Le
riz nécessitait beaucoup d’eau, mais sur Arrakis, l’eau n’était disponible que
par importation, il donc, par la suite, génétiquement modifié pour raccourcir
la période de croissance et diminuer son besoin d’eau. Après la transformation
écologique d’Arrakis par Leto II, une nouvelle race de riz pundi devint
l’aliment de base de la planète.
Au
cours du siècle où la transformation s’effectua, le riz pundi prit une
signification au-delà de l’alimentation. Alors que la mémoire de Muad’Dib
devenait sacrée, les fremen cherchèrent une façon de commémorer correctement le
kwisatz haderach. Comme le riz était rare, il fut choisi pour symboliser la
seule possession la plus recherchée sur la planète : l’eau. Le riz pundi
fut choisi non seulement parce qu’il était arrivé sur Arrakis avec la Maison
Atréides de Muad’Dib, mais aussi parce que sa forme ressemblait à une larme.
Les
fremen croyaient que les larmes représentaient un don d’eau pour les
morts : un don précieux pour ceux qui ne pouvaient pas l’utiliser. Le riz
pundi vint à symboliser l’eau donnée à la vie, pour symboliser le « le
court chemin ».
La
cérémonie évolua, dans laquelle « le court chemin » vint à désigner
le moins de temps nécessaire pour faire d’Arrakis une planète tempérée, et il
fallait un an pour recueillir suffisamment de riz pour que chaque membre d’un
sietch ait sa bouchée rituelle. La cérémonie elle-même nécessitait quatre
personnes, traditionnellement désignées parmi celles qui s’étaient distinguées
au cours de l’année.
Sous
la direction du naib du sietch, les quatre personnes recevaient chacune une
bouchée de riz d’un énorme bol placé devant eux. La taille du bol contrastait
avec la portion de riz, elle symbolisait l’énormité de la tâche encore à venir.
Les dictons « que votre bol soit plein » ou « mon bol est
maintenant plein », indiquaient le début et la réalisation des énormes
tâches qui prenaient leurs racines dans la cérémonie du riz pundi.
Le
naib était assis avec les quatre personnes au milieu d’un cercle composé de
tous les membres du sietch. Le cercle symbolisait l’égalité d’importance des
hommes, femmes et enfants dans la réalisation de la tâche. Le naib devait lever
son bol de riz et dire :
« L’eau de
notre monde a été créée pour quatre choses »,
ce à quoi les quatre participants
ajoutaient à leur tour :
« La
connaissance du sage,
La justice du
grand,
Les prières du
pieu
Et le courage du
brave. »
Le chef continuait alors :
« Mais tout
cela n’est rien, tout n’est rien sans la goutte d’eau donnée aux morts, sans
les larmes de chacun d’entre nous, étant donné que nous pouvons vivre ».
Avant
que l’un des quatre ne touche à son riz, le naib servait à chacun son
« bol de larmes » qui était ensuite mangé grain par grain, lentement,
pour symboliser la durée que prendrait la tâche. L.L.
Autres références :
- Cérémonie de la semence, La ;
- Defa’l-Fanini, Taaj’l-fremen, 12 v. (Salusa Secundus: Morgan et Sharak).
Source : http://pivoine923s.blogspot.com/2016/10/riz-pundi.html
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