vendredi 9 février 2018

Cône de silence

  Champ ou zone dans laquelle le son de la voix humaine est déformé électroniquement afin que l’enregistrement ou les dispositifs d’amplification ne puissent pas la reproduire efficacement ou clairement, il est aussi appelé « champ d’amortissement du son ». La taille d’un « Cône de silence » reposait en partie sur la force de l’émission d’impulsions électroniques, mais à toutes fins pratiques, il était généralement de petites surfaces, environ 3 à 4 mètres de diamètre.
  Le but du cône de silence était assez évident dans une société aristocratique, compte tenu des raffinements byzantins et des intrigues de palais. Selon l’Histoire Orale, il y avait plus d’une vingtaine de cônes de silence dans le palais principal Harkonnen sur Giedi Prime, et c’est dans l’un d’entre eux que le mentat Piter de Vries et le Baron Vladimir discutèrent d’une tentative, infructueuse, d’assassinat – le célèbre épisode du kinjal empoisonné – contre le Duc Leto Atréides. On sait que le Baron Harkonnen avait une fois menacé un émissaire de l’Empereur Shaddam IV, le Comte Hasimir Fenring, dans un cône de silence de son palais. Les cônes de silence étaient également utilisés dans les autres Grandes Maisons, et ils étaient bien sûr appréciés à la Cour Impériale dans l’Imperium pré-Atréides.
  A l’origine, le cône de silence fut développé par les techniciens ixiens, au cours du quatrième millénaire, mais il s’avéra relativement facile à reproduire pour n’importe quel technicien en électronique. Toutefois les Grandes Maisons embauchaient souvent des maîtres ixiens, sous la supervision du maître-assassin de la Maison, ils inspectaient et remettaient en état les installations auditives – à la fois les dispositifs d’écoute et les cônes de silence – du palais résidentiel.
Autres références :
-          Harq al-Ada, La catastrophe de Dune, TR Miigal Reed (Jeremy : Lothar) ;
-          Tovat Gwinsted, Les chroniques des conquérants (Caladan : INS livres).


Source : http://pivoine923s.blogspot.com/2015/12/cone-de-silence.html

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