Je vous mets aujourd'hui ces superbes images du chef- d'œuvre de Herbert George Wells, La Guerre des Mondes, qui est toujours une référence littéraire. J'espère qu'elles vous plairont, vous pouvez les prendre si vous voulez.
La Guerre des Mondes, est un roman de science-fiction de Herbert George Wells, publié en 1898. Après "la Machine à explorer le temps" et "l'Île du docteur Moreau", "la Guerre des mondes"
s'ancrera elle aussi dans le domaine de la science-fiction. Le thème de
l'invasion extra-terrestre sera l'un des sujets de prédilection de ce
genre littéraire et cinématographique.
L'histoire,
qui détaille 12 jours au cours desquels des envahisseurs venus de Mars
attaquent la planète Terre, captiva l'imagination populaire avec son
récit au rythme rapide et les images de Martiens et les voyages
interplanétaires. Contraints de fuir leur propre monde mourant, les
Martiens tentent de faire de la Terre leur nouveau territoire par la
force des armes, en atterrissant dans une Angleterre victorienne mal
préparée, où ils commencent un règne de terreur dévastateur. Balayant
toute résistance avec leurs machines de guerre, les tripodes, les
Martiens dévastent de façon confortable le mode de vie victorien. Les
êtres humains dans La Guerre des Mondes
traitent d'abord l'invasion avec complaisance mais sont bientôt dans un
état de défense provoqué par la guerre contre les Martiens. Il faut
dire que H.G. Wells crée un sentiment de calme avant la
tempête, décrivant un cadre idyllique en Angleterre dans le premier
chapitre, où se fera le carnage qu'on essayera d'arrêter.
Comme tout ce qu'il écrivait, il y a quelques thèmes clairs sous-jacents, non des moindres que H.G. Wells concoctera un peu au Royaume-Uni sa propre médecine, en demandant en effet, "Comment aimez-vous
être à la fin de la réception d'un très grand bâton, tout comme de
nombreuses personnes qui avaient souffert véritablement sous le joug
colonial britannique ?" En fait, c'était une conversation avec son frère Frank sur le sort qui avait frappé les peuples de Tasmanie quand ils furent découverts par les Européens que H.G. Wells lui-même cita comme une étincelle pour le roman. H.G Wells,
en bon socialiste, veut montrer aux puissants (dont les Martiens sont
la métaphore) ce que l'on ressent quand on se retrouve dans la situation
des opprimés.
Il
dénonce d'autre part, l'exploitation de la classe ouvrière par une
minorité qui profite seule de la révolution industrielle. Mais les
Martiens ne représentent-ils pas autre chose, la crainte d'un conflit
meurtrier. Cette crainte d'une guerre depuis que l'Allemagne s'est
unifiée en 1871 et armée. Avec un certain pessimisme, H.G. Wells
montre sa crainte d'un conflit majeur en Europe déguisé sous la forme
d'un affrontement contre des Martiens. On peut voir également un message
fort dans la façon dont les Martiens sont vaincus, ce qui suggère le
fait que la science ne sera pas nécessairement la sauveuse de l'humanité
et qu'en fait, nous ferions bien de nous rappeler que la nature au
niveau le plus microscopique est aussi la plus puissante.
Comme le programme de la radio, une grande partie de ce roman tire sa puissance du fait qu'il paraît réel. H.G. Wells,
qui avait un intérêt intense pour la science à un âge précoce, créa ses
envahisseurs martiens avec un sens strict des lois de la biologie et la
physique. Ils ne sont pas des êtres supérieurs, mais des têtes sans
corps, à peine capable de se déplacer parce que l'atmosphère de la Terre
est plus épaisse que celle de leur propre planète. Pourtant, leur
intelligence avancée leur donne le pouvoir de créer des armes
puissantes, telles que rayons laser dévastateurs qui peuvent niveler des
villes entières; des tripodes avec des centaines de jambes, qui leur
donnent une mobilité extrême et des machines volantes, qui même, en
1898, étaient au-delà de la technologie humaine. L'humanité entra dans
l'exploration spatiale depuis que ce roman fut publié, et de nombreux
détails spécifiques ne sont plus nos préoccupations actuelles. Mais il y
aura toujours l'inquiétude de l'inconnu et la curiosité sur ce qui
pourrait arriver lorsque les gens entreront en contact sur Terre avec
d'autres mondes.
Le roman aida à lancer la carrière de l'acteur et réalisateur Orson Welles quand il présenta une adaptation de celui-ci sur son émission de radio, Le Mercury Theatre on the Air,
le 30 Octobre, 1938. La diffusion de nouvelles simulant un
atterrissage martien dans le New Jersey, avec des bulletins
d'information régulièrement mis à jour, avait provoqué une panique
généralisée chez les auditeurs. Plus tard, des adaptations de radio ont
également produit une hystérie de masse, y compris un incident en
Équateur qui avait entraîné plusieurs décès.
En 1952, le producteur George Pal confia à Byron Haskin la réalisation de La Guerre des mondes. Il actualise le roman dans la période de la Guerre Froide,
et montre la croyance très forte à l'époque en l'existence des
extra-terrestres à travers les soucoupes volantes que remplacent les
tripodes et, consciemment, en plein maccarthysme,
la peur d'une invasion soviétique, dont la vision imagée est celle des
Martiens. La planète rouge elle-même est une allusion on ne peut plus
claire à la menace communiste et à l'apocalypse nucléaire. Dans le
remake 2005 de Steven Spielberg qui regorge d'effets
spéciaux époustouflants, s'adapte aussi aux craintes de notre temps,
plus particulièrement celle de l'ennemi intérieur. Les martiens sont ici
un ennemi insidieux, près à semer le chaos et la mort sur notre
planète. Ils représentent une menace cachée, au sein de nos villes et de
nos sociétés, qui attendent leur réveil afin de libérer son potentiel
de mort, comme le ferait des cellules terroristes.
Sous
couvert d'une invasion martienne, ce classique des classiques dénonçait
le colonialisme de l'époque victorienne, et annonçait de manière
prémonitoire les massacres des guerres mondiales à venir. Ce roman est
donc à conseiller pour ceux qui veulent découvrir les craintes de
l'époque de H.G. Wells.
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