Urbanus II. La Convention prévoyait une codification et une source d’autorité finale, dont les principes furent acceptés (à différents degrés) pendant plusieurs siècles.
Le traité de Corrin
L'histoire de l'ascension de maison Corrino est bien connue : la découverte de Salusa Secundus par les Mégariens malheureux ; la victoire des Sardaukar sur leurs employeurs potentiels et de leur entrée subséquente dans l'espace ; les trois années de défaites constantes pour les forces du Landsraad aboutit à la bataille de Corrin en 88 BG ; la signature du traité, du nom de cette bataille, accordant des pouvoirs impériaux à Maison Corrino.
Le traité servit de loi suprême dans le nouvel Imperium pendant 355 ans. Pendant la majeure partie de cette période, il fonctionna bien, et une grande partie du crédit revint au premier Empereur Corrino, Sheuset I (88 BG - 70 BG). Il présida les négociations du traité, et sa prévoyance pour les besoins des futurs empereurs fit du document un tel succès.
CHOM
Fondée en 7 av. G., le CHOM (le Combinat des Honnêtes Ober Marchands) était une réaction à l'existence nouvellement révélée de la Guilde Spatiale et aux possibilités de commerce accrues et plus efficaces que les services que fournissait la Guilde. Il donna à l'empereur, au Landsraad, à la Guilde et au Bene Gesserit, un moyen de contrôler et de profiter du nouveau commerce. Le CHOM fournit également une deuxième force unificatrice dont l’Imperium, dans son ensemble, avait cruellement besoin. L'équilibre entre la Maison Impériale et les Grandes Maisons du Landsraad reposait, depuis la bataille de Corrin, uniquement sur la force militaire. Le CHOM lia les divers groupes et les individus les uns aux autres, aussi bien financièrement que militairement, fournissant ainsi une stabilité accrue.
Le regain de prospérité qui suivit pour la plupart
des mondes de l'Imperium servit à pacifier et unifier. Des gouvernements
planétaires grincheux ou des individus ambitieux mais frustrés furent apaisés
par l'économie en pleine expansion que la fondation du CHOM avait lancé.
Le Grand Synode
Au cours des siècles prospères, la structure
sociale de l'Imperium – en particulier les faufreluches, le code qui préserva
les classes sociales rigides – était passée de la coutume au droit commun. De
plus en plus, les Maisons les plus puissantes (qui avaient le plus à gagner du
statu quo) cherchèrent à mettre ces traditions dans le droit écrit. Le
mouvement pris de l'ampleur au cours des années, mais il fallut attendre que
l'empereur vieillissant, Menemtahe II, accorde son appui pour que la décision
atteigne son but et que des délégués soient choisis pour le Grand Synode.
Chaque Grande Maison envoya un représentant
(pas le chef de famille, mais en général une relation de confiance) au Synode.
Un groupe sensiblement plus petit de délégués représentait les Maisons Mineures.
Menemtahe II présida le Synode, montrant l'intérêt de la Maison royale pour le
projet. Jenarum Sen, chef de la Guilde, y assista également.
Les trois premières années le Synode étudia en
détail des codes juridiques déjà existants : le Traité de Corrin, les lois de
plusieurs centaines de mondes, les termes de la paix de la Guilde. Ensuite, les
propositions de projets des délégués pour la Convention furent enregistrées, et
à la fin de l’année, plus de 7000 articles
d'ordre du jour furent répertoriés, avec quelques doublons précieux. Le débat
était en cours.
Sept ans plus tard, un projet final de la
Grande Convention était prêt. Sa ratification fut
relativement simple – ceux dont l'approbation était nécessaire étaient déjà présents – et les trois ans restants du Synode furent consacrées à mettre les codes des mondes individuels en conformité avec la nouvelle loi de l'Imperium.
relativement simple – ceux dont l'approbation était nécessaire étaient déjà présents – et les trois ans restants du Synode furent consacrées à mettre les codes des mondes individuels en conformité avec la nouvelle loi de l'Imperium.
Tout n’était pas complètement lisse, bien sûr
; que pouvait-on attendre d'un groupe avec ces intérêts si divers. Le Synode
possédait un avantage unique parmi les organes parlementaires : il pouvait
expulser les délégués récalcitrants. Pourtant, durant les dix années, seuls
cinq individus furent renvoyés du Synode, et un de ces licenciements n’avaient
rien à voir avec les compétences de négociation de la personne licenciée (c’était
l'un des délégués d’une Maison Mineure, dont on découvrit qu’il donnait asile à
la famille Harkonnen en exil.
La Grande Convention
Le document final, 317 sections qui
remplissaient cinq volumes, fut un
chef-d'œuvre d'équilibre et de formulation prudente. La Convention était
destinée à contrôler, dans la plupart des cas, et non pas à interdire. Son
accent sur les apparences propres – suggérant la primauté de la forme sur le
fond – était souligné tout le long par
les mots qui commencent chaque section : « Les formes doivent être
respectées ».
Nulle part la bonne foi d’un homme n’est plus
évidente que dans la plus célèbre clause de la Convention, qui réglementait
l'utilisation d'armes atomiques contre des êtres humains. Les circonstances de
l'emploi des atomiques de famille étaient si minutieuses qu'ils prirent près de
la moitié d'un volume, les moyens pour obtenir de telles armes, pour les
stocker, pour que l’autorisation des représailles automatiques d’une Maison soit
acceptable, il fallait que cette dernière soit complètement détruite par un
autre, cette autorisation était alors établie scrupuleusement dans les moindres
détails. Selon les dossiers du Synode, les délégués assemblés prirent plus de
quatre mois pour régler le problème. À première vue, la règle semblait
humanitaire, assurant que même en temps de guerre, les humains seraient protégés
des affres de la mort lente par empoisonnement dû à des rayonnements et que les
mondes seraient préservés de la désolation de la contamination par digitation.
Si cela était la véritable intention de la
Convention, il aurait pu être atteint très simplement : une interdiction
absolue de tous atomiques de famille - soutenue à la fois par la force et la
Grande Maison Impériale – aurait pu rendre ces produits plus dangereux à garder
que leur valeur n’était justifiée auprès des Maisons. La clause des Atomiques fut
si minutieusement détaillé, parce que les délégués n’avaient aucune inclination
envers le désarmement nucléaire ; ils voulaient simplement être certain
qu'aucune Maison moins puissante ne pourrait utiliser l’énergie atomique pour
s’emparer du pouvoir. La même attitude permis aux Grandes Maisons de fermer les
yeux sur l'existence de brûle-pierres, des armes qui violaient clairement
l'esprit, sinon la lettre éclatante, de la loi.
Les moyens acceptables d'atteindre la
victoire dans le combat entre Maisons furent également soigneusement prévus. La
guerre ouverte déclarée était sévèrement
découragée comme un moyen de régler les différents. Elle était inutile et
beaucoup trop destructrice en main-d’œuvre civile, et le transport maritime et
le commerce étaient la pierre angulaire de toute l’économie planétaire. Et
quelle utilité pouvait avoir, pour le vainqueur, un monde qui n’était pas
rentable ?
Non, les méthodes acceptées étaient beaucoup
plus économiques. Une Maison pouvait affronter son ennemi dans une Guerre des
Assassins, qui consistait à envoyer un nombre exact (convenu à l'avance) des
tueurs professionnels pour assassiner à la dérobée. Les armes autorisées étaient
répertoriées dans le Livre des
Assassins, un texte annexé à la Convention. Une fois déclarée, une
guerre des Assassins pouvait avoir une seule des deux conclusions : l'abandon
complet, ce qui garantissait la vie sauve aux nobles, mais dépouillés de tous
leurs biens et titres, ou l’extermination de la Maison. Les assassins étaient
autorisés à ne tuer que les cibles approuvées – aucun étranger – et un arbitre du Changement, nommé par le Conseil supérieur
du Landsraad et l'empereur, s’assurait que les règles étaient bien respectées
(les sanctions pour ne pas obéir aux règles étaient assez graves et les
contrevenants pouvaient être condamnés à une amende, emprisonnés, exilés ou
tués, en fonction de leur rang et de la gravité de l'infraction. La Maison responsable
de l'infraction pouvait être officiellement déclarée perdante dans la guerre
engagée).
Les Guerres des Assassins étaient
généralement déclarées par des Maisons qui souhaitaient étendre leurs pouvoirs,
mais qui n’étaient pas particulièrement préoccupées de savoir qui elles
blessaient… Pour ceux qui avaient des raisons plus personnelles, la Convention consacrait
plus de vingt-cinq pages au Kanly, ou vendetta ; encore une fois, un arbitre était
nommé et des règles rigides concernant les procédures et le choix des armes étaient
donnés. Mais dans le Kanly, le chef de la Maison rencontrait personnellement
une autre personne.
Ces règles concernant les Guerres des Assassins
et le Kanly ne touchaient que la noblesse, mais protégeaient le reste de la
population en ne les impliquant pas. D’autres sections protégeaient la
noblesse d’elle-même. Il y avait des clauses qui interdisaient l’assassinat
d'un membre de la famille par un autre (un des moyens de gagner de l’avancement)
ou de tout noble d’être assassiné par un noble de rang inférieur et non reconnu
comme un assassin. Bien que les sanctions attachées ne puissent pas
complètement décourager de tels meurtres, elles étaient au moins assez sévères pour les
minimiser.
Les faufreluches
Le système de classe, fut très soigneusement
préservé. Seulement dans des circonstances extraordinaires une Maison Mineure
pouvait atteindre le statut de Grande Maison, ou une élévation individuelle au-dessus
de la classe dans laquelle il ou elle était né. L'itinéraire séculaire du
mariage permettant une élévation sociale était toujours disponible, bien sûr,
mais rarement utilisé ; les jeunes femmes de noble naissance étaient plus
souvent mariées à un noble du choix de leur famille, tandis que les nobles
étaient beaucoup plus enclins à prendre une jolie roturière comme concubine que
comme épouse. L'ascension sociale était généralement possible uniquement pour
ceux qui pouvaient atteindre un succès exceptionnel dans les affaires, la
guerre ou la politique. Et même dans ce cas, cette ascension était loin d'être
assurée. Le consentement de l'empereur était nécessaire pour élever une
personne et celui de l'empereur et du Landsraad pour élever une maison. Les
rédacteurs de la Convention ne souhaitaient pas susciter le mécontentement en rendant
impossible la promotion, mais il était vital pour leur système social que le
processus reste difficile
Les autres
sections officialisaient les interdictions prévues par le Jihad Butlérien,
moins de 750 ans plus tôt et encore fraîches dans la mémoire Galactique.
L'interdiction des « machines faites à la ressemblance d'un esprit
humain » - les ordinateurs – fut rendu partiellement discutable par le
développement ultérieur des Mentats, qui fonctionnait comme les ordinateurs
organiques. Et il était connu, même à cette époque, que les chercheurs
scientifiques Ixiens étaient souvent dans cette
zone « interdite », et que le Bene Tleilax était activement engagé dans la production de
machines suspectes ; toutefois, aucune des clauses ne restreignaient ni
n’entravaient directement le travail de chaque groupe. Aucune Maison ne voulait
se couper des seules sources de technologie de pointe et des Danseurs-Visage
assassins.
Beaucoup d'autres domaines furent également précisés
avec soin : les règlements traitant des enlèvements et des rançons (dont
l’échelle était en rapport avec le rang de l’otage et du kidnappeur); les
niveaux admissibles des importations et d'exportations ; les procédures liées
au transfert d’un fief d’une Maison à une autre. Aucun sujet qui avait des
conséquences ne fut négligé par les délégués. Là y avait même une clause,
certes brève, qui donnait des
instructions nécessaires à la mise en place d’un ordre convenable pour les
concubines dans la maison d’un noble.
La Convention fut de loin l'ensemble le plus
complet de lois dans un document unique
jamais écrit.
jamais écrit.
Longévité de la Grande Convention
Avec des changements très mineurs, la
Convention est restée en vigueur pendant près de dix millénaires, appliquée et
soutenue par les éléments qui maintenaient l'équilibre du pouvoir dans
l'Imperium : la Maison Corrino, le Landsraad, la Guilde, et le CHOM. Une maison
qui bafouait les termes de la Convention ouvertement (le crime secret
continuait comme il l’avait toujours fait) courait le risque d'être déclarée
hors-la-loi, dépouillée de ses possessions, et interdite de passage sur tous
les voyages spatiaux, sauf ceux illégaux. « Les formes doivent être
respectées » pouvait aussi bien précéder la Convention dans son ensemble
comme chacune de ses parties individuelles.
La Grande Convention survécu à l'empire et à
de nombreuses maisons responsables de sa rédaction ; l’usure des classes
des Grandes Maisons, que ce soit du fait de la guerre ou de catastrophes, en
fut responsable. En 10219, cependant, Leto Atréides II signa l’arrêt de mort de
la Grande Convention en devenant empereur. Peu le comprirent à l'époque : on
pensait, généralement que le nouveau souverain, bien que plus puissant et plus prescient que tous
ses prédécesseurs, aurait continué à préserver la structure sociale en usage
depuis dix mille ans et plus.
La leçon mit des siècles pour être apprise, mais
lorsque Leto se déclara Empereur-Dieu et contraignit fermement son Imperium
dans la stase connue sous le nom de la Paix de Leto, personne ne put plus
remettre en question que la Grande Convention avait finalement été supprimée.
Il est intéressant de noter que le règne de
l'Empereur-Dieu a duré un peu plus d'un tiers du temps que celui de la
Convention. L’humanité mortelle, non presciente n’avait aucune raison d’avoir honte de son travail.
C.W.
C.W.
Autres références :
-
CHOM ;
-
Maison Corrino ;
-
Guilde Spatiale ;
-
V. Colivcoh'p, le texte de la Grande Convention, après les découvertes d’Arrakis
(Placentia: Santa Fe) ;
-
Tovat Gwinsted, Chroniques
des conquérants [de 9222] (Caladan: INS Livres) ;
-
Pennesylvanie. Lauffer, un texte du traité de Corrin, avec des
notes et des commentaires (Fides: Malthan).
Source : http://pivoine923s.blogspot.com/2016/04/grande-convention-la.html
16 commentaires:
Cet article de "l'Encyclopédie de Dune" parle de la Grande Convention ou Grand Synode [assemblée d'ecclésiastiques] qui se tint sur la planète Urbanus II entre 330 et 340.
Mais de quel calendrier ? Avec quel événement de référence pour situer la Grande Convention dans "Une Histoire du futur" ?
L'article fait ensuite mention d'un événement marquant : la bataille de Corrin (en 88 avant la Guilde Spatiale), celle qui permit au Vice-Roi de la Ligue des mondes, Faykan Butler, d'unifier les fonctions de Grand Patriarche (chef religieux) et de Vice-Roi (chef militaire) pour devenir le premier Empereur sous le nom de Faykan Ier Corrino.
Mais curieusement, "L'Encyclopédie de Dune" affirme (en contradiction avec le roman de Frank Herbert) que le premier Empereur Corrino fut Sheuset Ier (88 BG - 70 BG).
Dans "Une Histoire du futur", ce sera Faykan Butler, alias Faykan Ier Corrino, que je présenterai comme le 35ème empereur galactique (en prenant pour référence le film "Dune" qui présente Shaddam IV comme le 50ème empereur) et le premier Empereur-Padishah, fondateur de la dynastie Corrino.
De plus, son règne sera plus court que celui de Sheuset Ier (18 ans) puisqu'il ne durera que 7 années (9912-9919).
Voir l'article : https://calypso1577.blogspot.com/2018/02/les-16-empereurs-corrino-2.html
Faykan Butler (b. 145 BG - d. after 88 BG), later Faykan Corrino, was a former military commander and later the last Viceroy of the League of Nobles. After the Battle of Corrin he took the surname Corrino, to permanently bind him and his descendants to mankind's victory over the thinking machines. He went on to become the first Padishah Emperor.
After the assassination of the Grand Patriarch, he took the title, thus consolidating power and wealth. His shrewd use of fanaticism against machines and computers, combined with his political connections positioned him well for the retention of power. His final coup de grace was the adoption of the surname Corrino, after the Battle of Corrin.
Early life of Faykan Butler
Faykan was the oldest son of Quentin Butler (née Vigar) and Wandra Butler Harkonnen. Like his younger brothers Rikov and Abulurd, Faykan followed his father into service in the Army of the Jihad. There he rose rapidly through the ranks. While his ascent was partly due to his tactical acumen, it was also thanks in no small part to family ties.
Faykan participated in the Liberation of Honru where he flew the first wave of kindjals. After Rikov's death by the Omnius Scourge, Abulurd found their niece Rayna on Parmentier and brought her back to Salusa Secundus to live with Faykan.
During a patrol in kindjals around the planet with his father, the pair of officers detected a spycraft sent by Omnius. They managed to intercept and board it. They realized that Omnius was spying on Salusa Secundus and other League Worlds and prepared a final strike after the Scourge. After they brought the data to the Jihad Council, father and son volunteered to fly a spacefolder scout ship to Corrin. There, they witnessed the massed extermination fleet gathered by Omnius, preparing to strike Salusa Secundus.
During the Great Purge, he was left on the planet with Abulurd to administrate the evacuation process of the planet. However Omnius' strike was recalled and the evacuees returned.
Rise to Power of Faykan Butler
After the Great Purge, Faykan was elected as Interim Viceroy. He married Jessica Boro-Ginjo, the daughter of Grand Patriarch Xander Boro-Ginjo in 100 B.G.
His niece Rayna had now become the instigator of the Cult of Serena. He was troubled with their fanaticism and tried to compromise with her. In an audience, he promised her to propose laws that would advance her message and prohibit the manufacturing of sophisticated hardware, provided that she would support him to become Grand Patriarch.
After the supposed death of his father, Faykan visited Relicon, which had just suffered an attack of cymeks. His squadron was soon met with flying cymeks armed with lasguns, among which it was also his father, now transformed. Quentin in his terror realized that the Javelin they were moved against, was commanded by his son but he was able to use a secret Jihad military frequency and warn him to turn off the shields of the ships. Faykan complied and the lasguns did not hit the shields, an event that would trigger a devastating reaction; this saved their lives, and the fleet withdrew the field.
Faykan however guessed that the mysterious benefactor was his father, still alive and among the cymeks.
Faykan participated in a way, in the Battle of Corrin, however he was in a diplomatic vessel with Rayna and other nobles, who sought to claim their presence in that historical event. After the battle and final victory of humanity against the machines, Faykan dismantled the title of the Grand Patriarch, which was now vacant, and with the blessings of the Cult of Serena he assumed the tile of Emperor.
To honor and commemorate the events on Corrin, he changed his surname to Corrino.
Legacy of Faykan Butler
Faykan left an indelible mark on history. His political maneuvers resulted in House Corrino, his direct descendants, retaining control of the known universe for almost 10,000 years. Even after their fall from grace, his bloodline continued through the Atreides.
As Viceroy
- Preceded by Unknown, eventually Brevin O'Kukovich (as Interim Viceroy)
- Viceroy of the League of Nobles 93 BG - 88 BG
- Succeeded by Himself as Emperor
As Grand Patriarch
- Preceded by Xander Boro-Ginjo
- Grand Patriarch of the Holy Jihad 88 BG
- Succeeded by Himself as Emperor
As Padishah Emperor
- Preceded by None
- Padishah Emperor of the Known Universe 88 BG - ??
- Succeeded by Jules Corrino
Sheuset I
Sheuset Costin Ecevit was a Sardaukar Burseg (Count) from Salusa Secundus. He is mentioned to be son of Costin and grandson of Palaigo, with whom the Harkonnens claim some relation.
History
He fought in the campaigns of his people to expand. After the conquest of Megara The Landsraad saw them as dangerous.
He assembled a fleet of 24 ships for the occupation of Glarus, however Bashar Abulurd Harkonnen betrayed him and the Landsraad learned of Ecevit's plan and put 71 capital ships waiting in ambush between Glarus and Salusa Secundus. Ecevit's intelligence anticipated them and he had transferred his Sardaukar to combat ships and plunged directly into their hiding place. Their conflict brought the Battle of Corrin.
Sulaiman al-Hajj Kunaitra threatened to turn Sheuset's left flank. Demetrios Atreides rallied Costin's forces and led an attack that took Kunaitra by surprise. His ship was damaged and himself killed. Historians claim that this action was the key turning point of the struggle during which, he lost his younger daughter.
It was a tactical victory but a strategic stalemate for the Sardaukar. The Landsraad urged them to negotiate or fight. Sheuset thought that the Sardaukar might win an extended war but their empire would be a graveyard.
Ascension to power
He decided to compromise, and with the Treaty of Corrin became the first Padishah emperor, Sheuset Costin I. His family became the Imperial House Corrino, named after the planet Corrin.
Most of the Great Houses pre-dated the rise of the House of Corrino, and regarded the success of the barbarians from Salusa Secundus as a freak of history which could and should be rectified. Some recalcitrant Landsraad Houses such as House Jansine refused to sign the treaty; some independent planetary rulers denied they were bound by it.
Two years later he named Demetrios Atreides from the Mockmuhl Cluster as Baron Tantalos thanks to his military actions, and gave him large estates on Enskog. In 82 BG Nikolai Harkonnen became Duke of Eluzai.
During the first years of his reign, expansionist campaigns consolidated Sheuset's power and channeled the battle-lust of his soldiers. Any kind of holdout who could not be persuaded to accept the new order, he invariably had to encounter the Sardaukar from Salusa Secundus who came to power with Sheuset.
Sheuset was the father of Henoor I who succeeded him after his death.
As Padishah Emperor
- Preceded by None
- Padishah Emperor of the Known Universe 88 BG - 70 BG
- Succeeded by Henoor I
Source : https://dune.fandom.com/wiki/Sheuset_I
L'explication à ces divergences provient des sources.
Sheuset Ier est un personnage fictif tiré de "l'Encyclopédie de Dune".
The Dune Encyclopedia est une collection, datée de 1984, d’essais écrits par Willis E. McNelly et de nombreux autres contributeurs, en complément de la série de romans de science-fiction Dune de Frank Herbert. Bien qu'approuvé par Herbert, sa propre introduction rendit l'Encyclopedia non-canon.
Faykan Butler Corrino est lui tiré des romans, plus particulièrement ceux co-écrits par le fils de Frank Herbert, Brian Herbert, avec l'aide de Kevin J. Anderson.
- Dune: The Butlerian Jihad (Epigraph only), publié en 2001
Voir : https://dune.fandom.com/wiki/Dune:The_Butlerian_Jihad
- Dune: The Battle of Corrin, publié en 2004
Voir : https://dune.fandom.com/wiki/Dune:The_Battle_of_Corrin
- The Sisterhood of Dune (Mentioned only), publié en 2012
Voir : https://dune.fandom.com/wiki/The_Sisterhood_of_Dune
Selon "Dune Encyclopedia", l'histoire de la Maison Corrino est la suivante :
The Imperial House Corrino was once the deadliest and grandest House Major found within the Known universe, and for many thousands of years the imperial family of the Imperium. The official residence of the Imperial House Corrino was the planet Kaitain while their personal fief was the ancestral exile planet Salusa Secundus
"According to historians, the House Corrino, descends from Thomas Palaiologos, the brother of Constantine XI, the last Emperor of the Byzantine Empire. House Harkonnen claimed descent from them too, but this was not proven.
Kruwl Sheivvun believed that the collapse of interstellar commerce caused by the Butlerian Jihad left space for the Spacing Guild to assemble, and for House Corrino to ascend to the Golden Lion Throne.
The House Corrino was formed when Count (Burseg) Sheuset Ecevit of the Sardau wanted to ensure the position of his house and waged war against the other important houses of the Landsraad. His greatest military power were his Sardaukar, an invincible fighting force in land battle.
Eventually in the Battle of Corrin he defeated the Landsraad forces. Ecevit thought that his Sardaukar might win an extended war but their empire would be a graveyard. He decided to compromise, and with the Treaty of Corrin became the first Emperor of the new Imperium, Sheuset Costin I. His family became the Imperial House Corrino, named after the planet Corrin. Most of the Great Houses pre-dated the rise of the House of Corrino, and regarded the success of the barbarians from Salusa Secundus as a freak of history which could and should be rectified.
After the reformation of Count Iason Atreides (around 603 AG) the Emperor was responsible for his actions to the Imperial Family. He managed to concentrate most of the imperial power in his hands and reorganized the government reestablishing the principles of the Great Convention; now instead of a chaotic personal rule now it became a trierarchy: The Imperial seat, the Landsraad and CHOAM and the Spacing Guild. "
Downfall of the Corrino Empire
Complacency and corruption eventually weakening the Sardaukar. That, combined with ill-considered decisions by Shaddam IV and the scheming of the Bene Gesserit, eventually saw other Great Houses, particularly House Atreides, acquire significant respect and credibility in the Imperium.
In an attempt to discredit House Atreides and retain their hegemony, the Imperial House Corrino under the leadership of Shaddam IV, devised a plan to dispose of their potential rival by ordering them to take over the planetary fief of Arrakis, and then disposing of them through their hated rival House Harkonnen, via an audacious, and highly illegal, invasion of the planet.
Initially the plan looked to have succeeded. Duke Leto I Atreides was killed, and his family abandoned in the deep desert. However, a gradual uprising by the native Fremen, led by the mysterious Muad'Dib caught both House Corrino and House Harkonnen off-guard.
After the Arrakis Revolt and the Battle of the Arakeen Plane, House Corrino was forced to relinquish the Golden Lion Throne, after thousands of years of rule, to the Atreides. The Corrinos witnessed the legitimization of Atreides rule through Paul's marriage to Shaddam's eldest daughter Princess Irulan Corrino. Shaddam IV and the remainder of his family were then sent into effective exile on the harsh planet Salusa Secundus, where one of Shaddam's four other daughters, Wensicia plotted the Great House's re-emergence.
Source : https://dune.fandom.com/wiki/House_Corrino/DE
Failed Re-emergence
However, Wensicia's plans were also foiled by Atreides, and her son, Prince Farad'n Corrino became the official concubine of his step-cousin, the Crown Princess Ghanima Atreides. In addition to providing the Atreides offspring that were needed for Leto II's Golden Path, Farad'n also acted as his official scribe.
This spelled the effective end of House Corrino. Although their bloodline survived, inextricably mixed with the descendants of Paul Atreides, as a Great House the Corrinos ceased to be.
En synthèse, pour "Une Histoire du futur", je vais considérer que le premier Empereur Padishah de la dynastie Corrino est bien Faykan Butler Corrino.
Plus tard, son fils Jules lui succèdera et règnera de 9935-9993 dans le Calendrier Sacré (Jules "al-Saoud" Corrino alias Saudir I surnommé "Soukou Toumé" ou encore "Akbar", 39ème empereur).
Le dénommé Sheuset Costin Ecevit (Sheuset Ier) sera un prestigieux mais lointain ancêtre qui, au lieu d'être le premier Empereur Padishah, pourra être considéré comme le premier Comte de la planète Salusa Secundus.
En 9993 dans le Calendrier Sacré, soit 7 ans avant l'ère de la Guilde, Jules "al-Saoud" Corrino alias Saudir Ier (surnommé "Soukou Toumé" ou encore "Akbar") meurt avec son projet de Guilde Spatiale inachevé.
Mais le projet est tout de même sur le point d'aboutir. Les informateurs des Marchands apprennent que le commerce spatial de grande envergure va reprendre et fondent, par anticipation, le CHOM : Combinat des Honnêtes Ober Marchands.
En résumé, d'après cet article "Grande Convention, La", à la suite de la bataille de Corrino (en 88 avant l’Ère de la Guilde), c'est le Traité de Corrin qui fait office de Loi.
Menemtahe II convoque ensuite les représentants des Maisons du Landsraad sur Urbanus II entre 330 à 340 années plus tard (soit de 242 à 252 EG), lors du Grand Synode, qui débouche sur le texte de la Grande Convention. Celui-ci sera appliqué 355 ans après la bataille de Corrin soit en 267 EG.
Le souci, c'est qu'on empiète complètement dans le règne de Leto II qui justement mettra un terme à la Grande Convention.
L'explication à toutes ces incohérences, ce sont les dix millénaires qui sont censs séparer le début de l'ère de la Guilde des événements qui mettront Paul Muad'dib Atréides sur le trône impérial.
Au lieu de considérer 330, 340 ou 355 ans, je vais réduire à 33,34 et 35 ans.
La Bataille de Corrin (et le Traité de Corrinqui en découle) a lieu en 9912 (88 années avant l'ère de la Guilde qui commence exactement en l'an 10000 du Calendrier Sacré).
Le Grand Synode d'Urbanus II commence 33 ans plus tard, en 9945; puis se conclut en 9946. La Grande Convention issue de ce synode est appliquée en 9947.
Toutes ces dates correspondent au règne de Jules "al-Saoud" Corrino (9935-9993) alias Saudir Ier, fils de Faykan Butler Corrino dit Faykan Ier.
Le nom du vieillissant Menemtahe II peut être conservé non pas comme empereur mais comme juriste-en-chef de l'Empereur ; de la même façon que Negara II (10003-10019), le réformateur de l'Administration impériale, aura son conseiller juridique, le grand juriste Berud Mekdun.
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