L' Eperon de Celanon est une Route hyperspatiale qui rejoint la grande Voie Hydienne au système de Celanon.
Les derniers systèmes qui jalonnent cette Route à travers le District XXX sont :
- Celanon : un monde commercial et un spatioport important sur l'Eperon de Celanon, dans la Bordure Extérieure. C'est le monde natal des Nalroni.
La lignée Astarte est une famille humaine de Celanon, loyale à l'Empire Galactique, qui a développé les recherches technologiques du Cylo-V (cybernétique).
- Ord Cestus : une planète au climat aride de la Bordure Extérieure dans le secteur D'Astan. C'est une planète qui fut occupée par la Confédération des Systèmes Indépendants pendant une partie de la Guerre des Clones. Elle fut colonisée par de nombreuses espèces cohabitant ensemble tel que les Humains, les Kiffars, les Glymphids, les Wookiees, les Chadra-Fans et les Xextos.
- Axxila : une planète de la Bordure Extérieure dans le secteur D'Astan. C'est une oecumenopole.
- Vinsoth : une planète de la Bordure Extérieure dans le secteur Quelii. Un astéroïde entra en collision avec cette planète vers 3 000 000 av.BY, cela causa la mort de nombreuses formes de vie mais pas des Chevins qui survécurent.
Voici ma brève histoire de la Terre...
Et l’homme quitta sa Terre ou la brève histoire paléo spatiale de Sol III
La
plupart des Holofilms et des SensoDream qui parlent de la Terre
enjolivent souvent la triste réalité. Car pour la plupart, ils
dépeignent un passé disparu où les choses allaient bien sur Terre.
À
quoi ressemblait en réalité la Terre ? A un monde surpeuplé de
milliards d'habitants, en proie à la famine, victime d’une violence
endémique, accros aux drogues et à l'aliénation…
A l’époque de la « Grande Asthénie » (2124-2214),
la Terre était devenue un insondable puits de misère, un espace de
souffrance qu'il fallait fuir à tout prix. C'est pour cela que la
plupart des hommes l'ont abandonné pour trouver refuge dans de petites
colonies spatiales dispersées dans le système Solaire. Ils étaient
partis d’une planète poubelle et aucun ExoTerrien n'avait envie de faire
le chemin en sens inverse.
(2250)
Tout débuta par l’installation des bases Lunaires. Car où qu’elle nous
conduise, l’aventure commence à petits pas. C’est à cette époque que
l’humanité se libére physiquement et psychologiquement de son monde
natal. La Terre est le berceau de l'humanité, mais on ne passe pas sa
vie entière dans un berceau (*) …
Dans la perceptive d’une
expansion humaine, les bases Lunaires eurent leurs rôles à jouer.
Notamment pour l’extraction de l’oxygène des roches lunaires, du titane,
de l’aluminium, du fer, du magnésium… Par ailleurs, la Lune servit
longtemps de base de lancement et de vastes observatoires astronomiques
furent construis sur sa face sombre qui servit de site exceptionnels
pour étudier l’Univers.
A cette époque paléo spatiale la vie est
rude sur la Lune. Les bases sont enterrées pour protéger les hommes des
rayonnements dangereux et des particules que le Soleil déverse à chaque
éruption. En surface, des réseaux gigantesques de capteurs fournissent
de l’énergie électrique bon marché, que des micros centrales nucléaires
relayent lors des longues « nuits » Lunaires.
A mesure que
l’humanité s’installait « hors la Terre », les mentalités se rodèrent.
Les équipages qui au début passaient six mois à un an sur la Lune, avant
de rentrer sur Terre, s’installèrent de façon quasi permanente.
Les
bases hébergèrent dans un premier temps des scientifiques, des
astronomes, des géologues et autres chercheurs. Puis des techniciens,
des ingénieurs et leurs familles. Toutes ces activités entrainèrent le
développement d’une communauté lunaire qui revendiqua au fils des
naissances et des générations son identité sociale. Ainsi naquis la
première nation d’ExoTerrien (2302). Les bases devinrent au fil du temps des Méga-Complexes, puis des Citée-Etats riches et puissantes.
Néanmoins
il restait encore des milliards de personnes sur Terre. Pour sa
population pauvre les études supérieures n'allaient pas de soi, comme
c'était le cas dans sur les colonies Lunaires ! Beaucoup de terrien
était sans instruction et ceux qui se démarquaient du lot en partaient
aussitôt qu'ils le pouvaient… Les colonies spatiales étaient à leurs
yeux le nouvel Eldorado. Ceci n’échappa pas aux hommes d’affaires et aux
mégacorporation qui y virent un signe et une source de profit. Il était
temps d’aller au-delà de la Lune.
(2434)
Depuis les citée Lunaires l’humanité s’élance donc avec frénésie et
sans retenue vers la Ceinture d’Astéroïde, vers Mars et au-delà. C'est à
cette époque confuse qu'est fondées à la hâte de nombreuses colonies
qui devinnent très rapidement surpeuplés.
Face à l’afflux des
volontaires pour un nouveau départ, les lois sur l'immigration
deviennent peu à peu plus rigoureuses. Toutes colonies spatiales
atteignant sa maturité démographique les appliquèrent avec rigueur. Les
gens venus de la Terre - ou des autres colonies - qui venaient traiter
leurs affaires devaient se soumettre à d’humiliantes procédures de
décontamination et à un sévère isolement, puis repartir aussitôt que
possible.
Lorsqu'un terrien souhaitait s'établir sur une colonie,
il fallait que le Ministère de l'Immigration lui accorde un permis
spécial. Généralement on distinguait un terrien d'origine par sa taille.
Les hommes de la Terre mesuraient en moyenne 1m80, alors que sur les
stations coloniales la taille moyenne d'un homme était un peu inférieure
à 1m70. Ce seul détail génétique donnait aux Terriens une aura de
puissance et de domination qui était mal acceptée.
Au fur et à
mesure du temps, les colonies se replient sur elle-même. Peu à peu,
insidieusement, elles empêchèrent leurs habitants de circuler librement
de l'une à l'autre. Instaurant des quotas, des règles insensées et des
contrôles sévères. Aucune colonie ne veut de la flore et la faune
microbienne des autres. Le commerce décrut lentement et s'effectuait
de plus en plus par l'intermédiaire de vaisseaux robotisés et
stérilisés.
Prise à son propre piège, l'humanité avait reproduit
au sein même du système solaire les mêmes maux que sur Terre. Ainsi,
certains coloniaux vinrent à s'enthousiasmer à l'idée de fuir cette
intolérable misère et d'édifier un monde d'où l'on aurait extirpé toutes
les causes de souffrance.
Un nouveau départ, une nouvelle
chance. Un monde où leurs enfants n'auraient aucun souvenir de la
détresse d'un système Solaire et d'une humanité désespérément divisée.
(2670)
Puis vint le jour tant attendu. Une puissante colonie spatiale, établit
dans la ceinture d’astéroïde entre la Terre et Mars, avait repéré un
monde viable et s'apprêtait à franchir le grand vide. La rumeur du
départ avait commencé à circuler dans tout le système Solaire. Cette
annonce provoqua une véritable crise politique. La colonie fut même
accusée de déloyauté.
Certains s'enthousiasmaient, d'autres
étaient apeurés. C'était inévitable. Le système Solaire était le foyer
de l'humanité et un havre rassurant. Sur Terre et sur les colonies il y
avait certes des problèmes, mais on pouvait les gérer. Mais la tentation
était forte, les promesses fascinantes. L'homme avait cela dans les
veines. L’homme était un romantique, les yeux braqués vers les étoiles.
(2674)
Puis vint le moment du Grand Départ. Même si les techniques
d'hibernation étaient connues à cette époque, le choix des « Vaisseaux
dormants » ne fut pas retenu. Pour un programme aussi ambitieux, les
Arches à Génération étaient bien plus sûres. Car sans les équipements
lourds et complexes des systèmes de refroidissement et de réanimation,
on pouvait transporter plus de passagers, et à un coup beaucoup plus
faible.
* Constantin Tsiolkovski, père fondateur de l'astronautique moderne (1857 - 1935)