ce cas, il est généralement protégé par redondance de champs énergétiques. Il ne se prête généralement pas à des utilisations dans le domaine de l’aérospatiale en raison de sa masse à peine inférieure à celle du plomb.

Rare, son usage tend cependant à se rependre au cours des deux derniers siècles en raison du nombre grandissant de forges stellaires battant pavillon de la Loge. Son prix, sa mise à disposition, son transport, font l’objet d’études préalables de commissions composées de membres du gouvernement impérial, de la Loge Techno et de l’Armée qui avalisent les projets d’ordre privé nécessitant son usage.

10 commentaires:

Je a dit…

Il est fait mention de l'Empire Fabérien dans "Images de la science fiction" (Gründ, 1980) livre qui a été signé "Steven Eisler"; un pseudonyme du célèbre écrivain de fantastique Robert Holdstock (1948-2009).

Je cite : "La Guerre Finale fut un long conflit colonial contre l'Empire Fabérien et leurs alliés (les Sarosiens et des mercenaires arisiens et duriliens). Le conflit se termina par une bataille dans Tucana M, où le monde artificiel Mechanistra et d'autres stations de combat furent employés et les Fabériens signèrent un armistice. Depuis, les relations entre les deux Empires se sont améliorées et ils gèrent ensemble les Portes des étoiles."

Source : https://anniceris.blogspot.com/2012/01/sf-images-de-la-science-fiction-1980.html

Je a dit…

Homo faber (philosophie)

En philosophie, la notion d'homo faber fait référence à l'Homme en tant qu'être susceptible de fabriquer des outils.

Cette notion est notamment abordée par Henri Bergson, philosophe évolutionniste français : « En définitive, l'intelligence, envisagée dans ce qui en paraît être la démarche originelle, est la faculté de fabriquer les objets artificiels, en particulier des outils à faire des outils, et d'en varier indéfiniment la fabrication »1.

Benjamin Franklin a également énoncé que « L’homme est un animal fabricateur d’outils » (toolmaking animal).

Ce qui permet de distinguer l'Homme, nommé Homo sapiens en biologie, du reste du règne animal n'est sans doute justement pas d'ordre biologique mais a plutôt trait à son intellect : Homo sapiens manifeste sa sagesse, son intelligence dans la mesure où il est capable de modifier le monde qui l'entoure. Pour cela, il manie l'outil et transforme son environnement, le façonne de sa pensée et de sa main.

Ce concept d'homo faber a été repris et développé par la philosophe Hannah Arendt, notamment dans son ouvrage Condition de l'homme moderne.

Je a dit…

Saros

Le saros est, en astronomie, une période de 223 mois synodiques ou lunaisons (environ 18 ans) qui peut être utilisée pour prédire les éclipses de Soleil et de Lune. Un saros après une éclipse, le Soleil, la Terre et la Lune retrouvent approximativement la même géométrie relative et une éclipse presque identique se produit.

Je a dit…

Définition du saros

Le saros est une période de 6 585,32 jours, soit 18 ans, 10 ou 11 jours et 8 heures - selon que l'intervalle contient 4 ou 5 années bissextiles - qui dérive de trois périodes de l'orbite de la Lune : le mois synodique, le mois draconitique et le mois anomalistique. Pour qu'une éclipse se produise, il faut que la Lune soit située entre la Terre et le Soleil (pour une éclipse solaire) ou que la Terre soit située entre le Soleil et la Lune (pour une éclipse lunaire). Ceci ne peut se produire que lorsque la Lune est nouvelle ou pleine, respectivement, événements contrôlés par la période synodique de la Lune, d'environ 29,53 jours. La plupart du temps toutefois, l'ombre de la Lune ou de la Terre ne tombe pas sur la surface de l'autre corps : une éclipse ne peut se produire que si les trois objets célestes sont presque alignés. Cette condition n'est réalisée que lors d'une pleine ou d'une nouvelle Lune se produisant près de l'écliptique, c'est-à-dire à proximité de l'un des deux nœuds de l'orbite lunaire. La période entre deux passages successifs au même nœud est donnée par le mois draconitique, 27,21 jours. La combinaison de ces deux périodes produit des conditions propices à une éclipse tous les 5 ou 6 mois. Cependant, pour que deux éclipses aient la même apparence et durée, les distances entre la Terre et la Lune, et entre la Terre et le Soleil doivent être les mêmes dans les deux cas. La période mise par la Lune pour orbiter la Terre une fois et revenir à la même distance est donnée par le mois anomalistique, 27,55 jours

Après un saros, la Lune a terminé environ un nombre entier de mois synodiques (223), draconitiques (242) et anomalistiques (239), et la géométrie Terre-Soleil-Lune est presque identique : la Lune présente la même phase, se situe au même nœud et à la même distance de la Terre. De plus, comme le saros est très proche de 18 années, la Terre est à peu près à la même distance du Soleil et lui est inclinée dans presque la même orientation. Si la date d'une éclipse est connue, alors une éclipse presque identique se produit un saros plus tard.

Un saros n'est pas un nombre entier de jours, mais comprend un intervalle résiduel de 8 heures (⅓ de jour). Du fait de la rotation de la Terre, cet intervalle conduit à un décalage d'environ 120° vers l'ouest entre deux éclipses distantes d'un saros. Toutefois, après trois saros, une éclipse se produit à la même heure locale. Cette période de trois saros (19 756 jours, soit 54 ans et 1 mois) est appelée exeligmos. Entre deux éclipses distantes d'un saros, une quarantaine d'autres éclipses se produisent, mais avec une géométrie différente.

Je a dit…

Dans "Images de Science-fiction", p. 63, il est dit :

"Le monde du Nécromant, situé dans la zone des Soleils Noirs, aux confins de l'espace fabérien, résista à toutes les tentatives de colonisation menées au cours du Second Empire. Le monde appelé Nécromant, en raison de l'immense cimetière étranger qui y fut découvert et qui renfermait quelque 400 millions de cercueils de pierre, était un "lieu d'attente" : les cercueils ne constituant qu'un étrange et incompréhensible système d'animation suspendue. Le monde était dit hanté parce que les habitants aux aguets faisaient échouer toute tentative de colonisation comme le démontre cette photographie nocturne prise par un robot. Ces créatures intelligentes, haineuses, peu communicatives, sont appelées les Greegs."

"Photographie nocturne" (c'est la couverture de "The Night Face" de Poul Anderson par Michael Whelan): http://lcrazzy1.narod.ru/image/fantasy/michael_whelan/michael_whelan__the_night_face.jpg

Dans le vrai roman (aussi appelé "Let The Spacemen beware"), Miguel Tolteca descend de son vaisseau, le Quetzal, pour nouer le contact avec une planète qui semble ultra-pacifique et utopique, Gwydion, mais dont la population peut aussi traverser des phases plus sombres.

Je a dit…

Il est également fait mention de la planète "Nécromant", de l'Empire Fabérien dans un forum de jeu de rôles "Les gardiens de la légende" :

Mémo sur une réunion de Membres Influents de la Cobadera (les pirates) sur le satellite plaisir Vesna IV.

Sujets:

- Organisation d'une expédition d'exploration dans la zone des Soleils Noirs aux confins de ce qui fut l'espace de l'Empire Fabérien sur une planète nommée par les premiers explorateurs humains "Le Nécromant". Présence du tombeau de Je'Kirioth, empereur fabérien de la 3ième dynastie. Moyens mis en œuvre: le Lumière d'Altaïr et un équipage de scientifiques sous le commandement du capitaine Freya Blackthorn. Attente de la récupération du navire corsaire.

[...]

Source : http://gardien-legende.forumactif.com/t1612-empire-galactique-tuck-special-edition

Je a dit…

Mais les références à Faberia (source étymologique de l'Empire "Fabérien") n'appartiennent pas qu'à la science-fiction et aux jeux de rôles.

Pline l'Ancien (en latin Gaius Plinius Secundus, né en 23 apr. J.-C. à Novum Comum (l'actuelle Côme) dans le nord de l'Italie (en Gaule Transpadane) et mort en 79, à Stabies (en latin : Stabia), près de Pompéi, lors de l'éruption du Vésuve, est un écrivain et naturaliste romain du Ier siècle, auteur d'une monumentale encyclopédie intitulée Histoire naturelle (vers 77).

Il cite le terme "Faberia" dans Histoire Naturelle (Livre IV, chapitre XXVII - La Scythie, paragraphe 7) :

"On pense que l'île d'Eningia n'est pas moindre. Quelques auteurs rapportent que ces régions sont habitées jusqu'à la Vistule par les Sarmates, les Vénèdes, les Scires et les Hirres; qu'il y a là un golfe appelé Cylipenus, à l'ouverture duquel est l'île de Latris; puis, qu'il y a un autre golfe nommé Lagnus qui touche aux Cimbres. Le promontoire des Cimbres (18), en s'avançant au loin dans la mer, forme une péninsule qui est appelée Cartis. Là 23 îles ont été découvertes par les victoires des Romains; les plus célèbres sont Burchana (Borkum), appelée par les nôtres Faberia, à cause d'un fruit qui y vient spontanément, et qui ressemble à une fève; Glessaria (IV, 20), appelée ainsi par nos soldats à cause du succin, et Austranla par les barbares; enfin Actania."

Source : http://remacle.org/bloodwolf/erudits/plineancien/livre4.htm

Je a dit…

Unobtainium est un terme utilisé pour décrire tout matériau fictif ayant des propriétés physiques impossibles pour tout matériau réel. De tels matériaux apparaissent souvent dans des récits de science-fiction.

Origine

Le mot « unobtainium » (un-obtain-ium) est un néologisme, apparemment développé dans le milieu des fans de science-fiction, et sûrement en réaction aux éléments aux noms inventés, comme dans Star Trek ; peut-être également par analogie aux éléments les plus lourds du tableau périodique. Il y a bien sûr là un trait d'humour tiré de l'anglais to obtain (obtenir), le préfixe négatif un- et la terminaison latinisante en -ium systématiquement utilisée dans la dénomination des éléments les plus lourds du tableau périodique de Mendeleïev, en particulier tous les éléments lourds artificiellement créés plus lourds que l'uranium (numéro atomique 92), et également très souvent utilisée pour de nombreux matériaux imaginaires d'invention relativement récente (courant le XIXe et surtout dans le XXe siècle) et aux propriétés extraordinaires. À proprement parler, l'unobtainium peut désigner tout matériau « inobtenable ».

Une source alternative pour le mot « unobtainium » vient de l'industrie aérospatiale, qui rencontre fréquemment des problèmes de conception dus aux capacités des matériaux actuels. Les ingénieurs travaillant au centre de recherche Skunk Works de Lockheed Corporation parlent du SR-71 Blackbird comme étant fait d'« unobtainium », à cause de la décision d'utiliser un matériau nouveau, le titane, jamais utilisé auparavant dans sa construction. À l'époque, l'« unobtainium » était de rigueur car aucun métal connu ne pouvait résister aux contraintes et températures subis à une vitesse de Mach 3.

Usage

Par exemple, le matériau utilisé dans la construction d'un anneau-monde requiert une force de tension du même ordre que celle d'un noyau atomique. Comme aucun matériau de ce type n'est envisageable (d'après les connaissances actuelles), on peut dire qu'un anneau-monde est une structure bâtie avec de l'unobtainium.

L'unobtainium peut être utilisé dans divers contextes — « cette idée est stupide, tu aurais besoin de fils d'unobtainium pour tirer cette planète ! » — ou une hypothèse — « si quelqu'un construisait une coquille d'unobtainium autour d'un trou noir, qu'arriverait-il à ce qui serait en contact ? ».

Unobtainium / Impossiblium

À noter qu'en français, on dirait probablement mieux Unobtanium comme en allemand. Le terme est d'ailleurs déjà souvent utilisé, bien que le calque direct de l'anglais soit plus fréquent. Mais, depuis le film Fusion, il existe un terme français équivalent sous le nom d’Impossiblium (impossible + suffixe -ium) qui se traduit littéralement par « élément chimique impossible ».

Je a dit…

L'échelle de Mohs fut inventée en 1812 par le minéralogiste allemand Friedrich Mohs afin de mesurer la dureté des minéraux. Elle est basée sur dix minéraux facilement disponibles.

Comme c'est une échelle ordinale, on doit procéder par comparaison (capacité de l'un à rayer l'autre) avec deux autres minéraux dont on connaît déjà la dureté. Cette échelle n'est ni linéaire ni logarithmique.

Je a dit…

Les dix minéraux de l'échelle de Mohs

Dureté Minéral Composition chimique Structure cristalline
1 Talc, friable sous l'ongle Mg3Si4O10(OH)2 monoclinique
2 Gypse, rayable avec l'ongle CaSO4·2H2O monoclinique
3 Calcite, rayable avec une pièce en cuivre CaCO3 rhomboédrique
4 Fluorine, rayable (facilement) avec un couteau CaF2 cubique
5 Apatite, rayable au couteau Ca5(PO4)3(OH-, Cl-, F-) hexagonale
6 Orthose, rayable à la lime, par le sable KAlSi3O8 monoclinique
7 Quartz, raye le verre SiO2 trigonal
8 Topaze, rayable par le carbure de tungstène Al2SiO4(OH-, F-)2 orthorhombique
9 Corindon, rayable au carbure de silicium Al2O3 rhomboédrique
10 Diamant, rayable avec un autre diamant C cubique