vendredi 19 octobre 2012

Et que le plein Midi rayonnera pour tous

Source : http://anniceris.blogspot.com/2010/06/et-que-le-plein-midi-rayonnera-pour.html

En juin 2010, Frédérique Roussel de Libé a consacré un long article aux nouvelles (re)traductions des deux plus grands auteurs de science-fiction russe, les frères Arkadi et Boris Strougatski (avec un entretien avec Boris sur leur célèbre Stalker que Tarkovski retransforma en fable plus mystique).

Mais l'article ne mentionne pas un trait intéressant de l'oeuvre des Strougatski : certains de leurs romans forment un univers cohérent, que les fans russes appellent le Monde du "Midi", du nom du premier recueil de nouvelle Midi au XXIIe siècle (Полдень, XXII век, j'ignore s'il a été traduit en français mais cet entretien avec Boris Strougatski mentionne comme titre français Le Retour).

[Une des principales revues de SF en Russie s'appelle aujourd'hui Polden, XXI vek, Midi, XXIe siècle, en hommage à ce premier roman]

Je suis allé à la librairie de science-fiction parisienne Scylla et j'ai pu y retrouver quelques traductions françaises d'occasion.

L'Univers de Midi (voir le dossier sur Wikipedia) se déroule dans un futur proche (deux siècles) où il semble bien que le Communisme l'ait en partie emporté sur Terre. La rareté n'existe plus vraiment, on ne travaille donc plus pour le profit et l'Humanité se répand sans vrai but impérialiste, guidée surtout par le désir de connaissance (même si certains romans vont aussi présenter de manière plus dystopique les agences gouvernementales et les loisirs sans but d'une Humanité délivrée du travail). Ils découvrent d'autres mondes et espèces dont certaines semblent bien avoir été implantées là par des êtres étrangers qu'on appelle "Les Pélerins" (Странники).

Le COMCON chargé des relations avec les races extra-terrestre a aussi mis en place une nouvelle technique plus audacieuse encore que la Psychohistoire d'Asimov : "l'Histoire Expérimentale", qui consiste non pas à prédire l'Histoire mais à agir dessus. Les "Progresseurs" sont des agents envoyés vers les autres mondes pour tenter de manipuler leur histoire et de les faire progresser.

Une partie infime des Humains (moins d'un pour dix millions) commence à développer des pouvoirs télépathiques (c'est parmi eux que nait le groupe des "Ludens" (jeu de mots sur "liud", gens, et "Homo ludens", jouant), des mutants qui prennent leur distance vis-à-vis de l'Humanité) et on a même retrouvé sur un monde plusieurs embryons qui semblent humains mais qui ont été manipulés par les Pélerins.


  • Dans le premier recueil des nouvelles Midi au XXIIe siècle (publié en 1961 et étendu en 1967), on découvre plusieurs xénobiologistes et explorateurs qu'on retrouvera dans les romans suivants. Les principaux personnages reviennent sur Terre après un accident spatial qui les a décalés dans le temps, ce qui permet de redécouvrir un monde qui a beaucoup changé et où les manipulations des Pélerins commencent à apparaître.

    Les histoires décrivent diverses inventions nouvelles du XXIIe siècle et la Terre commence à être capable de "coder" des Humains dans un Ordinateur (ce qui pour un roman des années 60 me paraît plutôt en avance sur les thèmes du Mind Uploading dans la philosophie anglo-saxonne, même si le philosophe suédois Bertil Mårtensson en fait le sujet d'un roman dès 1968).

  • Dans le roman suivant, Tentative de fuite (Попытка к бегству, 1962), un autre groupe de héros explorent en 2141 la planète Saula, nommée ainsi pour son découvreur Saul Repnin, un survivant de la Shoah déplacé dans le temps. Saula est un monde primitif mais il y circule des véhicules qui semblent avoir une sorte de mouvement perpétuel et qui seraient des traces des Pélerins. Les explorateurs tentent d'intervenir dans le cours de la société saulienne mais échouent.

  • Le roman suivant, L'Arc-en-ciel lointain (Далёкая Радуга, 1963, traduit en 1982) décrit la planète Arc-en-Ciel, station scientifique où les physiciens étudient le "Transport-Zéro", une sorte de téléportation instantanée à travers l'espace riemannien. L'expérience semble conduire à une catastrophe, une Onde dévastatrice, mais le roman parle plus des réactions humaines que du résultat physique qui reste indéterminé.

  • Il est difficile d'être un Dieu (Трудно быть богом, 1964, traduction 1973) est le roman le plus célèbre des Strougatski à l'exception de Stalker. Il introduit dans l'Univers du "Midi" les agents Progresseurs. Anton est un Progresseur envoyé sur le monde primitif humain Arkanar. Sa tentative d'empêcher une dictature fasciste va échouer de manière désastreuse.

  • Dans Perturbations (Беспокойство, 1965), les Humains tentent de coloniser Pandora, une planète recouverte de forêts et de formes de vie énigmatiques. Le héros épousera une humanoïde locale nommée "Nava" mais finalement tout l'écosystème se montrera trop dangereux pour les humanoïdes. On notera quelques coïncidences avec Avatar de James Cameron, notamment le nom de la planète (mais le modèle de cet écosystème est peut-être le Solaris de Stanisław Lem publié en polonais en 1961.

  • L'Île Habitée (Обитаемый остров, 1971, traduction 1980) introduit l'un des principaux héros du cycle, Maxime Kammerer, un Progresseur. Il est naufragé sur la planète Saraksh, un monde à la techologie un peu arriérée (niveau XXe siècle), hyper-pollué, radioactif et dictatorial. Les Humains locaux majoritaires y vivent avec une race de chiens mutants macrocéphales intelligents, les "Céphalards" (голованы). Le scénario semblerait ressembler aux échecs du précédent, si ce n'est que cette fois, Maxime va découvrir qu'il doit lutter en fait contre une autre intervention de Progresseurs.

  • Dans Le Petit (Малыш, 1971, non-traduit ?), les Humains décident d'organiser en 2160 un grand exode des habitants de Panta (qui va bientôt être détuite) pour les abriter vers la planète baptisée "Arche" et qu'on croit complètement inoccupée bien qu'elle soit parfaitement habitable. On retrouve l'épave d'un vaisseau humain et un enfant étrange qui semble avoir survécu seul, élevé sur Arche. Finalement, les Humains vont finir par découvrir les formes de vie autochtones d'Arche, extrêmement peu intuitives car elles n'apparaissent jamais, si ce n'est par des constructions d'antennes d'un kilomètre, ce qui fait un peu penser aux bd récentes Aldebaran et Betelgeuse.

  • Un gars de l'enfer (Парень из преисподней, 1974, traduction 1977) montre pour une fois une intervention des Progresseurs qui a réussi. Ils sont intervenus sur la planète Giganda pour mettre fin à une Guerre totale mais le ton réussit quand même à être doux-amer. L'histoire va être vue par un guerrier de Giganda, qui n'arrive jamais à croire que les Terriens puissent être aussi désintéressés dans leurs intentions. Un des héros est un Progresseur qui est aussi un Humain manipulé par les Pélerins, un des "Enfants-Trouvés" qui vont être le sujet du roman suivant.

  • Le scarabée dans la fourmilière (Жук в муравейнике, 1979, traduction 1982) se déroule en 2178. Maxime Kammerer, l'agent dans l'Île Habitée, enquête sur plusieurs Progresseurs et découvre le secret des Enfants-Trouvés. Une théorie est que les Pélerins ont eux-même choisi de "faire progresser" l'Humanité depuis très longtemps comme l'Humanité le fait désormais avec les autres planètes. Après hésitation, on a décidé de ne pas tuer ces Enfants Trouvés mais le COMCON se méfie d'eux.

  • Les vagues éteignent le vent (Волны гасят ветер, 1985, traduction 1989) est le dernier roman du cycle du Midi. Ce sont les dernières mémoires de Maxime Kammerer et elles portent sur son assistant, Toivo Gloumov, fils de Maya Glomouva (une scientifique qui apparaît dans les romans précédents). Le livre traite aussi des "Ludens", les Post-Humains qui semblent issus de manipulations des Pélerins. On y expose une théorie téléologique (le "Monocosme") qui prévoit que toute forme de vie tend vers l'unification des Intelligences, les Pélerins ayant peut-être pour but de sélectionner dans les autres espèces ceux qui deviendront de futurs Pélerins.

    Arcadi étant mort en 1991, la série des romans du Midi semble terminée. Certains autres romans sont considérés comme se déroulant dans le passé de cet univers, dans la conquête du système solaire, mais ils sont de la Hard SF très peu reliée aux thèmes du monde de Midi.

  • Les commentaires sur les Strougatski se concentrent souvent surtout sur la parabole politique d'auteurs soviétiques. La science-fiction se déroule dans un monde où le Communisme l'a emporté et pourtant on ne cesse de se moquer directement des agences gouvernementales et des vanités d'une philosophie de l'Histoire.

    Mais on peut aussi y voir, du point de vue de l'écriture d'une "Histoire du Futur", une sorte de Space Opera qui a su tenter, avant même le célèbre cycle anarchiste-utopique de la Culture de Iain Banks, de construire des récits qui ne soient pas fondés sur l'impérialisme et l'économie.

    Le même problème travaillait parfois la série Star Trek de Gene Roddenberry mais le projet avait des scénaristes plus hétérogènes, les guerres impérialistes redevenaient vite un thème. Le XXe siècle a graduellement abandonné le genre de l'Utopie et notre goût le trouve ennuyeux mais les Strougatski maniaient les Dystopies avec un peu plus de subtilité quel que soit le cadre du totalitarisme qu'ils connaissaient directement.

    Boris Strougatski semble d'ailleurs curieusement être devenu bien plus pessimiste maintenant qu'il ne croit même plus à une possibilité de conserver du communisme la possibilité utopique d'une civilisation qui aurait dépassé l'Argent et la Division du Travail.

    On peut trouver en français un article de la revue Lunatique sur l'oeuvre des frères Strougatski.

    11 commentaires:

    Je a dit…

    Descriptif du projet Orion's Arm sur Wikipédia : http://en.wikipedia.org/wiki/Orion%27s_Arm

    Et lien vers le site Orion's Arm : http://www.orionsarm.com/

    Je a dit…

    L'univers du Midi, des frères Strougatski : http://en.wikipedia.org/wiki/Noon_Universe

    Je a dit…

    The Noon Universe (Russian term: "Мир Полудня" or "Мир Полдня" – "World of Noon") is a fictional future setting for a number of hard science fiction novels written by Arkady and Boris Strugatsky. The universe is named after Noon: 22nd Century, the chronologically first novel from the series. While the Noon Universe shares many utopian qualities with the early Star Trek universe (such as world peace and high standards of living), it has its share of problems and internal conflicts.

    According to Arkady Strugatsky, at first, the brothers did not make a conscious effort to create a fictional universe. Rather, they reused characters and settings from prior works whenever they found it convenient. It wasn't until later that they began drawing on common themes and plot threads from various novels to create newer works.

    Je a dit…

    The victory of communism and the advance of technological progress on the Earth of the Noon Universe resulted in an over-abundance of resources and eliminated the need for most types of manual labor.

    The most striking difference between Noon Universe and most of the other fictional sci-fi universes (most famous include Dune, Star Wars and Babylon 5) is a complete denial of territory-based imperialism, although the Wanderers might be seen as engaging in cultural imperialism. This means that no sentient race in the Noon Universe builds an inter-planetary state (republic, empire etc.) or has ever built one. Instead, most of them keep to their own planets, and the only space-faring ones (humans and, probably, Wanderers) have chosen a selfless existence assisting in the scientific development of less advanced civilizations ("progressing" or "progressorizing") rather than building a galactic empire based on their technological advantage.

    Mankind is capable of near-instantaneous interstellar travel. Earth social organization is presumably communist, and can be described as a highly technologically advanced anarchistic meritocracy. There is no state structure, no institutionalized coercion (no police etc.), yet functioning of the society is safeguarded by raising everyone as responsible individuals, with guidance of a set of High Councils accepted by everyone in each particular field of activity.

    It is a society of highly morally evolved individuals that has solved all of its material problems, knows no crime, feels no threats (except possibly from unchecked scientific exploration) and spends much of its efforts in scientific research (space exploration done mostly by volunteers), arts, education and caring for the young. Teaching has become the most honorable profession.

    One of the controversial occupations is progressor. They are agents embedded in less advanced humanoid civilizations in order to accelerate their development or resolve their problems. Progressors' methods range from rescuing local scientists and artists to overthrowing local governments.

    The main governing body is the World Council, composed of the brightest scientists, historians, doctors and teachers. The local matters are handled by the regional versions of the council. Planetary councils are present on each Earth colony (e.g. Rainbow), as well, although "colony" in this context refers to a planet that wasn't home to any sentient life before the arrival of Terran settlers. In the Noon Universe, Earth has never attempted to seize permanent control over any other civilization.

    While the ethics-based society has managed to successfully provide for all human beings, some have difficulty finding their place, instead taking to space exploration, traveling to previously uncharted worlds. The practice is generally frowned upon, seen as diversion from creativity and self-realization.

    The universe is populated by a number of sentient races. Some of them are humanoid, while others are so alien that humanity didn't realize that they were sentient for decades. Several sentient races maintain diplomatic relations with Earth's society. Many planets in Noon Universe are inhabited by races identical to humans in all but minor genetic differences. It has been speculated that they were humans who wound up on other worlds due to the Wanderers' manipulations (as Beetle in the Anthill shows, that is hardly unprecedented).

    The Wanderers are, without a doubt, the most mysterious race in the Noon Universe. Incredibly technologically advanced and highly secretive, the Wanderers manipulate sentient beings throughout Noon Universe for their own purposes. While those purposes were never clarified, it was hinted that they try to "progress" various sentient beings.

    Je a dit…

    Orion's Arm, (also called the Orion's Arm Universe Project, OAUP, or simply OA) is a multi-authored online science fiction world-building project, first established in 2000 by M. Alan Kazlev, Donna Malcolm Hirsekorn, Bernd Helfert and Anders Sandberg and further co-authored by many people since. Anyone can contribute articles, stories, artwork, or music to the website. A large mailing list exists, in which members debate aspects of the world they are creating, discussing additions, modifications, issues arising, and work to be done.

    A computer game and a role-playing game are being developed by the community, within the OA milieu. There is an ezine for Orion's Arm fiction, art, and commentary, called Voices: Future Tense, add-ons for the Celestia program to displaying Orion's Arm planets, spacecraft and other objects, and additional transhumanist flavored SF illustrations.

    The first published Orion's Arm book, a collection of five novellas set within the OA universe, called Against a Diamond Sky, was released in September 2009 by Outskirts Press. The second published Orion's Arm book, called After Tranquility, was released in February 2014.

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    OA is set over ten thousand years in the future, and claims to adhere to plausible, or "hard" science fiction; that is, no human-like aliens, no literal faster-than-light travel or other violations of the known laws of physics, and no "naval analogy" space battles. Certain speculative technologies, such as the creation of "negative-mass" (averaged null energy condition-violating) exotic matter and the manipulation of strange forms of matter, such as magnetic monopoles and Q-balls, on length scales much smaller than that of an atom, strong artificial intelligence and artificial life appear in the setting, distinguishing it from "ultra-hard" science fiction (which assumes only technologies proven to be possible at the time it is written).

    The denizens of this universe are ruled over by god-like, superintelligent artificial intelligences (AIs), called "archailects", the descendants of humanity's (though not exclusively) early artificial life experimentation. These beings are so powerful that they can create new miniature universes, and are completely beyond the comprehension of normal humans. Their bodies exist as distributed intelligences in networks of planet-sized computer brains; their subroutines are themselves sentient, making an "archai" an individual and a civilization at the same time. Extraterrestrial life exists, but the focus is entirely on the descendants and creations of Earth life, here collectively called "terragen life". Normal humans, called "baselines", are an endangered species. Their genetically and cybernetically enhanced descendants have supplanted them.

    There are many types of intelligent life: nearbaselines (enhanced humans), posthumans, cyborgs, vecs (intelligent robots; named for Hans Moravec), aioids (intelligent computers), uploads (intelligences transferred into computers), neumanns (self-replicating robots; named for John von Neumann), provolves (animals with enhanced intelligence, similar to "uplift" - see below), rianths (humans with animal DNA spliced in), splices (similar to provolves, upgraded with human DNA), neogens (life genetically synthesized from non-life) and xenosophonts (aliens). Nanotechnology is common. Ringworlds, Dyson spheres and other "megastructures" exist. Much of civilised space is connected by a network of wormholes.

    OA is a part of the transhuman space opera subgenre. The world was influenced by Iain M. Banks' Culture series, Vernor Vinge's A Fire Upon the Deep, and David Brin's Uplift Universe, among others. It takes the concept of the technological singularity directly from the work of Vernor Vinge among others. In Orion's Arm, there is not one singularity but at least six, and they refer not to stages in the technological development of civilizations as a whole, but to different levels of consciousness in individuals. The concept of Toposophics used in this setting is inspired by the work of Stanisław Lem.

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    Technologies that feature prominently in the Orion's Arm setting include:

    Nanotechnology, and sub-atomic analogues.
    Extremely advanced artificial intelligence.
    Space megastructures.
    Production and manipulation of averaged null energy condition-violating negative stress energy tensor fields, including quintessence and scalar quantum field fluctuations, for use in reactionless space drives and wormholes.
    Stable wormholes, allowing apparent faster-than-light travel between star systems, though they must be transported to the systems at sublight speeds (with physical limitations intended to prevent time travel).
    Several types of reactionless sublight space drive, including almost all of the types described by NASA's Breakthrough Propulsion Physics Program, though in the setting most of these are in the process of being replaced by various space drives, including Displacement, Halo, and Void drives, which are themselves based upon the ESAA/Van den Broeck metric solution to the Alcubierre/Natario warp drive.

    Je a dit…

    Types of megastructure that feature prominently in the Orion's Arm setting include:

    Dyson spheres (shells around stars), both swarm-based and dynamically-supported.
    Ringworlds (rigid hoops around stars at a distance of about 1 AU).
    Bishop Ring (habitat) (large ring-shaped habitats), described as the largest spinning ring-shaped habitats that can be built using non-exotic materials.[11] Similar to Iain M. Bank's Orbitals or Halo.
    Complex orbital ring variants (suprastellar and supraplanetary shells) that perform functions similar to Dyson spheres.

    Je a dit…

    Types of nanotechnology-based artifact include:

    Utility fog (swarms of microscale robots that act as a reconfigurable bulk material).
    Disassembler swarms (grey goo-like swarms of nanorobots that dismantle hostile craft/objects).
    Angelnets (nanotechnology-based infrastructures allowing for complete control of the local environment, up to and including mind uploading in the case of severe accidents, that provides functional immortality in addition to its holodeck-like uses).

    Other noteworthy artifacts are usually unique items whose principles of operation are unknowable to "baseline" humans (named Clarketech, after Clarke's third law).

    Je a dit…

    Clarke's Three Laws are three "laws" of prediction formulated by the British science fiction writer Arthur C. Clarke. They are:

    When a distinguished but elderly scientist states that something is possible, he is almost certainly right. When he states that something is impossible, he is very probably wrong.
    The only way of discovering the limits of the possible is to venture a little way past them into the impossible.
    Any sufficiently advanced technology is indistinguishable from magic.

    Je a dit…

    L'auteur de science-fiction Arthur C. Clarke a formulé les trois lois suivantes :

    « Quand un savant distingué mais vieillissant estime que quelque chose est possible, il a presque certainement raison, mais lorsqu'il déclare que quelque chose est impossible, il a très probablement tort. »
    « La seule façon de découvrir les limites du possible, c'est de s'aventurer un peu au-delà, dans l'impossible. »
    « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. »
    Gregory Benford a par la suite énoncé ce corollaire à la Troisième Loi de Clarke : « N'importe quelle technologie discernable de la magie est insuffisamment avancée. »
    Karl Schroeder a lui aussi proposé un corollaire : « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la nature. »