Les Machines conscientes ont été éradiquées au cours du Jihad Butlérien, dans l'Empire expansionniste (celui qui sera successivement dirigé par les Corrino, les Atréides, ... les Trans-Bourbons, les Raï-Mo et finalement les Kamble puis les Entun de Trantor) ... mais cela n'empêcha pas une diaspora intergalactique, au-delà de la Bordure !
C'est là que se réfugièrent les populations favorables aux ordinateurs conscients et que se développa la Culture :
- des (stations) Orbitales plutôt qu'un peuplement planétaire;
- une société anarchiste plutôt qu'un empire dictatorial;
- des intelligences artificielles plutôt que des aristocrates corrompus ou épris de pouvoir.
La Culture sera une civilisation pan-galactique. Elle peut être considérée comme une utopie technique et philosophique à part entière. Il s'agit d'une société anarchiste : ni loi, ni hiérarchie, ni argent, ni propriété. Elle compte 18 trillions d’habitants (l'équivalent de 3000 mondes peuplés en moyenne de 6 milliards d'habitants), mêlant dans une totale égalité humains, extra-terrestres, drônes et intelligences artificielles.
Au moment où se déroulent la plupart des épopées racontées par Iain M. Banks, la Culture existe depuis 9000 ans et s'étend sans cesse. Si on prend comme référence la création du robot humaniforme R. Daneel Olivaw sur Aurora, cela nous situe vers l'année 2600 EG ... L'Empire de Trantor s'étant écroulé en 2330 EG lors du Grand Pillage de Gilmer, celle laisse champ libre à la Culture pour s'imposer. A moins que la Fédération de la Fondation ... ou les Honorées Matriarches ... ou les Daneeliens ...
lundi 14 juillet 2008
L'Âge d'Or, sous l'autorité pacifique du Daym
Une variété d'Etats co-exista à l'époque du Daym (entre les années 700 et 500 AG) :
- Empire (10192 mondes sous régime aristocratique),
- Confed (1775 mondes démocratiques),
- Lansall (4000 mondes autonomes),
- et Marches (4000 mondes autonomes)
... cotoyaient Scientes, Andres, Nautes, Erudes, Taj Rama et Eglise (sectes monothéistes).
C'est à cette époque que fut fondée la Patrouille du Temps. Les plus belles oeuvres artistiques datent également de ces deux siècles d'Âge d'Or. Hélas, cet équilibre fragile de dura pas éternellement.
Vers 500 AG, la galaxie est au bord de la guerre. Au sein du Daym -l'institution interstellaire où siègent les représentants des treize communautés- , complots et intrigues politiques s'enchaînent sur un rythme frénétique. Hellroy s'apprête à assassiner l'Empereur, son père. Les Taj Ramanes attendent leur heure pour révéler l'étendue de leurs pouvoirs psioniques. Les Scientes repoussent sans cesse les limites de leurs technologies, les Nautes celles de l'univers qu'eux seuls connaissent vraiment. Or c'est le moment que choisit Genesis, la créature-monde, pour désigner un nouvel Histrion, le trublion à même d'influencer tous les jeux politiques. Cette fois, l'élu est un marginal aux étranges capacités métamorphiques, qui honnit toute forme de pouvoir et n'entend pas se laisser manipuler...
Cette ultime manoeuvre pacifique de Genesis sera éphémère.
Les rivalités entre l'Empereur Hellroy II et sa soeur Ezaelle, la guerre des Marches, la tentative de coup d'Etat du Connatic de Knume (par clonage intensif), etc, et les répressions sanglantes des Grandes Révoltes (dont celle des guerriers mystiques ET Karias) provoquent la Décadence, définie par Génésis selon ces termes : "Ils sont mûrs pour s'auto-détruire encore, chaque fois qu'ils se sont retrouvés à la même table, le ventre plein, à trouver que la table était trop exiguë et la nourriture trop exotique".
- Empire (10192 mondes sous régime aristocratique),
- Confed (1775 mondes démocratiques),
- Lansall (4000 mondes autonomes),
- et Marches (4000 mondes autonomes)
... cotoyaient Scientes, Andres, Nautes, Erudes, Taj Rama et Eglise (sectes monothéistes).
C'est à cette époque que fut fondée la Patrouille du Temps. Les plus belles oeuvres artistiques datent également de ces deux siècles d'Âge d'Or. Hélas, cet équilibre fragile de dura pas éternellement.
Vers 500 AG, la galaxie est au bord de la guerre. Au sein du Daym -l'institution interstellaire où siègent les représentants des treize communautés- , complots et intrigues politiques s'enchaînent sur un rythme frénétique. Hellroy s'apprête à assassiner l'Empereur, son père. Les Taj Ramanes attendent leur heure pour révéler l'étendue de leurs pouvoirs psioniques. Les Scientes repoussent sans cesse les limites de leurs technologies, les Nautes celles de l'univers qu'eux seuls connaissent vraiment. Or c'est le moment que choisit Genesis, la créature-monde, pour désigner un nouvel Histrion, le trublion à même d'influencer tous les jeux politiques. Cette fois, l'élu est un marginal aux étranges capacités métamorphiques, qui honnit toute forme de pouvoir et n'entend pas se laisser manipuler...
Cette ultime manoeuvre pacifique de Genesis sera éphémère.
Les rivalités entre l'Empereur Hellroy II et sa soeur Ezaelle, la guerre des Marches, la tentative de coup d'Etat du Connatic de Knume (par clonage intensif), etc, et les répressions sanglantes des Grandes Révoltes (dont celle des guerriers mystiques ET Karias) provoquent la Décadence, définie par Génésis selon ces termes : "Ils sont mûrs pour s'auto-détruire encore, chaque fois qu'ils se sont retrouvés à la même table, le ventre plein, à trouver que la table était trop exiguë et la nourriture trop exotique".
Jihad Butlérien
Cette guerre appelée des vœux de Serena Butler a mis fin à la suprématie des ordinateurs et a abouti à leur interdiction pure et simple : toutes les analyses de données sont effectuées par des individus spécialisés, les mentats. Son principal commandement, qui figure dans la Bible Catholique Orange, dispose que «Tu ne feras point de machine à l’esprit de l’Homme semblable». Le Jihad Butlérien commença en 201 AG (avant la Guilde) pour se terminer en 108 EG (ère de la Guilde), par la victoire des Humains, réunis au sein de la Ligue des Nobles. La Ligue pouvait compter sur le soutien des Planètes Dissociées, planètes non membres de la Ligue, mais ne faisant pas non plus partie des Mondes Synchronisés, qui étaient les mondes inféodés au suresprit des Machines Omnius.
Daneeliens
Veilleurs mystérieux qui protègent et parfois guident secrètement l'humanité.
La "Patrouille du Temps", par exemple, fondée en 648 avant EG, est contrôlée par ces énigmatiques "hommes du futur". R. Daneel Olivaw, caché sur la Lune depuis des millénaires, en serait le prototype.
Le Grand Univers
La notion de Grand Univers désigne l'espace-temps, perceptible par les sens, et d'autres dimensions révélées par la recherche : scientifique (métaphysique) ou théologique (psycho-science).
On représente le Grand Univers comme une succession de dimensions se superposant par couches de natures similaires quoique légèrement différentes les unes des autres. A l'heure actuelle (au XVIème siècle EG), cinq dimensions sont connues.
1) La plus "lourde", la plus "dense", est l'Espace (1) que nos sens perçoivent naturellement.
2) Ensuite vient la dimension appelée en argot de navyborg le "Triche-Lumière". C'est l'Espace-Deux (2), généralement connu sous l'appellation Hyper-Espace (ou encore Intra-Espace). C'est dans cette dimension qu'évoluent les vaisseaux "plus-vite-que-la-lumière" à hyper-propulsion.
3) Puis une mystérieuse dimension dénommée Astrale. C'est par l'Espace-Trois (3) que transitent ceux qui empruntent les transmetteurs de matière (téléportation). Cette dimension est aussi la source de l'énergie "magique" et son moyen de déplacement. On y trouve, entre autres, les "élémentaires" de la matière.
4) Encore au dessus, la dimension dénommée Ethérale où agit le fluide mystérieux des pouvoirs psioniques. C'est le "Plan des Esprits", que les prêtres sub-divisent en "Sphère extérieure" (psi) et "Sphère intérieure" (les mythologiques domaines des dieux). Cette dimension abrite les âmes des morts, les psychismes collectifs des entités-planètes, et les super-entités de tous les "Alignements".
5) La couche la plus impalpable, dont les savants commencent à peine à concevoir la nature, est le Temps (4), bien plus complexe que ne le pensaient les anciens : fluctuante et malléable (5) .
(1) Les systèmes, planètes et autres corps célestes décrits dans le Répertoire des Mondes appartiennent à cette dimension : l'Espace.
(2) cf. la légende de Rosalia Goutte-de-Pluie qui fut la première à piloter un vaisseau à hyper- propulsion Varlet
(3) cf. la légende d'Artyr Rambo de Terre Quatre qui a traversé la moitié de la galaxie par téléportation
(4) cf. la légende de Tasco Magnon qui a sauté en Anachron, dans le Noeud du Temps.
(5) Afin d'éviter les paradoxes et les détournements temporels, la Patrouille du Temps veille au bon déroulement de l'Histoire, elle-même surveillée par les Daneeliens ...
On représente le Grand Univers comme une succession de dimensions se superposant par couches de natures similaires quoique légèrement différentes les unes des autres. A l'heure actuelle (au XVIème siècle EG), cinq dimensions sont connues.
1) La plus "lourde", la plus "dense", est l'Espace (1) que nos sens perçoivent naturellement.
2) Ensuite vient la dimension appelée en argot de navyborg le "Triche-Lumière". C'est l'Espace-Deux (2), généralement connu sous l'appellation Hyper-Espace (ou encore Intra-Espace). C'est dans cette dimension qu'évoluent les vaisseaux "plus-vite-que-la-lumière" à hyper-propulsion.
3) Puis une mystérieuse dimension dénommée Astrale. C'est par l'Espace-Trois (3) que transitent ceux qui empruntent les transmetteurs de matière (téléportation). Cette dimension est aussi la source de l'énergie "magique" et son moyen de déplacement. On y trouve, entre autres, les "élémentaires" de la matière.
4) Encore au dessus, la dimension dénommée Ethérale où agit le fluide mystérieux des pouvoirs psioniques. C'est le "Plan des Esprits", que les prêtres sub-divisent en "Sphère extérieure" (psi) et "Sphère intérieure" (les mythologiques domaines des dieux). Cette dimension abrite les âmes des morts, les psychismes collectifs des entités-planètes, et les super-entités de tous les "Alignements".
5) La couche la plus impalpable, dont les savants commencent à peine à concevoir la nature, est le Temps (4), bien plus complexe que ne le pensaient les anciens : fluctuante et malléable (5) .
(1) Les systèmes, planètes et autres corps célestes décrits dans le Répertoire des Mondes appartiennent à cette dimension : l'Espace.
(2) cf. la légende de Rosalia Goutte-de-Pluie qui fut la première à piloter un vaisseau à hyper- propulsion Varlet
(3) cf. la légende d'Artyr Rambo de Terre Quatre qui a traversé la moitié de la galaxie par téléportation
(4) cf. la légende de Tasco Magnon qui a sauté en Anachron, dans le Noeud du Temps.
(5) Afin d'éviter les paradoxes et les détournements temporels, la Patrouille du Temps veille au bon déroulement de l'Histoire, elle-même surveillée par les Daneeliens ...
jeudi 10 juillet 2008
Ere de la Guilde (2) : Grande dispersion
570 EG Après près de 350 ans de règne (la légende annonce dix fois plus : 3505 années), Leto II est victime d'un attentat mortel perpétré par Siona Atréïdes, réussi grâce à son immunité à la prescience. Le Tyran n'est plus, l'humanité peut se déchaîner ... (pendant deux siècles d'horreurs)
* Bordure agitée. Les premiers conflits éclatent entre prêtres-marchands et noblesses locales.
* Âge sombre de la technologie : Les conflits deviennent de plus en plus nombreux, chacun utilisant ses armes les plus efficaces, parfois en les associant : haute technologie et pouvoirs psychiques combinés. La trame du Grand Univers est déchirée ce qui provoque des invasions de monstres et démons issus du Chaos et des dimensions astrales / psis, et, indirectement l'apparition d'ab-humains ("ogres", "hommes-bêtes", créatures hybrides et chaotiques ...).
* Âge des conflits : Les conflits touchent désormais tout l'Empire. C'est "Krazilec", la Guerre galactique. Parmi tous les fléaux, le pire est la Grande famine qui touche les planètes de haute technologie très peuplées mais dépendant pour leur subsistance de mondes nourriciers.
* Psinocides. La structure impériale a explosé. C'est l'anarchie sanguinaire. Les populations se retournent contre les "sorciers" aux pouvoirs psioniques qui ont libéré les forces du Chaos. N'en réchappent que les prêtres les plus puissants et les plus sages.
* Bordure agitée. Les premiers conflits éclatent entre prêtres-marchands et noblesses locales.
* Âge sombre de la technologie : Les conflits deviennent de plus en plus nombreux, chacun utilisant ses armes les plus efficaces, parfois en les associant : haute technologie et pouvoirs psychiques combinés. La trame du Grand Univers est déchirée ce qui provoque des invasions de monstres et démons issus du Chaos et des dimensions astrales / psis, et, indirectement l'apparition d'ab-humains ("ogres", "hommes-bêtes", créatures hybrides et chaotiques ...).
* Âge des conflits : Les conflits touchent désormais tout l'Empire. C'est "Krazilec", la Guerre galactique. Parmi tous les fléaux, le pire est la Grande famine qui touche les planètes de haute technologie très peuplées mais dépendant pour leur subsistance de mondes nourriciers.
* Psinocides. La structure impériale a explosé. C'est l'anarchie sanguinaire. Les populations se retournent contre les "sorciers" aux pouvoirs psioniques qui ont libéré les forces du Chaos. N'en réchappent que les prêtres les plus puissants et les plus sages.
samedi 5 juillet 2008
Ere de la Guilde (1) : dynasties Corrino puis Atréïdes
Depuis la fondation de la Guilde Spatiale (rebaptisée Guilde Navyborg des siècles plus tard), en plein Jihad Butlérien, voici quels furent les principaux événements et périodes historiques de l'Empire Galactique.
0 EG Début de l'ère de la Guilde. La Guilde Spatiale (et ses Navigateurs mutants, tributaires de l'Epice de prescience d'Arrakis) remplace le Syndic (et ses nav-ordinateurs pensants, excommuniés par le Jihad Butlérien), impliqué dans plusieurs trahisons et scandales (dont celui du Connatic de Knume).
108 EG Fin du Jihad Butlérien : destruction des Ordinateurs et des Robots conscients (n'en réchappent que les plus puissants : les Daneeliens; tandis que les Humains exilés sur des vaisseaux conscients bâtissent des Orbitales et fondent la Culture loin des mondes de l'Empire).
191 EG Shaddam IV (de la dynastie Corrino, au pouvoir depuis près de 3 siècles), maître de l'univers, conçoit un plan pour éliminer les Atréïdes, habitants de la planète Caladan, et leur chef, le duc Leto. Il les envoie sur la planète Dune afin qu'ils soient massacrés par les Harkonnen. Deux Atréïdes survivent : Paul, l'héritier du trône, et sa mère Jessica (une Bene Gesserit). Ceux-ci, après s'être échappés des griffes du "baron volant" Vladimir, trouvent refuge dans le désert auprès des Fremens, mystérieux habitants de Dune qui voient en Paul le sauveur qu'ils attendaient. Paul leur enseigne l'art "étrange" et découvre la femme de ses rêves : Chani (dont il avait eu la vision prémonitoire).
193 EG Paul "Muad'dib" Atréïdes renverse l'Empereur Padisha Shaddam 4 (le 50ème empereur galactique) lors de la bataille d'Arrakis (Dune) où les Fremens montés sur des Vers des Sables terrassent les légions Sardaukars.
205 EG En 12 années de Jihad, les Fremens ont reconquis la galaxie pour le Messie de Dune, Paul "Muad'dib" Atréïdes. Paul est le Kwisatz Haderach, un surhomme dépassant en pouvoirs psioniques les plus grands experts et expertes de l'histoire (Taj Ramanes et Révérendes Mères du Bene Gesserit comprises). La Guilde Spatiale et les Navigateurs obéissent. Le Clergé est dirigé par Alia.
218 EG Paul "Muad'dib" disparaît mystérieusement. Alia "l'Abomination" (soeur de Paul) assure la régence.
219 EG Leto II, "le pré-né", fils de Paul et de Chani, devient l'Empereur. Dans le désert profond d'Arrakis, il fusionne avec les truites des sables et commence une lente transformation qui aboutira à un Ver des Sables.
Sentier d'Or. Leto II, l'Empereur-Dieu, le Ver, le Prophète ... a "vu" la Grande Dispersion (par prescience) et les risques d'extinction pour l'espèce humaine. Avec ses légions de Truitesses et malgré les complots des Ixiens, des Tleilaxu, du Bene Gesserit, des Mentats, de la Guilde ... il demeure le monarque absolu de l'Empire. Il a le monopole de l'Epice. Il contraint l'humanité à un immobilisme forcé; pour aboutir un jour à l'Empire Pharaonique.
0 EG Début de l'ère de la Guilde. La Guilde Spatiale (et ses Navigateurs mutants, tributaires de l'Epice de prescience d'Arrakis) remplace le Syndic (et ses nav-ordinateurs pensants, excommuniés par le Jihad Butlérien), impliqué dans plusieurs trahisons et scandales (dont celui du Connatic de Knume).
108 EG Fin du Jihad Butlérien : destruction des Ordinateurs et des Robots conscients (n'en réchappent que les plus puissants : les Daneeliens; tandis que les Humains exilés sur des vaisseaux conscients bâtissent des Orbitales et fondent la Culture loin des mondes de l'Empire).
191 EG Shaddam IV (de la dynastie Corrino, au pouvoir depuis près de 3 siècles), maître de l'univers, conçoit un plan pour éliminer les Atréïdes, habitants de la planète Caladan, et leur chef, le duc Leto. Il les envoie sur la planète Dune afin qu'ils soient massacrés par les Harkonnen. Deux Atréïdes survivent : Paul, l'héritier du trône, et sa mère Jessica (une Bene Gesserit). Ceux-ci, après s'être échappés des griffes du "baron volant" Vladimir, trouvent refuge dans le désert auprès des Fremens, mystérieux habitants de Dune qui voient en Paul le sauveur qu'ils attendaient. Paul leur enseigne l'art "étrange" et découvre la femme de ses rêves : Chani (dont il avait eu la vision prémonitoire).
193 EG Paul "Muad'dib" Atréïdes renverse l'Empereur Padisha Shaddam 4 (le 50ème empereur galactique) lors de la bataille d'Arrakis (Dune) où les Fremens montés sur des Vers des Sables terrassent les légions Sardaukars.
205 EG En 12 années de Jihad, les Fremens ont reconquis la galaxie pour le Messie de Dune, Paul "Muad'dib" Atréïdes. Paul est le Kwisatz Haderach, un surhomme dépassant en pouvoirs psioniques les plus grands experts et expertes de l'histoire (Taj Ramanes et Révérendes Mères du Bene Gesserit comprises). La Guilde Spatiale et les Navigateurs obéissent. Le Clergé est dirigé par Alia.
218 EG Paul "Muad'dib" disparaît mystérieusement. Alia "l'Abomination" (soeur de Paul) assure la régence.
219 EG Leto II, "le pré-né", fils de Paul et de Chani, devient l'Empereur. Dans le désert profond d'Arrakis, il fusionne avec les truites des sables et commence une lente transformation qui aboutira à un Ver des Sables.
Sentier d'Or. Leto II, l'Empereur-Dieu, le Ver, le Prophète ... a "vu" la Grande Dispersion (par prescience) et les risques d'extinction pour l'espèce humaine. Avec ses légions de Truitesses et malgré les complots des Ixiens, des Tleilaxu, du Bene Gesserit, des Mentats, de la Guilde ... il demeure le monarque absolu de l'Empire. Il a le monopole de l'Epice. Il contraint l'humanité à un immobilisme forcé; pour aboutir un jour à l'Empire Pharaonique.
vendredi 4 juillet 2008
Les Célestes
Les Célestes sont une civilisation de Galactiques aux grands pouvoirs. Ce sont des créatures humanoïdes armurées mesurant plus de 600 mètres. Elles peuvent se déplacer dans l'espace, à très grande vitesse. Les membres de cette civilisation possèdent des connaissances quasi-absolues en génétique, et dans toutes les matières scientifiques, chacun ayant une spécialité (exemples : déplacer une planète, ou même créer une barrière infranchissable entre les univers et les galaxies).
D'après les Humains qui leur vouent un culte, des Célestes ont visité l'Ancienne Terre à quatre reprises :
- La première fois, il y a plusieurs millions d'années, pour faire des expériences sur l'être humain. En découlèrent deux sous-espèces : les Éternels (homo finis) et les Déviants (brouillons ratés d'homo finis). Le génome humain fut aussi altéré afin d'être plus sensible aux mutations (dûes à l'exposition au rayonnement cosmique, c'est-à-dire lors de l'accès au niveau technologique interplanétaire puis interstellaire).
- La deuxième fois, 33000 ans avant EG (ère de la Guilde), pour constater les résultats de leur expérience. Ils détruisirent la ville des Déviants, Lémuria, jugée contre-productive, ce qui fit provoqua l'affaissement de vastes îles et la destruction de proto-civilisations (d'après l'épopée légendaire du mythique Namor, fils d'un humain/homo sapiens et d'une atlante/homo mermanus appartenant à une autre sous-espèce humaine façonnée par la divinité Poséïdon/Neptune).
- La troisième fois, 9000 ans avant EG, dans la chaîne montagneuse des Andes. Ils furent accueillis par les Éternels mais aussi par les avatars/incarnations divines des Asgardiens et Olympiens, dont Zeus et Odin, qui les défièrent. Ces divinités durent alors renoncer à s'occuper des affaires humaines.
- La quatrième fois, 8000 avant EG, pour juger des mutations provoquées chez les hommes et de leurs effets dans leur société.
Les membres des légendaires expéditions de Célestes sur l'Ancienne Terre sont :
- Arishem le Juge
- Gammenon le Rassembleur
- Jemiah l'Analyseur
- Tefral le Géomètre
- Nezarr le Calculateur
- Oneg le Sondeur
- Hargen le Mesureur
- Eson le Chercheur
- Ziran le Testeur
- Ashema la Veilleuse
D'après les Humains qui leur vouent un culte, des Célestes ont visité l'Ancienne Terre à quatre reprises :
- La première fois, il y a plusieurs millions d'années, pour faire des expériences sur l'être humain. En découlèrent deux sous-espèces : les Éternels (homo finis) et les Déviants (brouillons ratés d'homo finis). Le génome humain fut aussi altéré afin d'être plus sensible aux mutations (dûes à l'exposition au rayonnement cosmique, c'est-à-dire lors de l'accès au niveau technologique interplanétaire puis interstellaire).
- La deuxième fois, 33000 ans avant EG (ère de la Guilde), pour constater les résultats de leur expérience. Ils détruisirent la ville des Déviants, Lémuria, jugée contre-productive, ce qui fit provoqua l'affaissement de vastes îles et la destruction de proto-civilisations (d'après l'épopée légendaire du mythique Namor, fils d'un humain/homo sapiens et d'une atlante/homo mermanus appartenant à une autre sous-espèce humaine façonnée par la divinité Poséïdon/Neptune).
- La troisième fois, 9000 ans avant EG, dans la chaîne montagneuse des Andes. Ils furent accueillis par les Éternels mais aussi par les avatars/incarnations divines des Asgardiens et Olympiens, dont Zeus et Odin, qui les défièrent. Ces divinités durent alors renoncer à s'occuper des affaires humaines.
- La quatrième fois, 8000 avant EG, pour juger des mutations provoquées chez les hommes et de leurs effets dans leur société.
Les membres des légendaires expéditions de Célestes sur l'Ancienne Terre sont :
- Arishem le Juge
- Gammenon le Rassembleur
- Jemiah l'Analyseur
- Tefral le Géomètre
- Nezarr le Calculateur
- Oneg le Sondeur
- Hargen le Mesureur
- Eson le Chercheur
- Ziran le Testeur
- Ashema la Veilleuse
jeudi 3 juillet 2008
Elévation
Processus par lequel des races doyennes qui ont maîtrisé le voyage dans l'espace font accéder de nouvelles espèces à la civilisation galactique par des croisements ou des mutations génétiques techniquement provoquées. En paiement de cette faveur qui leur est faite, la Race Cliente travaille pour sa Patronne pendant le temps d'un contrat à durée déterminée.
Les Humains, Race Orpheline ?
Selon les légendes, les Humains sont natifs d'une planète-mère unique ou, au contraire, de plusieurs mondes aux conditions environnementales voisines.
Quoiqu'il en soit, après d'innombrables guerres intestines, ils se scindèrent en deux grands groupes : les homo sapiens "fossiles" et les homo novo "potentiellement psis".
C'est ce second groupe qui établit le contact avec les espèces doyennes (c'est-à-dire ayant accédé depuis fort longtemps à la navigation interstellaire), plus connues sous le nom de Galactiques.
Les Rakata , par exemple, "adoptèrent" (ou "réduisirent en esclavage", selon les points de vue) de nombreuses espèces évoluées, incluant les Duros, les Selkath et certains "Orphelins" Humains. En transportant ces espèces sur de nouvelles planètes (leur empire ayant gouverné jusqu'à 500 mondes), les Rakata favorisèrent les échanges entre les êtres pensants.
Profitant de la "Confusion des races" entre homo novo et homo sapiens (aux environs de 4800-4700 avant EG), les Rakata (et probablement d'autres encore) légitimèrent leur comportement en affirmant que l'Elévation des Humains avait été interrompue mystérieusement et que cela représentait un danger pour l'équilibre galactique.
Tandis que les Humains restés indépendants de toute Race Patronne se structuraient en Confédération de Naflin (un ensemble d'une centaine de mondes dont la somptueuse et raffinée planète Syracusa), ceux qui devinrent Race Cliente, durent se plier à plusieurs "Siècles de nuit" (4700-4000 avant EG) conformément au processus d'Elévation.
Quoiqu'il en soit, après d'innombrables guerres intestines, ils se scindèrent en deux grands groupes : les homo sapiens "fossiles" et les homo novo "potentiellement psis".
C'est ce second groupe qui établit le contact avec les espèces doyennes (c'est-à-dire ayant accédé depuis fort longtemps à la navigation interstellaire), plus connues sous le nom de Galactiques.
Les Rakata , par exemple, "adoptèrent" (ou "réduisirent en esclavage", selon les points de vue) de nombreuses espèces évoluées, incluant les Duros, les Selkath et certains "Orphelins" Humains. En transportant ces espèces sur de nouvelles planètes (leur empire ayant gouverné jusqu'à 500 mondes), les Rakata favorisèrent les échanges entre les êtres pensants.
Profitant de la "Confusion des races" entre homo novo et homo sapiens (aux environs de 4800-4700 avant EG), les Rakata (et probablement d'autres encore) légitimèrent leur comportement en affirmant que l'Elévation des Humains avait été interrompue mystérieusement et que cela représentait un danger pour l'équilibre galactique.
Tandis que les Humains restés indépendants de toute Race Patronne se structuraient en Confédération de Naflin (un ensemble d'une centaine de mondes dont la somptueuse et raffinée planète Syracusa), ceux qui devinrent Race Cliente, durent se plier à plusieurs "Siècles de nuit" (4700-4000 avant EG) conformément au processus d'Elévation.
Corellia
Carte d'identité :
Système : Corellien
Région : Mondes du Noyau
Type : Terrestre
Climat : Tempéré
Terrain : Plaines, collines, forêts, montagnes, mers, océans
Atmosphère : Respirable
Gravité : Standard
Diamètre : 11 000 km
Journée : 25 heures
Année : 329 jours
Espèces : Humains, Drall, Seloniens
Langages : Basic, Ancien Corellien
Population : 15 milliards
Gouvernement : Démocratie, monarchie, dictature
Exportations : Vaisseaux spatiaux, Alcools
Importations : Produits manufacturés divers
C'est la première et principale planète du système, orbitant autour de l'étoile Corell ; ses voisines sont Selonia (6ème planète), Drall (2ème), et les mondes jumeaux Talus et Tralus.
Elle dispose également d'une lune appelée Gus Talon.
Malgré son ancienneté et son importance dans les affaires galactiques, la planète ne s'est jamais totalement urbanisée comme Coruscant et a gardé un charme certain que les Corelliens (Humains) ne sont pas peu fiers d'entretenir. Pour compenser la demande de logements et autres bâtiments urbains, ils ont préféré élaborer des stations orbitales. La capitale de Corellia, Coronet, est située sur la côte le long des Plages Dorées, non loin des villes de Bela Vistal, Doaba Guerfel, Kor Vella et de Tyrena. C'est une mégalopole atypique avec de nombreux espaces verts, parcs, plazas qui témoignent du goût des autochtones pour respecter la nature sur une planète pourtant très peuplée.
La planète est galactiquement réputée pour ses chantiers navals de la Corporation Technique Corellienne et sa police, La Force de Sécurité Corellienne (CorSec), qui a depuis longtemps fait ses preuves dans la lutte contre les pirates et autres contrebandiers du secteur.
Selon certains historiens, le système corellien aurait été assemblé par une espèce intelligente, il y a des dizaines ou même centaines de millénaires de cela. En effet, la position parfaite des astres fait de ce système une exception remarquable, ce qui explique pourquoi certains scientifiques pensent que le tout est artificiel. Le fait que les cinq planètes soient toutes habitables est déjà une curiosité pour un système stellaire et la présence de l'énigmatique station Centerpoint (immense spatioport situé au barycentre de l'espace séparant les planètes Talus et Tralus, elle forme une sphère de 100 kilomètres d'envergure sur une structure cylindrique de deux fois 150 kilomètres de long, c'est-à-dire qu'elle mesure en fait près de 350 kilomètres de long) rajoute au mystère.
On soupçonne de nos jours les Célestes (une civilisation de Précurseurs, appelés aussi Architectes) d'être à l'origine du système et la récente découverte des gigantesques répulseurs planétaires sur chacun des mondes ainsi que celui installé sur Centerpoint est venue confirmer cette hypothèse. Corellia aurait été amenée à cet endroit avec ses soeurs à l'aide de ce Répulseur et toutes auraient été sciemment placées sur leurs orbites pour former un système parfait. Par la suite, Corellia aurait été peuplée d'Humains (provenant d'une zone non déterminée) par la civilisation des Rakata (au moins aussi ancienne que la Vieille République).
Système : Corellien
Région : Mondes du Noyau
Type : Terrestre
Climat : Tempéré
Terrain : Plaines, collines, forêts, montagnes, mers, océans
Atmosphère : Respirable
Gravité : Standard
Diamètre : 11 000 km
Journée : 25 heures
Année : 329 jours
Espèces : Humains, Drall, Seloniens
Langages : Basic, Ancien Corellien
Population : 15 milliards
Gouvernement : Démocratie, monarchie, dictature
Exportations : Vaisseaux spatiaux, Alcools
Importations : Produits manufacturés divers
C'est la première et principale planète du système, orbitant autour de l'étoile Corell ; ses voisines sont Selonia (6ème planète), Drall (2ème), et les mondes jumeaux Talus et Tralus.
Elle dispose également d'une lune appelée Gus Talon.
Malgré son ancienneté et son importance dans les affaires galactiques, la planète ne s'est jamais totalement urbanisée comme Coruscant et a gardé un charme certain que les Corelliens (Humains) ne sont pas peu fiers d'entretenir. Pour compenser la demande de logements et autres bâtiments urbains, ils ont préféré élaborer des stations orbitales. La capitale de Corellia, Coronet, est située sur la côte le long des Plages Dorées, non loin des villes de Bela Vistal, Doaba Guerfel, Kor Vella et de Tyrena. C'est une mégalopole atypique avec de nombreux espaces verts, parcs, plazas qui témoignent du goût des autochtones pour respecter la nature sur une planète pourtant très peuplée.
La planète est galactiquement réputée pour ses chantiers navals de la Corporation Technique Corellienne et sa police, La Force de Sécurité Corellienne (CorSec), qui a depuis longtemps fait ses preuves dans la lutte contre les pirates et autres contrebandiers du secteur.
Selon certains historiens, le système corellien aurait été assemblé par une espèce intelligente, il y a des dizaines ou même centaines de millénaires de cela. En effet, la position parfaite des astres fait de ce système une exception remarquable, ce qui explique pourquoi certains scientifiques pensent que le tout est artificiel. Le fait que les cinq planètes soient toutes habitables est déjà une curiosité pour un système stellaire et la présence de l'énigmatique station Centerpoint (immense spatioport situé au barycentre de l'espace séparant les planètes Talus et Tralus, elle forme une sphère de 100 kilomètres d'envergure sur une structure cylindrique de deux fois 150 kilomètres de long, c'est-à-dire qu'elle mesure en fait près de 350 kilomètres de long) rajoute au mystère.
On soupçonne de nos jours les Célestes (une civilisation de Précurseurs, appelés aussi Architectes) d'être à l'origine du système et la récente découverte des gigantesques répulseurs planétaires sur chacun des mondes ainsi que celui installé sur Centerpoint est venue confirmer cette hypothèse. Corellia aurait été amenée à cet endroit avec ses soeurs à l'aide de ce Répulseur et toutes auraient été sciemment placées sur leurs orbites pour former un système parfait. Par la suite, Corellia aurait été peuplée d'Humains (provenant d'une zone non déterminée) par la civilisation des Rakata (au moins aussi ancienne que la Vieille République).
Quadrants
Les astrocartographes partagent la Galaxie (vue en projection zéphir-nadir) en quatre Quadrants :
- celui d'Arrakis (ou de Rakis) à l'ouest
- celui de Trantor au nord
- celui de Coruscant à l'est
- et celui de Corellia au sud.
A l'exception d'Arrakis, troisième planète d'Alpha Canopus, un système distant d'environ 28000 années-lumières du centre galactique, les autres mondes sont tous de la Centralité (le bulbe galactique, par opposition aux bras galactiques).
La limite entre le Quadrant d'Arrakis et le Quadrant de Corellia correspond à la Route interstellaire de Rimma, qui s'étend du lointain secteur de Kathor (dans la Bordure extérieure) à Prima, la Planète-Centrale, au coeur du bulbe galactique.
Quelques mondes sur la Route de Rimma : Prima, Abregadi-Rae, Mrlsst, Fondor, Thyferra, Yag'Dhul, Sullust, Eridanu, Clack'Dor VII, Sluis Van, Dagobah, Utapau
La limite entre ceux de Corellia et de Coruscant correspond à la Route de Perlemia, qui part de l'ancienne capitale de la République Galactique, Coruscant, traverse le bras interne du Cygne, puis s'étire vers les Confins, au-delà de la nébuleuse de Tion.
Quelques mondes sur la Route de Perlemia : Coruscant, Taanab, Roche, Gala, Rhen Var, Troiken, Quermia, Calypso, BnVn
- celui d'Arrakis (ou de Rakis) à l'ouest
- celui de Trantor au nord
- celui de Coruscant à l'est
- et celui de Corellia au sud.
A l'exception d'Arrakis, troisième planète d'Alpha Canopus, un système distant d'environ 28000 années-lumières du centre galactique, les autres mondes sont tous de la Centralité (le bulbe galactique, par opposition aux bras galactiques).
La limite entre le Quadrant d'Arrakis et le Quadrant de Corellia correspond à la Route interstellaire de Rimma, qui s'étend du lointain secteur de Kathor (dans la Bordure extérieure) à Prima, la Planète-Centrale, au coeur du bulbe galactique.
Quelques mondes sur la Route de Rimma : Prima, Abregadi-Rae, Mrlsst, Fondor, Thyferra, Yag'Dhul, Sullust, Eridanu, Clack'Dor VII, Sluis Van, Dagobah, Utapau
La limite entre ceux de Corellia et de Coruscant correspond à la Route de Perlemia, qui part de l'ancienne capitale de la République Galactique, Coruscant, traverse le bras interne du Cygne, puis s'étire vers les Confins, au-delà de la nébuleuse de Tion.
Quelques mondes sur la Route de Perlemia : Coruscant, Taanab, Roche, Gala, Rhen Var, Troiken, Quermia, Calypso, BnVn
Naissance sur Sol III
C'est jour de fête dans la cité Terraport. Le Bureau d'Incubation et de Conditionnement vient de livrer un nouveau contingent de bébés. Les Hauts Seigneurs de Terra peuvent être satisfaits : les Corporations hériteront bientôt d'une nouvelle génération de travailleurs efficaces parfaitement adaptés à leurs futures tâches.
La planète Sol III ne compte qu'une cité digne de ce nom, à demi-ensevelie au pied d'une immense tour-astroport en forme de champignon, haute de 25 km : Terraport. Cette colossale construction est le chef-d'oeuvre d'un peuple de bâtisseurs interstellaires itinérants : les Daïmoni. C'est aussi et surtout l'unique vestige architectural retrouvé intact sur ce monde.
Quand les colons humains posèrent le pied sur cette planète tellurique il y a près de 1000 ans, ils découvrirent un monde ravagé par de multiples guerres atomiques, avec d'immenses zones contaminées par la radioactivité ou carrément vitrifiées, sans parler de désordres gravitationnels.
Usée par ses innombrables guerres, Sol III offrait malgré tout un abri aux populations fuyant les déchirements que connut l'Empire Galactique à la mort du Tyran Leto II (en 570 EG, après plus de 350 années de règne). Une cité anti-atomique s'édifia peu à peu et des complexes industriels furent créés sur les rares sites encore exploitables (à sa surface ou sur les autres planétoïdes du
système stellaire).
Aujourd'hui, la population vit terrée, dans ses cavernes de béton et d'acier, obéissant aux commandements des Hauts Seigneurs, et travaillant pour une poignée de corporations multiplanétaires : Capitol, Bauhaus, Mishima, Impérial et Cybertronic.
La vie urbaine est monotone mais, à l'extérieur, à la surface, les conditions sont bien pires. Quelques courageux agriteknos s'acharnent avec leurs droïds agricoles, à extraire de maigres récoltes des sols vidés de leur substance par la folie destructrice des premiers habitants. En bas de l'échelle sociale, les laissés-pour-compte deviennent des "fouilleurs" ou des "marcheurs", qui parcourent lezs zones en voie de décontamination à la recherche de vestiges monnayables.
α116-1-35-1469 (matricule correspondant à l'année de naissance selon le calendrier impérial EG "Ere de la Guilde Spatiale") a plus de chance. C'est un classe Alpha, prédestiné aux tâches intellectuelles. Son éducation sera prise en charge par des Robots. Ce personnel attentif et qualifié s'en occupera jusqu'à ce qu'il atteigne sa majorité et devienne officiellement un citoyen de l'Empire Galactique à l'âge de 14 ans. Pour symboliser ce changement de statut, α116 recevra sa première greffe bionique : une auripuce (ou crédipuce) à l'extrémité de son petit doigt.
La planète Sol III ne compte qu'une cité digne de ce nom, à demi-ensevelie au pied d'une immense tour-astroport en forme de champignon, haute de 25 km : Terraport. Cette colossale construction est le chef-d'oeuvre d'un peuple de bâtisseurs interstellaires itinérants : les Daïmoni. C'est aussi et surtout l'unique vestige architectural retrouvé intact sur ce monde.
Quand les colons humains posèrent le pied sur cette planète tellurique il y a près de 1000 ans, ils découvrirent un monde ravagé par de multiples guerres atomiques, avec d'immenses zones contaminées par la radioactivité ou carrément vitrifiées, sans parler de désordres gravitationnels.
Usée par ses innombrables guerres, Sol III offrait malgré tout un abri aux populations fuyant les déchirements que connut l'Empire Galactique à la mort du Tyran Leto II (en 570 EG, après plus de 350 années de règne). Une cité anti-atomique s'édifia peu à peu et des complexes industriels furent créés sur les rares sites encore exploitables (à sa surface ou sur les autres planétoïdes du
système stellaire).
Aujourd'hui, la population vit terrée, dans ses cavernes de béton et d'acier, obéissant aux commandements des Hauts Seigneurs, et travaillant pour une poignée de corporations multiplanétaires : Capitol, Bauhaus, Mishima, Impérial et Cybertronic.
La vie urbaine est monotone mais, à l'extérieur, à la surface, les conditions sont bien pires. Quelques courageux agriteknos s'acharnent avec leurs droïds agricoles, à extraire de maigres récoltes des sols vidés de leur substance par la folie destructrice des premiers habitants. En bas de l'échelle sociale, les laissés-pour-compte deviennent des "fouilleurs" ou des "marcheurs", qui parcourent lezs zones en voie de décontamination à la recherche de vestiges monnayables.
α116-1-35-1469 (matricule correspondant à l'année de naissance selon le calendrier impérial EG "Ere de la Guilde Spatiale") a plus de chance. C'est un classe Alpha, prédestiné aux tâches intellectuelles. Son éducation sera prise en charge par des Robots. Ce personnel attentif et qualifié s'en occupera jusqu'à ce qu'il atteigne sa majorité et devienne officiellement un citoyen de l'Empire Galactique à l'âge de 14 ans. Pour symboliser ce changement de statut, α116 recevra sa première greffe bionique : une auripuce (ou crédipuce) à l'extrémité de son petit doigt.
mardi 1 juillet 2008
Année standard et autres unités de temps
Une année impériale standard compte 73 périodes de 5 jours (demi-décades ou pentades).
Selon le niveau technologique du monde impérial, chaque période compte de zéro à cinq jours de travail. Au niveau technologique "préhistorique" (NT1), tous les jours sont consacrés à la recherche de nourriture ou à la construction d'abris. Au niveau technologique "intergalactique" (NT6), tous les jours sont consacrés aux loisirs.
Le jour est une unité de temps qui vaut exactement 86 400 secondes. Ce nombre, admis par convention depuis une époque immémoriale, correspondrait à la durée d'une rotation planétaire terrestre. Une journée est divisée en 24 heures; un usage qui remonte à l'Egypte Antique (cette civilisation semi-légendaire qui inspira l'Empire Pharaonique dont le siège était Planète d'Or de 1045 à 1403 EG).
La seconde (de l’expression latine "minutum secunda", qui signifiait littéralement "minute de second rang", c’est-à-dire "seconde division de l’heure") est apparue chez les Babyloniens (une autre civilisation semi-légendaire humaine). Elle correspondait à peu près à la période des pulsations cardiaques au repos, faciles à compter, et appréciée aussi par la suite pour la définition du rythme en musique.
L'heure comptait alors environ 3 600 secondes qu'il était facile de diviser en multiples de 60, qui est aussi un multiple de 12. Le symbolisme du nombre 12, et la facilité de le diviser en 2, 3 ou 4, et la facilité de diviser la minute et l'heure en 5 dans ce système permet de n'utiliser que des entiers aurait donc conduit à la création du système sexagésimal pour diviser l'heure en minutes et secondes égales et entières.
La définition scientifique de la seconde est moins symbolique mais beaucoup plus précise : c'est un multiple de la période de l’onde émise par un atome de césium 133 lorsqu’un de ses électrons change de niveau d’énergie.
Très exactement : la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 133
Selon le niveau technologique du monde impérial, chaque période compte de zéro à cinq jours de travail. Au niveau technologique "préhistorique" (NT1), tous les jours sont consacrés à la recherche de nourriture ou à la construction d'abris. Au niveau technologique "intergalactique" (NT6), tous les jours sont consacrés aux loisirs.
Le jour est une unité de temps qui vaut exactement 86 400 secondes. Ce nombre, admis par convention depuis une époque immémoriale, correspondrait à la durée d'une rotation planétaire terrestre. Une journée est divisée en 24 heures; un usage qui remonte à l'Egypte Antique (cette civilisation semi-légendaire qui inspira l'Empire Pharaonique dont le siège était Planète d'Or de 1045 à 1403 EG).
La seconde (de l’expression latine "minutum secunda", qui signifiait littéralement "minute de second rang", c’est-à-dire "seconde division de l’heure") est apparue chez les Babyloniens (une autre civilisation semi-légendaire humaine). Elle correspondait à peu près à la période des pulsations cardiaques au repos, faciles à compter, et appréciée aussi par la suite pour la définition du rythme en musique.
L'heure comptait alors environ 3 600 secondes qu'il était facile de diviser en multiples de 60, qui est aussi un multiple de 12. Le symbolisme du nombre 12, et la facilité de le diviser en 2, 3 ou 4, et la facilité de diviser la minute et l'heure en 5 dans ce système permet de n'utiliser que des entiers aurait donc conduit à la création du système sexagésimal pour diviser l'heure en minutes et secondes égales et entières.
La définition scientifique de la seconde est moins symbolique mais beaucoup plus précise : c'est un multiple de la période de l’onde émise par un atome de césium 133 lorsqu’un de ses électrons change de niveau d’énergie.
Très exactement : la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 133
Calendriers
Selon la Bible Catholique Orange (Le "Livre des Accumulations". Texte religieux produit par la Commissions des Interprètes Oecuméniques, contenant des éléments empruntés aux religions anciennes, du Saari de Mahomet, de la Chrétienté, du Catholicisme Zensunni et des traditions Bouddhislamiques. Son commandement est "Point ne déformeras l'âme".), le Calendrier Sacré commence à l'année présumée de la naissance du demi-dieu Yeshoua/Jésus/Îsâ. anciennement surnommé "le Christ", "le Kreuz" (sous la Confédération de Naflin) ou encore "le Dieu cloué haut" (sous la dynastie impériale Atréïdes). Pourtant, l'histoire biblique est pratiquement unanime : la naissance de ce personnage semi-mythologique eut lieu quelques années avant l'Anno Domini 1. Ceci rend le calendrier imprécis. De plus, il n'y a aucune année zéro (ce nombre étant inconnu à cette époque !). Ceci rend le calendrier obsolète.
Un autre calendrier fut adopté par les Humains pour affirmer leur unité au sein de la République Galactique parmi les innombrables espèces intelligentes et civilisations souvent bien plus anciennes que la leur (comme les Norjans, pour citer l'une des plus respectées).
Jusque-là, le Calendrier Républicain se référait à la Bataille de Yavin durant laquelle fut détruit le premier cassemonde de l'histoire : "Etoile Noire". La naissance de la République était alors exactement datée de 25000 années standards avant BY ou encore 16387 années avant JC.
Avec le Calendrier Humain, l'événement de référence est le début de l'Holocène : une ère géologique commençant 10000 années avant JC sur l'antique Terre. L'Holocène correspond à l'avènement du Mésolithique, du Néolithique et des cultures ultérieures. C'est le début de l'expansion rapide de l'espèce humaine d'abord sur leur monde natal (dont la localisation est aujourd'hui incertaine), puis sur les mondes telluriques voisins. Les Humains, jusque-là prédateurs sauvages, se sédentarisent, découvrent l'agriculture, domestiquent des animaux, bâtissent des cités, inventent l'écriture, et développent leurs technologies.
L'influence d'une ou plusieurs Race(s) Patronne(s) n'a jamais pu être démontrée dans ce développement soudain et désordonné.
Mais finalement, ni le Calendrier Républicain (la République ayant été définitivement supplantée par l'Empire Galactique depuis Tortran "la Bâtisseur") ni le Calendrier Humain (l'espèce humaine n'étant qu'une des composantes d'un Empire se voulant de philosophie "Unimaniste") ne purent être retenus.
Fort heureusement, exactement 20000 années après le début de cette ère Humaine, la Guilde Spatiale fut fondée (en plein Jihad Butlérien). Bien qu'aujourd'hui rebaptisée Guilde Navyborg (l'usage de l'Epice des Navigateurs ayant été largement remplacé par les prothèses cybernétiques de Kubernans), c'est sa fondation qui sert d'événement de référence au Calendrier Impérial.
Un autre calendrier fut adopté par les Humains pour affirmer leur unité au sein de la République Galactique parmi les innombrables espèces intelligentes et civilisations souvent bien plus anciennes que la leur (comme les Norjans, pour citer l'une des plus respectées).
Jusque-là, le Calendrier Républicain se référait à la Bataille de Yavin durant laquelle fut détruit le premier cassemonde de l'histoire : "Etoile Noire". La naissance de la République était alors exactement datée de 25000 années standards avant BY ou encore 16387 années avant JC.
Avec le Calendrier Humain, l'événement de référence est le début de l'Holocène : une ère géologique commençant 10000 années avant JC sur l'antique Terre. L'Holocène correspond à l'avènement du Mésolithique, du Néolithique et des cultures ultérieures. C'est le début de l'expansion rapide de l'espèce humaine d'abord sur leur monde natal (dont la localisation est aujourd'hui incertaine), puis sur les mondes telluriques voisins. Les Humains, jusque-là prédateurs sauvages, se sédentarisent, découvrent l'agriculture, domestiquent des animaux, bâtissent des cités, inventent l'écriture, et développent leurs technologies.
L'influence d'une ou plusieurs Race(s) Patronne(s) n'a jamais pu être démontrée dans ce développement soudain et désordonné.
Mais finalement, ni le Calendrier Républicain (la République ayant été définitivement supplantée par l'Empire Galactique depuis Tortran "la Bâtisseur") ni le Calendrier Humain (l'espèce humaine n'étant qu'une des composantes d'un Empire se voulant de philosophie "Unimaniste") ne purent être retenus.
Fort heureusement, exactement 20000 années après le début de cette ère Humaine, la Guilde Spatiale fut fondée (en plein Jihad Butlérien). Bien qu'aujourd'hui rebaptisée Guilde Navyborg (l'usage de l'Epice des Navigateurs ayant été largement remplacé par les prothèses cybernétiques de Kubernans), c'est sa fondation qui sert d'événement de référence au Calendrier Impérial.
Calypso, le mythe
Dans la mythologie grecque, Calypso (en grec ancien Καλυψώ / Kalupsố, « celle qui dissimule ») est une nymphe de la mer.
Hésiode la range quant à lui parmi les Océanides (Théogonie, v. 359) et le poète du Catalogue des femmes lui prête des amours mystérieuses mais prolifiques avec Hermès dont elle aurait eu le peuple entier des Céphalléniens.
Elle est toujours considérée comme la reine de l'île mythique d'Ogygie, où elle mène une vie solitaire entourée d'autres nymphes.
Dans l'Odyssée, elle recueille Ulysse/Odysseus après son naufrage et tombe éperdument amoureuse de lui. Elle réussit à le retenir sur son île pendant sept ans (ou dix ans) , lui offrant même l'immortalité s'il consent à rester près d'elle. Mais Zeus prit pitié de ce que lui dit sa chère fille Athéna et envoya Hermès son fils lui donnant l'ordre de relâcher Ulysse. Elle le laissera partir achever sa quête.
Selon certaines traditions, elle aurait eu deux fils du héros, à savoir Nausinoos et Nausithoos (Théogonie, v. 1017-1018).
Hésiode la range quant à lui parmi les Océanides (Théogonie, v. 359) et le poète du Catalogue des femmes lui prête des amours mystérieuses mais prolifiques avec Hermès dont elle aurait eu le peuple entier des Céphalléniens.
Elle est toujours considérée comme la reine de l'île mythique d'Ogygie, où elle mène une vie solitaire entourée d'autres nymphes.
Dans l'Odyssée, elle recueille Ulysse/Odysseus après son naufrage et tombe éperdument amoureuse de lui. Elle réussit à le retenir sur son île pendant sept ans (ou dix ans) , lui offrant même l'immortalité s'il consent à rester près d'elle. Mais Zeus prit pitié de ce que lui dit sa chère fille Athéna et envoya Hermès son fils lui donnant l'ordre de relâcher Ulysse. Elle le laissera partir achever sa quête.
Selon certaines traditions, elle aurait eu deux fils du héros, à savoir Nausinoos et Nausithoos (Théogonie, v. 1017-1018).
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