dimanche 13 janvier 2013

Mandrake

planète Mandrake
(72566,33362,20451)
Taille : 
diamètre de 13838 km

Atmosphère : pression : 1,02 bar de Nitrox 67 %
Satellite : 2
Gravité : 1,08 G.
Appartenance politique : Empire Galactique, planète impériale, siège du gouvernement régional.
Niveau technologique : NT6, quelques usines NT6 en place.
Installations spatiales : Une station orbitale de classe VI gérée par la guilde Techno et la division Nova, une station militaire de classe V, raffinerie d'antimatière en orbite solaire et 11 astroports de classe II à V au sol.
Population : 110 millions d'individus (65 % d'humains); 3000 indigènes.

Mandrake est la seconde planète d’un système de huit, tournant autour d’une étoile double jaune et rouge.

De taille moyenne cette planète dispose de deux satellites naturels et d’une station spatiale en espace profond destinée à accueillir les lehouines de passage.

Cette station, Morgane, n’est qu’un terminal de transit entre les monstronefs et les spatioports de la planète et plus particulièrement celui de la capitale, Lothar.

Le second satellite naturel, Oz, abrite les installations militaires de la division Nova dont c’est le centre de commandement régional. La XXIème flotte y est officiellement rattachée, bien que ses deux lehouines, le Thot et l’Osiris, y fassent rarement escale.

Géographie

Mandrake est couvert pour 76 % d’eau. Elle présente une grande variété de climats, de reliefs, son plus haut sommet étant le mont Oudyn qui culmine à 5448 mètres. 

Les deux pôles sont couverts de glace.

Il y a quatre continents : Somlon, Lanas, Apolipe et Solique.

L’ensemble des continents est couvert de forêts avec comme exception la presqu’île de Lothar qui accueille aujourd’hui encore l’essentiel de la population humaine de la planète.

Ecologie :

Le point qui fait la particularité de Mandrake est l’absence à sa surface ou dans ses mers de toute espèce animale : sa vie est uniquement végétale.

Cependant, Mandrake n’est pas un jardin d’Eden ; de nombreuses espèces végétales sont sensibles, actives, mobiles et potentiellement dangereuses.

Si celles qui représentent le plus de danger ont été éliminées des centres urbains, il n’en est pas de même dans certaines régions. Celles-ci nécessitent une bonne connaissance du biotope pour pourvoir s’y aventurer.

Histoire 

Mandrake fut découverte il y a 400 ans par la section Astro-explo de la guilde Navyborg. D’un point de vue strictement environnemental, elle représentait un parfait site pour une colonisation. Les explorateurs s’aperçurent assez vite que cette planète avait déjà été occupée par une civilisation technologique dans un passé récent, n’excédant pas le millénaire.

Il ne restait de cette civilisation que quelques artéfacts spatiaux, des cités végétales vivantes revenues à l’anarchie et quelques traces d’anciennes installations industrielles.

Ils poursuivirent leurs investigations et finirent par trouver les habitants de cette planète. 

Ceux-ci n’étaient plus qu’une dizaine de milliers et s’étaient regroupés dans les contreforts du mont Oudyn.

Les Mandrakiens indigènes étaient les survivants d’une très vieille race de voyageurs spatiaux. 

Après avoir fondé une coalition de 11 planètes qui dura 30000 ans, leur civilisation pré-varlet finit par tomber dans l’apathie et à se replier sur elle-même. Ils finirent par tourner le dos à la technologie, tout en en gardant une mémoire orale. Ils s’engagèrent sur le sentier de l’introspection et de la méditation.

La délégation diplomatique impériale qui se rendit sur place négocia les conditions d’une implantation sur la planète. Leur tâche ne fut pas facilitée par l’absence, chez les anciens Mandrakiens, de toute forme de gouvernement. Il fallut cinq ans de missions successives et d’enquêtes pour parvenir à un accord.

Dans le cadre de cet accord, les Mandrakiens ne réclamaient que trois choses : qu’aucune espèce étrangère vivante, à l’exception des espèces pensantes, ne soit introduite à la surface de Mandrake ; qu’on leur laisse la pleine et entière jouissance du troisième continent sur lequel le mont Oudyn se trouve ; enfin qu’on leur laisse un outil de communication leur permettant de demander la présence de scientifiques de manière ponctuelle afin de recueillir les traditions, les connaissances, l’histoire de leur civilisation qui n’existaient plus qu’oralement.

En échange, les anciens Mandrakiens autorisaient une implantation complète sur leur territoire et donnèrent les coordonnées des mondes ayant appartenu à leur ancienne confédération. Ces mondes avaient été progressivement abandonnés au cours des derniers millénaires et seraient sans doute à même de convenir à d’autres.

Cet accord durerait tant que demeurerait un seul Mandrakien.

Il s’avéra bien vite que si certaines de ces planètes avaient entre temps été redécouvertes, d’autres n’attendaient que de se voir rattacher à l’Empire.

Aujourd’hui, bien que les anciens Mandrakiens ne soient plus que trois mille selon les meilleures estimations, l’accord tient toujours. Ils n’ont fait appel à la troisième clause que cinq fois en quatre cents ans.

Le gouvernement de Prima décida de nommer un gouverneur régional, un Baron, avec le titre de vice-roi, dont la mission était de représenter les institutions impériales dans le secteur.

La première implantation humaine, le petit astroport situé sur le troisième continent, fut abandonné et remplacé par une installation de plus grande importance sur la presqu’ile de Lothar. Celle-ci fut construite en un temps record par les sapeurs de la division Intervention et les ingénieurs de la Loge Techno. Tout alla ensuite très vite : une fois les installations spatiales mises en place c’est un flot ininterrompu de matériel, de colons, de fonctionnaires et de commerçants qui se déversa à la surface.

Le premier Baron, Pièr de la Fiertayade, distribuait terres, domaines et concessions avec beaucoup de prodigalité et vit rapidement la population croître.

Aujourd’hui

Toute personne descendant sur Mandrake subit une fouille méticuleuse afin de repérer graine, pollen, œufs de parasite ou animaux de contrebande. La douane et les services de quarantaine absorbent à eux seuls presque cinq pourcents du budget public.

L’essentiel de l’activité économique tourne autour de la présence des dix millions de fonctionnaires du gouvernement régional. Le reste de l’économie est dominée par le secteur tertiaire. Quelques colons ont cependant commencé à exploiter les ressources naturelles de Mandrake, mais sont loin de pouvoir fournir l’ensemble des besoins en produits alimentaires et de première nécessité à la population.

Si plus de la moitié de la population est regroupée autour du palais de Lothar, l’on compte sur Somlon plus de quarante villes, principalement en bord de mer. Pour l’instant, seul Lanas a été ouvert à la colonisation, Solique demeurant interdit sur décision de sa seigneurie le baron.

Vie quotidienne :

Les nouveaux Mandrakiens sont d’un naturel assez ouvert, promptes à une convivialité de surface qui masque souvent leurs sentiments profonds.

Ils disposent de beaucoup de temps libre et possèdent souvent d’une résidence secondaire à la mer, cette dernière n’étant parfois qu’un cabanon. Si leurs revenus sont élevés, cela compense à peine le coût de la vie locale qui est, en raison de la dépendance aux importations, ruineux.

Leur alimentation est essentiellement végétarienne, voir végétalienne quand ils consomment des produits naturels. Notons cependant que la mode actuelle fait la part belle aux produits locaux, le Baron ayant lancé depuis une dizaine d’années une campagne de subvention qui encourage le secteur agricole.

On trouve toute les races représentatives de la culture impériale.


A voir :

Le palais du Gouverneur : la résidence de sa grâce le Baron Anthon de la Fiertayade ne se visite pas, mais l’on peut librement déambuler dans son parc qui renferme des échantillons de la vie sauvage tout à fait instructifs.

Le labyrinthe des poisons : situé à proximité du plateau de Jalo sur le second continent, ce labyrinthe de quatre cent kilomètres carrés était autrefois une forme de punition légale pour les anciens Mandrakiens. Lâchés au centre de celui-ci, ils devaient retrouver la sortie parmi un dédale naturel composé des plantes les plus toxiques et dangereuses de la planète.
A l’abandon depuis presque mille cinq cent ans, il a été conservé en l’état par les champs de forces qui remodèlent de manière dynamique son parcours. L’on peut trouver des agences de guides à la capitale et à proximité dans la petite ville de Jalo, qui proposent des expéditions à la journée. Le port d’une combinaison NT6 est obligatoire.

Les gorges de Mayli‘s : cette formation naturelle a été sculpté par les anciens Mandrakiens sur plus de huit kilomètres. Bien que ces sculptures aient été très dégradées par les éléments et le temps, quelques éléments situés sous des surplombs et dans des creux sont restés quasiment intacts. Après plusieurs vols et dégradations, des patrouilles de police surveillent avec vigilance les gorges.

La cité de Djaxma : dernière ville vivante à avoir été désertée sur le second continent par les anciens Mandrakiens, elle est revenue petit à petit à l’état sauvage. Quelques bâtiments peuvent encore donner une idée précise de ce qu’était les immeubles de végétaux vivants des Mandrakiens. Placée sous la protection personnelle de sa grâce le Baron, des équipes de techno agronomes tentent, avec quelques succès ces dernières années, de percer le secret permettant de programmer ces plantes.

Complément : les anciens Mandrakiens.

Les anciens Mandrakiens ressemblent extérieurement à des buissons d’épines de couleur brune d’environ 1 m de diamètre.

Ils se déplacent en roulant sur eux même pour atteindre une vitesse maximale. Ils peuvent déplier leur corps pour grimper, se servant alors de leurs nombreuses branches épineuses pour se hisser ou s’accrocher.

Leur vitesse de réaction varie en fonction des conditions de luminosité. Ils ont tendance à la somnolence en cas d’obscurité totale bien qu’ils puissent par volonté lutter contre celle-ci.

Ils se nourrissent en plongeant leurs bras épineux dans des substrats nutritifs, généralement riches en azote. 

Leur langue est une vibration évoquant celle d’instruments à corde qu’ils obtiennent en frottant leurs membres entre eux.

Leur vision est bonne, l’ensemble de leur épiderme étant composé de capteurs photosensibles.

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