Personnages pour Empire Galactique
Police Impériale (Justice)
Qui s'occupe des délits civils à l'échelle impériale ? Ce n'est jamais une bonne idée de laisser ce genre de choses à une force militaire.
Qui s'occupe de faire appliquer une décision de justice impériale ?
S'il existe des crimes impériaux, il y a des pénitenciers pour ce genre de crimes, qui s'en occupe ?
Un profil d'agent de loi, que ce soit un enquêteur en civil ou un agent en uniforme.
Recensement (Recensement)
L'Admintek gère une énorme masse d'informations qui demande à être vérifiée, validée, contrôlée, voire subir des contrôles internes pour éviter une manipulation de celle-ci.
C'est un rouage important qui permet d'avoir autant des statistiques et de prévisions aussi fiables que possible, comme d'avoir un retour permanent sur l'état d'esprit de la population (cf. RG français).
C'est un champ très vaste et une occupation parfaite pour une personne à l'esprit aventureuse (assez proche d'un roman de Vance où le héros commence comme contrôleur des règles d'hygiène).
Un profil d'enquêteur, moins orienté combat et plus orienté technique et recueil d’informations.
Projets Impériaux (Projets, Travaux)
Que ce soit des chantiers de construction à l'échelle d'une planète ou la colonisation d'un secteur, un programme d'enseignement à l'échelle de l'Empire, un programme d'urgence parce qu'un soleil va tourner en Nova, il y a des projets qui demandent non seulement la coopération de toutes les guildes, mais aussi la coordination et la vérification de ceux-ci.
Plutôt un profil de leader/négociateur doublé de compétences techniques.
Éducation (Éducation)
Comme la Justice, l'Éducation est d'abord du domaine des gouvernements locaux.
Mais comme la Justice, l'Éducation à l'échelle galactique est indispensable à créer une cohérence de l'Empire.
Que ce soit des professeurs itinérants qui échangent des cours contre des poules ou des titulaires d'Universités Impériales (fondées et financées par l'Empire), je pense qu'il y a là de la place pour des aventuriers avec une formation un rien plus académiques. Sans parler des chercheurs qui bénéficient de bourses impériales de recherche dans des domaines non couverts par la Loge Tekno (si cela existe, cela dépend de l'étendue des compétences Tekno, notamment dans les sciences "humaines").
En corrélation à cela, il y a tout le domaine artistique, qui même s'il n'est pas forcément compris par tout un chacun, joue un rôle essentiel à l'élaboration d'une culture impériale.
Administration (Administration)
La partie la moins intéressante pour un joueur, ce n'est pas loin d'être aussi fermé aux joueurs que peut l'être la Propulsion Lehouine chez les Navyborgs, d'autant que les Admins résidant à Prima ne sortiront que rarement de chez eux.
Finance (Finance)
Les plus craints, les plus maudits, les plus détestés. Peut-être pour cela que l'entraînement au combat fait partie de leurs cursus de base.
Si l'aspect le plus visible de ce département est de s'assurer l'entrée des recettes impériales, leurs tâches sont bien plus diverses que cela : ils gèrent les finances de l'Empire, ce sont eux qui sont en charge de la création de valeurs réelles ou virtuelles à l'échelle impériale, stockent et surveillent les valeurs impériales, ils coopèrent avec le département de Justice en suivant les traces de toute forme de richesse pouvant être liée à un délit, ils sont chargés de toute affaire relative à de la contrefaçon de crédits impériaux.
Des enquêteurs spécialisés dans l'analyse de données.
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Pour l'Admintek, je me demande si la branche administration ne pourrait pas être appelée "Alpha", parce qu'en fin de compte, c'est ce qu'elle fait : gérer "Alpha" (et de là une tradition d'appeler les autres branches par des noms de lettres grecques ou autres ?).
Administration > Alpha > A
Culture > Prométhée > Pi > P
Finance > Métis > Mu > M
Justice > Eunomie > Epsilon > E
Recensement > Thémis > Thêta > T
Travaux > Hérakles > Êta > H
Par tradition, les membres de l'Admintek se réfèrent à une section : "Section A", "Section E", ...
"Un Admintek est aussi surnommé "amphet" parce qu'il ne se repose jamais".
J'aime l'idée de jouer sur une ambiguïté aux sujets de l'Admintek : d'une part, ses membres sont mal considérés, vu comme des comptables grisâtres, des empêcheurs de tourner en rond, de ronds-de-cuirs tatillons, et, d'autre part, ce sont eux qui huilent quotidiennement les rouages de la machine sans laquelle l'Empire ne pourrait pas tourner.
Et je n'aime pas trop le nom d'"Admintekno". C'est lourd et "tekno" devrait être réservé à la "Loge Tekno".
"Admins", "Alphans", "Serviteurs" ?
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Mais l’Admintek n’est pas que cela. Elle est le bras excécutif de l’Empire, celui qui veille à l’application des Lois Impériales et donc de la volonté de l’Empereur. Pour le meilleur et pour le pire ; cela dépend de ce que vous avez fait ou oublié de faire.
La Section A, ou « Alpha », est entièrement dédiée au fonctionnement de la mémoire Alpha, que ce soit directement en résidant à Prima ou que ce soit sur les mondes de l’Empire en transmettant l’ensemble des données requises.
La Section E, ou « Epsilon », regroupe l’ensemble de l’appareil judiciaire impérial. La « Police Impériale » habilitée à enquêter sur des crimes commis à l’échelle de l’Empire, petits ou grands pourvu qu’ils dépassent la juridiction locale, en collaboration avec la Division Nova ou encore les forces de police locales auxquelles elle peut apporter son aide technique, la « Justice Impériale » qui juge les crimes impériaux et gère l’ensemble des balises diplomatiques et des adminicules juridiques affiliés, les « Exécuteurs Impériaux » qui se chargent d’appliquer les sentences, que ce soit des séances de thérapies ou des peines d’emprisonnement en sécurité maximale.
La Section H, ou « Êta », est celle des grands travaux à l’échelle de l’Empire. Que ce soit pour revitaliser une planète suite à quelque erreur industrielle, l’évacuation d’urgence d’un système parce qu’un soleil est sur le point de se transformer en Nova, la gestion logistique d’une expédition vers la Galaxie d’Andromède ou tout autre accomplissement demandant la mobilisation de ressources à l’échelle de l’Empire. C’est pourquoi elle est habituée à coopérer avec l’ensemble des autres guildes ou pouvoirs locaux.
La Section M, ou « Mu » est la plus méprisée, la plus détestée, la plus crainte des sections de l’Admintek. Elle gère les finances impériales et, à ce titre, c’est elle qui récolte les impôts, taxes et amendes impériales. Mais elle veille aussi aux dépenses de l’Empire, gère les trésors et possessions impériales et collabore avec la Section E ou d’autres forces de l’ordre dès qu’il y a un délit financier ou que ses compétences sont requises pour pister et neutraliser des criminels.
La Section P, ou « Pi » est celle qui promeut l’Art et l’Éducation, au sens large du terme, à travers l’Empire. Elle subventionne artistes, cirques itinérants, expositions et festivals, de même qu’elle est responsable de l’ensemble des collections impériales. Elle gère des universités et des programmes de recherche dans les domaines qui ne sont pas ceux de la Loge Tekno, telles les sciences humaines, tout comme elle compte dans ses rangs des professeurs itinérants sur des mondes de basse technologie qui échangent nourriture et abri pour la nuit en échange d’un peu de connaissance. Ses spécialistes sont également habilités à intervenir en n’importe quel lieu où des civilisations nouvelles sont découvertes, que celles-ci soient mortes ou encore vivantes, pour étudier celles-ci, au grand dam des promoteurs qui voient leurs travaux arrêtés durant ce temps.
La Section T, ou « Thêta », est la section la plus discrète, celle dont les agents se confondent la plupart du temps avec la population locale. C’est elle qui veille au recensement des habitants et des informations dans l’Empire, qui est la source d’innombrables rapports qui seront traités par la Section A, mais c’est aussi elle qui vérifie la validité des informations contenues dans les Archives Impériales. Elle emploie des Êtres de tous milieux, de toutes conditions, et s’intéresse à tout, jusqu’aux détails qui semblent pourtant insignifiants. Ces mêmes agents sont souvent détachés auprès des autres sections, voire des autres guildes, en tant que correspondants au fait des coutumes locales et des dernières rumeurs.
Si les rumeurs veulent que leurs traditions remontent aux origines de l’humanité, cela ne se remarque guère dans leur organisation faite de rigueur toute logique et de leurs vêtements essentiellement utilitaires dont la seule décoration est la lettre dorée symbolisant leur section d’appartenance.
Source : http://www.encyclopedie-galactique.com/viewtopic.php?f=15&t=1930
15 commentaires:
Alpha (capitale Α, minuscule α ; en grec άλφα), est la première lettre de l'alphabet grec. Dérivée de la lettre aleph Phoenician aleph.svg de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre des lettres A et Ɑ (alpha) de l'alphabet latin, de la lettre А de l'alphabet cyrillique...
Usage
Grec
En grec ancien, alpha est prononcé [a] quand il est court et [aː] quand il est long. En cas d'ambigüité, la lettre est de nos jours parfois diacritée d'un macron ou d'une brève : Ᾱᾱ, Ᾰᾰ.
- ὥρα = ὥρᾱ (hōrā, [hɔ̌ːraː]), « moment, heure » ;
- γλῶσσα = γλῶσσᾰ (glôssa, [ɡlɔ̂ːssa]), « langue ».
En grec moderne, les longueurs de voyelles ont disparu et alpha représente le son court [a].
Sciences
La lettre alpha représente divers concepts en physique et chimie, dont la radioactivité α, l'accélération angulaire, les particule α, la position alpha en chimie organique et la force de l'électromagnétisme (la constante de structure fine). Alpha note également la dilatation thermique d'un composé en chimie physique. Il est utilisé de façon courante en mathématiques pour noter des quantités comme les angles, pour noter la surface sous une courbe normale en statistique, et pour le seuil de signification. En zoologie, la lettre nomme l'individu dominant d'une meute de loups ou de chiens.
L'opérateur de proportionnalité ∝ est parfois confondu avec alpha.
La capitale de la lettre alpha n'est généralement pas utilisée comme symbole car son rendu est le plus souvent identique à la capitale A latine.
Dans la mythologie grecque, Prométhée (en grec ancien Προμηθεύς / Promêtheús, « le Prévoyant ») est un Titan.
Figure héritée du « transmetteur du feu », Prométhée est principalement connu pour le vol du feu (le feu sacré de l'Olympe), qu'il restitue aux humains, entraînant la colère de Zeus. Courroucé par cette nouvelle tromperie, Zeus le condamne à être attaché à un rocher sur le mont Caucase, son foie dévoré par l'Aigle du Caucase chaque jour, et renaissant la nuit. Plusieurs éléments de sa légende tels que son châtiment semblent avoir été empruntés par les Grecs aux légendes du Caucase.
Il apparaît pour la première fois au VIIe siècle av. J.-C. dans un poème d'Hésiode, la Théogonie, puis au Ve siècle av. J.-C. dans une autre pièce, Prométhée enchaîné, d'Eschyle.
Origine
Signification
Son nom Προμηθεύς / Promêtheús s’interprète comme un doublet en -eús de l'adjectif promêthês « prévoyant », nom assez paradoxal pour un personnage qui par ses ruses imprudentes provoque une brouille entre Zeus et les hommes, ce qui lui vaut un châtiment exemplaire.
Hésychios indique que Prométhée s'est appelé Ithás ou Íthax, des formes apparentées à aíthein, « faire brûler ».
Prométhée est un « transmetteur du feu », qui peut l'avoir volé, une figure universelle antérieure à la période commune des Indo-Européens. Son mythe reflète également la notion universelle de l'ambiguïté du feu « dangereux ami », centrale chez Prométhée à la fois prévoyant et imprudent, utile et dangereux, ambigu et paradoxal.
Mythe antique
Prométhée est un Titan, fils cadet de Japet et de Thémis ou Clymène selon Hésiode et frère d'Atlas, Ménétios et Épiméthée. Il est aussi le père de Deucalion, conçu avec Pronoia (ou Clymène).
Culte
Les Promethia sont une course aux flambeaux qui oppose les équipes de plusieurs tribus athéniennes. La course partait de l'autel de Prométhée à l'Académie et passait par le Céramique, quartier des potiers, qu'il patronne. Les chercheurs s'accordent à voir dans ce culte un rite de renouvellement annuel du feu, initialement celui du four des potiers.
Légendes
Le vol du feu
Après la victoire des nouveaux dieux dirigés par Zeus sur les Titans, Prométhée se rend sur le char du Soleil avec une torche, dissimule un tison dans une tige creuse de férule commune et donne le « feu sacré » à la race humaine. Le poète Hésiode explique dans sa Théogonie que Prométhée déroba le feu aux dieux grâce à une tige de férule, allusion à ses propriétés combustibles. Dans d'autres variantes, il l'aurait volé à Héphaïstos (Eschyle, Prométhée enchaînée, 7) ou encore à la « roue du Soleil » (Servius, Ad Ecl., 6,42). Par ce fait, il ne fait que récupérer le feu qui a été perdu par sa faute.
Prométhée, « providence des hommes »
Il enseigne aux humains la métallurgie et d'autres arts, eux-mêmes enseignés à Prométhée par Athéna qui était complice puisqu'elle l'aida à entrer secrètement dans l'Olympe.
L'amitié du Feu divin pour les hommes est une donnée traditionnelle. Mais, c'est un dangereux ami car le feu est imprévisible. Prométhée est dit « bon » et « bienveillant ». La bienveillance qu'il réserve aux hommes est l'envers de sa malveillance secrète à l'égard de Zeus. Jean-Pierre Vernant précise : « le feu est un dólos, une ruse trompeuse, un piège, dirigé au départ contre Zeus lequel s'y laisse prendre mais qui se retourne le cas échéant contre les hommes »
Découvrant sa ruse, Zeus le punit, non pour avoir donné le savoir aux hommes, mais pour avoir volé les dieux : en effet, la tâche confiée à Prométhée était de donner un souffle de vie à chaque créature, celle de son frère de les armer (griffes, défenses, crocs…) afin qu'elles puissent se défendre. Épiméthée ayant failli, le don du feu corrigeait la faiblesse humaine, et était justifié.
Prométhée, créateur de l'humanité
D’après le pseudo-Apollodore, Prométhée aurait créé les hommes à partir d'eau et de terre. Pausanias place la scène à Panopée, en Phocide : Athéna, née en jaillissant de la tête de Zeus, introduit le souffle de la vie dans ces corps d'argile. Suivant les versions : Épiméthée, le sot, ne sachant que faire pour les hommes, appelle à l'aide son frère qui imagine un plan pour favoriser l'humanité. Prométhée fait en sorte que l'Homme puisse tenir debout sur ses deux jambes, il lui donne un corps plus grand, distingué et proche de celui des dieux. Mais l'homme était encore trop faible pour se défendre correctement face aux autres créatures terrestres.
Cet épisode de la création de l'Homme à partir de la terre glaise est emprunté aux légendes proche-orientales. Néanmoins, la signification de cet acte diffère : à Sumer, l'homme est créé à la demande des dieux pour les servir ; dans le mythe grec, c'est comme concurrent et presque en rival que l'homme s'oppose aux dieux.
Prométhée, feu sacrificateur
Dans la version d’Hésiode, pour clore cette dispute à propos du feu entre les dieux et les hommes, Prométhée donne à choisir à Zeus entre deux parties d'un bœuf à Méconé. Dans l'une, sous un aspect appétissant, il met la graisse et les os, et dans l'autre, moins bien agencée en apparence, les meilleurs morceaux. Zeus choisit la première partie, ce qui augmente sa colère et sa rancune. Cet épisode est communément appelé « le partage de Méconé ». C'est de ce temps que les hommes laissent aux dieux la graisse et les os lors des sacrifices. Afin d'éviter que l'homme soit l'égal des dieux, Zeus retire le feu aux hommes et Prométhée va à nouveau le dérober afin de le leur restituer.
Contrairement aux dieux de l'Inde brahmanique, les dieux grecs ne sacrifient pas, mais Prométhée en tant qu'ancien Feu sacrificateur institue le premier sacrifice. Ce faisant, il dupe Zeus tout comme Loki les autres dieux dans la mythologie nordique. L'épisode reprend le motif traditionnel du Feu divin trompeur.
Le châtiment
Provoqué trop de fois par l'insolent Prométhée, Zeus décide de se venger sur ses protégés, les hommes. Il demande à son fils Héphaïstos de modeler la première femme, Prométhée n'ayant créé que des hommes. Chaque dieu et déesse offre une qualité à la créature : Athéna lui offre de beaux vêtements, Aphrodite la grâce et la beauté, les Moires des colliers...et Hermès la curiosité, sur ordre de Zeus. Puis le roi des dieux nomme la femme Pandore, ce qui signifie "cadeau de tous" (sous-entendu : de tous les dieux), et charge Hermès de l'offrir à Épiméthée. Celui-ci hésite, car son frère lui a ordonné de n'accepter aucun cadeau qui vienne des dieux. Mais celui-ci est subjugué devant la beauté de Pandore, et accepte.
Héraclès le délivre au cours de ses douze travaux, mais pour ne pas déroger au serment de Zeus qui avait juré que le Titan resterait à jamais enchaîné au Caucase, Prométhée dut porter durant toute sa vie une bague de fer provenant de ses chaînes, accolée à un morceau de pierre du Caucase. D’autre part, lorsque Zeus déclare vouloir anéantir l’espèce humaine dans un déluge, il épargne finalement Deucalion, fils de Prométhée, et sa femme Pyrrha. Prométhée devient immortel grâce au centaure Chiron : celui-ci, blessé accidentellement par les flèches empoisonnées d’Héraclès, ne supportant plus la souffrance mais ne pouvant ni guérir ni mourir, demande la mort aux dieux. Zeus la lui accorde après que Chiron a légué son immortalité à Prométhée, car Zeus est alors reconnaissant envers Prométhée de lui avoir prédit que, s’il avait épousé la Néréide Thétis, le fils qu’ils auraient eu ensemble aurait été plus puissant que lui et l'aurait détrôné.
Le châtiment de Prométhée a peu de chances d'être un motif hérité. Dès l'Antiquité, cet épisode de la légende a été lié au Caucase. Georges Charachidzé a mis en évidence les liens étroits qui existent entre les récits grecs et géorgiens montrant comment les deux légendes se sont interpénétrées et peut-être se sont élaborées conjointement. Ces concordances s'étendent jusqu'au détail de certaines expressions comme l'aigle désigné par Eschyle comme un « chien volant » qui fait le pendant du chien ailé du héros géorgien Amirani.
Sources et interprétations anciennes
La légende de Prométhée nous est connue par deux sources littéraires principales : la Théogonie d'Hésiode et le Prométhée enchaîné, d'Eschyle. Si les deux auteurs s'accordent sur les éléments essentiels de la légende, ils divergent quant à son interprétation. Dans la succession des générations divines ou la doctrine des âges du monde que présente Hésiode, Prométhée par ses agissements imprudents vaut aux hommes les maux qui les affligent aujourd'hui, à commencer par la femme, ce en quoi le poète se fait l'écho d'une conception étrangère.
Eschyle a contrario dans une optique beaucoup plus positive et progressiste voit dans Prométhée un héros civilisateur qui fait passer les hommes de la sauvagerie à la civilisation. Prométhée devient chez lui un personnage typique des transformations du monde indo-européen ancien avec l'âge des métaux et l'apparition des héros « contempteurs des dieux ». Le Prométhée d'Eschyle parle comme ces héros : « Franchement, je hais les dieux » (Eschyle, v. 975). Une alliance s'établit ainsi entre le héros civilisateur et les hommes contre les dieux. Néanmoins, il est probable que, dans Prométhée délivré, le Titan se réconciliait avec Zeus rétablissant ainsi l'ordre des choses. Dans sa tragédie, Eschyle fait également du Titan le gardien du secret selon lequel Thétis serait destinée à enfanter un fils plus puissant que son père. Or Zeus convoite Thétis. Ceci permet à Prométhée de braver Zeus, qui envoie Hermès lui soutirer ce secret. Prométhée refuse et Hermès lui annonce sa punition : la foudre de Zeus l'ensevelira sous les roches effondrées et son aigle viendra lui ronger le foie pour le faire céder.
Philosophie
Le mythe de Prométhée est admis comme métaphore de l'apport de la connaissance aux hommes. C'est un des mythes récurrents dans le monde indo-européen (mais on le retrouve également chez d'autres peuples). Il rapporte comment ce messager divin ose se rebeller, pour voler (contre l'avis des dieux) le Feu sacré de l'Olympe (invention divine symbole de la connaissance) afin de l'offrir aux humains et leur permettre de s'instruire. Il est aussi évocateur de l'hybris, la folle tentation de l'Homme de se mesurer aux dieux et ainsi de s'élever au-dessus de sa condition.
Métis (en grec ancien Μῆτις / Mễtis, littéralement « le conseil, la ruse ») est, dans la mythologie grecque archaïque, une Océanide, fille d'Océan et de Téthys. Elle est la personnification de la sagesse et de la ruse.
Mythe
Métis apparaît pour la première fois chez Hésiode, qui la décrit comme celle « qui sait plus de choses que tout dieu ou homme mortel ». Elle est la première épouse de Zeus. Alors que Métis est enceinte d'Athéna, Ouranos et Gaïa prédisent à Zeus qu'un fils de Métis sera appelé à le supplanter. Zeus, par la ruse, avale l'Océanide. Du fond de ses entrailles, Métis aidera ensuite Zeus à discerner le bien du mal. Métis vit pendant l'éternité dans l'estomac de Zeus. Au terme de la grossesse, Athéna surgit tout armée du crâne de son père aidé par Héphaïstos.
Le mythe connaît de nombreuses variantes. Dans un texte également rattaché à Hésiode, Zeus prend Métis pour maîtresse après qu'Héra a accouché seule d'Héphaïstos. Chez un commentateur de l’Iliade, Zeus avale Métis alors qu'elle est enceinte d'Athéna par le Cyclope Brontès.
Les auteurs tardifs ajoutent de nombreux détails. Selon le Pseudo-Apollodore, le jeune Zeus lui demande de l'aide dans sa lutte contre Cronos ; elle lui fait boire un émétique qui le force à régurgiter les enfants qu'il avait avalés. Elle devient ensuite la première épouse du dieu, après avoir essayé de lui résister en se métamorphosant constamment pour lui échapper.
Dans la tradition orphique, Métis est l'une des forces primordiales, à l'instar d'Éros aux côtés duquel elle trône. Platon fait d'elle la mère de Poros, qui désigne d'abord le passage, le chemin, puis l'expédient.
Iconographie
Métis est souvent représentée comme un petit personnage caché, par exemple sous le siège de Zeus. Dans l'iconographie antique, elle porte deux visages.
Dans la mythologie grecque, Eunomie (en grec ancien Εὐνομία / Eunomía) est une déesse mineure. Son nom est aussi un nom commun qui peut se traduire en français par « ordre bien réglé, bonne législation, justice, équité ».
Elle est, selon Hésiode, l'une des trois Heures, filles de Zeus et Thémis et ses deux sœurs sont Dicé (qui personnifie la Justice) et Eiréné (la Paix). Elles étaient célébrées lors de la fête de l'Horée marquant le changement des saisons.
Eunomie personnifie la Loi, la Législation, l'Ordre, la Justice et l'Équité. Elle est associée à la stabilité interne d'un État, y compris l'établissement de bonnes lois et le maintien de l'ordre civil. Son opposée est Dysnomie (l'Anomie). Elle est également la déesse du Printemps des pâturages verts.
Iconographie
Elle est fréquemment représentée dans la peinture des vases athéniens parmi les compagnes d'Aphrodite, et dans ce sens, représente le comportement légal ou obéissant des femmes dans le mariage. Comme tel, elle est identifiée à Eurynomé, la mère des Charites.
Dans la mythologie grecque, Thémis (en grec ancien Θέμις / Thémis de θέμις / thémis, « la loi divine »), fille d'Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre), est une des Titanides. Elle donne à Zeus, de qui elle est la deuxième épouse après Métis, les Moires, les Heures et Astrée auxquelles viennent parfois s'ajouter les trois Hespérides, les trois nymphes du fleuve Éridan et Homonoia, la déesse de la Concorde.
Origine et mythe
Elle est la fille du ciel et de la terre ou d'Ouranos et de Gaïa. Elle est la sœur ainée de Cronos et tante de Zeus.
Déesse de la Justice, de la Loi et de l'Équité, Thémis assiste Zeus dans l'Olympe. Elle est souvent représentée dans l'art ancien tenant les plateaux d'une balance avec laquelle elle pèse les arguments des parties adverses. Dans l'Olympe elle est la aussi la mère des Heures (mythologie) et des Parques.
Selon certains auteurs, elle a été également autrefois l'épouse de son frère, le Titan Japet, qu'elle a rendu père de Prométhée. Cela expliquerait qu'elle ait pu transmettre à Prométhée une grande partie de sa sagesse et de ses dons divinatoires. De fait, elle connaît l'avenir et des secrets dont même Zeus est ignorant, tel que le destin du fils de Thétis, qui doit devenir plus puissant que son père. C'est grâce à sa sagesse que Prométhée, plus tard, est libéré de son châtiment par Zeus. Succédant à Gaia comme possesseur de l'oracle de Delphes, Thémis révèle à Pyrrha et à Deucalion le moyen de repeupler la terre après le Déluge. Elle avertit également Atlas qu'un jour, un fils de Zeus viendra voler les pommes d'or du jardin des Hespérides. C'est pour cette raison qu'Atlas refuse d'aider Héraclès lorsque celui-ci le lui demande. Elle transmet plus tard l'oracle de Delphes à sa sœur Phébé ou bien encore à Apollon, lorsque le dieu revient du Tempé où il est purifié du meurtre de Python.
Héraclès (en grec ancien Ἡρακλῆς / Hêraklễs, signifiant « Gloire d'Héra »), de son premier nom Alcide, fils de Zeus et d’Alcmène, est l'un des héros les plus vénérés de la Grèce antique. La mythologie grecque lui prête un très grand nombre d’aventures qui le voient voyager à travers le monde connu des Doriens puis dans toute la Méditerranée, à partir de l’expansion de la Grande-Grèce, jusqu’aux Enfers. Les plus célèbres de ses exploits sont les douze travaux. Il est mentionné dans la littérature grecque dès Homère.
Héraclès correspond à l’Hercule de la mythologie romaine, au Melqart phénicien, à l'Hercle étrusque et au Kakasbos en Asie Mineure. L’Hercule des Romains est parfois dépeint comme moins violent que son alter ego grec dans les récits où il intervient et connaît quelques aventures se déroulant spécifiquement en Italie.
Famille
Père Zeus
Mère Alcmène
Fratrie Iphiclès (demi-frère jumeau)
Premier conjoint Mégara
• Enfant(s) Chalkoarai
Deuxième conjoint Déjanire
• Enfant(s) Hyllos
Troisième conjoint Hébé
• Enfant(s) Alexiarès et Anicétos
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9racl%C3%A8s
Le découpage de l'administration impériale en six sections est conforme à la structure du jeu Empire Galactique pour les cinq guildes impériales que sont le Clergé, l'Armée, la Hanse des Marchands, la Guilde Navyborg et la Loge Tekno.
J'aime aussi ces associations entre chaque Section et une divinité et la lettre grecque correspondante.
Administration > Alpha > A : Alpha correspond parfaitement à la Mémoire Alpha, ce super-ordinateur au cœur de la Planète-Centrale Prima, capitale de l'Empire Galactique.
Culture > Prométhée > Pi > P : Le mythe de Prométhée est admis comme métaphore de l'apport de la connaissance aux hommes. C'est donc un excellent choix pour symboliser la culture et l'éducation de haut niveau en sciences humaines.
Finance > Métis > Mu > M : La ruse, le conseil, un petit personnage caché ... voilà de nombreuses allégories correspondant très bien aux financiers, aux responsables des impôts. Et, de plus, la lettre M est aussi l'initiale de Monnaie.
Justice > Eunomie > Epsilon > E : Là, je désapprouve. Eunomie, c'est la règle juste, la loi juste. Mais il aurait été plus pertinent de choisir directement la Justice, c'est-à-dire la propre soeur d'Eunomie : Dicé. Ou alors leur mère : Thémis, déesse de de la Justice, de la Loi (divine) et de l'Équité.
Recensement > Thémis > Thêta > T : Si Thémis incarne mieux la Justice que sa fille Eunomie, alors, il faut un autre dieu ou une autre déesse pour symboliser la Section "recensement". En gardant la lettre T, je verrais bien le dieu égyptien Thot (à tête d'ibis) qui fut assimilé au dieu grec Hermès Trismégiste.
Travaux > Hérakles > Êta > H : Idéal pour les travaux ! Personne ne s'y connaît mieux que l'auteur des Douze travaux d'Hercule !
Thot (en grec ancien Θώθ / Thốth, de l'égyptien ancien Djehouty) est dans la mythologie égyptienne le dieu lunaire de Khemenou (Hermopolis Magna) en Moyenne-Égypte.
Représentation
Représenté comme un ibis au plumage blanc et noir ou comme un babouin hamadryas, Thot capte la lumière de la Lune, dont il régit les cycles, à tel point qu'il fut surnommé « le seigneur du temps ».
Dans la tombe de Thoutmôsis III (KV34) : neuf babouins précédés de douze serpents accueillent le Soleil représenté comme un scarabée sur une barque.
Lorsqu'il est représenté sous la forme d'un babouin, il est aussi le Soleil levant (fresque de babouins dans les temples ou sur le socle des statues). Les babouins ont pour habitude de pousser des grands cris d'affirmation territoriale au lever du jour, juste avant le lever du Soleil ; cette habitude leur valut d'être associés à la renaissance solaire car ils acclamaient l'astre à son apparition.
Un texte d'Edfou relate sa naissance :
« Au sein de l'océan primordial apparut la terre émergée. Sur celle-ci, les Huit vinrent à l'existence. Ils firent apparaître un lotus d'où sortit Rê, assimilé à Shou. Puis il vint un bouton de lotus d'où émergea une naine, auxiliaire féminin nécessaire, que Rê vit et désira. De leur union naquit Thot qui créa le monde par le Verbe. »
Rôle
L'ibis est reconnu pour sa capacité à différencier une eau potable d'une eau non potable. De ce fait, sa transposition divinisée en fait un animal-dieu du savoir. Par extension, il est celui qui détient le savoir, et donc qui le transmet ; il devient naturellement le maître des écrits dans une société où l'écriture hiéroglyphique est restreinte au cercle des initiés, contrairement à l'écriture démotique, plus populaire. Thot prend donc naturellement une forme mixte d'homme à tête d'ibis.
Inventeur de l'écriture et du langage, il est la « langue d'Atoum » et le scribe des dieux. Incarnation de l'intelligence et de la parole, il connaît les formules magiques auxquelles les dieux ne peuvent résister. Selon la légende, celui qui était capable de déchiffrer les formules magiques du Livre de Thot pouvait espérer surpasser même les dieux.
Le respect que Thot inspire lui vient de son savoir illimité. Toutes les sciences sont en sa possession : Il connaît tout et comprend tout. En tant que détenteur de la connaissance, il est chargé de la diffuser. C'est pourquoi il a inventé l'écriture. Les anciens égyptiens pensaient que le savoir et la connaissance leur avaient été transmis par des livres et des écrits que Thot avait volontairement abandonnés dans des temples. Cependant, la conscience aiguë qu'il a de sa supériorité intellectuelle le rend ennuyeux, présomptueux et pompeux. Il aime les discours soignés, les formules alambiquées et affecte les tons empruntés. Souvent il agace les autres divinités qui ne manquent pas de le lui faire remarquer. Ses compétences s'étendent aussi au domaine des mathématiques dans lequel il excelle. C'est lui qui a fixé les limites des nomes et du Double-Pays. Il est l'auteur des plans des sanctuaires des dieux car lui seul sait tracer des plans et orienter les bâtiments. Toutes les sciences sont sous son contrôle et réclament obligatoirement sa protection.
Il préside à l'audition des morts au tribunal d'Osiris, et c'est Anubis qui pèse et juge les âmes en les comparant au poids d'une plume (symbole de Maât et de la justice), afin de décider si le défunt, représenté par son Kâ (qui, plus que l'âme, est à la fois le double spirituel et la figuration du mort ainsi identifié par Osiris), doit être condamné (le Kâ étant alors dévoré par Ammout, « la Grande dévoreuse » qui attend aux pieds de la balance) ou jugée digne d'accéder aux Champs d'Ialou, sorte de paradis éternel dans lequel règne l'ordre imperturbable. Maât correspondrait plus ou moins à notre conception de Justice, à ceci près qu'elle n'est pas qu'un rapport harmonieux relatif au juste et à l'injuste, mais principe d'ordre universel.
Un passage du livre de la vache et du ciel explique que Thot est choisi par Rê comme vizir alors que celui-ci s'apprête à quitter le monde des hommes. Thot est ainsi le greffier divin qui possède les mêmes compétences que le greffier de l'administration pharaonique.
Lors de son combat avec Seth, Horus perdit son œil, mais le retrouva par la suite grâce à Thot. Appelé « Oudjat », cet œil représente la victoire de l'ordre (légitime, Horus étant l'héritier du défunt Osiris) sur le chaos (Seth, qui perturbe l'ordre dynastique, et par conséquent l'ordre du monde). Porté sous forme d'amulette, il était censé écarter le mauvais œil ; on le place notamment sur la proue des navires, pour échapper aux dangereux hippopotames.
Syncrétisme
Importé dans le monde gréco-romain, Thot y sera assimilé à Hermès/Mercure, plus particulièrement sous le nom d'Hermès Trismégiste. Il peut être assimilé, dans l'Ancien Testament, à Hénoch (Genèse V. 21-24) car il ne meurt pas : il disparaît avec Dieu ; le livre d'Hénoch, considéré comme apocryphe, le décrit comme devenu le scribe de Dieu.
Thot représente l'intelligence divine, il incarne la parole divine. C'est le dieu de la Lune, le dieu des guérisseurs, le dieu des scribes et le patron des magiciens. C'est le maître de tous les arts, de la parole car son verbe est créateur, de la science des nombres et des signes.
« Il fit naître ses dieux parèdres en émettant des sons de sa bouche. »
Dans la représentation de la psychostasie, c'est Thot qui note les résultats de la pesée de l'âme du défunt.
Plutarque explique comment il se fabriqua sa lyre à partir des nerfs de Typhon : « De plus, leurs mythologues racontent qu'Hermès, après avoir ôté à Typhon ses nerfs, en fit des cordes pour sa lyre. C'est une façon de nous apprendre que lorsque la Raison organisa le monde, elle établit l'harmonie en la faisant résulter d'éléments opposés, qu'elle n'anéantit pas la force destructrice, mais qu'elle se contenta de la régulariser. »
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